30 avril 2013

Enfin de retour

Je me suis réveillé tôt. Tellement qu'à cinq heures, je roulais. Le sommeil, bien que court, a été réparateur. J'aime ce genre de nuit. Courte mais efficace. Et le départ se fait au petit matin, alors qu'il fait encore noir. J'aime rouler la nuit. Moins de gens, en fait souvent presque personne. J'ajuste la musique, ou la balado, et on y va. J'aurai amplement le temps d'être à la maison à temps pour le spectacle. Sarah ne le sait pas encore, mais elle sera contente! Heureusement, parce que du moment où Caro a "choisi" mon voyage, dans sa tête, c'était fait, je serais là. Wo, menute! Rien n'est si certain... Encore moins assuré.

J'ai pris une pause à la halte routière de Rivière-Beaudette, QC. Ça m'a bien fait rire de voir les camions mal stationnés. Je vous l'accorde: cette halte est drôlement dessinée. Ils auraient dû faire comme tout le monde et faire passer les camions autour de la bâtisse. Mais ils ont choisi un plan louche qui fait que l'on doit faire un genre de S en se tortillant sur le stationnement. Et il manque d'indication. Semble-t'il que personne ne remarque que dans un sens, il y a une ligne qui dit jusqu'où avancer, mais pas dans l'autre (l'arrière). Et que la deuxième rangée est en fait pour les autobus et véhicules récréatifs. Conséquence, tous se stationnent en sens inverse, et des gens se stationnent dans la rue parce qu'ils sont beaucoup trop long pour être dans la deuxième rangée. Et c'est évidemment moi qui passe pour le taré! Pfff...

J'ai envoyé un message à Jocelyn, mais je ne sais pas trop en fait si il ira au bureau ce samedi matin. Il devait m'envoyer un message hier pour me dire ce que je ferai après avoir abandonné ma remorque à Saint-Laurent, QC. C'est lui qui remplaçait Martin cette semaine.

Je me suis ensuite rendu chez mon client. J'ai laissé ma remorque, puis fait le tour du stationnement des vides pour m'assurer qu'il n'y en avait pas une sur place. Comme ce n'était pas le cas, je suis ressorti du clos. J'ai ensuite téléphoné à Anna pour vérifier qu'il n'y avait pas une remorque à ramasser quelque part. C'était un excès de professionnalisme, car habituellement, si on n'a pas eu de bonnes nouvelles, c'est qu'il n'y avais pas de nouvelles... Anna me confirme qu'il n'y a pas de remorque disponible. Je peux donc partir vers la maison.


Tout juste en sortant de Montréal, Anna me rappelle. Il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée, dit-elle... ou le patron qui a fini par rentrer! L'usine de Joliette se cherche des remorques vides, donc, je dois aller vérifier à L'Assomption si la remorque en inventaire a été vidée. Bon, je sors donc pour m'exécuter. Le gardien me montre qu'il n'a qu'une remorque vide, et ce n'est pas de notre compagnie. J'envoie donc un message à Anna, et je pars pour la maison.

À mon arrivée, Caro et Sarah m'attendaient avec un bon repas déjà prêt. Ça adonne magnifiquement bien, car les rôties de cinq heures ce matin étaient rendu assez loin... Ensuite, nous sommes tous allé à l'Érablière pour le spectacle de Sarah.

29 avril 2013

Grosse journée

Ce matin, je me suis réveillé avant le cadran. Il fait dire que la halte de Richwood est assez fréquenté par tout ceux qui veulent faire une pause avant de descendre la grande côte de Cincinnati. Alors quand tu dors "dans l'chemin" parce que toutes les places étaient prises, ça se peut qu'il y ait du mouvement.

Mais bon, réveillé un peu tôt, mais quand même bien reposé, j'ai déjeuné et je suis parti à six heures quinze.

La journée s'annonçait belle. Et effectivement, lorsque le soleil se leva, le ciel était bleu, dégagé, et sans vent. Après les derniers jours très venteux, ça fera grand bien!

J'ai envoyé un message à Jocelyn, qui remplace Martin cette semaine, pour mon départ de la semaine prochaine. J'irai à Lebanon, TN, comme assez souvent.

Je me suis arrêté ensuite à la halte de Wapakoneta, OH. À mon retour, Jocelyn avait téléphoné. Je lui ai donc laissé un message que j'étais revenu.

Un peu plus loin, il me rappela. Nous avons établi les détails de mon retour ainsi que de mon départ de lundi. Et tout le monde est heureux. Je serai au gym avec David, je ferai un Lebanon, et je ne serai pas si tard pour faciliter la vie de Lori.

J'ai continué ensuite jusqu'à Toledo, OH pour m'arrêter au Meijer pour aller dîner et acheter du lait. Tant qu'à arrêter le camion. En tournant dans la rue, je constate que le McDo voisin a été refait, et il y a maintenant un stationnement pour camions. Et un peu plus loin, je constate que le Meijer ne veut plus que les camions traînent dans sa cour. Il doit y avoir eu de l'abus, encore une fois.

J'ai donc dû faire le tour du magasin. Ça m'a permis de découvrir qu'il y a une piste de course juste derrière! Elle est bien cachée. Je suis donc revenu par l'avant et j'ai fini dans le stationnement du McDo. Après mon repas, je suis allé faire mon magasinage.

Puis, de retour au camion. Le temps de mettre les achats au frigo, et c'était un départ. Plus tard, arrivèrent les douanes, qui se passèrent comme dans du beurre.

Ensuite, encore un bout et c'était Tilbury, ON, au Pilot, pour faire le plein de diesel. Et un saut de puce à la halte ONroute de Tilbury pour un café et muffin. Il y a des traditions difficile à changer!

Je pouvais maintenant reprendre la route pour un bout. Après la douane, le plein de carburant pour la mécanique et pour moi-même, ne restait qu'à rouler. L'après-midi tirant à sa fin, je me suis dit que Milton, ON serait une belle occasion pour aller au gym, et fort probablement souper en sortant de là.

J'ai fait un arrêt-express à la halte ONroute de Woodstock, ON. Puis, une heure plus loin, arrivait Milton, ON. J'ai constaté que l'entrepôt où je me stationne était animé (lire: vivant). Reste à voir si c'est dans sa totalité. Toujours est-il que j'ai croisé un espèce de hippie qui finissait sa journée. Il en avait le style... et la Volvo familiale!!!

Je suis donc allé faire mon entrainement. Malgré le manque total de motivation des derniers jours, je me suis botté le cul. Et voilà qu'en sortant de là, j'étais plutôt fier de moi. Satisfait même. Le pire, c'est de commencer...

En revenant au camion, j'ai souper. Ça a fait du bien, relaxer, manger un peu. Pas plus que normalement, malgré l'entrainement précédent et l'heure tardive. Moi, manger à dix-neuf heures là...

J'ai donc ensuite repris la route pour traverser Toronto, ON. Ça s'est plutôt bien déroulé. Rendu tard comme ça, tout va bien... quoique à Toronto, plus rien ne me surprend! En sortant de l'autre côté, j'ai fait un arrêt-express à Courtice, ON. Puis, un dernier bout. Un collègue m'a passé vers Bowmanville, ON. Pas un mot...

Puis, j'ai pris un pause à la halte ONroute de Port Hope, ON. Je suis allé me chercher un café. Mais là, il se faisait tard, et j'étais passablement fatigué. Beaucoup plus que la semaine passée. C'était le gym en plus, assurément. Mais après quelques minutes passées assis à relaxer, je suis reparti juste avant que "la chienne me monte sur le dos" comme disais feu mon père.

Je suis reparti en me disant: "advienne que pourra". Je dormirai lorsque le temps sera venu. Et en ajustant l'heure du réveil, je savais que je serais là pour le spectacle de Sarah et ses amis du Cirque Fabulo.

J'ai finalement établi le camp de nuit à la halte ONroute de Odessa, ON. Il me resterait quatre heures de route pour demain...

