30 décembre 2012

Naissance

Cette nuit, la vie m'amena une petite nièce. Le même jour que ma fille!

Ça, c'est ben drôle!

Bon anniversaire, Sarah!

Il y a dix ans, à la minute près au moment où j'écris ce mot, naissait la petite Sarah, grand amour de ma vie.

Depuis ce jour, ma vie, évidemment, n'a plus jamais été la même. Cette première décennie passée en ta compagnie nous en aura fait voir de toutes les couleurs. Ta naissance en avance, ta malformation cardiaque, ton opération... jusqu'à ton entrée en classe, ton intérêt marqué pour l'école, l'histoire et la géographie.

Certes, tout n'a pas été toujours parfait. Mais la vie est ainsi faite... L'important est que l'amour qui nous unie continue d'être aussi fort qu'il l'est depuis le tout début.

Et que la vie nous apporte encore plusieurs années ensemble!

Je t'aime, et bon anniversaire!

Ton papounet!

24 décembre 2012

Joyeux Noël!

Je prends un petit moment pour vous souhaiter un très joyeux noël.

Voici un texte qui a déjà été publié sur ma page Facebook...

Bon, comme ça fait quelques fois que je me le fait demander via Carolle Labreche, voici venu le temps de faire une adresse à la nation:

Je suis parti d'environ 235 lbs, et je suis arrivé à 175 lbs à la mi-décembre. J'ai peut-être regagné quelques livres depuis, mais moins de 5...

Tout ça ne s'est pas accompli par maladie, rassurez-vous! Je n'ai fait que manger mieux, mais surtout moins, et en suivant le Guide alimentaire canadien.

Et surtout, en bougeant plus. C'est certain que en partant de rien, ce n'est pas très difficile d'en faire plus. Parti de 10 minutes de marche 3 fois par jour réalisé de peine et misère, je suis maintenant rendu à faire un mélange de marche et jogging sur 45 minutes une journée sur deux, à environ la moitié du temps chacun. Le tout réalisé sans trop de misère maintenant si je le fais vraiment trois fois dans la semaine (mais mausus que l'hiver c'est plus difficile de tenir ses habitudes).

Voilà, je suis donc pétant de santé à l'approche de Noël et du Joir de l'An...

Merci pour les encouragements... Mais ne faite pas exprès pour m'offrir une quatrième assiette de bonne bouffe... Je suis encore fragile de la bonne chère!

11 décembre 2012

Pourquoi choisir Volkswagen

Mon bon ami Alexandre m'a demandé il y a quelques mois de lui donner mon avis sur mon auto, afin de l'aider à voir si ça correspond à ce qu'il cherche pour lui et sa petite famille. Voici le fruit de mes réflexions...

Salut...

J'ai demandé de l'aide à Sarah et Carolle afin de sortir quelques qualités de notre automobile... Pas que je ne suis pas capable d'en trouver, mais disons qu'en discutant, c'est plus évident... et elles ont tellement de kilométrage dans le corps qu'elles savent de quoi elles parlent. Sarah fait des différences entre le confort et l'agrément des différentes marques que l'on côtoie. Elle dit que la Mercedes de Nicolas, entre autre, ne vaut pas notre VW...

Le premier point qui m'a fait aller vers VW, c'est la possibilité d'avoir un moteur diesel. Nous roulons autour de 50 000 km par an à un seul véhicule, alors le moins cher il coute à rouler, le mieux ce sera pour nous. Pour la petite histoire, nous avons eu une Passat à essence (un 4 cylindre de 1,9 ou 2,0 litres) 1990 pendant 18 mois alors que ladite Passat avait déjà plus de 15 ans. Les autres compagnies dorment au gaz (c'est le cas de le dire) car outre les gros pick up et les Mercedes, bien peu sont disponibles avec moteur au diesel. J'aurais bien voulu un Jeep, mais ils n'en ont fait que pendant une ou deux années, et la plupart ont été vendus en Europe...

Pour la consommation, nous faisons entre 4,5 et 5,5 litres au 100 km sur toute l'année avec notre conduite plutôt pépère, à 100-110 km/h, passablement en grande route et autoroute. Disons que l'été c'est en bas de 5 et l'hiver en haut... À essence, en général, tu peux dire que tu feras une fois et demi ce que tu fais en été lorsqu'il fait en bas de -30... en plus du ralenti souvent ajouté! Nous, c'est toujours sensiblement pareil.

Je sais que les moteurs à essence sont aussi passablement économique, mais tu peux t'attendre à environ 7-8 litres au 100, un peu plus si tu as le pied pesant. Mais c'est un peu la même chose avec Toyota ou Honda, ou les autres allemandes (Nico me disait qu'il fait 8 litres au 100 la pédale au fond, souvent à 120; il dit qu'il pourrait probablement faire 7 en ralentissant...). Y'a ben juste Nissan, Mazda et les coréennes qui boivent comme des ivrognes...

Ensuite, on arrive à l'entretien. Dans le cas d'un diesel, les coûts sont pratiquement nuls. Tu changes d'huile aux 15 000 km (ça coute environ 100$), tu changes les freins de temps en temps (nous ça fait deux fois et on est rendu à près de 350 000 km. Pour le reste, ça ne brise pas vraiment. On a changer des ball-joint et des tie-rod-end aussi... En général, les pièces sont un peu cher, mais bon, puisque tu ne les changes pas souvent, un revient à l'autre... J'ai eu de mauvaises expériences avec le garage du village, un Autopro... pièces beau bon pas cher, mais refait le travail sous garanti (3 mois), puis une autre fois après ce délai. Refait chez VW par la suite, et je roule encore dessus. Disons qu'Autopro est bon pour les marques américaines, mais pas pour les VW... Ni les pneus, remarque... J'ai toujours été « concessionnaire seulement », ce qui m'a amené à 325 000 km avec ma Plymouth! Mais avec les VW, je crois que c'est essentiel. De toute façon, si c'est un Diesel, mais je crois que ça s'appliquera aussi pour ceux à essence, si tu arrives dans un garage quelquonque, tu es un extra-terrestre!

On arrive au véhicule lui-même. Nous avons une capacité de rangement incroyable. Lorsque nous allons en camping, je suis toujours surpris lorsque vient le temps de ramasser, au retour, et que tout est par terre, près de l'auto, de voir tout ce qu'on a apporté dans l'auto... Et là je me dis : « je ne serai jamais capable de tout rentrer ça là-dedans »... Ben oui, si c'est venu, ça devrait repartir!!! Le coffre est grand, immense même. Peu importe ce que tu as à transporter, il y a de la place. Plusieurs rangements dans l'habitacle aussi, dans les portes, même dans le dossier des sièges avant!

Il y a aussi dans l'habitacle tout un souci du détail. Comme le mini pare-soleil au dessus du miroir (celui-là, c'est Sarah qui l'aime bien, en arrière, elle aurait le soleil dans les yeux par ce petit trou...). Y'a ben juste les portes-verres (dans notre année, ça a été corrigé) qui lorsque déployés, cachent la moitié de la radio (ça prenait bien un défaut...). Les miroirs sont chauffants, les sièges avant aussi. Ça Carolle ne s'en passerait plus, elle s'en sert même en été, lorsqu'elle a le dos endolori.

L'espace vital est amplement correct pour 4 adultes. En enfants, tu peux te rendre à trois en arrière. Tous ceux qu'on a embarqué ont été plutôt impressionnés de l'espace en arrière. Dans une Passat, c'est encore plus, vu l'habitacle un peu plus long. En comparaison, nous sommes allé aux noces dans la Mazda 5 du beau-père, à trois banquettes. À 5 adultes plus Sarah. Et je n'ai jamais été aussi pris dans un pain dans un véhicule... Et Caro en arrière pourrait t'en parler longtemps. Moi, chanceux, j'étais en avant. Et notre amie Nadine a une Mazda 3 qui ne m'impressionne pas trop non plus. On dirait qu'on est tout pogné... ça doit être dans la mentalité de la compagnie. Et elle aussi est dure sur l'essence...

Les sièges avants sont très confortables, et chauffants. Ceux d'en arrière aussi, pour une banquette... En tout cas, suffisamment pour que deux adultes y soient bien, les jambes allongées correctement. Lors des longs voyages, en famille ou entre amis, c'est très agréable. Voir même reposant. Une chose est sure, lorsqu'on arrive à Jonquière, par exemple, nous sommes aussi en forme qu'au départ de la maison.

La suspension amène une tenue de route et une douceur de roulement très agréable. La direction aussi permet à l'auto de se tourner sur un dix sous. Sur plusieurs rues, ils est possible de faire un demi-tour d'un seul coup. C'est souvent très pratique!

