16 juin 2009

L'extase

Se réveiller le matin...
Voir sa fille arrivé dans la chambre de ses parents, monter dans le lit, prendre un livre en anglais...
Lui expliquer que, du haut de sa maternelle, elle devrait se contenter des livres en français...
Lui suggérer d'aller se choisir un livre de Dora l'exploratrice, d'une édition qui est spécialement conçu pour les lecteurs débutants...
La voir se réinstaller entre les deux parents...
Lui expliquer que, pour lire, il est impératif de voir clair, et entrouvrir le rideau, par lequel le soleil plombe et brille de mille feux au petit matin...

Pour finalement l'entendre lire quelques pages pour la première fois, ça, c'est vraiment l'extase! Un moment sublime. Ou l'on prend conscience que toute cette éducation, toute cette discipline, ça finit par porter fruit.

Et lui dire, après trois pages, qu'elle ne doit pas trop pousser, pour subtilement l'empêcher de s'attarder à ses difficultés.

Bravo Sarah, tu nous a fait vivre un moment magique. Merci indirectement à Êvelyne, son adorable professeur qui, avec tous ces jeux de lettres, a jeté une "mausus de bonne base" pour la première année.

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C'est Sandra qui me racontait que, lorsqu'elle a commencé à savoir lire, elle lisait tout, tout, tout, jusqu'à en être tannante. Ma Sarah est rendu quelque part entre les deux...

Ma liste de désir pour les fêtes qui s'en viennent

Vous savez, lors d'un mariage, certains grands magasins permettent aux mariés de se constituer une liste de cadeaux désirés. Comme ça, on peut fortement suggéré aux invités de s'informer à ce dit magasin et à y choisir l'un des objets choisis qui convient à leur budget.

Ah, quel créativité! Mais au moins, tu es certain de ne pas recevoir cinq poêles à hot-dog, comme mes parents... Héhé.

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Donc, en allant chercher nos moineaux (deux perruches que mon amie Winnie nous a donné, cages incluses et tout le tralala) à Longueuil, je me suis dit que nous pourrions, moi et Caro, en profiter pour aller visiter la boutique Apple dans le centre-ville de Montréal.

La publicité dit que dans ces boutiques, tous les produits sont en démonstration, fonctionnel et que le client ou futur client peut tous les manipuler. C'était en parti mon but.

Mon expérience sur Mac se résume à une année de secondaire sur les premiers Apple "tout dans la boite", MacIntosh, si ma mémoire est bonne. Et à un court séjours sur un des premiers iMac, ceux à l'ancienne, avec les couleurs capotées (qui ont d'ailleurs marqués les débuts du retour en force de la compagnie Apple dans le monde informatique), expérience sur un ordinateur prêté qui a plutôt mal tournée (pour la relation), mais qui, pour l'ordi, sauf IRC (dont j'abusais à cette époque), s'était révellé somme toutes assez merveilleuse.

J'entends quelques personnes, là-bas au loin, me dire que "c'est ben trop cher pour ce que tu as; tu payes pour le nom; un PC fait le même travail pour ben moins cher"... Bla bla bla. À ceux-là, je réponds: informez-vous, et comparez des pommes avec des pommes (ah, quelle expression appropriée!). J'utilise présentement un ordinateur portatif ACER acheté neuf pour un gros 400$, et croyez moi, ça vaut 400$. Il était désuet au sortir de la boite, pour ainsi dire. La qualité a toujours un prix, et tu as toujours ce pourquoi tu payes.

Tout ça pour dire que j'ai fait une petite liste de cadeau. Libre à vous de piger dedans, au moment venu. Genre la fête des pères qui s'en vient. Quoi, je ne suis pas votre père? Ben, c'est la fête de TOUS les pères, alors si ça vous chante, vous pouvez fêter n'importe lequel.