26 avril 2013

On change

Désirant arriver à mon heure habituelle, soit autour de dix heures, je devais donc me lever tôt. Ce fut donc fait. Et après le déjeuner, je suis parti. Il faisait encore noir, mais surtout, le temps était très brumeux.

J'ai fait un premier arrêt à Smiths Grove, KY pour cause de besoin naturel. J'en ai profité pour envoyer un courriel à Lori annonçant l'heure prévu de mon arrivée. Ce simple geste que je fait juste avant qu'elle arrive au bureau lui permet de savoir comment distribuer ses retours selon l'arrivée de chacun. Et c'est particulièrement nécessaire à Lebanon où nous sommes plusieurs à chaque jour à nous y présenter.

Je suis ensuite reparti. À Franklin, KY, j'ai pris la sortie qui amène à la route 109, qui elle m'amène pratiquement dans la cour du client.

À Portland, TN, j'ai croisé un confrère TJB. Il allait probablement au savon, à Bowling Green, KY.

J'ai trouvé que les travaux pour le nouveau pont, juste au sud de Gallatin, TN étaient passablement avancé. L'approche côté nord est presque terminé. Et il ne manque que deux sections sur le pont lui-même.

Arriva ensuite Lebanon. J'ai laissé me remorque pleine et je m'en ai choisi une vide. Choisi... C'est plutôt rare que j'ai devant moi quatre remorques! Ayant croisé un autre, ça signifie donc que j'étais le deuxième arrivée! Wow... J'ai donc choisi et j'ai envoyé un courriel à Lori. Je suis ensuite allé accrocher et inspecter ma nouvelle remorque.

À mon retour dans la cabine, la réponse était arrivée. Ce sera Springfield, TN, aux poêles. Et Lori me précise "avant midi"! Curieux, puisque c'est un échange de remorques là aussi. Enfin, ça nous laisse amplement le temps...

Je pars donc vers Nashville, que je contourne par le Briley Parkway. Je prends ensuite la 65 vers le nord quelques sorties, pour aller rejoindre la US-41. Je prends cette route qui est plus agréable que la US-421.

Arrivé dans la ville de Springfield, je vais me cacher derrière le centre d'achats afin de prendre mon dîner. Il n'y a pas vraiment de place à l'usine pour rester stationné "en attendant"...

Je me rends ensuite à l'usine. Après avoir été inspecté, le gardien me dit de décrocher la remorque là où elle est. C'est donc ça qui pressait: avoir la vide. Probablement même qu'un de nos chauffeurs va la ramasser pleine un peu plus tard!

Je stationne donc le camion et je vais au bureau pour faxer les papiers pour la douane. De retour au camion, je pars à la recherche de ma remorque. En tournant derrière l'usine, je constate qu'elle a grandi. Les travaux sont terminés. Je constate aussi que le stationnement a de son côté rapetissé! Et c'était déjà trop petit!

Je trouve rapidement ma remorque. C'est une US Xpress Entreprises! C'est semi-louche, mais avec Trans-Force, il n'y a plus grand chose qui me surprenne! Elle a des pneus larges. Et des jupes aussi. Ce sera la première fois que j'aurai une telle remorque. Ça change des Trans-Force...

Après les procédures de sortie, me voilà prêt à prendre la route. En arrivant au Kentucky, je commence à ressentir de plus en plus la fatigue. Je finirai par sortir à Smiths Grove, KY pour y faire une sieste. Sachant que le retour de mes papiers de douanes arrivera bientôt, J'éteins le téléphone. On n'est jamais trop prudent. Je règle ensuite la minuterie à une heure trente. Après un petit mot à Caro, me voici parti au pays des rêves.

À mon réveil, quelques minutes avant que le téléphone ne sonne, je rallume le téléphone. Pour dire vrai, je le débranché au réseau. Et comme prévu, le message de Lori est entré pendant mon sommeil. Tout est accepté aux douanes.

Je repars donc et je me rends à Lebanon Junction, KY pour souper. J'en profite pour relaxer et faire la mise à jour de mes applications, merci à l'Internet gratuit...

Je reprends ensuite la route plein d'ambition, mais je m'arrêterai finalement à la halte routière de Richwood, KY pour la nuit.

On traverse

À mon réveil, il pleuvait. Le genre de ciel que l'on sait qu'il pleuvra longtemps. Après avoir manger, je suis parti pour faire ma journée. Il était huit heures trente. Ça me fait toujours drôle de partir "aussi tard". Mais hier soir, ça roulait bien, il faisait beau, et je parlais avec le chum Louis au téléphone. Vive les abonnements avec dix amis!

Le premier arrêt a été àTilbury, ON. Suite à un courriel de Ève disant que Seven Up est en congé, je suis allé constater sur le site Internet de TJB la liste des points de ravitaillements. J'avais besoin cette fois de DEF en plus du diesel. Ça adonnait bien pour Tilbury... Toujours aussi dans le vent, ces pompes!

Ensuite, en direction des douanes à Détroit, MI. En approchant, la file de camion dans la viie du centre, va jusqu'au troisième ou quatrième feu de circulation. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu ça...

Je prends donc la voie de gauche, en remerciant celui qui a créé la carte Express! J'ai peine à croire que parmi tous les autres camions, aucun autre n'est certifié comme moi et TJB?

Arrivé à la dernière intersection avant le poste de Douanes Canada, je dois regagner la voie du centre. Alors les autres camions, frustré que je les aies tous dépassé, comme si avec les mêmes certifications ils ne pourraient pas faire la même chose, ne font rien pour me donner une chance... Quels professionnels!

Je réussis à atteindre le stationnent de la boutique Hors-Taxes. Je vais donc ramasser le traditionnel café gratuit. Alors que je ressors, la circulation semble avoir repris. Évidemment, il y a encore beaucoup de monde, mais ça roule.

Je traverse le pont Ambassador et de l'autre côté, je prends encore une fois la voie Express. Avec la quantité de camions qui attendent dans les voies régulières, ça ira plus vites assurément pour moi. Merci encore. Moi qui a attendu si longtemps avant de demander ladite carte Express...

Je finis par atteindre, et passer, la frontière. Je descends donc vers le sud et je m'arrête au TA de Monroe, MI. En fait, je voulais arrêter à Newton, mais je suis passé tout droit! C'était déjà le temps de m'installer pour dîner.

La pluie faisait encore rage, bien que ça variait en intensité à chaque cinq cents mètres... Je suis parti ensuite pour me rendre jusqu'à la halte de Wapakoneta, OH pour la pause de mi-journée.

J'ai ensuite repris la route pour faire un autre bout de route. Encore une fois, je me suis arrêté à la halte de Monroe, OH pour y prendre le souper. À ce moment, la pluie avait cessé, et pour de bon! J'ai même eu le temps d'avoir un petit bout de belle journée avant que le soleil ne se couche.

Cincinnati, OH s'est en suite bien traversée. La zone de travaux et la grand côte n'était pas trop encombrée. Je crois même avoir croisé l'ami Reefer qui remontait en sens inverse. Ça change des confrères qui ne prennent même pas la peine de nous saluer!

Je me suis arrêté au Love's de Sparta, KY. Je m'y suis procuré un café avec une partie de mon reste de point. Je n'y fais plus le plein depuis qu'on a la recommandation d'aller dans les TA et les Pétro. Et comme les points Love's disparaissent à la fin de l'année, autant les transformer en cafés...

J'ai ensuite poursuivi mon chemin jusqu'au Pilot de Lebanon Junction, KY où j'ai décidé de camper pour la nuit. C'était ben en masse pour aujourd'hui.

24 avril 2013

Ma blonde a décidé!

Ma blonde avait décidé, j'irais à Lebanon, TN. Après le traditionnel déjeuner du village, j'étais prêt à partir. J'avais déjà placé mes choses dans le camion avec Sarah hier. Et particularité, Sarah est arrivé en me parlant en anglais. J'embarque dans son jeu, pour me rendre compte que depuis le début de l'année, elle s'est beaucoup améliorée. Petite fierté de papa.