Le véhicule est bien isolé, très bien même. La fin du monde pourrait arrivé dehors, tu ne l'entendrais pas. La musique peut jouer à fond, personne ne le saurait autour. Parlant de la musique, le système de son est de très haute qualité. On se souvient des Blaupunkt qui se faisaient voler dans le bon vieux temps. À l'époque, la radio était identifié clairement. Dans le nôtre, c'est une radio anonyme, mais je crois qu'elle était encore fabriquée par Blaupunkt. En tout cas, peu importe, et maintenant les systèmes de son sont de marque Fender, les radios sont assez performantes. Avec une panoplie d'haut-parleur (je pense qu'on en a dix... Mais je me souviens d'avoir entendu Larry Gowan s'égosiller sur Criminal Mind, le son venait de partout, moi et Caro, on capotait, c'est pas mêlant!

Je crois que pour toute la compagnie, on peut parler de grande durabilité. Le nôtre a dix ans, et mon frère (avec sa Mercedes, je le rappelle...) est toujours ben surpris lorsqu'il fait un tour et qu'on lui rappelle que c'est un 2002... Le printemps passé, on nous a dit au garage qu'ils commençaient à voir revenir des TDI rendus à 700 et même 800 000 km! Ça vaut la peine donc de faire un entretien respectable, ce qu'on fait déjà dans notre cas.

Les modèles Sport, comme la GTI pour la Golf et la GLI pour la Jetta, sont encore meilleures pour la tenue de route et la performance mécanique (moteur, freins, suspension, direction, etc). De vraies bombes... si c'est ce que tu cherches dans un véhicule, alors tu as trouvé! La Golf vient aussi en d'autres versions encore plus performantes, comme la R32 ou la Fahrenheit, mais rendu à ce niveau, on parle presque de modèle prêt pour la course...

Si par contre tu recherches plus un modèle « pour la famille », alors la Jetta ou la Passat serait approprié. Et en modèle familiale si la capacité de chargement est un point important. Note que c'est maintenant la Golf qui est la petite familiale, la Jetta familiale ayant disparue (mais c'est le même format...). Je ne suis inquiet qu'une Passat familiale contiendrait autant qu'une Caravan... Mais avec combien de plaisir de conduire en plus??? Beaucoup!

Pour la Passat, qui est le gros modèle relativement prestigieux, on peut dire qu'il y a un peu plus de luxe (mais ce n'est pas du luxe clinquant, plutôt toute sorte de petit plus un peu partout...). Comme elle est plus grande que la Jetta, le confort et la tenue de route est encore mieux. L'espace est aussi un peu plus grand de tous les côtés. Comme ce sont les mêmes moteurs, elle sera tout aussi économique. Ma Passat à essence 1990 faisait, la seule fois que je l'ai compté, 7 litres au 100 km. Avec beaucoup de grande route, mais quand même. Et elle avait plus de 200 000 km à l'époque.

Quelques autres points que Caro a mentionné : elle trouve que la puissance du moteur est bonne; elle aime, que dis-je, elle adore les sièges chauffants (au point de s'en servir en été!); elle aime que ça tourne sur un dix cennes (tu peux faire un demi-tour dans plusieurs rues résidentielles); et bien sur le système de son incroyable. Dans notre temps, je crois bien que ce soit un Blaupunkt (ceux qui se faisait voler allègrement, mais nous, il est anonyme, alors c'est ok). Maintenant, ils ont des systèmes de sons Fender (comme les guitares).

Caro aime bien aussi le Tiguan, le petit camion. Il a une mécanique et un format semblable à la Golf GTI. Il est disponible en version de base à deux roues motrices, ou en différentes version 4Motion (4X4). Mais avec la boite automatique seulement... Un Touareg, c'est encore plus gros, la même caisse qu'un Porsche Cayenne. Un peu gourmand, si il y a vraiment nécessité de la capacité de tire qu'il offrira.

Voilà, je crois que ça fait le tour...

À faire attention :

  • Aller choisir la plus haute version possible, car maintenant les modèles de bases ont été beaucoup dénudés afin d'avoir un prix de base terriblement bas (une Jetta à 16 000$ n'arrive pas à la cheville de ma vieille 2002... mais une toute équipée sera équivalente à la mienne).
  • Mieux vaut choisir le moteur TDI (diesel) si tu la veux économique ou le 4 cylindres turbo à essence si tu veux plutôt un punch et une bonne puissance (quoique le diesel est plutôt punché lui aussi). Éviter le 5 cylindres 2,5 litres, il est bruyant et gourmand.
  • La boite automatique est assez incroyable et très évolué, presqu'aussi économique que la manuelle (mais personnellement, je reste un dinosaure la-dessus...). On en a eu une dans une Jetta de courtoisie, mais je n'ai pas suffisamment eu de temps avec. Ça semble très bien.
  • Les usagés « Certifiés Volkswagen » sont une bonne facon d'économiser. Ce sont des retours de location, donc à 3 ou 4 ans, elles doivent avoir moins de 120 000 km, et sont tellement vérifiées qu'on peut presque dire qu'elles sont réusinées (tous les détails des vérifications et mise à niveau sont sur leur site web). Et à l'achat, tu peux avoir le financement au même taux que les neufs, elle est garanti deux ans ou 40 000 km (dans notre temps), et l'assistance-routière est incluse pour deux ans. Dans notre cas, on a trouvé la nôtre à 55 000 km, et à moins de 20 000 $ lorsque la neuve était à 35 000$...
  • Peut-être porter attention aux pneus. La nôtre a de bons vieux 15 pouces, mais beaucoup de modèles arrivent maintenant avec des 17 ou 18 pouces. Ça commence à faire cher du pneu. Mais bon, c'est vrai que c'est tellement plus chic!

J'espère que ça t'aidera dans ton choix de prochain véhicule. Si tu as la moindre chance d'en essayer un pour quelques heures ou quelques jours, un ami ou un parent qui pourrait t'en prêter une, ou si tu as un vendeur vraiment compréhensif (le nôtre veut bien pour un tour, mais pas nous la laisser plus longtemps...), alors saute sur l'occasion. Beaucoup de tout ce que je décris se laisse découvrir au fur et à mesure de l'utilisation quotidienne et saisonnière.

Et mes excuses pour le délai...

4 décembre 2012

Allo La Planète

Voici une sympathique émission originaire de France auquel j'ai participé une fois, et ça pourrait arriver que je récidive. Le plus simple est de s'abonner à la balado-diffusion. Mais si vous êtes un lève-tôt, elle est diffusé ici sur les ondes de la Première Chaine de Radio-Canada, très tôt le matin, juste avant votre émission matinale préférée.

Mais attention: cette émission donne mauditement le goût de voyager. À écouter à vos risques et périls.

Site Allo la planète
Émission où j'apparais à 83 minutes du début.

26 août 2012

Nouveau service d'abonnement

En faisant la suggestion à mon amie Cynthia d'offrir l'abonnement par courriel, je me suis dit que je ne l'offrais même pas moi-même! Je l'ai donc installé dans mon propre blogue...

Et ce message, en plus de l'annoncer, en constitue le premier test... Je me suis abonné moi-même, comme ça, et c'est eux qui le suggère, je suis certain d'avoir au moins un abonné!

Pour vous abonner, regarder à la droite juste en dessous de ma photo... Ma fois, une autre photo tellement récente de moi! Une fois abonné, vous recevrez chacun de mes messages par courriel. Pas de message, pas de courriel...

8 juillet 2012

La quarantaine


Voilà, je me suis enfin fais vérifier la santé. L'automne passé, Laval, mon cousin, est décédé subitement, peu avant d'atteindre la cinquantaine. En relative bonne santé, ce fut un choc pour tout le monde. Je dis « en relative » parce qu'en fait, comme de nombreux d'entre nous, c'est juste qu'il ne le savait pas... ou peut-être qu'il a ignoré les signes de son corps. Je peux vous dire qu'aux funérailles, tous les oncles et tantes nous ont, les cousins, parler dans le casque afin que nous nous fassions « vérifier », parce qu'ils ne voulaient pas qu'aucun des autres ne soit le prochain.

Dans mon cas, il y a bien quelques années que je me dis que « rendu à la quarantaine, je me fais examiner »... Encore faut-il avoir un médecin. On connait tous la pénurie au Québec, et Lanaudière est la pire parmi les pires... Même Caro, diabétique, a eu toute la misère du monde à s'en trouver un. Un premier d'ailleurs qui est parti en Alberta, pour y suivre sa blonde, en reconnaissance des sacrifices qu'elle avait fait pour lui pendant ses études... Bien gentil, mais ça nous en a fait un de moins!

Puis, grâce au Belge, l'un des médecins du CLSC de Saint-Michel-des-Saints, nous avons appris l'existence d'un nouveau médecin au Foyer de personnes agées de la ville. Ah ben, merci! Avec ce contact, voici Caro avec un médecin. Et au départ, il devait, en théorie, me suivre moi aussi. Puis, lorsque ce fut le temps de passer à l'action (tsé, quand t'es pas malade...), il nous annonça qu'il ne prenait plus de nouveau client hors de son village! La belle affaire...