Pour la maison: un iMac 24 pouces de base. Que de belles images, photos comme vidéos, nous pourrons voir la dessus. Et comme téléviseur auxiliaire... il y a surement moyen de moyenner.
Pour le camion: un MacBook Pro de 13 pouces (je vais me contenter de celui-là, je ferai les gros travaux à la maison!).
Pour me balader: un iPod Touch (réalistement, je crois qu'un nano sera bientôt "dans la malle"). Si Bell l'offre un jour, un iPhone serait aussi bienvenue (autre fournisseur, s'abstenir).
Pour que ça joue encore mieux, un casque d'écoute Bose Quiet Confort 2. Je l'ai essayé, et l'essayer, c'est l'adopter!
Pour la récréation: un Apple TV, après m'être fait bien expliquer ce que l'on peut faire avec. Car, bien sur, si tu veux écouter de la télé en anglais, c'est bien fourni. Pour le contenu québécois, ou à tous le moins en français, je suis sceptique.
Pour ne rien perdre, et faire des sauvegarde en double automatique, un Time Capsule. Et vous, vos photos sont-elles copier au moins en double?
Pour travailler mes images, Aperture 2 et Final Cut Express 4.
Pour les menus travaux, les suites iLife et iWork.

Va pour le rêve. Dans la vraie vie, comme je l'ai écrit plus haut, un iPod nano devrait être dans la poste bientôt, aussitôt que nous aurons vu aller le budget post-déménagement. J'ai découvert les balado-diffusions, et aujourd'hui le iPod Shuffle de Caro, et je suis de plus en plus emballé (!).

Par la suite, mon vieux Micor (assemblé à Québec) se faisant vieux (genre huit ou neuf ans), le iMac est dans les cartons, si personne ne s'avance pour m'en faire un cadeau, avec le prochain retour d'impôt. Allez, ça vous laisse le temps. :P La panoplie de logiciel viendra bien sur avec.

J'imagine que le MacBook devra suivre, car mon ACER aussi se fait vieux, et cassé en plus (ça c'est du solide!).

Pour le reste, on a le temps d'y penser!

14 juin 2009

Un artiste à l'affut de la réalité de l'Internet

J'aime de plus en plus le rap en français. Pas la gang de Bling bling américains, eux qui parlent trop de leur criminalité et qui dégradent systématiquement les femmes.

Mais en français, le propos est souvent très "social", la langue très recherchée et ça me rejoint plus.

On devrait d'ailleurs entendre beaucoup plus ce qui se fait à Montréal-Nord. Tous ces jeunes ont des choses à dire. Et ils le disent souvent dans le rap, mais ça tombe directement dans l'oubli, comme si ils étaient des citoyens de deuxième classe.

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Tous ça pour dire que j'ai vu, sur le blogue de mon fonctionnaire préféré, ce vidéo très rigolo. Merci à Hispong pour l'avoir relayé.

8 juin 2009

Défi Têtes Rasées 2009 - La vraie histoire

Voilà, c'est fait. La date fatidique, soit le 7 juin 2009 est maintenant derrière moi. Tout mon poil aussi.

Première partie, camion.

Revenons en arrière de quelques jours. Au moment de planifier mon dernier voyage, mon meilleur patron, Jocelyn lui-même, et moi nous entendons pour que le congé soit court, afin de repartir plus vite, me permettant ainsi de revenir plus d'une journée complète avant la date de la tonte. "Comme ça, me disait-il, on se donne un peu de marge de manoeuvre pour les "en-cas"".

Comme j'étais rentré le lundi, je serais normalement reparti le mercredi, pour mon habituel Lebanon, TN, quatre jours et demi aller-retour. Mais ce m'aurait fait rentrer le samedi en fin de journée au mieux, le dimanche matin au pire. Il eût donc fallu que tout soit parfait. Mais dans le camionnage, il ne faut surtout pas compter la dessus!

Nous avons donc choisi, dis-je, mon patron et moi, que je repartirais dès le lendemain de mon arrivée. Ça ne faisait pas long de congé, mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour une bonne cause? Il faut savoir que pour moi, les congés sont très précieux, et indiscutablement immuable. Alors il fallait que ce soit très important pour que je coupe une journée de congé...

Le portion d'aller se fit plutôt bien, très rondement même. J'ai vu à l'usine, à mon arrivée et sur son départ, Méo, un confrère. Destination? Lebanon. Je lui donne la vitesse à laquelle je roule, soit 95 km/h, et il me dit honnêtement que c'est trop lent pour lui. "On se r'voit p't-être sur la route ou là-bas". Je préfère de beaucoup une honnêteté de ce genre, moi qui n'ait aucun problème à rouler seul, qu'à certains autres qui se transforme en tache dont on ne peut plus se débarasser!