Je me suis rendu à l'usine à Joliette pour accrocher ma remorque. Une fois cela fait, j'ai mangé mon dîner, le retour de la salade de légumineuses. Ça sent le printemps. Avec l'ouverture de la Ferme Régis, le choix de légumes s'est augmenté chez nous.

Alors que je mangeais, Denis et son camion mauve arrivait. Au moment de décoller, nous avons échangé quelques mots, pour nous rendre compte qu'on allait tous les deux à Lachine pour prendre nos nouveaux papiers d'enregistrements de nos camions.

La traversée de Montréal a été relativement facile. À notre arrivée, Denis s'est rendu à la boîte aux lettres et a sorti les papiers. Après m'avoir donner ma copie, nous avons encore échangé quelques mots. Puis, je me suis dit qu'on aurait sûrement pas nos "passes de sortie".

Denis s'est avancé en premier à la barrière, suivi de moi et d'un gars de leur gang. Le gardien dit à Denis qu'il n'avait pas le message requis pour nous laisser sortir. Il nous demandait donc de reculer et de contacter notre répartiteur. Ce que Denis fit. Le gars derrière nous passa donc devant. Lui pouvait sortir. Ensuite, Denis s'avança et sorti à son tour. Lorsque je me suis avancé, le gardien me demanda de reculer en me disant que l'autre était sortie sans permission! Misère...

Une fois en règle, j'ai pu sortir. Je me suis rendu jusqu'à Mallorytown à la halte routière. Là, j'ai eu un bon repas maison. Mon ami Denis était lui aussi arrêté là.

Après souper, j'ai poursuivi la route. Il faisait beau, plus de quinze degrés. Je crois que la chaleur est arrivée pour de bon. Ne reste qu'à ce qu'elle se rende à la maison!

Après un petit arrêt café-muffin à Clarington, juste avant Toronto, j'ai entrepris le dernier droit. Et comme j'avais Louis au téléphone, ben, je me suis rendu jusqu'à Woodstock, ON, au TA.

22 avril 2013

Ça jase au soleil

Je me suis réveillé tôt, malgré que rien ne pressait, outre la joie de retrouver mes femmes, et la hâte d'en finir. Et qu'en fait je m'étais couché somme toute un peu tard. Toujours est-il qu'à six heures trente, ça roulais.

Et le premier arrêt fut pour la halte de Odessa, ON. Une visite express aux toilettes. J'ai repris la route pour me rendre jusqu'à Mallorytown, ON, où cette fois, j'ai pris une vrai pause café et muffin.

Arrivait donc l'entrée en ville. Ma mission consistait en laisser la remorque à Lachine, en prendre une autre pour l'amener à Montréal-Est, puis continuer jusqu'à la maison. Pas de vide à rentrer à l'usine en terminant.

Je me suis rendu à la cour de Lachine. À mon arrivée, nos places étaient toutes occupées, et il y avait même une remorque au centre de la cour. C'est la fin de semaine...

Je sors donc ma future remorque de son espace, en libérant une pour mettre celle avec laquelle j'arrivais. Message: c'est comme ça qu'on doit faire... Pas la laisser n'importe où en se disant que les autres s'arrangeront avec ça, comme plusieurs font!

La remorque que je prends s'en va à Jonquière. Ça me fait un pincement. Ce sont des accessoires de piscine. Après avoir accrocher et décrocher les deux remorques, car c'est vrai que c'est du sport (mais il faut ce qu'il faut lorsque nous sommes en location avec un nombre limité de place à notre disposition), je finis par être stationné accrocher à la remorque avec laquelle je partirai. Un jour, nous aurons peut-être notre propre cour et là, nous aurons tout l'espace voulu.

C'est à ce moment qu'arrive Daniel "Dalton". Je termine la préparation de mon enveloppe, à envoyer au bureau, et je vais la déposer dans la boîte aux lettres. Ensuite, je vais voir Dalton, et nous placottons pendant deux heures! Il faisait beau, on ne se voit pas souvent, alors ça jase... Il me dit que c'était lui et Jean-Marc hier soir à Tilbury.

Vers quinze heures, je retourne dîner! Puis, je repars vers ma dernière destination. L'autoroute 40 est bloquée au rond point L'Acadie. En pleine fin de semaine. La grosse misère! Mais bon, ce n'est pas si surprenant... Arrive le remorqueur, puis les pompiers, et les camionnettes qui font dévier la circulation. Il y a un accident. La radio dira plus tard qu'il y avait aussi une panne juste devant l'accident!

Je finis par passer les "cadavres". La suite de la traversée de Montréal est très aisée. J'arrive à notre cour de Montréal-Est, où je laisse la remorque. Le camion de Reefer est quasi coincé entre les remorques. J'espère pour lui que lorsque ce sera le temps de partir, il pourra sortir!

Je me suis ensuite rendu à la maison où une bonne lasagne m'attendait entouré de mes deux amours. Le lendemain matin, Sarah et Carolle constatait que j'avais le coco très rouge. Placotter au soleil, ça grille!

Toujours là pour les chums

Je me suis réveillé tôt. La nuit a été assez tranquille, bien qu'hier soir, j'entendais le bruit de l'autoroute, malgré qu'en plus d'être derrière la bâtisse des toilettes, la section des camions comportait trois rangées, et j'ai choisi la troisième. On n'est jamais trop loin de l'autoroute. Quand j'en vois qui "dorme" directement sur le côté de la rampe... et d'ailleurs parfois tellement loin qu'on peut parler du côté de l'autoroute.

Je suis parti à six heures et quart. Alors que le soleil se levait, je pouvais constater que la pluie reçue en descendant était encore présente un peu partout, et c'était encore plus évident en entrant en Indiana. La rivière Wabash, à Terre Haute, IN en prenait beaucoup plus qu'à son habitude. Je me demande si la ville ne tire pas son nom justement du fait qu'elle est construite sur la terre haute, par opposition aux terres inondables, là où la rivière déborde à qui mieux mieux presque tous les ans.

Je me suis arrêté à la halte de Mooresville, IN, juste avant d'entrer à Indianapolis. Même sur le terrain, il y avait des traces d'averses abondantes.

Par la suite, la traversée de la ville a été comme un charme. Puis, vers le nord par la 69. Les rivières sont hautes partout. J'ai même entendu un assureur à la radio annoncer son service de réclamation, signe de catastrophe.

Je me suis arrêté à Warren, IN pour dîner. Il semble qu'il n'y ait pas de Hooters partout. Et c'est meilleur ainsi pour ma ligne! Parce qu'à ce rythme là à tous les jours, j'exploserais!

Sur la US-24, je me suis arrêté au Meijer à Défiance, OH pour aller y acheter de la margarine Country Crock, qui ne se vend plus au Canada, remplacée en quelque sorte par Becel, et tant qu'à faire un arrêt, autant ramasser un gallon de lait. Un Meijer, c'est un espèce de grand magasin qui vend de tout, comme les Super Walmart. Et ils sont présents surtout près du Michigan. Et comme c'est géant, il y a toujours moyen d'y accéder en camion.

Je me suis ensuite rendu jusqu'aux douanes, à Windsor, ON. Outre le Hello/Bonjour, la douanière n'était pas très bavarde. Je suis donc traversé promptement.

Je me suis rendu ensuite à Tilbury, ON, de retour comme point de ravitaillement cette semaine, après quelques semaines à aller à Comber, ON. Une fois le plein fait, je me suis stationné pour souper. Et au moment de quitter, deux autres TJB étaient à faire le plein. Je n'ai pas pu voir de qui il s'agissait.

Comme nous lavions prévu à mi-journée, je me suis arrêté ensuite au TA de Woodstock, ON afin d'aller jaser avec mon bon ami Louis Goofy, qui à lui voir la face avait grand besoin de parler. Toujours là pour toi, mon chum! Côté "le gros cochon n'est jamais très loin", pour accompagner mon café, car lui soupait, j'ai pris une pointe de tarte aux pacanes avec une boule de crème glacée. Et je fais le saut à chaque fois: ça coûte aussi cher que de souper!