Ça et les sempiternelles histoires avec la pédiatre de Sarah (qui incidemment sont en voie d'être réglé), disons que question docteur, ce n'était pas reluisant dans notre petite famille!

Alors que Caro mouchait depuis des jours (des semaines?), elle devait aller voir « quelqu'un ». Son médecin étant difficile à rejoindre, l'amie Nadine, qui travaille au CLSC de Chertsey, nous mis en contact avec Brigitte, l'infirmière praticienne de la place. Une fois son problème à elle réglé (elle faisait une pneumonie!), elle a posé l'ultime question que l'on a posé des dizaines de fois, à chaque médecin rencontré depuis des années : « pourrais-tu suivre mon chum? »

La réponse fut oui! Enfin!!! Merci à Nadine pour le tuyau...

Me voici donc avec un rendez-vous, une heure est prévu pour une première visite. Je passe par toute la panoplie de questions, je raconte ma petite vie plate. Mon père mort à cinquante-et-un ans, avec un infarctus à trente-quatre ans, et toutes sortes de problèmes entre les deux... Mon cousin, et en quelque sorte, la crainte d'être le prochain (bon, c'est plus psychologique, car je suis quand même pétant de santé, mais les problèmes qui mènent à une maladie du cœur sont tous sournois, alors il faut passer des tests régulièrement)... D'autres cousins d'ailleurs ont eu des diagnostiques récemment, autour de la quarantaine, et ont dû modifier certaines habitudes de vie... Bref, nous, hommes, sommes bien souvent négligeant de notre santé, c'est bien connu!

Ensuite, donc, l'examen physique plutôt sommaire, et une requête pour une prise de sang. Cette dernière pourra se faire directement à Saint-Jean-de-Matha, au CLSC, affilié à la même région que celui de Chertsey. Ça va aller à « dans une couple de lundi »... Encore faut-il, grâce à mon travail, que je sois disponible. Et le plus compliqué, en fait, était de voir le docteur, ou dans ce cas-ci, l'infirmière-praticienne...

Deux semaines passent. Je suis disponible, alors me voilà au CLSC, attendant mon tour. La place est remplie de gens dans mon cas, attendant un test de ceci ou de cela. Je vais prendre un numéro, puis je reviens m'assoir dans le hall d'entrée (la salle étant pleine). De toute façon, il y a bien une trentaine de personne avant moi encore à passer! On y rencontre aussi la plupart du temps quelqu'un qu'on connait... ou qui connait quelqu'un qui a vu l'homme qui a vu l'ours. Cette fois-ci, c'était le gars qui a acheté ma moto! Je n'ai pas posé de question, je n'ai pas eu de menteries...

Mon tour arrive. Je vais au comptoir. La dame prend ma feuille et ma carte soleil, et me donne un petit pot. Cette fois, c'est pipi inclus! Alors que je viens tout juste de fermer la porte derrière moi (ça faisait si longtemps que j'attendais ce soulagement!), j’entends mon nom. Wow, c'est presque trop vite pour que ça se puisse! J'exécute quand même la délicate manœuvre (ben quoi, je ne suis pas habitué de viser où j'évacue... enfin, dans si petit!). En ressortant, je retourne au comptoir. C'est que je n'existe pas! Non, madame, je ne suis jamais allé à l'hôpital de Joliette. Pétant de santé, le gars! Elle va donc me créer...

Mais ce sera tout pour l'instant. Retour à la salle d'attente. Là, on attend pour vrai. Plus tard, mon tour arrive. Sarah vient avec moi... alors que l'infirmière me pique, elle explique qu'elle a eu des prises de sang elle aussi. C'est fou tout ce qu'elle a eu, cette enfant, dans sa courte vie, quand on s'y arrête!
  • C'est tout? Dis-je...
  • Oui, une seule fiole... on peut faire jusqu'à sept tests par fiole!
Hé ben, moi qui croyait que ça en prendrait deux ou trois...

En fin d'après-midi, nous devions retourner au CLSC de Chertsey pour Carolle. Elle a donc demandé à Nadine de s'assurer que les résultats de mes tests sanguins soient transmis au plus vite. Ça se pourrait qu'il soit déjà arrivé dès la fin de la journée! C'est du service ça, monsieur... merci à Internet.

Comme par magie, mes résultats étaient bien là lors de notre visite. J'ai eu donc droit à la visite d'explication. Brigitte m'a dit que j'avais un syndrome métabolique. Pardon? Un syndrome métabolique... Il y a cinq items en cause, et si une personne en a trois ou plus, alors c'est dangereux pour la santé cardiaque. De mon côté, j'ai le bon cholestérol trop bas, le tour de taille trop grand et le taux de triglycérides trop haut. Les deux autres étant le taux de sucre trop élevés et la pression sanguine trop haute.

Le taux de bon cholestérol est bas parce que je suis inactif. Enfin, devenir actif devrait le faire remonter dans une norme acceptable. Le tour de taille diminuera lui aussi avec une bonne activité physique. Reste l'alimentation à modifier. Plus de gras, et bien sur tout ce qui s'en suit pour perdre du poids.

Ça adonne bien, on a commencé à mieux manger, grâce aux recettes, aux idées, mais surtout aux quantités données dans les livres Kilo-Cardio. Très bons livres en passant, pour mieux apprendre à manger. Manger mieux, manger moins... Disons qu'en fait, nous nous en inspirons, de ces recettes, mais surtout aussi de quoi manger pour le déjeuner et les collations, surtout, que j'avais abandonné au fil du temps. C'est drôle, mais je mange beaucoup plus, tout en mangeant beaucoup moins...

Donc, j'ai dit, sincèrement, que j'étais pas trop mal pris de n'avoir que CE problème après tous ses tests (si vous aviez vu la quantité de données...). Oh que j'ai eu des gros yeux! Brigitte m'expliqua tout le sérieux de la chose, d'abord en elle-même, mais surtout, vu mes antécédents familiaux. Sur le coup, j'ai compris le message... mais après, une fois à la maison, je me suis dit qu'elle m'avait fait suffisamment peur pour que je me prenne en main. Ce sera toujours ça de pris!

Dans l'information que j'ai reçu, on expliquait que, pour que ce soit valable, l'exercice doit être de 30 minutes à intensité moyenne par jour, la plupart des jours de la semaine. Par intensité moyenne, on entend par exemple de la marche rapide, suffisamment rapide pour donner des sueurs, et rendre difficile la conversation.

J'ai donc commencé comme ça. Sur les conseils de Brigitte, je suis donc parti avec l'idée de marcher d'un pas intense et dynamique pendant 10 minutes, trois fois par jour. La première semaine, j'ai eu un voyage pour Lake Charles, en Louisiane. Et là-bas, ça fait longtemps qu'il fait chaud! J'ai donc marché, marché et marché encore... à m'en suer le cœur! Pendant les trois jours au milieu de la semaine (qui en compte dans ce cas sept), il faisait en haut de trente degrés... Ouf et re ouf...

Mais le plus drôle, c'est qu'en fait, en bon inactif, je suais comme un cochon pas trop habitué de travailler, pas nécessairement parce qu'il faisait si chaud. Et j'y allais de bon cœur! Tellement que c'est après quelques jours que je me suis dit : Brigitte, je crois qu'elle m'a fait vraiment peur!

Une fois de retour à la « fraicheur », je marchais vite vite vite... Ça semblait tellement plus facile, maintenant. Bon, c'est vrai que ce n'est pas trop long que l'entrainement porte ses fruits...

Depuis ce temps, j'ai ajouté un peu de jogging à la marche, sur les bons conseils du magazine Courez, sous la gouverne de Chantal Lacroix, que ma fille m'a donné pour la Fête des Pères.

En peu de temps, j'ai perdu quelques livres, j'ai perdu aussi quelques centimètres de tour de taille (ce qui était à la base nécessaire). Et je me suis fait des mollets d'enfer!

9 mai 2012

Yé mooooooort!

C'est Louis qui a compris la référence, un extrait de l'album The disque, de RBO, de Légendes amérindiennes... Et du haut de la colline, Pouashish lança le cri du chasseur triomphant: Yééé mooooort!

Wow, ça se retrouve sur youtube... :)

Tout à commencer lorsque j'ai écrit comme statut sur FB; Yé mort! J'ai eu des réactions de quelques amis... J'ai donc précisé que je ne parlais pas d'un humain. Ben, oui... mais non. Ce qui est mort, c'est Le Train De La Nuit. Moi, sur les Internets...


C'est mon nom d'ailleurs d'auteur ici, sur mon blogue. C'est d'ailleurs pour ça que je ne sais pas trop si je pourrai faire mourir le nom réellement.


