3 avril 2012

Premier jour


S1 J1

Déjeuner :

L'identification en titre est la simplification de Semaine 1 Jour 1. C'est de cette façon que mon petit plat du jour est identifié. Chanceux, le plat de ce matin était à part des autres, dans le sac qui n'est pas allé au frigo. Je l'avais donc vu hier, en ramassant ma bouffe.

Ce matin donc, au réveil, j'ouvre mon Journal alimentaire. Il y est dit que j'ai un déjeuner avec : jus d'orange, céréales, lait et café (à volonté, un bonheur!).

Surement une erreur de retranscription, la liste dit : une tasse et demi de céréale et une tasse et demi de lait. Wo! J'en déduis que c'est une faute de frappe, parce que Caro a toujours parlé de demi-tasse. Ça adonne bien, ça « fitte » dans l'bol (après vérification, c'était bien la bonne quantité; j'ai donc mis trop peu de lait).

Je sors donc mon super bol à trente sous. Directement du Dollarama, il me suit depuis que j'ai quitté moman. Il fait dur, il pèse une tonne, la poussière colle dessus, mais il est là, vivant (ben là...) et disponible.

La quantité de céréale est un peu plus que ce bol. En comparaison, j'en prenais presque deux lorsque je pensais m'amener des céréales. Au pif, je me mesure le lait. Je prends mon gobelet qui fait 330 ml, que je divise avec mon œil de crocodile pour faire une demi-tasse. D'ailleurs, c'est quoi, une demi-tasse? Me semble que c'est 125 ml, mais je n'en suis pas certain. On verra si ça fait le travail.

Une fois le lait dans les céréales, je me verse un verre de jus d'orange. Ça aussi, j'ai commencé ça récemment, mais encore faut-il ne pas oublier d'en amener à bord. Le café se fait aussitôt que le courant du camion se rétablit. L'air de rien, une Keurig, ça tire du jus.

Quelques minutes plus tard, le tout dégusté, je peux dire que je suis rassasié, pour l'instant. Je jette un œil pour le diner : une salade. Concrètement, ça signifie pour moi que rien n'est à préchauffer. Bon affaire, parce que je pars pour une livraison à Valleyfield, avant de me rendre à Joliette pour poursuivre la tradition (aller chercher des pneus pour Lebanon, TN).

Diner :

Avant de commencer sur le diner, je dois mentionner que vers 10:30, j'avais un peu faim. Pas que le déjeuner n'ait pas été soutenant, mais c'est l'heure à laquelle je mange habituellement, peu importe si j'avais eu au matin un sandwich (eut-il été « de la mort ») ou un burrito (mon péché mignon)... Je met donc plus sur l'habitude mon petit creux que sur un quelquonque manque alimentaire. Mais ce fut une sensation de faim pas très intense... pas au point de manger quelque chose (j'ai des légumes et des biscottes en extra, sans compter les croustilles : on ne mourra pas de faim...).

Donc, un premier point positif, malgré la sensation, je n'ai pas craqué! Mais comme je disais, c'était pas très intense non plus...

Le diner maintenant. Je suis arrivé chez mon client à 11:00. Cette fois-ci, je n'ai pas (je ne peux pas non plus) a aider ou surveiller le déchargement. Je reviens donc, après m'être positionné au quai, dans la couchette, afin de préparer mon diner. Parce qu'une fois sortie de Valleyfield, je n'aurai pas de stationnement avant un bon bout, pour ne pas dire avant d'arriver à Joliette. Trop loin pour mon estomac... et mon désir d'avoir un semblant de vie normal malgré l'horaire de fou auquel je dois m'astreindre par mon travail. À part avoir à contacter ma meilleure blonde pour confirmer que le « plat bleu avec tomates et concombres » est en fait turquoise (on va dire... ou bleu pâle au pire allé) et contient aussi des olives. Je découvre donc, en séparant ma salade, que mon bol cité plus haut, est trop petit et devra être changé. Heureusement, je connais bien Madame Tupperware et on a un plat de rechange en main à la maison!

Enfin, on va s'arranger avec ce qu'on a en attendant... Montagne de salade dans le bol, ajoutons tomates, concombres et olives, fromage fétâ (on en a trouvé un succulent!) et la petite vinaigrette, divine! Et je constate, en me relisant, que j'ai aussi une tranche de pain et une salade de fruit (choisi parce que c'est en boite et pratique).

Vous vous souvenez que j'avais au départ déjà faim. Eh bien, je ne suis pas tombé dans ma salade! Non pas que le bol aurait de toute façon été trop petit... mais bon, dès les premières bouchées, un effet bien rassasiant se fit sentir. Et honnêtement, à moitié chemin, je commençais à ressentir le côté bourratif de ladite salade. Succulent! Caro me disait qu'elle aussi a adoré cette salade grecque lorsqu'elle y a goûté.

Voilà, je viens de terminer ma salade de fruit. Plus faim du tout, rassasié, presque repus même! Je me coule un café, et on repart sur la route.

Collation : Arrivé chez mon client, il commençait à être temps que la collation arrive. Encore là, j'avais faim, mais pas au point de manger plus que ce qui était prévu. J'ai donc pris un peu de fromage, une pomme et une poire. Miam! Et comme il m'arrivait, quand j'avais des pommes, d'en manger deux à la fois, j'imagine encore là que je n'étais pas trop à côté de la plaque.

Souper : En sortant de Montréal, je me suis arrêté afin de mettre mon souper dans le réchaud. Non, en bon dinosaure, je n'ai pas de micro-ondes! Ça s'en vient, mais ce n'est pas fait. Donc, je dois prévoir une heure avant d'avoir faim que je devrai manger. Vous me suivez?

Ah, et ma fille s'est même informé à savoir comment allait mon Kilo-Cardio? Plein de support pour moi à la maison! Merci les amours...

Donc, me voici rendu au moment où je déguste un succulent poisson bordelais, accompagné de riz blanc. Très bon encore une fois! Avec un peu de lait... et une banane! Non mais laissé moi, non mais laissé moi, non mais laissé moi... mangé ma banane! J'adore Philippe Katerine!

Ce que j'aime depuis qu'on a commencé à s'intéresser à Kilo-Cardio, c'est que la nourriture est bonne, belle, et « normale ». Merci pour cela à Isabelle Huot, notre sommité québécoise en nutrition.

Reste à s'accommoder des nouvelles portions, à bouger un peu plus et à ne pas succomber à la tentation de la cochonnerie (et en vivant sur la route, c'est ce bout-là qui, je crois, sera difficile)...

Au moment d'aller au dodo, je peux affirmer que j'ai mangé suffisamment. Il faut croire que le calcul des calories nécessaires à ma situation était bon. Cette première journée est donc une réussite sur toute la ligne. La seule énigme qui demeure, c'est que comme je vais au lit assez rapidement après le repas du soir, je ne sais pas si j'aurai eu faim dans la soirée.

Un petit coup d'oeil au menu de demain... ça promet!

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