Après une bonne jasette, j'ai repris la route pour traverser Toronto et finir la journée à la halte de Port Hope, ON. C'était ben en masse pour aujourd'hui!

21 avril 2013

Là, on relaxe!

Matin de relaxation. Tout d'abord, lorsque je me suis finalement couché, il était passé trois heures. Merci à Lowe's, j'avais une connexion Internet. Alors j'en ai profité.

Je me suis réveillé naturellement vers huit heures trente. Je soupçonne quand même les employés d'avoir commencé leur journée. Et comme j'étais tout prêt, c'est peut-être plus ça qui m'a sorti de mon sommeil. Enfin, je me sentais bien et reposé. Sinon que c'est ce matin que mon rhume, que je traîne depuis ma dernière journée de congé, est passé en phase "nez qui coule comme aqueduc"!

J'ai déjeuné et glandé sur les Internets. Puis vers dix heures trente, je me suis rendu chez mon client. Je n'avais qu'à continuer vers le nord, et lorsque la route rejoignait l'autoroute, tout juste au-delà de l'autoroute 70, prendre la première sortie.

Arrivé devant mon client, j'ai tout d'abord passé devant. En fait, je ne me souvenais plus de la deuxième entrepôt. C'est de celle-là que j'avais l'adresse. Et la porte est sur la rue de côté. Mais l'entrée pour les camions est sur la rue principale. Enfin, celle d'où j'arrivais. Trop tard, je suis à tourner dans la rue. Elle indique "camions locaux seulement". Et pour cause: sauf deux ou trois entrepôts, ça nous mène dans une zone résidentielle!

Je me retourne dans la cour d'un autre client, puis je retourne chez mon client. Je vais sonne à la porte. Le gars vient me répondre. Ce n'est pas ici, mais plutôt à "l'autre entrepôt, prendre la rue après, les quais sont en arrière"!

Hé ben, les autres fois, j'ai toujours chargé aux quais en avant, ceux où il faut décrocher la remorque parce que le camion est dans la rue (oui, 53 pieds de remorques dans environ 55 pieds de stationnement!)... Mais il doit bien le savoir. Ah, le premier entrepôt, c'est le même nom de client, mais avec au bout International. J'imagine que le Canada n'est plus considéré comme un autre pays...

J'arrive donc en arrière de l'entrepôt. Je me rends à l'intérieur, encore après avoir sonné. La dame m'indique de me reculer au quai, de bloquer mes roues, de détacher mon tuyau rouge (l'air des freins d'urgence de la remorque) et qu'elle avisera la bonne personne de mon arrivée.

Peu de temps après, une trentaine de minutes peut-être, le gars commence à me charger. Alors qu'il ne se passe plus rien depuis quelques minutes, je vais voir si ils ont terminé, car il n'y a pas de lumières aux quais. Un gars est dehors en train de fumer. Ça adonne que c'est lui qui me charge! Il me dit qu'il en a encore pour une bonne heure et demi, et que les gars habituellement dépine pour aller dîner en ville. Dans ma tête, ça a fait Bing... Hooters! Merci monsieur...

J'ai alors décroché la remorque et je me suis rendu au Hooters près de l'autoroute. La jolie Sami m'a servi un délicieux burger digne d'un roi. Je voulais remplacer les frites par la salade, mais je ne sais pas où ça c'est perdu. J'ai eu une salade en entrée et mon burger avec ses frites. En tout cas. C'était délicieux, et tout mon Facebook était juste jaloux! Seulement AP a compris que je me cherchais un accès à Internet. Ça c'est un chum!

Je suis ensuite retourné chez mon client. En raccrochant la remorque, je l'ai entendu à l'intérieur. Il était rendu à la moitié environ.

Vers quinze heures, soit quatre heures après l'heure du rendez-vous, Lori appelle pour savoir si je suis toujours vivant. Je lui relate les faits. Elle me dit de faire inscrire mon temps d'arriver et de départ sur les papiers.

Finalement, alors que je somnolais dans mon lit, j'entends du bruit entre le camion et la remorque. C'était le gars qui rebranchait les tuyaux et le fil électrique, signe qu'ils avaient enfin fini! Wouhou! Il me dit de m'avancer dans la rue et d'aller au bureau en avant.

Arrivé au bureau, je constate que le gars avec qui j'avais parlé au départ est en fait le chef d'équipe (genre...). C'est lui qui fait mes papiers. Et c'est tout un programme... Il finit par réussir, et il met le tout dans le fax. Voilà, ne me reste qu'à lever les feutres...

J'ai encore mon burger du Hooters sur l'estomac, alors je roulerai jusqu'à ce que j'ai faim. Je prévois deux heures environ. Ce qui m'amènerait après Saint-Louis.

En approchant Saint-Louis, je m'entends interpeller sur Zello. Les gars du canal Joliette se demande qui je suis. On a une petite conversation sympathique. C'est capoté quand on y pense!

Je m'arrête pour souper au TA de Troy, Il. Et comme je me demande toujours si j'ai faim, je choisis volontairement la soupe aux lentilles. Ça sera plus léger.

Je repars en me disant que si je me rends au bout du temps alloué, je serai surpris. Puis, juste avant Effingham, IL l'endormitoire me pogne. Je décide donc d'écourter ma journée dès la prochaine halte routière. Et elle arrive plus vite que je l'aurais cru. Et ce sera Altamont, IL.

Fausse alerte?

Je me réveil à sept heures. Après déjeuner, je rappelle au garage afin de savoir ce que l'on fait avec "ça". Martin me dit que comme je n'ai pas eu de problème hier dans le dernier bout, de le démarrer, et si il n'y a pas d'alarme, de faire ma journée comme ça. Et d'aviser si il y a de quoi...

Il démarre comme un neuf, alors c'est un départ peu après huit heures. J'arrête à la boutique Hors taxes pour le café. Puis, j'enjambe le pont. Et c'est plein de monde, vu l'heure.

Je finis par en ressortir vers neuf heures trente. Le prochain arrêt, en plus de dîner, sera pour faire le plein de DEF. Napoléon, OH serait donc tout indiqué.

À mon arrivée, je me rends au Pétro, fidèle à mon habitude. Je constate que la seule pompe qui a aussi le DEF est brisée. Misère... Je change donc de côté d'autoroute pour aller au TA. En espérant être plus chanceux! Au pire, il y a aussi un Pilot...

Au TA, deux pompes ont le DEF. J'en choisis une. Une fois tout pitonné, je ne peux choisir le DEF. Bon, trop moderne! J'annule tout et je vais à l'intérieur. La dame me démarre la pompe à la main. Je retourne dehors faire le plein. Ah, ça fonctionne! Enfin!

Ensuite, je vais récupérer mes reçus et mes cartes. Puis je m'avance sur le stationnement pour manger. Sur le coup de midi, je suis prêt à repartir. Je continue sur la US-24 qui va si bien maintenant qu'elle est complétée à quatre voies.

Devant moi, le temps est très sombre. Presque noir même. Et en approchant Fort Wayne, IN, ça commence à tomber. Tout un orage avec beaucoup de pluie et de forts vents. Même chargé à plein, je peine à rester sur la route!

La pluie va et vient, allant de très fort à pas du tout lors de mon arrêt à Daleville, IN. Alors que je croyais même m'en être sortie, lorsque je reprends la route, il a recommencé à pleuvoir de plus belle. Et encore là, ça va et ça vient, avec de forts vents.

Juste avant de terminer sa journée, Lori m'envoie mon voyages de retour. Il est dans la même ville, Columbia, MO, en fin d'avant-midi. J'aurai même le temps de dormir! Et c'est un client où je suis déjà allé. Ne reste qu'à voir où je pourrai me stationner pour la nuit, parce que ma livraison est en ville, une imprimerie pour un journal... Je trouverai bien.

Sitôt pris connaissance du message, Anna qui téléphone. Elle veut savoir si tout va bien et donc si je pourrai faire ma livraison ce soir. Il semble que oui... Peut-être avec un léger retard, mais l'orque Martin m'a téléphoné ce matin, il semble qu'au point où on est rendu, une couple d'heures de plus ou de moins...

