1 juin 2013

Via Saint-Louis

Je me suis réveillé à sept heures. Lentement, ça commençait à sentir la maison. Dans le fin fond de mon stationnement presque creuser à même le rock, j'avais l'impression d'être beaucoup plus à l'ouest. Mais avec une mini-montagne, si on veut.

Trois quarts d'heure plus tard, je quittais. J'ai passé Saint-Louis, où j'ai pris la 55 nord pour quelques longueurs de camion, puis la 70 vers l'est, en direction d'Indianapolis. Si ma mémoire est bonne, la fin mai, c'est le temps de la vrai course du Indy 500. Hâte de voir la foule...

Par contre, en m'en allant, je me disait que ça devait être vrai que le monde fêtait la fin de semaine du Mémorial Day, car il n'y avait personne sur la route. Déjà que les dimanches matins sont très souvent tranquille.

J'ai pris une pause au Truck-O-Mat d'Effingham, IL. Depuis que je sais que le café y est gratuit... et le maïs soufflé. Et même si mon camion n'est pas un camion "à chrome", déambuler dans les rangées fait quand même rêver...

À Indianapolis, pas vraiment de trace de foule. Normalement, il me semble qu'on sent, même de l'autoroute, un genre d'effervescence la fin de semaine de la course. J'étais peut-être encore un peu tôt dans la journée. J'ai continué par la 70 dans la ville, puis la 465 du côté est mais vers le nord, et finalement la 69.

J'ai dû faire un arrêt express à Rock Creek, IN. Des fois, ça presse! Ensuite, la 469 me fit contourner Fort Wayne, IN. Enfin, la US-24 m'amena jusqu'à Défiance, OH. C'était le temps du souper, et du magasinage au Meijer.

Je suis ensuite parti vers la douane. J'allais être juste dans le bon temps, je crois. Au pif, je croyais en mes chances de passer comme dans le beurre... À Toledo, OH, j'ai pris la 475 vers le nord, dans les travaux, puis la 75 qui allait m'amener aux douanes.

Vous m'excuserez d'y porter trop d'attention, mais la douanière était une belle madame Gagnon-Drolet. Sympathique en plus. Et personne en attente, donc, très rapide.

Je me suis rendu ensuite au Flying J de Tilbury, ON pour y faire le plein de diesel et de DEF. Avec les plus longs voyages, comme au Texas, le DEF y passe plus qu'en temps normal (lire: un Lebanon...) où je peux faire presqu'une semaine et demi.

Un confrère, à la pompe d'à côté, est venu me parler. Encore un qui semble connaitre ma vie "gros comme le bras" mais que j'ai l'impression de n'avoir jamais vu (enfin, presque)! Une fois qu'il fut parti (il allait vers les États-Unis), j'ai allumé: c'était Réal. Et c'est vrai qu'il me connait beaucoup, car il suit mes folies sur Facebook! Ça me surprend encore...


En avançant de la pompe (il faut libérer la place pour le client suivant au moment d'aller à l'intérieur chercher notre reçu), un copain de Normandin Transit me lâche un cri. J'ai une lumière sur ma remorque qui semble mal fonctionner... ou Ne pas. Il me suggère de vérifier avec moi lorsque je reviendrai dans quelques minutes.

Je vais donc chercher mon reçu et visiter les toilettes. Ahhh! Ça fait toujours du bien. De retour dehors, mon ami vient tout juste de s'avancer de sa pompe. Je mets mes feux de détresse, comme on le fait dans notre vérification quotidienne. Je vais à l'arrière constater que, comme au départ, la lumière de la plaque d'immatriculation fait un genre de clignotement en même temps que les clignotants. C'est évidemment signe d'un problème, très probablement de mise à la masse, mais comme tout s'allume, rien pour paniquer. Il me demande de retourner dans la cabine et de freiner. Ce que je fais... Voilà, au freinage, la lumière de droite ne s'allume pas. Mais ça entre dans les troubles mineurs, donc, on peut continuer de rouler.

Je pars donc pour me rendre à la halte ONroute quelques kilomètres plus loin. C'est l'heure du café et muffin. Puis, je reprends la route pour le dernier droit de la soirée. Il est déjà tard. J'aurais aimé traverser Toronto ce soir, mais c'est trop loin. Je dormirai donc au Fifth Wheel de Milton, ON, encore cette semaine.

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