Donc, ce nom me vient de ma moto, que j'ai acquise au printemps de l'an de grâce 2000. À l'époque, en bon célibataire qui travaille 80 heures par semaine rempli d'argent, je me suis dit: on s'achète une moto, pis une vraie! Le nom du modèle: Nightrain. Je l'ai donc simplement traduit, au lieu de faire comme de nombreux amis qui se prenaient un surnom en anglais, "parce que ça sonne ben plus cool comme ça"! Pour un anglais, oui, mais pas pour un québécois, désolé! C'est comme ces fédéralistes camionneurs qui débaptisent leur village en écrivant Nom-du-Village, CA: désolé les gars, l'abréviation à deux lettres, c'est pour la province ou état. CA, c'est donc pour Californie. Mais je m'égare...


Toujours est-il que depuis grosso modo 5 ou 6 ans, je ne m'en servais plus. Pourquoi je la gardais? Qu'en sais-je! C'est sur que le rapport motocycliste-machine est particulier. Mais ce n'était plus vraiment mon cas. Était-ce un espoir de m'en resservir un jour? Au début, oui. Mais après une couple d'été, on aurait dit que l'intérêt est tombé à plat. Comme si j'avais fait un blocage affectif.


On arrive à maintenant... ben, il y a quelques semaines, deux je crois... Caro arrive en disant: - Tsé le gars des machins (écrit ainsi pour préserver l'anonymat) là? - Ouin... - Ben, il m'a demandé si la moto est à vendre, il serait peut-être intéressé. Il veut que tu l'appelles.


Le dimanche, un autre gars arrête ici. - Ta moto, j'ai vu qu'elle ne bouge pas. Elle est à vendre?
Je la lui présente et lui raconte sa petite vie plate. Au départ, je trouvais qu'il était parti en n'étant pas très intéressé. Le lendemain, de tôt matin, j'appelle l'autre gars. Il vient aussi la voir. Lui a l'air plus enthousiaste.


Aux deux, j'explique que je ne suis là que si le camion est dans la cour, et que je crois revenir vendredi, mais que j'ai des noces (et quelle noce ce fut!). Au retour des noces, après un dodo, je suis reparti le lendemain matin en camion. Ça n'a pas pris trente minutes après mon départ, quinze même, le téléphone sonne:
- Salut, heille c'est moi le gars pour la moto...
- Ah, je n'ai pas été chez nous longtemps avec les noces, alors ça va aller à la semaine prochaine...
Je reparle à Caro par la suite. Elle me dit:
- Il est arrivé, tu venais à peine de partir. D'après moi, il n'était pas rendu au trottoir que le téléphone devait déjà sonner! Et pire, l'autre est passé quelques minutes après le premier!


On arrive donc à cette semaine. Je savais en arrivant que, avec l'un ou l'autre, c'était là que ça se passerait. Enfin! Bon, enfin, mais comme dit plus haut, sans vraiment non plus avoir fait quoi que ce soit pour que ça arrive non plus...


Lundi midi, mon premier copain est passé. Ma contre-offre a été accepté. J'aurais pu demandé plus, probablement. J'aurais pu aussi la préparer, la nettoyer, bref, la remettre en marche moi-même (lire: la faire remettre en marche parce que je n'y connais trop rien...), mais ça aurait pris un peu plus de temps. Avec mon travail, tout ce qui prend du temps devient éternel! Bref, tout faire ça, j'aurais pu en obtenir le double. En même temps, la situation de la famille demande une entrée de fond rapide. Ça adonne donc bien!


Pour faire histoire courte, la moto est vendue. Le Train De La Nuit n'existe donc plus. À peu de temps d'avoir, semble-t'il, mon nouveau camion (déjà?), ça va me prendre un nouveau surnom... j'aimerais bien le faire inscrire sur mon futur camion.


Aurais-je à ressortir Déluge des boules à mites?

8 mai 2012

Des débuts fracassants - Apparté

Sur la page FB de la Fondation EnCoeur, j'ai lu le message suivant:
Cette semaine au boulot, je discutais avec une collègue de ce que j'avais vécu avec mon fils...
Les rdv lorsque j'étais enceinte (génétique écho cardiaque, aminosinthese etc), l'accouchement a ste-justine , son arret respiratoire, les ''mauvaises'' nouvelles, le post op, la 1ere année de vie difficile....
Je me suis rendu compte que La ''brèche'' dans mon coeur est pas refermer.
Maintenant mon fils va très bien. Il pète le feu, mais mausus que quand j'en reparle ''vraiment'' avec d'autre personne je me sens mal 2-3 jours...
Ça vous fait ca vous?


Voici donc ce que j'ai répondu, à la suite des nombreux commentaires laissés:


Très émouvant de vous lire toutes... Vous me faites réaliser, parce que ce sont semble t'il plus souvent les mamans qui sont plus présentes pendant ces moments difficiles, que c'est peut-être pour ça que nous non plus, on n'a pas vraiment eu de gardienne... ou que maman va encore reconduire la fille à l'école (elle est rendu en troisième année; anecdote: un jour, la fille a dit à maman: est-ce que tu penses que quand je vais aller à l'université, tu vas encore venir me mener et rechercher soir et matin?). Peut-être que notre maman a aussi ben de la misère à la laisser à d'autres...

De mon côté, en vivant tout ça, je n'ai pas trop senti d'émotions. Les examens, les suivis, les visites à l'hôpital et à la pédiâtre, les petits soins, l'opération, et on recommence... le tout intensément pendant six mois, puis un suivi de plus en plus espacé (maintenant une fois par an), ça devient NOTRE normalité. Les gens se demandent comment ont fait... on ne le sait pas vraiment, puisque pour nous, c'est juste normal.

C'est après coup, en le racontant, et le racontant encore, pour la famille, les amis plus éloignés, qui l'avaient vécu à distance (hé, c'était avant FB, incroyable!) avec nous, là, j'ai comme redescendu sur terre. Là, l'émotion est devenu palpable à chaque fois que je le racontais. Là, j'ai vraiment réalisé à quel point le combat avait été immense pour une si petite fille. À quel point elle était forte. Comme sa mère en fait. Forte, et dur sur son corps... Et avec un tel caractère de cochon, vous savez, le genre de caractère des gens qui vont loin dans la vie...

Pour celles qui se demandent comment les autres enfants vont réagir "s'il s'essoufle avant les autres" (ou autre chose du même genre...), chez nous, Sarah (notre fille) est au courant de son histoire... je lui ai tellement raconté souvent. J'avais pris une photo d'elle au moment où nous sommes revenus à la maison tous les trois, avec la cicatrice bien rouge vif. Je m'étais dit que si un jour elle se demandait c'était quoi la cicatrice avec les deux trous au bas, alors je pourrais lui en parler, et lui montrer ladite photo. Tu vois, quand tu étais bébé, c'est par là que tu es passée...

Donc, disais-je, maman s'assure toujours partout que tout le monde est bien au courant qu'elle est cardiaque (en théorie, aucune séquelle dans son cas, mais quand même à surveiller un peu plus sur certains points, comme justement la performance, l'essoufflement, etc...). Tous les profs, les moniteurs de ceci ou cela (elle a fait de la danse, de la natation, et maintenant les scouts) sont tous bien réceptifs et coopératifs. D'ailleurs, c'est assez courant avec les nombreuses maladies infantiles ou, dans une moindre mesure, les allergies, qu'ils sont la plupart du temps habitué de faire avec ce genre de situation. Et quand on ajoute, admettons-le, parfois juste pour faire un peu peur et assoir notre autorité de parents, que ça pourrait être dangereux pour sa vie, alors là, c'est drôle, mais tout le monde coopère!

Ah, un jour, dans un resto, je vois arriver une belle jeune femme, je dirais quelque part entre 15 et 20 ans. C'est l'été, elle porte une belle robe légère, bien décolleté. Et ce qui sautait aux yeux dans son décolleté (ben, à part de ÇA, là...), c'était la grosse cicatrice bien en évidence. J'ai tout de suite vu, elle aussi, par où elle était passée... Et je me suis dit: un jour, c'est ma fille qui sera belle comme elle!

10 avril 2012

Fin de semaine et petite pause


S1 J6-7 et même 8

Samedi matin. Faisons un petit inventaire : il me reste deux repas réguliers (côtelettes de porc avec patates), deux repas congelés gracieuseté du beau-frère (qui à première vue semblait relativement santé), quelques légumes du plat d'extra (ben oui, ça l'air que je ne l'avais pas trouvé hier), une tranche de dinde, quelques fruits, du beurre de pine et du pain.