Et c'est à Brazil, IN que j'arrête pour souper, alors que l'orage reprend de plus belle! J'ai hâte de voir ce soir comment ça va aller, moi qui aie bien de la misère à continuer tard le soir. Heureusement, j'ai plutôt bien dormi.

Je reprends la route pour me rendre jusqu'à Effingham, IL. La construction a changé les sortie, encore une fois. Je dois contourner par en arrière pour arriver au Truck-O-Mat, mon endroit de prédilection. Pas le temps cette fois de glaner tout ce chrome qui, de toute façon, n'irait pas sur mon camion (d'autant que je serais bien surpris de payer pour décorer le camion d'un autre!), mais au moins je ramasse un café tout ce qu'il y a de plus infect, pour accompagner mes biscuits. Au moment de le payer, le gars me dit que c'est gratuit! Hé ben, ça doit être nouveau, j'y ai toujours payé mes cafés...

Et je reprends la route. Il faudra attendre le Missouri pour que la pluie finisse par s'arrêter! Il était temps, après pratiquement toute la journée à l'eau!

J'atteins finalement Columbia, MO à vingt-trois heures trente! J'en suis le premier surpris. Mon client, un journal, est en plein cœur de la ville. Je dois traverser une partie du collège ou de l'université. Et la centre-ville. Et à l'heure qu'il est, les belles n'ont pas le goût d'étudier!

Le sympathique client me dit que ça va prendre une trentaine de minutes avant qu'il ne commence. Le temps que je me recule au quai, et voilà qu'il commence. Et rondement vont les rouleaux...

Une fois vide, je me rends au Super Walmart à l'entrée est de la ville. Demain, je serai prêt pour aller recharger, juste au nord de l'autoroute.

On a le temps

J'avais calculé mon réveil en fonction des heures requises au Canada. Ainsi donc, le temps que je passerais au gym à Oshawa disparaîtrait dans la brume. Le cadran sonna donc à 5:00. Ouf. Mais quand même pas si mal en vertu de l'heure à laquelle je m'étais arrêté. Évidemment, c'est psychologique, mais un départ de soir me mélange. Difficile de croire que tout va bien alors que j'ai dormi à la frontière du Québec. C'est pourtant le cas. À part les morceaux de pain passé date (en fait, les restes de la semaine dernière), tout va pour le mieux. La seule chose qui me chicotte, c'est qu'en arrivant au gym, ce sera l'heure de dîner.

Je fais un arrêt express à la halte de Clarington, ON avant d'arriver dans le grand Toronto. Je me rends ensuite sans problème à Oshawa, ON. Le stationnement est libre dans mon coin, alors tout va pour le mieux. Je me rends donc au gym avec passion.

À mon retour au camion, mon monsieur pour l'entrevue me téléphone afin de vérifier que la communication fonctionne bien... Et probablement que je suis bien là. Il me dit que ça se passera dans environ trente minutes, soit vers 14:00.

J'entreprends donc, après avoir mangé, la traversée de Toronto. Tout va pour le mieux en ce début d'après-midi.

J'arrive à Mississauga, ON lorsque le téléphone sonne. Dû à leur installation, je m'entends en écho, et ça fait assez difficile à gérer mes propres paroles. Malgré cela, ça se passe plutôt bien, si ce n'est qu'en quelques minutes, je n'ai pas eu le temps de raconter ma vie. Moi qui a de la misère à faire une histoire courte! Bref, ça s'est passé plutôt bien.

Je m'arrête à la halte d'Ingersoll, ON pour la pause café et muffin. La température se réchauffe.

En repartant, je téléphone à ma tendre maman pour lui souhaiter un bon anniversaire. Nous échangeons quelques mots, puis elle doit partir avec mon frère et sa famille pour le souper. Après un dîner avec ses sœurs. Ça fête, ça mange!

Je me rends ensuite à Comber, ON au Relais Routier. Je dois y faire le plein, m'y pesée (en fait, mon camion!) et souper. Je constate qu'il y a deux confrères sur place. L'un semble être mon ami Reefer. L'autre est un des plus récents camions, mais je ne sais pas qui.

Après avoir fait le plein, je fais le tour de la cour afin de retourner à la balance. J'aurais dû faire l'inverse, au cas, mais bon... Et j'ai tellement confiance! Je constate que le deuxième gars est Joker, qui lui s'apprête à repartir.

Je devrai bouger mes essieux. Je vais jaser un peu avec l'ami Reefer. On se parle de bouffe et de gym. Lui aussi s'est pris en main. En queues semaines, il a perdu près de vingt livres. Bravo! Il est à faire dans sa tête le même cheminement que j'ai fait, à quelques mois d'intervalle. Je le crois sur la bonne voie.

Après une bonne heure "perdue", je retourne à mon camion pour souper en vitesse. Puis, je déplace mes essieux, et repasse sur la balance. Parfait cette fois. Je peux donc repartir.

C'est là que, alors que je reprenais à peine une vitesse de croisière raisonnable, le moteur se mît à avoir de drôle d'éructation! Ou comme on dit chez nous: y rotte, le crisse! Impossible de dépasser soixante kilomètres à l'heure environ. Passé cette vitesse, plus de puissance, des coups, des manquements, etc. "Bon, le bonheur est terminé!" Me suis-je dit. À seulement 167 000 kilomètres, mon char a fait mieux! Je m'arrête dans la sortie suivante afin de voir si quelque chose ne serait pas visible à mon œil de techno-Jeff-pas-mécano-pour-cinq-cennes... Je lève le capot: tout à l'air bien. Au ralenti, il tourne comme un neuf! Il y a du liquide de refroidissement dans la petite fenêtre. Bref, il a tout ce qu'il faut pour fonctionner!

Je l'arrête, puis le redémarre. Les alarmes sont toujours là. Misère. Je peux sûrement me rendre à Windsor... J'en profite pour téléphoner à Pierre-Luc. C'est Martin qui me répond. Le Martin du garage, ben évidemment. Je lui raconte les sons que j'ai eu. Selon lui, ce serait la valve EGR (de recirculation des gaz d'échappement). Le jumeau a eu ben de la misère avec la sienne. Alors que je roule en pépère, l'alarme rouge clignote... Et le moteur s'arrête. Ouch... Martin me le fait redémarrer correctement (il faut attendre us longtemps que ce que j'ai fait la première fois).

Le moteur redémarre, sans aucune alarme! Nous décidons donc de me rendre à Windsor, ON et "on verra rendu là". Mais ça prend un concessionnaire parce que j'ai un moteur Paccar, et les plus près sont du côté américain...

Je me rends au Husky sans problème, sans alarme et à pleine vitesse. Rendu sur place, Martin me rappelle. Nous décidons, enfin, je décide de dormir là en attendant de savoir. Parce que lui étant à la maison, sans Internet, il ne peut pas vraiment faire plus pour moi.

Ma livraison étant compromise, j'envoie un courriel à l'autre Martin, mon répartiteur, afin de le mettre au courant.

Puis, un bon dodo en attendant.

17 avril 2013

Et on repart

Vers le dîner, un gars appelle chez moi. Ça me rappelle que Martin m'avait envoyé un message de "rappeler monsieur Untel". Mais comme c'était vendredi à 17:00, je me suis garder une petite gêne sur le coup. Je me suis dit qu'en repartant, ça ferait pareil... Mais je n'y pensait plus vraiment. Je n'avais pas trop bien compris non plus de quoi il s'agissait vraiment. Lui, donc, se souvenait de moi. Par Mathiew, il a donc eu mes coordonnées. Il m'explique il a à faire une présentation devant des étudiants de Cégep en programmation ou création d'applications pour téléphones intelligents. Avec moi, il veut montrer qu'il y'a des applications possibles en dehors des jeux vidéos. Dans le monde industriel... Il a vu mon entrevue dans le Transport Magazine. J'accepte. Alors il m'explique un peu le déroulement de sa présentation. J'aurai à expliquer pendant quelques minutes au téléphone les applications que j'utilise dans mon travail. Moi qui peux parler pendant des heures et des heures...

