S1 J1
Déjeuner :
L'identification en titre est la
simplification de Semaine 1 Jour 1. C'est de cette façon que mon
petit plat du jour est identifié. Chanceux, le plat de ce matin
était à part des autres, dans le sac qui n'est pas allé au frigo.
Je l'avais donc vu hier, en ramassant ma bouffe.
Ce matin donc, au réveil, j'ouvre mon
Journal alimentaire. Il y est dit que j'ai un déjeuner avec :
jus d'orange, céréales, lait et café (à volonté, un bonheur!).
Surement une erreur de retranscription,
la liste dit : une tasse et demi de céréale et une tasse et
demi de lait. Wo! J'en déduis que c'est une faute de frappe, parce
que Caro a toujours parlé de demi-tasse. Ça adonne bien, ça
« fitte » dans l'bol (après vérification, c'était bien la bonne quantité; j'ai donc mis trop peu de lait).
Je sors donc mon super bol à trente
sous. Directement du Dollarama, il me suit depuis que j'ai quitté
moman. Il fait dur, il pèse une tonne, la poussière colle dessus,
mais il est là, vivant (ben là...) et disponible.
La quantité de céréale est un peu
plus que ce bol. En comparaison, j'en prenais presque deux lorsque je
pensais m'amener des céréales. Au pif, je me mesure le lait. Je
prends mon gobelet qui fait 330 ml, que je divise avec mon œil de
crocodile pour faire une demi-tasse. D'ailleurs, c'est quoi, une
demi-tasse? Me semble que c'est 125 ml, mais je n'en suis pas
certain. On verra si ça fait le travail.
Une fois le lait dans les céréales,
je me verse un verre de jus d'orange. Ça aussi, j'ai commencé ça
récemment, mais encore faut-il ne pas oublier d'en amener à bord.
Le café se fait aussitôt que le courant du camion se rétablit.
L'air de rien, une Keurig, ça tire du jus.
Quelques minutes plus tard, le tout
dégusté, je peux dire que je suis rassasié, pour l'instant. Je
jette un œil pour le diner : une salade. Concrètement, ça
signifie pour moi que rien n'est à préchauffer. Bon affaire, parce
que je pars pour une livraison à Valleyfield, avant de me rendre à
Joliette pour poursuivre la tradition (aller chercher des pneus pour
Lebanon, TN).
Diner :
Avant de commencer sur le diner, je
dois mentionner que vers 10:30, j'avais un peu faim. Pas que le
déjeuner n'ait pas été soutenant, mais c'est l'heure à laquelle
je mange habituellement, peu importe si j'avais eu au matin un
sandwich (eut-il été « de la mort ») ou un burrito (mon
péché mignon)... Je met donc plus sur l'habitude mon petit creux
que sur un quelquonque manque alimentaire. Mais ce fut une sensation
de faim pas très intense... pas au point de manger quelque chose
(j'ai des légumes et des biscottes en extra, sans compter les
croustilles : on ne mourra pas de faim...).
Donc, un premier point positif, malgré
la sensation, je n'ai pas craqué! Mais comme je disais, c'était pas
très intense non plus...
Le diner maintenant. Je suis arrivé
chez mon client à 11:00. Cette fois-ci, je n'ai pas (je ne peux pas
non plus) a aider ou surveiller le déchargement. Je reviens donc,
après m'être positionné au quai, dans la couchette, afin de
préparer mon diner. Parce qu'une fois sortie de Valleyfield, je
n'aurai pas de stationnement avant un bon bout, pour ne pas dire
avant d'arriver à Joliette. Trop loin pour mon estomac... et mon
désir d'avoir un semblant de vie normal malgré l'horaire de fou
auquel je dois m'astreindre par mon travail. À part avoir à
contacter ma meilleure blonde pour confirmer que le « plat bleu
avec tomates et concombres » est en fait turquoise (on va
dire... ou bleu pâle au pire allé) et contient aussi des olives. Je
découvre donc, en séparant ma salade, que mon bol cité plus haut,
est trop petit et devra être changé. Heureusement, je connais bien
Madame Tupperware et on a un plat de rechange en main à la maison!
Enfin, on va s'arranger avec ce qu'on a
en attendant... Montagne de salade dans le bol, ajoutons tomates,
concombres et olives, fromage fétâ (on en a trouvé un succulent!)
et la petite vinaigrette, divine! Et je constate, en me relisant, que
j'ai aussi une tranche de pain et une salade de fruit (choisi parce
que c'est en boite et pratique).
Vous vous souvenez que j'avais au
départ déjà faim. Eh bien, je ne suis pas tombé dans ma salade!
Non pas que le bol aurait de toute façon été trop petit... mais
bon, dès les premières bouchées, un effet bien rassasiant se fit
sentir. Et honnêtement, à moitié chemin, je commençais à
ressentir le côté bourratif de ladite salade. Succulent! Caro me
disait qu'elle aussi a adoré cette salade grecque lorsqu'elle y a
goûté.
Voilà, je viens de terminer ma salade
de fruit. Plus faim du tout, rassasié, presque repus même! Je me
coule un café, et on repart sur la route.
Collation : Arrivé chez mon
client, il commençait à être temps que la collation arrive. Encore
là, j'avais faim, mais pas au point de manger plus que ce qui était
prévu. J'ai donc pris un peu de fromage, une pomme et une poire.
Miam! Et comme il m'arrivait, quand j'avais des pommes, d'en manger
deux à la fois, j'imagine encore là que je n'étais pas trop à
côté de la plaque.
Souper : En sortant de Montréal,
je me suis arrêté afin de mettre mon souper dans le réchaud. Non,
en bon dinosaure, je n'ai pas de micro-ondes! Ça s'en vient, mais ce
n'est pas fait. Donc, je dois prévoir une heure avant d'avoir faim
que je devrai manger. Vous me suivez?
Ah, et ma fille s'est même informé à
savoir comment allait mon Kilo-Cardio? Plein de support pour moi à
la maison! Merci les amours...
Donc, me voici rendu au moment où je
déguste un succulent poisson bordelais, accompagné de riz blanc.
Très bon encore une fois! Avec un peu de lait... et une banane! Non
mais laissé moi, non mais laissé moi, non mais laissé moi... mangé
ma banane! J'adore Philippe Katerine!
Ce que j'aime depuis qu'on a commencé
à s'intéresser à Kilo-Cardio, c'est que la nourriture est bonne,
belle, et « normale ». Merci pour cela à Isabelle Huot,
notre sommité québécoise en nutrition.
Reste à s'accommoder des nouvelles
portions, à bouger un peu plus et à ne pas succomber à la
tentation de la cochonnerie (et en vivant sur la route, c'est ce
bout-là qui, je crois, sera difficile)...
Au moment d'aller au dodo, je peux
affirmer que j'ai mangé suffisamment. Il faut croire que le calcul
des calories nécessaires à ma situation était bon. Cette première
journée est donc une réussite sur toute la ligne. La seule énigme
qui demeure, c'est que comme je vais au lit assez rapidement après
le repas du soir, je ne sais pas si j'aurai eu faim dans la soirée.
Un petit coup d'oeil au menu de
demain... ça promet!
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