Bon, on devrait être bon pour faire deux jours avec ça. Pour la suite, puisqu'il me reste environ trois jours de route, je vais voir si je peux arrêter quelque part acheter des fruits, du pain et des noix. Sinon, je vais prendre le « soup and salad buffet » en ayant l'impression de me faire avoir (un buffet, c'est pour l'économie, non?)

Déjeuner : Traditionnel rôties crutes avec banane, ma dernière, et café, faut d'avoir encore du lait.

Diner : Allons-y pour les côtelettes de porc de tante Anna, avec pétite pétak brune (bon, je ne sait pas si elles étaient brunes d'origine, mais elles l'étaient dans l'assiette. Très bon.

Collation : N'ayant plus rien, je cherchais et cherchais dans le Marathon de Franklin, KY. Celui-là a quelques éléments qui se rapprochent d'une épicerie, comme entre autre du pain frais. Mais pas un comptoir de fruits là, quand même... J'ai allumé qu'il y a toujours des noix du Bonhomme Planters (ou d'une marque concurrente. Alors je cherche l'étalage de noix. J'ai choisi un sac d'amande en me disant que si c'était bon chez nous, ça sera bon ici aussi.

De retour au camion, j'ai ressorti une mignonnette de mon sac de plat vide, pour mesurer la quantité. Et en y goutant, je me suis dit : « osti qu'sont salées!!! »... En comparaison, celle qu'on a à la maison sont naturelle. Bon, en contre-partie, la nourriture salée, ça fait boire. Un mal pour un bien donc...

Je suis arrivé chez mon client à l'heure où l'on souper normalement. En fait, j'aurais dû penser à mon souper au dépanneur du précédent arrêt. Mais je me suis dit qu'il était encore un peu tôt, et bla bla bla... Bon, une fois rendu au client, où il fût impossible de faire quoi que ce soit avant l'heure de nos rendez-vous (nous étions trois de ma compagnie), alors nous nous sommes mis à placotter et à faire connaissance.

Mes deux nouveaux copains étaient chez TJB depuis peu. L'un deux avait 50 livres de perdues, en retour vers une chirurgie bariatrique (un « by-pass »). Et l'autre avait eu un accident autour de dix-huit ans qui lui a littéralement coûté un bras. Oui, il peut conduire un camion avec un seul bras!

Souper : Rendu au tour de mon premier copain à aller se faire décharger, j'en ai profiter pour aller mettre mon repas à chauffer. Évitant les casse-têtes, j'ai pris l'autre plat de côtelettes. Ça ne fera pas changement, mais bon, on fait avec ce qu'on a!

Dans la soirée, j'ai repris quelques amandes, genre 4-5, juste pour avoir une sensation d'avoir mangé quelque chose. C'est fou ce que c'est bourratif!

Une fois décharger à mon tour, il était passé minuit. Aucun espace pour camper sur place. Je suis donc redescendu (le client est situé sur un cap) vers la ville de Nashville, pour aller voir au Pilot devenu Love's si il y avait un petit coin pour moi (parce que c'est vraiment petit et en pleine ville), Heureusement, j'avais un espace...

La nuit fut mouvementée, mais j'ai dormi jusqu'à onze heures!

Déjeuner : Le traditionnel pain avec beurre de pinne tira à sa fin. On peut dire que j'ai eu du beurre d'arachides pour une tranche et trois quart. Bon, acceptable. Par contre, ayant épuisé mes fruits frais, j'ai opté pour une salade de fruit en boite qui me restait de cette semaine.

Diner : Arrêtant dans le relais à Cross Plains, KY, je savais que là il y aurait du poulet. Imaginez-vous un kiosque de poulet Broaster. Je m'étais donc dit que je me prendrais un morceau de poitrine, comme ça, à la grosseur qu'elle aurait, je serais bien repu. C'était sans compter sur le créativité dudit relais. En zieutant dans le comptoir au restant, où se trouve entre autres les morceaux de poulet de la veille (j'imagine et en fait, j'espère) froid et en boite, je vois qu'il y a deux salades. J'en saisi une : « Harvest salad ». Harvest, ça fait légume pas mal... je constate au travers du plat qu'il semble effectivement n'y avoir que salades et autres légumes (bon, et quelques fruits comme des raisins ou des canneberges séchées)... Et pour une fois, la grosseur n'est pas « auge à cochon »... je vais donc tout me la taper!

En plus, elle était succulente! Bon choix

Pour la petite histoire, après environ 100 km de route avec la remorque d'une autre compagnie, qui nous refile des chargements de poêles à ramener chez nous, arrive une belle explosion, avec des morceaux qui r'volent partout et les automobiles, et même un camion, qui sont si surpris qu'ils se garrochent partout! Un des pneus vient d'éclater...

Je me range donc sur le côté de la route afin d'aller constater les dégâts. Un pneu dé-semeller, la carcasse étant même fendu sur le côté. Vraiment, du beau travail! Et tout s'est détaché du pneu. Il ne reste donc rien qui pourrait claquer ou se défaire en roulant.

Je reprends la route lentement pour me rendre au relais qui est à cinq kilomètres devant moi. Pour une fois que je « brise » près d'un relais (avec Internet en plus)...

Collation : Après avoir rejoint Seven Up, notre « gars du garage » par intérim, j'ai maintenant tout mon temps, ayant à attendre qu'un service routier vienne m'installer un nouveau pneu. Et ça, ça peut prendre une heure comme dix... c'est Pâques après tout!

Ayant « explosé » à 16:30, ledit service routier est arrivé à 21:45! Alors j'ai passé toute la soirée à me dire : « je vais souper? Non, il est à la veille... ». Parce que le temps de régler tout ça, il devait être là après une heure. Alors on attend... Et on laisse environ une autre heure passer. À deux minutes près où j'allais moi-même l'appeler, Seven Up me rappelle : « pas de trace du Bonhomme Michelin encore »... « Ok, je vais les rappeller pour voir ». Finalement, encore « une p'tite demi-heure », comme disais feu-mon-père.

Souper : J'avais faim, mais normalement. Pas de sensation affamée ou à « ça » de crever de faim. Alors je me suis dit que j'irai mangé après coup. Ce qui fut fait. Vers 23:00 (belle heure pour souper!), je mangeais, dans le restaurant, un sandwich BLT. Chez nous, le T, c'est pour tomate... Ben là, je ne sais pas si c'est pour « toast », mais toujours est-il qu'il n'y avait pas trace de tomates!

Alors, malgré le bacon, à la petitesse qu'avait le pain, et sans les chips ou les frittes offertes en accompagnement, que j'ai refusé (petite fierté personnel ici), c'était un bon petit repas, presque santé. Le tout avec un café et un verre d'eau. Et si salé aussi, que j'ai bu la mer et les poissons en roulant par la suite jusqu'à 2:15 (quand tu commence à midi, tu finis tard).

La nuit fut très relaxe cette fois. Tous mes voisins de stationnement sont parti à une heure raisonnable... et contrairement à ma chance habituelle, personne n'est venu prendre leur place. Après autant de temps passé sur la route, ce matin, je me paye un « trip ».

Déjeuner : Ce sera café et burrito. Miam!

Diner : À Wapakoneta, en Ohio, haut lieu du sandwich de la mort (mais ça, c'est pour déjeuner), j'ai pris le buffet soupe et salade. Contrairement à la majorité des buffets de ce type, il y avait une râpure qui avait tout ce qu'il y a de plus ressemblant à du jambon. Normalement, aucune viande n'est accesible dans un buffet de salade, nous empêchant ainsi de nous créer une salade-repas digne de ce nom. Donc, pour éviter de crever de faim deux minutes plus tard, il faut forcer sur la soupe...

Collation : Je me suis souvenu, en fin d'après-midi, qu'il me restait la banane de Cross Plains. Alors, aussitôt dit, aussitôt embouveté (j'aime ce verbe)...

Souper : Pour le souper, j'étais au relais Fifth Wheel de Dorchester, en Ontario, reconnu pour sa connexion Internet ultra-lente. Je feuilletais le menu, à la recherche de quelque chose de pas trop pire. Je suis passé sur le wrap au poulet. Un tortillas, avec du poulet, de la salade et du fromage, accopagné de salade du chef et de café. Ce sera mon choix!

Délicieux, mais le seul problème, c'est que c'est gros! J'aurais dû suivre ma première idée : n'en manger que la moitié... avec la salade, c'eut été ben correct.

La pause. Ce matin, à Bowmanville, ON, j'ai succombé à mon traditionnel pain aux bananes. Au midi, à Cardinal, ON, le meilleur relais de camionneur de toute la 401, j'ai choisi la quesadillas. Bon choix, mais encore là, avec la soupe aux légumes incluses et le dessert (premier écart de la semaine : une espèce de croustade aux pommes), c'était assez volumineux.