Martin m'avait donné un voyage pour le Missouri, avec livraison en soirée. Je pouvais donc partir en début de soirée. Ce fut fait vers dix-neuf heures. Je me suis rendu à Montréal-Est, QC pour y accrocher ma remorque.

Ensuite, j'ai traversé Montréal pour me rendre à Bainsville, ON pour y passer la nuit. Petite journée pour un départ...

Expocam

Samedi, 13 avril, c'était le jour de la visite d'Expocam. Pas le choix, car c'était la dernière journée. J'y suis allé avec Sarah. Caro ayant de la difficulté à survivre à ce gère de salon, elle s'est abstenue. La dernière fois, au Salon du Bateau, elle avait trouvé ça assez difficile.

Nous allions donc y rencontrer mon bon ami Louis et sa trâlée, soit Katrine et les enfants. Son père, futur chauffeur, et possiblement chez nous, sa blonde, et même un ami à Louis, lui aussi accompagné de sa blonde et leurs enfants. Du ben beau monde!

Je suis allé manger avec mes dames à Place Versailles. Caro a décidé qu'elle venait nous mener moi et Sarah à la porte. On a convenu que si souper de groupe il y aurait, elle reviendrait nous retrouver. Tout s'annonçait donc pour le mieux!

Nous sommes donc arrivé après le dîner. Louis était déjà là. Nous avons attendu les autres. Louis s'étant enfargé dans s'est bouton, il a dû aller sauver son père (ou sa blonde là, je ne sais plus) qu'ils ne voulaient pas laisse rentrer. Cré Goofy! Heureusement, tout a fini par s'arranger...

La visite pouvait donc commencer. Les enfants étaient heureux comme à Noël. Et Louis aussi! Les exposants avaient prévu des jeux, des concours ou des éléments pour que toute la petite famille y trouve son compte.

Évidemment, avec des enfants , un nouveau et un gars propriétaire de son camion avec nous, ça n'a pas été trop long avant que le groupe se sépare. Mais merci à la technologie, nous n'étions jamais qu'à un clic les uns des autres. Et ils faut croire que tous les enfants se sont bien entendus.

Sur place, j'y ai rencontré mon bon ami Pascal, avec qui j'ai de nombreux échanges sur Facebook. Et aussi Alex, que j'ai du mal à retracer, mais qui me connait aussi des médias sociaux. Toujours drôle de se faire reconnaître et de constater que l'autre personne connait "la moitié de ma vie"! Bon, si je n'étais pas aussi transparent aussi!

La visite s'est très bien déroulée. Et contrairement à la fois précédente, il y a quatre ans, j'y ai trouvé mon compte. Cette fois-là, j'avais trouvé que c'était plus pour les dirigeants... J'imagine que j'étais mieux disposé cette fois-ci.

Le tout s'est évidemment terminé par un banquet. Caro est donc venu nous chercher. Et nous nous sommes tous retrouvé chez Score's. Les deux gars, voyant que je mangeais de la salade et voyant arriver mon assiette se sont dit: "c'est pas un vrai camionneur, lui"! Je l'ai pris comme un compliment. Depuis mon virage santé, il est vrai que je mange beaucoup mieux et beaucoup moins. Et c'est très bien comme ça.

Finalement, ce fut une très belle journée, en belle et bonne compagnie!

Rentrons.

Je me suis réveillé assez tôt. Suffisamment pour être sur la route dès six heures. La journée s'annonçait déjà extraordinaire. J'ai fait un arrêt express à la halte de Rivière-Beaudette.

J'ai laissé savoir à Caro, non sans heurt car je suis tellement ingrat, qu'elle pouvait venir dîner avec moi à la Place Versailles. Là-bas, je pourrai laisser le camion et y prendre, au besoin, le Métro.

Je me suis rendu ensuite à notre cour de Lachine. Ma remorque avait ici fini sa semaine. N'ayant plus que le camion, ça devenait encore plus facile! Et n'ayant eu aucune nouvelle de Martin, semble t'il qu'aucune remorque vide n'était disponible pour rentrer à Joliette. Cette semaine, ça faisait bien mon affaire...

Je me suis donc stationné au centre commercial et Caro et Sarah sont arrivées quelques minutes derrière moi. Après avoir dîner au Thaï Express, nous étions prêts à faire feu.

Caro, qui allait faire les commissions (elle a du mal à survivre aux différents Salons, alors cette fois, elle s'abstiendra), a offert de venir nous reconduire. Pour le reste d'Expocam, un billet suivra...

À mon retour, nous sommes rembarquer en camion pour rentrer à la maison. J'ai dit à Sarah qu'elle avait beau s'étendre et faire un roupillon... Ce qu'elle dit. Et à tel point que ce fut difficile de la réveiller une fois rendu à destination.

Caro me dit par iMessage: dit-lui "bye Sarah"... Surpris et incrédule, j'ai répété ces mots... Miracle! Les yeux grands ouverts, et une Sarah prête à s'habiller et à rentrer dans la maison. Et regagner son lit...

Arrivera, arrivera pas...

La nuit a été plutôt mouvementée. Entre mes voisins aux moteurs tournants (le diesel ne doit pas être encore assez dispendieux!), les orages et les visites aux toilettes, j'ai eu l'impression de me réveiller aux deux minutes! Le cadran sonna à quatre heures. Je le repoussai à cinq. Au réveil, je me suis dit que je devrais donc être à Expocam samedi. C'est Louis qui va être content! En allumant le téléphone, je trouve un message de Marc-André d'hier soir. Il a reçu mon message d'hier (pour Patricia...). Wow, ça travaille tard! Ou en tout temps, c'est selon...

Je finis donc par décoller, après avoir déjeuner. Le temps est encore venteux ce matin. Mais pas de pluie, bien que le temps y soit propice. On verra bien... Et la neige qui est attendu à la maison!

J'ai fait un arrêt à la halte de Richwood, KY, juste avant de descendre à Cincinnati, OH. Qui s'est d'ailleurs très facilement traversée. Je devais être juste au bon moment.

J'ai ensuite poursuivi jusqu'à Wapakoneta, OH. J'y ai pris mon dîner, bien qu'il était tôt pour les gens avec un vrai travail. Mais à l'heure où je m'étais réveillé, ça donnait ça...

Je suis reparti sur la route. Vers onze heures trente, un message de Marc-André. Mon voyage est finalement accepté aux douanes. Que je suis chanceux d'être chez TJB en ce moment, car ce sont les répartiteurs qui s'occupent de la paperasserie douanière. Autrement, j'aurais probablement eu à m'arrêter et à refaxer les papiers deux ou trois fois. Imaginer les coûts pour la compagnie, et la perte de temps pour moi! Dire que je l'ai fait pendant quatre ans dans mon ancienne vie...

Lorsque j'arrive à Windsor, ON, je peux choisir une allée vide, et ainsi me présenter directement au douanier. Qui incidemment cette fois était une douanière... J'y suis passé comme dans du beurre.

J'ai ensuite traversé la ville de Windsor. Pour prendre ensuite l'autoroute 401 jusqu'à Comber, ON où j'ai pu faire le plein... au grand vent, au grand froid.

Par la suite, j'ai continué, jusqu'à Dutton, ON, à la halte routière, pour souper. Encore manger!

Rendu là, je me disais que ce serait bien de trouver un gym pour aller m'entraîner. Ça adonnait bien pour aller à celui de Milton, ON. Depuis le temps que je l'observe en passant de l'autoroute.

J'y suis arrivé alors qu'il faisait encore clair. La place était bondée. Et en ressortant, le stationnement était quasi désert. Je me demande encore si l'entrepôt voisine est occupée. Difficile à dire. Il y avait un camion et quelques remorques aux quai, mais ça a quand même l'air mort. On verra bien à l'usage, j'imagine.

J'ai ensuite repris la route. J'étais certain d'eau moins traverser Toronto. Et peut-être plus... Cela dépendrait de la fatigue et de son retour. Pour l'instant, tout allait bien.