Pour le souper, arrivé au garage, j'ai mangé un diner congelé que mon beau-frère m'avait donné plus tôt, lors de notre échange de remorque à Milton, ON. Un plat de pâte aux légumes, poulet et crevettes. Très bon, mais je l'ai trouvé un peu petit... tiens, aurais-je déjà retrouvé mon grand estomac?

Bon, maintenant, il y a à la maison, une problème de santé qui m'empêche de m'y rendre. Caro a la gastro. Et comme j'ai tendance à pogner « toutte », nous avons convenu que je n'irais pas à la maison cette semaine. Ce qui veut dire que le Kilo-Cardio, et donc ces petits récits, seront en pause pour quelques jours.

À bientôt...

7 avril 2012

Cinquième jour


S1 J5

Hier en soirée, j'ai finalement mangé quelques légumes de mon plat de surplus.

Déjeuner : La tradition se poursuit avec le pain et le beurre de pine, accompagné d'un verre de lait.

Diner : Retour du sandwich à la dinde, avec fromage, plus fromage (parce que n'ayant pas de yogourt...), et une pomme. Je me suis rendu compte par la suite que la poire aurait peut-être été oublier... ou non, parce qu'il y en a une en dessert au souper. C'était si bon ainsi il y a quelques jours! Comme breuvage, un jus de légumes.

Collation : Ayant fini mon fromage au diner, je me suis donc contenté d'amandes et de « toasts melba » comme collation. C'est fou ce qu'un tout petit peu d'amande (ou d'autres noix) peut être rassasiant. Dire qu'habituellement, c'est le genre de produits dont on ne peut s'arrêter avant de finir le sac... et chez nous, on achète toujours en méga-grosse quantité; le sac est donc toujours immense!

Souper : Rendu au souper, je suis à racler les fonds de frigo (ben, on s'entend là...)! Pour accompagner ma soupe aux lentilles, j'ai trouvé une portion de légumes (carottes, poivrons, céleris, tomates) qui aurait dû être consommé au diner (hé ben). Et n'ayant plus de lait, j'ai pris le reste de ma bouteille de jus de légumes (environ une tasse). J'ai même trouver un bol de ce qui semble être des olives (ça ne me tentait pas d'investiguer plus à fond, genre d'y gouter)! J'imagine que ça aurait dû aller dans le sac qui est demeuré à la maison! Tiens, malgré la chaleur, ajoutons-y un café...

À la pause du soir, ayant un petit creux, je me disais depuis un bout que j'allais picosser dans mon plat de légumes en extra. Une fois arrêté pour la nuit, je constate que j'ai dû le finir plus tôt.

Je me suis donc contenter des quelques toasts melba. Un peu sec, mais je me suis fier sur la collation de cette après-midi.

Me voici donc au bout de ma semaine préparée. En effet, j'avais des repas Kilo-Cardio pour cinq jours. En théorie, la plupart du temps, j'aurais été revenu. Cette fois-ci, il me reste encore deux jours et demi (presque) de route avant de revenir à la maison (et peut-être plus si on n'est pas chanceux).

J'ai deux autres lunchs réguliers, eux aussi cuisinés par Caro. Je vais devoir m'ajuster, et ne pas trop succomber aux tentations. Je suis plutôt fier de moi pour le début de la semaine : aucune cochonnerie ne fut ingurgitée pendant ce temps. Juste ça, c'est un gros changement...

5 avril 2012

Quatrième jour


S1 J4

Petit mot d'encouragement dans mon journal-menu ce matin : déjà rendu au jour 4! Wou hou... Hier soir, au moment de m'arrêter, j'étais complètement vidé. Est-ce un peu la faute au fait que je mange moins? Difficile à dire, puisque mes journées sont toujours bien remplies, spécialement celle où je fais ma livraison et ma cueillette... et lorsque je suis tard en après-midi, s'en suit une course contre la montre qui viderait la plus énergique des personnes!

Déjeuner : Ce matin, on essaye quelque chose. M'étant réveillé à 4:00, j'ai dit au cadran : heille, va péter... je te repousse à 6:00. Et à 6:00, je me suis dit, n'ayant pas faim : je vais manger plus loin. J'ai donc commencé ma journée et rouler une heure et demie avant de prendre la pause du déjeuner. Au moment de m'arrêter, je commençais à avoir faim, ce qui est bon signe! J'imagine que de me rendre au diner n'en sera que plus simple. Le menu, encore une fois : pains et beurre de pine avec un verre de lait.

Diner : Ce midi, spaghetti avec concombres et carottes, un peu de fromage en remplacement du yogourt, et comme aucun breuvage n'était indiqué, je me suis permis un verre de jus de légumes.

Avec mon déjeuner plus tardif, un peu plus dans mes anciennes habitudes de vie (je n'ai pas mangé en me levant depuis le temps de l'école... ouf!), je suis arrivé au diner avec une faim tout à fait normale. Là, on commence à jaser! Par contre, ça m'a fait boire un café de plus, donc j'ai moins bu d'eau. Mais avec la chaleur qu'il fait ici, je crois que je vais me reprendre cette après-midi.

Collation : Collation en deux temps aujourd'hui. J'ai pris un peu de fromage sur des biscottes dans le camion, puis, à la douche (à North Baltimore, OH... il n'y a pas de grand miroir!) j'ai mangé des graines de tournesol. Juste un bon petit gouter, bien rassasiant.

Souper : Ce soir, sur le stationnement de la boutique hors taxes de Détroit, MI, côtelette de porc avec légumes (champignons, piments, etc.) et couscous, accompagné d'un verre de lait et de salade de fruit. Le porc, que Caro m'a tant vanté, était bien bon. Le repas m'a comblé, encore une fois. Ce que j'aime jusqu'à maintenant, de Kilo-Cardio, c'est que tous les menus sont vraiment bon, rassasiant à souhait, même si je suis assez enveloppé (comme dirait Obélix), et varié.

À la fin de la journée, me voici bien repus, sans faim. Une autre belle journée! Ah oui, Caro, revenu à elle après son super party Tupperware (elle était sur un nuage depuis quelques jours!), dit que l'erreur de lait vient probablement du fait qu'elle a calculé la quantité de lait avant de modifier les déjeuners pour "pains, beurre de pine et lait".

4 avril 2012

Troisième jour


S1 J3

Tout d'abord, hier soir, j'ai dû manger dans mon plat « extra ». De moi même, je crois bien que je ne l'aurais pas fait. Mais Caro m'a dit que ce serait plus difficile si j'essayais de ne rien manger, à la longue. Bon, j'ai pris quelques légumes (carottes, piments, céleris). Un peu plus tard, j'en ai repris

Déjeuner : Encore ce matin, pain, beurre de pine, banane et lait. Je crois que c'est le déjeuner choisi pour que ce soit pratique. Je finis ma pinte de lait. Je m'en étais bien douter : je manque de lait. Comme si je n'avais que ça a faire, spécialement aujourd'hui, d'aller magasiner! Bon, après coup, j'ai allumé que les relais de camions ont tous du lait... c'est au moins ça de pris!

Encore ce matin, le réveil fut tôt alors j'ai eu faim un tantinet. Mais je bois de l'eau dans ce temps-là. Avec comme conséquence heureuse que ça fait deux jours qu'au souper j'ai mon deux litres de déjà bu!

Diner : Ce midi, sandwich avec dinde, moutarde de Dijon (y'en n'avait pas plus proche?) et poire. Le tout accompagné de jus de légumes, concombres, tomates et une pomme en guise de dessert. Ah, et faute d'avoir un yogourt, j'ai remplacé par du fromage (que j'avais en surplus) dans la sandwich.

Résultat : oh wow, je capote! Probablement un des meilleurs sandwich que j'ai mangé depuis des lunes. Ok, quand ta référence c'est un sandwich en carton de dépanneur, c'est sur que ce n'est pas difficile à battre. Non, j'exagère, mais si peu. Le mélange des saveurs est très bon, et ça donne un format très raisonnable. Notez qu'on doit y mettre la moitié de la poire, et que j'ai mangé le reste, faute d'en avoir besoin un peu plus loin dans le menu.

Collation : En faisant un petit arrêt-pipi, je me suis acheté une pinte de lait. Une vrai pinte là, on est aux États! Tout le monde me dit que le lait est tellllllllllllllllllllllllement pas cher aux États, et bla bla bla, qu'ils font un spécial pour ramasser un gallon de lait. Ben là, je veux ben craire que ça fait longtemps que ce n'est plus moi qui fait la commande, mais 2$, américaines mais quand même, pour une pinte de lait, me semble pas que c'est si pas chère que ça chez nous... De retour au camion, découragé du prix du lait, j'ai mangé ma collation, aujourd'hui une pomme et quelques amandes. Soutenant.

Plus loin, un peu affamé, mais surtout sachant que j'étais dans l'jus et que je ne mangerais que dans une heure trente, j'ai mangé la poire du souper. Ouf, pas beaucoup, mais ça fait du bien!

Souper : Chez mon client de Clarksville, à l'ouest du Tennessee, je suis allé porter mon numéro de commande... mais ce n'était pas le bon (bon pour le lendemain). J'ai donc dû retourner dans le camion, au téléphone, attrapé ma répartitrice (encore chanceux, puis qu'elle avait terminé depuis une demi-heure... une chance que des fois, elle dépasse) au vol pour avoir le bon numéro, chercher à savoir si le fax (en fait, le bureau de la réception) est disponible (car eux finissent avant l'expédition), rencontrer Larry, le chef d'équipe de l'expédition, qui offrit de me débarrer la porte spécialement pour moi, faxer les papiers au bureau, retourner au quai, autant attendre que Darlene finisse de me charger (elle en avait la moitié de fait), pour finir par avancer, replacer les essieux, fermer les portes, et finalement manger!

Ouf! Y'était temps... Aujourd'hui, c'est jour de spaghetti. Chez nous, on adore les pâtes, en tout genre, apprêté à n'importe quel sauce, bref, on aime! La poire étant déjà mangée, me restait un verre de lait américain en guise d'accompagnement.

Là, en parlant avec Caro qui s'en allait faire un party Tupperware, sa copine Johanne voulait savoir si j'avais « ben du lousse dans mes shorts ». Ben là, wo, tsé, donnez-moi une couple de semaine là!

Mais l'autre jour, après avoir dit à Caro de diminuer les portions, je peux dire que ce n'est pas long avant que l'estomac s'y habitue. Alors pour ça, j'imagine que le changement sera déjà fait!

Une autre journée de passée. Ce soir, je n'ai pas aussi faim qu'hier soir. J'ai l'impression que de manger autre chose qu'une salade ce midi a aidé. Le sandwich était possiblement plus consistant, plus soutenant.

Demain s'annonce elle aussi consistante... J'ai déjà hâte!

3 avril 2012

Deuxième jour


S1 J2

Déjeuner : Au menu, ce matin, traditionnel rôties au beurre de pine, avec une banane (non mais laissé moi...) et un verre de lait. Probablement parce que je n'ai pas l'habitude de mange si tôt (bien rare que je mange immédiatement en me réveillant), mais j'ai trouvé ça bien bourratif! J'ai hâte de voir le reste de la journée. (Après coup, ne me demandez pas pourquoi j'ai écrit rôties... elles étaient crutes: ma fille déteind sur moi, elle qui mange des "toasts pas cuites"!)

Diner : Voir comme menu L'oeuf en folie, ça met de la joie dans mon cœur. Il s'agit en fait d'une salade aux œufs (il y en a deux, je suis surpris) avec d'autres légumes, un peu de vinaigrette, le tout agrémenté d'une pomme en guise de dessert. Une autre salade très goûteuse, une autre recette à conserver!

Je dois dire que j'ai eu faim pendant une bonne partie de l'avant-midi. Probablement parce que j'avais habitude de manger vers 10:00 avant. Je veux tenter de ramener mes heures de repas au sens du monde avec un vrai boulot.

Dans mon ancienne vie, je mangeais dans les restaurants. À l'époque, j'avais commencé à manger deux repas, vers 10:00 et vers 16:00, parce que tous les plats sont tellement gros qu'en prendre trois par jours, je serais devenu comme les américains! Mais bon, ce n'est pas tellement mieux pour la santé comme ça non plus... Et quand tu as été élevé en finissant toute tes assiettes... et que ton travail t'amène à être plutôt affamé lorsque vient enfin la possibilité de manger... ben, tu manges!

Collation : Au moment de chercher ma collation, je me suis rendu compte que ma blonde a des problèmes à faire la distinction entre des graines de tournesol (sur mon menu) et des amandes (dans le bol). Ce faisant, j'ai trouvé d'autres amandes destinées à la journée précédente. Eh ben, en plus, je n'ai pas tout mangé hier! Cette collation, aujourd'hui, était peut-être un peu courte.. mais encore là, je me suis rendu au souper sans problème.

Souper : Ce soir, je déguste la soupe aux lentilles, dont sur la page FB j'avais entendu parler en bien. Vrai : succulente, cette soupe! Avec ça, une portion de légumes (concombres et poivrons cette fois-ci), du pain, du lait et une salade de fruit pour dessert. Au moment où j'ai transvidé la soupe dans mon plat d'aluminium à destination du réchaud, je la trouvais bien petite, la portion de soupe. Y'avait « rien » dans l'bol. Et pourtant, une fois mangé (je vous écris pendant que je mange...), je me sens bien rempli. Comme quoi, comme dit Caro, la grandeur du bol ou de l'assiette y est pour quelque chose, psychologiquement parlant. C'est plus le fun une petite assiette pleine qu'une grande assiette à moitié, même si dans les deux il y a la même quantité de nourriture.

On m'apprend sur le tard que j'aurais dû prendre un jus de légume hier soir. Hé ben... Erreur de transcription, sans doute!

Coup d'oeil à demain : alléchant, encore une fois!

Premier jour


S1 J1

Déjeuner :

L'identification en titre est la simplification de Semaine 1 Jour 1. C'est de cette façon que mon petit plat du jour est identifié. Chanceux, le plat de ce matin était à part des autres, dans le sac qui n'est pas allé au frigo. Je l'avais donc vu hier, en ramassant ma bouffe.

Ce matin donc, au réveil, j'ouvre mon Journal alimentaire. Il y est dit que j'ai un déjeuner avec : jus d'orange, céréales, lait et café (à volonté, un bonheur!).

Surement une erreur de retranscription, la liste dit : une tasse et demi de céréale et une tasse et demi de lait. Wo! J'en déduis que c'est une faute de frappe, parce que Caro a toujours parlé de demi-tasse. Ça adonne bien, ça « fitte » dans l'bol (après vérification, c'était bien la bonne quantité; j'ai donc mis trop peu de lait).

Je sors donc mon super bol à trente sous. Directement du Dollarama, il me suit depuis que j'ai quitté moman. Il fait dur, il pèse une tonne, la poussière colle dessus, mais il est là, vivant (ben là...) et disponible.

La quantité de céréale est un peu plus que ce bol. En comparaison, j'en prenais presque deux lorsque je pensais m'amener des céréales. Au pif, je me mesure le lait. Je prends mon gobelet qui fait 330 ml, que je divise avec mon œil de crocodile pour faire une demi-tasse. D'ailleurs, c'est quoi, une demi-tasse? Me semble que c'est 125 ml, mais je n'en suis pas certain. On verra si ça fait le travail.

Une fois le lait dans les céréales, je me verse un verre de jus d'orange. Ça aussi, j'ai commencé ça récemment, mais encore faut-il ne pas oublier d'en amener à bord. Le café se fait aussitôt que le courant du camion se rétablit. L'air de rien, une Keurig, ça tire du jus.

Quelques minutes plus tard, le tout dégusté, je peux dire que je suis rassasié, pour l'instant. Je jette un œil pour le diner : une salade. Concrètement, ça signifie pour moi que rien n'est à préchauffer. Bon affaire, parce que je pars pour une livraison à Valleyfield, avant de me rendre à Joliette pour poursuivre la tradition (aller chercher des pneus pour Lebanon, TN).

Diner :

Avant de commencer sur le diner, je dois mentionner que vers 10:30, j'avais un peu faim. Pas que le déjeuner n'ait pas été soutenant, mais c'est l'heure à laquelle je mange habituellement, peu importe si j'avais eu au matin un sandwich (eut-il été « de la mort ») ou un burrito (mon péché mignon)... Je met donc plus sur l'habitude mon petit creux que sur un quelquonque manque alimentaire. Mais ce fut une sensation de faim pas très intense... pas au point de manger quelque chose (j'ai des légumes et des biscottes en extra, sans compter les croustilles : on ne mourra pas de faim...).

Donc, un premier point positif, malgré la sensation, je n'ai pas craqué! Mais comme je disais, c'était pas très intense non plus...

Le diner maintenant. Je suis arrivé chez mon client à 11:00. Cette fois-ci, je n'ai pas (je ne peux pas non plus) a aider ou surveiller le déchargement. Je reviens donc, après m'être positionné au quai, dans la couchette, afin de préparer mon diner. Parce qu'une fois sortie de Valleyfield, je n'aurai pas de stationnement avant un bon bout, pour ne pas dire avant d'arriver à Joliette. Trop loin pour mon estomac... et mon désir d'avoir un semblant de vie normal malgré l'horaire de fou auquel je dois m'astreindre par mon travail. À part avoir à contacter ma meilleure blonde pour confirmer que le « plat bleu avec tomates et concombres » est en fait turquoise (on va dire... ou bleu pâle au pire allé) et contient aussi des olives. Je découvre donc, en séparant ma salade, que mon bol cité plus haut, est trop petit et devra être changé. Heureusement, je connais bien Madame Tupperware et on a un plat de rechange en main à la maison!