Et comme le temps avait passé pendant que je m'entraînais, la circulation en avait fait tout autant. Je me suis donc arrêté en sortant de Toronto, à la halte de Port Hope.

À partir de là, je savais que je serais arrivé dans un délais raisonnable pour être là avec les amis à Expocam. Peut-être aurais-je à me lever tôt, très tôt même, pour compenser, mais ça irait. Je me suis pris un café et un muffin. Puis j'ai décidé de le manger sur place en relaxant un peu. Ce n'était pas pour quelques minutes, voire une heure, que ça me mettrait "dans le trouble" pour demain.

En repartant, j'ai envoyé un message à mon bon chum Louis afin de savoir vers quelle heure lui et sa trâlée serait là. Parce que l'exposition fermant à 17:00, il ne fallait pas arriver trop tard.

La réponse arriva un peu plus tard. Il prévoyait midi. Parfait. Ça laissait le temps à Caro de venir me rejoindre avec le billet et Sarah. Parce qu'évidemment, j'ai passé la fin de semaine précédente à me dire que je serais mieux de partir avec mon billet, justement pour l'avoir déjà si j'eus été serré. Mais je l'avais quand même oublié!

J'ai terminé la journée à la halte routière de Odessa, ON, juste avant Kingston. J'étais content, en plus d'être rentrer à temps, j'aurais amplement le temps de me rendre...

13 avril 2013

Chattanooga Choo Choo

Je me suis levé assez tôt. Suffisamment pour être parti à 6:30. Ça m'amena donc à Lebanon à 8:30.

Le temps d'échanger la remorque pleine pour une remorque vide, et j'étais ressorti. J'ai reçu mon message en sortant, alors je suis allez me stationner dans la ruelle afin de vérifier tout ça. Car j'allais à un nouvel endroit! Moi qui dit souvent que de Lebanon, j'ai fait tous les clients... Ce sera cette fois Cleveland, TN, juste au nord de Chattanooga. Et à voir la carte, je vais traverser l'université. Attention aux rues interdites!

J'avais deux heures et demi de route, et je devais arriver avant 14:00. Ça me laissait le temps de dîner en chemin. Je suis donc arrêté au Wilco-Hess de Monteagle, TN, juste en haut de la grand côte.

Après avoir mangé, j'ai donc attaqué ladite grand côte. Il y a une aire de vérification des freins et d'information. On y voit où sont les zones de freinage en catastrophe. Parce que ça descend! La limite pour les camions et plus basse que pour les autos, respectivement à 45 et 55 miles à l'heure. Et selon le poids, la vitesse recommandée est même de 35 ou 25 miles à l'heure. Lent... mais sécuritaire. Parce que ça descend "comme dans face d'un singe", dirait ma mère.

Rendu au bas de la côte, la route va rejoindre la rivière juste avant Chattanooga. J'adore ce coin où je ne vais pas assez souvent. À droite de la route, le train; à gauche, la rivière Tennessee. Cette fois, il y avait un bateau du genre dans Lucky Luke, mais sans les roues à aube, qui faisait demi-tour pour retourner en ville. Les régates de Chattanooga sans doute! Il y a en ville un magnifique aménagement au bord de la rivière. J'ai eu la chance d'y passer quelques fois en allant dans la zone plus industrielle. Et au nord de la ville, la sortie Volkswagen Drive qui nous amène à la nouvelle usine de Volkswagen...

J'arrive finalement à Cleveland, TN. Je prends la sortie, et à sa fin, je tourne à gauche. Nous voici "en ville"... Je poursuis ma route jusqu'à l'université. Et alors que je suis en plein cœur, je dois tourner à gauche. Heureusement, il n'y a pas là d'interdit (parce qu'il y en a un peu partout dans la ville). J'arrive quand même tout juste à tourner le coin de rue. La rue est si étroite que le stationnement n'est pas permis. Sans compter les étudiants qui circulent...

Je finis par arriver devant mon client. Une pancarte dit Réception du métal en feuille tout droit et autre Réception sur la droite. Et l'Expédition, elle? Essayons à droite, de toute façon, devant, la rue est fermée pour travaux.

La clôture n'est pas très large à l'ouverture qui me permet d'entrer dans la cour. Tout juste si ça passe. Vrai que c'est une usine très vieille. Ne manque que les fantômes! Et les quais... Il faudrait reculer en montant presqu'aussi haut que le toit de la remorque! Je vais voir plus loin car il y a une remorque. Fausse alerte, elle est plutôt abandonnée et sert d'entrepôt. Je recule donc près de l'entrée. Et je vais voir en haut et à l'intérieur à pied.

Le gars me dit que c'est effectivement la Réception, et que l'Expédition est sur le coin opposé. Et que je dois ressortir et passer par la rue, car impossible de contourner l'usine. Il faut être fait fort!

Je retourne au camion. Heureusement, je replace toujours mes essieux au plus près de l'avant entre les deux clients, donc à vide, ça donne donc de la chance à me faufiler en ville au besoin. Je peux donc me retourner sur un dix cennes dans une entrée comme celle-ci. Et la clôture est aussi étroite en ressortant!

J'arrive donc aux cônes. Un gars sort de nulle part et me demande où je vais. Ben, à l'expédition! Il ne sait pas plus que moi où elle est... Ça va bien! Il doit donc travailler pour le contracteur ou la voirie. Il me dit que du moment que je ne traverse pas la voie ferrée, je peux bien aller partout, et qu'il y a des quais sur les deux côtés.

Je m'avance jusqu'au maximum pour constater que du côté droit, ce n'est assurément pas là. Je descends donc pour aller voir dans l'entrepôt en face. À l'intérieur, on m'indique de prendre le quai numéro trois... sur l'autre côté de la bâtisse! Jamais deux sans trois, qu'ils disaient...

Je tente de reculer vers les quais afin de faire demi-tour. Je réussis, mais il n'est impossible de repartir sur ma droite, car je suis au dernier quai, et l'endroit est beaucoup trop serré! Je ressors et je me résigne à reculer sur mes pas. Le gars attend que je passe sur ses cônes avant de me dire avancer afin qu'il les enleve... Allo? Ai-je l'air d'un camion qui recule? Ça n'a fait que quelques centaines de mètres après tout. Moi qui est si discret!

Je remarque en reculant que la rue par laquelle je suis arrivé est interdit au camion. Pourtant, elle ne l'était pas en sens inverse. Allez comprendre... Je contourne donc une autre entrepôt semi-abandonnée pour rejoindre l'autre rue, qui m'amène enfin dans la bonne cour, et donc finalement au bon quai. Ouf, on va y arriver!

À partir de ce moment, ça va rapidement! En une heure et trente, je suis chargé. Partiellement, si on veut, et le client installe lui-même le seau de sécurité. Ne me reste qu'à envoyer les papiers à Lori pour la douane, et je suis prêt à prendre la route du retour. Il fait en passant 30 degrés.

Pour rejoindre l'autoroute, j'ai pris un chemin différent. Je n'ai eu en fait qu'à prendre le seul qui n'était pas interdit. En tout cas, vu d'ici. Donc, en face de la sortie, je n'ai eu qu'à continuer dans cette rue. Au bout, j'ai tourné à gauche. Mais c'était un peu serré. Aurais-je dû prendre à droite? Bonne question... Quelques intersections plus loin, j'ai pris à doute pour revenir à la route principale qui, elle, me ramena à la 75. Et on repart vers le nord.

Une heure plus loin, il était temps de souper. Je me suis donc arrêté au Pétro de Knoxville, TN. Une visite à l'intérieur plus tard, pour constater que le gars de CB vend plutôt des radios-amateurs et que les jeux d'arcades sont de plus en plus difficiles à trouver. Il ne doit pas y avoir que moi qui ne joue plus!

Puis, de retour sur la route dans l'heure de pointe de Knoxville. Et juste avant la ville, n'emprunte la voie de contournement qui me ramène à la 75. Un peu plus loin, à peine entré dans le Kentucky, je m'arrête à Williamsburg, KY. Courte pause, et la pluie se met de la partie. J'envoie un message au bureau, car je n'ai eu encore aucune nouvelle de mes papiers.