Enfin, on va s'arranger avec ce qu'on a en attendant... Montagne de salade dans le bol, ajoutons tomates, concombres et olives, fromage fétâ (on en a trouvé un succulent!) et la petite vinaigrette, divine! Et je constate, en me relisant, que j'ai aussi une tranche de pain et une salade de fruit (choisi parce que c'est en boite et pratique).

Vous vous souvenez que j'avais au départ déjà faim. Eh bien, je ne suis pas tombé dans ma salade! Non pas que le bol aurait de toute façon été trop petit... mais bon, dès les premières bouchées, un effet bien rassasiant se fit sentir. Et honnêtement, à moitié chemin, je commençais à ressentir le côté bourratif de ladite salade. Succulent! Caro me disait qu'elle aussi a adoré cette salade grecque lorsqu'elle y a goûté.

Voilà, je viens de terminer ma salade de fruit. Plus faim du tout, rassasié, presque repus même! Je me coule un café, et on repart sur la route.

Collation : Arrivé chez mon client, il commençait à être temps que la collation arrive. Encore là, j'avais faim, mais pas au point de manger plus que ce qui était prévu. J'ai donc pris un peu de fromage, une pomme et une poire. Miam! Et comme il m'arrivait, quand j'avais des pommes, d'en manger deux à la fois, j'imagine encore là que je n'étais pas trop à côté de la plaque.

Souper : En sortant de Montréal, je me suis arrêté afin de mettre mon souper dans le réchaud. Non, en bon dinosaure, je n'ai pas de micro-ondes! Ça s'en vient, mais ce n'est pas fait. Donc, je dois prévoir une heure avant d'avoir faim que je devrai manger. Vous me suivez?

Ah, et ma fille s'est même informé à savoir comment allait mon Kilo-Cardio? Plein de support pour moi à la maison! Merci les amours...

Donc, me voici rendu au moment où je déguste un succulent poisson bordelais, accompagné de riz blanc. Très bon encore une fois! Avec un peu de lait... et une banane! Non mais laissé moi, non mais laissé moi, non mais laissé moi... mangé ma banane! J'adore Philippe Katerine!

Ce que j'aime depuis qu'on a commencé à s'intéresser à Kilo-Cardio, c'est que la nourriture est bonne, belle, et « normale ». Merci pour cela à Isabelle Huot, notre sommité québécoise en nutrition.

Reste à s'accommoder des nouvelles portions, à bouger un peu plus et à ne pas succomber à la tentation de la cochonnerie (et en vivant sur la route, c'est ce bout-là qui, je crois, sera difficile)...

Au moment d'aller au dodo, je peux affirmer que j'ai mangé suffisamment. Il faut croire que le calcul des calories nécessaires à ma situation était bon. Cette première journée est donc une réussite sur toute la ligne. La seule énigme qui demeure, c'est que comme je vais au lit assez rapidement après le repas du soir, je ne sais pas si j'aurai eu faim dans la soirée.

Un petit coup d'oeil au menu de demain... ça promet!

2 avril 2012

C'est un départ!

Après une petite pause, voici que je revis, blogoshèrement parlant. Bon, mes ami-e-s Facebook savent que maintenant, c'est là que ça se passe. Si vous voulez, vous pouvez toujours m'y rejoindre avec l'adresse en en-tête de ce blogue.

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Toujours est-il que je commence, dès demain, le programme Kilo Cardio. Ayant arrondi du bedon, que j'ai toujours eu, voilà un bon temps pour me prendre en main.

Comme camionneur, le défi est relevé, car je dois en quelque sorte avoir tout ce que je mange à bord au départ, étant donné la difficulté à cuisiner sur la route. Ah, peut-être un jour aurais-je une couchette de 10 pieds (3 mètres), aménagé en cuisine et salle de bain... mais au prix que ça coute, autant dire jamais!

Auparavant, Caro, ma cuisinière et Madame Tupperware préférée, me cuisinait des bons petits plats. Je mangeais très bien. Trop, mais très bien. Chez nous, la bonne bouffe, c'est une affaire de famille et de tradition, autant de mon côté que du sien d'ailleurs. Et c'est si bon, manger! Et plus c'est bon, plus on mange, et plus ça finit par être dommageable pour la santé...

Surtout si on est, comme moi, du côté des inactifs. Un peu par paresse, par manque de temps (ben oui, ils disent tous ça!) et par mon travail, inactif s'il en est un. Jeune, j'ai tant fait de vélo... autant comme autant. Kénogami, puis Jonquière, puis Arvida, et même Laterrière, surtout le secteur appelé Portage des Roches (tous maintenant partie de la grande ville de Saguenay) n'ont plus de secret pour moi. Quadrillé dans tous les sens à vélo.

Puis un jour, vint le premier char. Ah, la liberté... Oui, mais à quel prix? Bon, je n'ai jamais été, comme on dit chez nous, meille (maigre) comme un chicot! Mais disons que c'était dur... que du muscle! Mais l'arrivée de la modernité à quatre roues a arrondi le bedon, toujours de plus en plus.

Me suis déjà trouvé gros? Bah, pas trop non. Un peu enrobé, comme dit Obélix. Mais d'une année à l'autre, j'imagine que ça vient avec l'expérience (lire: le vieillissement), il semble que de conserver le même poids que j'ai toujours eu, de ma vie adulte, est de plus en plus difficile. J'ai beau me dire que je devrais me procurer des patins à roues en ligne ou un vélo, pour toute sorte de raison, ça n'est toujours pas réalisé!

Me semble que j'étais vers 210-215 lbs il y a quelques années. Puis, au moment où je me suis mis à visiter le gym du village, je suis entrer à 228, pour descendre à 225, mais là, vraiment plus de muscle. On dit que lorsque tu t'entraines, tu maigris un peu, mais assez vite, tu gagnes en muscle ce que tu perds en gras. Il y a deux semaines environ, je suis embarqué sur la balance chez notre gros client de Joliette, la balance à palette. J'en serais à 237 lbs.

Puis, je me suis vu, de profil, en prenant ma douche au Pétro de Glendale, dans le Kentucky. Une belle douche pour handicapé, donc très ouverte, avec un beau grand miroir de lavabo un peu plus loin. Ouf, c'est moi, ça? Méchant profil! Me semble de face je parais mieux...

On arrive donc à Kilo Cardio. Ma conjointe en avait entendu parler, fouillez-moi où. Et elle cherchait le livre un peu partout. Pas qu'il est difficile à trouver, mais tsé, quand on ne veut pas payer le gros prix, on prends notre temps. Puis, arrive la belle Sonia, qui l'a épluché, dans son cas pour les idées de recettes plus que pour tout le programme. Elle consent à nous prêter le sien. Comme ça, on pourra le feuilleter et décider jusqu'à combien nous sommes prêts à aller ($$$).

Caro, ma conjointe et cuisinière incroyable, est littéralement tombé en amour avec le livre. Là, commença une série de calcul afin de savoir ce qui nous manquait pour cuisiner tout ça. Comme nous avons la cuisine (et surtout les armoires et le frigo!) bien garnie, ce n'était pas si mal... Quelques achats à l'intérieur de notre habituel budget-bouffe, et Voilà... Notez que, la première fois, tout a été fait pour quatre portions. Comme ça, Sarah, notre petit monstre de neuf ans, pourra s'en donner à coeur-joie elle aussi dans la bonne bouffe.

La semaine dernière, Caro s'est donc mise à la tâche de préparer tous ces bons petits plats, les placer dans des plats Tupperware (on connait bien la vendeuse, la pognez-vous?), et congeler le tout.

Et hier, finalisant les achats, elle a identifié le tout, m'a écrit les menus des journées (afin que je ne cherche pas trop où je m'en vais), et a mis tout ça dans des sacs. Et nous deux de constater que ça fait beaucoup, et que c'est plutôt lourd comme "épicerie". Jusqu'à maintenant, j'amenais huit repas, un sac de pommes, des quatre litres d'eau, des croustilles (nouveau depuis deux ou trois semaines), parfois des sardines et des biscottes, question de ne pas être pris au dépourvu lorsque je dois attendre plus que la normal chez un client (parce que tous les clients n'ont pas de distributrice, que ça coute cher et que ceux qui ont des sandwichs ou des sous-marins, ce sont des exceptions).

En arrivant, j'ai donc transférer les repas dans le frigo, qui est plein à ras bord... pour me rendre compte qu'il y avait un deuxième sac!!! Ouf, au moins, le deuxième sac n'a pas à être garder réfrigéré...

Alors voilà. Dans quelques heures, je commencerai le programme. Et je vais tenter de publier mes impressions à mesure ici sur ce blogue...

À go, on y va!