Je reprends la route et, malgré toute l'ambition du départ, je m'arrête à Richmond, KY, pour y passer la nuit. Heureusement, il reste au moins une place pour moi. Juste avant d'aller au lit, je constate que j'ai eu une réponse de Patricia: ce sera fait ou vérifié demain matin.

Toronto, ça va...

Le réveil fut très tôt, conséquence d'un arrêt un peu prématuré la veille. Dès 5:00, j'étais sur la route, après avoir mangé un bagel maison fait par ma Caro.

J'ai traversé Toronto assez rondement. J'étais juste avant la grande circulation, un peu à ma propre surprise. Normalement, il faut être encore plus tôt, surtout en partant de Port Hope, pour éviter au moins une partie du bouchon. Mais profitons-en!

J'ai fait une petite pause à la halte d'Ingersoll, ON. Le temps de mettre les papiers à l'ordre, et je reprenais la route jusqu'à ce que j'arrive à Comber, ON pour y faire le plein. Et tant qu'à être arrêté, malgré l'heure hâtive, autant dîner. Depuis le temps que je suis parti, c'est l'heure de toute façon.

Rassasié, j'ai repris la route vers les douanes. Arrivé à Windsor, ON, j'ai roulé sur la nouvelle section de la 3 qui est maintenant ouverte. Je crois comprendre aussi que la route va finir par bifurquer vers l'ouest et donc sauver une autre partie de la ville. Ensuite, le traditionnel arrêt à la boutique Hors-Taxes pour le café.

Puis, la grande traversée. Et pour faire chier Louis et Marc-André, ça a passé comme dans du beurre! C'est ça quand tu passes à une heure raisonnable. Genre midi.

La route était belle encore une fois, alors je me suis rendu jusqu'à la halte de Wapakoneta, OH pour une petite pause. Puis j'ai tenté de passer Cincinnati, OH pour souper. Mais c'était un peu trop d'ambition. Je suis donc arrêté au Pilot de Franklin, OH. Il y a de ces places où chaque visite nous rappelle pourquoi on ne s'arrête jamais là. Tout ce qu'il y a de plus mal chié, ce relais. Autant aller au vieux relais déglingué à Monroe, OH, 5 minutes plus loin. Et aussi petit soit le Pilot, ils sont à creuser au fond de la cour. En espérant qu'il ne vont pas en rajouter!

En repartant, après quelques minutes, j'ai constaté que malgré le temps très ensoleillé, j'avais déjà pas mal roulé ma journée. Mais pour l'instant, tout allait bien. J'ai continué jusqu'à Sulphur, KY. Là je me suis demandé si j'y dormirais, ou si je pouvais continuer. Et finalement, j'ai décidé de me faire un café, et de l'accompagner de biscuits. On verra où ça nous mènera. Mais il me semble que peu importe où je m'arrêterai pour la nuit, je serai plus tôt que la normale! Étrange, puisque je suis parti plus tard que mon heure habituelle...

Finalement, ce fut un bon choix, car ça m'a mené jusqu'à la halte de Horse Cave, KY. Et comme il était relativement tôt, je serais tôt demain à destination.

De retour...

Hier soir, je passais mon Fit Test au gym. Ce sont une série d'exercice et de mesure afin de savoir le niveau de notre forme et de calculer nos poids et mesures. J'écris au pluriel, car en fait Caro avait le sien en même temps. Une sorte de photo au départ de l'entraînement. Nous le referons dans trois mois afin de voir où nous en sommes rendu. Et entre temps, notre programme sera ajusté en fonction de nos points faibles respectifs. Caro, avec tous ses bobos, voit que l'on paie pour quelques choses. Parce que c'est loin d'être donné, un abonnement de gym. Mais bon, il en va de notre santé! Alors que j'étais à celui d'Oshawa, ON, je trouvais que je m'y sentais très bien, juste le fait d'être là. Après trois semaines, déjà...

Ce matin donc, Caro avait rendez-vous avec son entraîneurs. Comme je n'avais pas de nouvelles de Martin, j'ai compris que ça signifiait que le départ pourrait être plus tard que d'habitude. Et comme hier, nous avions vu un confrère qui arrivait à Joliette vers la fin de l'après-midi, je me disais que ça se pourrait bien que ce soit pareil aujourd'hui. Bref, je décide que je vais m'entraîner avec Caro. Et quoiqu'il arrive, en partant vers midi, je ne suis pas mal pris de toute façon.

En me préparant, je reçois un message de Martin: ma remorque sera prête à onze heures. J'ai le temps quand même d'aller au gym.

Caro part et je finis de charger mon bagage dans le camion. Alors que je suis à ça de partir, le téléphone sonne à nouveau: Anna du bureau. L'usine manque de remorque vide, alors je dois aller en chercher une à notre cours de Montréal-Est et la ramener en allant chercher la mienne. Bon, une heure de plus... On annule le gym. J'irai sur la route. J'avise Caro que je n'irai pas la rejoindre, mais que fort probablement, nous pourrons dîner ensemble à sa sortie.

Arrivé à Montréal-Est, le numéro de remorque que j'ai eu n'est pas présent. Comme Anna m'avait dit que c'était la seule vide, je vais donc vérifier si il en reste une de vide parmi les quatre sur place. C'est le cas, je prendrai donc celle-là. J'envoie le nouveau numéro à Anna, et je retourne à Joliette.

J'entre à l'usine pour échanger ma remorque avec une pleine. C'est drôle car ça arrive si rarement que je laisse et reprends les deux remorques dans la même opération.

Une fois les formalités complétées, je vais me stationner en face aux Galeries Joliette. Je vais ensuite rejoindre Caro qui est toute heureuse d'être contente de sa séance d'entraînement, mais elle est épuisée. Mais de la bonne fatigue, si on peut dire.

Après avoir mangé hier au mexicain, très bon en passant, nous choisissons aujourd'hui le poulet. Très bon choix encore une fois, mais un peu moins santé.

En allant aux toulettes, je dois attendre mon tour car les deux sont prises. Je retourne attendre dans le couloir... Et c'est long. Puis, je finis par entendre l'eau, signe de la fin des travaux. Alors que la porte s'ouvre, surprise! Une très jolie fille en sort!

Je suis surpris, mais je crois, pas autant qu'elle! À quoi elle s'attendait en allant du côté des gars? Sinon de rencontrer un ou des gars en sortant?

Après mon travail assis, je retourne donc au camion afin de finaliser mes papiers de départ. Je peux maintenant commencer le voyage.

La traversée de Montréal s'est fait sans trop d'encombre. J'ai poursuivis jusqu'à la halte de Mallorytown, ON. Ça allait bien, alors j'ai poursuivi sur ma lancée avant de souper. Parce que souvent, je m'arrête bien avant ça...

La soirée m'a ensuite amené jusqu'à Port Hope, ON, au gros relais avec le Tim Horton. Il était un peu tôt, mais la nuit précédente avait été dur. On se reprendra demain pour la suite.

8 avril 2013

Petite pause

Comme vous l'aurez constaté, je me suis permis une pause dans l'écriture de mes aventures. Ça adonnait bien, puisqu'au départ, j'avais une grande fatigue accumulé. Pendant presque trois jours, j'étais un peu comme un zombie ambulant, réussissant à faire mes journées, mais sans plus, tout le reste demandant des efforts surhumains!

Pour faire une histoire courte, je suis alle livrer du papier à Wichita, KS. Ça m'a permis de passer par la 80, une de mes autoroutes américaines préférées.

Et pour le retour, je suis allé chercher des maisonnettes en cèdre à Kansas City, KS. Ces maisons venaient de Chine. Demandez-moi donc où a pu accoster le bateau en plein cœur de l'Amérique venant de Chine!

Un voyage qui s'est donc très bien déroulé. Et pour l'arrivée, j'ai laissé les maisonnettes à Cornwall, ON. J'ai ensuite ramené une remorque vide à l'usine de Joliette pour conclure en beauté.