Sur la route, peu avant Toronto, j'ai rencontré Denis, un autre confrère que je n'avais pas revu depuis... presque deux ans je crois. Destination: Lebanon! Ça adonne bien, on est assez régulièrement trois par jour pour ce client (pas à tous les jours pour la petite histoire...). On fait un bout ensemble. Il me dit qu'il ira dormir à la même place que Méo, et qu'ils ont convenu de rouler ensemble le lendemain jusqu'à destination. Ce qui fait mon affaire, ayant de mon côté à attendre un peu, he-hum, que mon registre (log) me permettre de continuer. Fin de semaine courte égale registre assez serré! Il faut donc y donner de la ventilation à un moment ou l'autre.

Un bon dodo et un avant-midi à glander sur Internet plus tard (c'est la faute au "terrassement" qui flagossait derrière mon camion qui m'empêcha de dormir plus tard que la norme), j'ai pu finalement partir pour ma deuxième journée. Passage à la douane sans problème, comme la plupart du temps d'ailleurs. Départ en direction sud afin de faire le plus de distance possible cette journée-là. Je dis ça car j'ai énormément de difficultés à rouler tard le soir, même si j'ai pu dormir tard le matin. C'est pour ça que de nature, j'ai plutôt tendance à avoir un départ très tôt, souvent avant même les poules, pour finir ma journée assez tôt, comparativement à plusieurs autres chauffeurs...

Je dus me résigner à camper au sud de Louisville, KY pour la nuit. Il me resterait donc environ trois heures de routes pour le lendemain matin. Incluant le décalage horaire (que j'adore, ayant ben d'la misère à me rendre chez mon client "la veille au soir"), et sachant que mes deux copains arriveraient de tôt matin, sinon aurait dormi "dans la ruelle" voisine du client, je pouvais ainsi fixé l'heure de mon départ afin d'arriver là-bas vers neuf ou dix heures. Avec une bonne idée des endroits ou nous allons assez souvent chercher nos retours dans ce secteur, ça me donne une bonne idée de l'heure ou je me dois d'être prêt et accrocher à ma remorque vide.

Comme planifier, à 9h30, j'entrais dans la cour du client. La charmante demoiselle qui m'y accueillait si chaleureusement (voir autre histoire de camion) n'y était pas! Moi qui anticipait un accueil grandiose vu la laps de temps depuis ma dernière visite... Hé ben, je fus accueilli par un quelquonque Bobby (que je présume était en vacances ou en congé de maladie, la belle n'étant que temporaire à ce poste). J'en saurai plus à ma prochaine visite (je pars demain!).

Chez ce client, on n'y fait qu'échanger notre remorque pour une vide. La plupart du temps, les remorques étant déchargées le soir, il y a donc quelques vides à notre disposition. Mais comme ça arrive parfois, il se peut qu'un remorque ait été oubliée la veille...

Une fois Bobby réglé, je me rend donc là ou nous décrochons notre remorque pleine. Aussitôt fait, je poursuis ma route à la recherche de ma remorque vide. Mes deux copains étant, comme prévu, déjà passé, je passe donc devant leurs remorques pleines. Arrivé au bout de la rangée, toujours pas de trace de la remorque vide restante! Comme il y en a une encore au quai, je retourne voir Bobby. Je lui demande de vérifier si elle est vide, et sinon quand le sera-t'elle? Il envoie quelqu'un vérifier, et me retourne vers mon camion.

Quelques minutes plus tard, il m'avise que la remorque est bien vide. Ouf, un souci de moins. Je communique donc à Lori pour recevoir mes informations pendant que je manoeuvre pour accrocher ma nouvelle remorque vide. Ce sera une remorque de location (lire: plus pesante que les nôtres, sans jupe, et commençant à être vieille). Je reçois le message. Destination: Clarksville, TN, un fournisseur du même client, pour retour vers Joliette. Ce qui dans la plupart des cas signifie "à la maison avec le camion"... Oui oui, je suis très bien traité! Une petite vérification autour de la remorque et hop, aussitôt la constatation par Bobby que "c'est ben vide!", me voici sur la route.

Il y a un peu plus d'une heure de route à faire pour me rendre à destination. J'ai bien ressenti un léger tressaillement dans la remorque, quelques fois, mais j'ai mis ça sur le compte de l'état de la chaussée. Arrivé chez le client, et y étant déjà allé, je passé la guérite et je me positionne à la bonne porte. Ensuite, j'entre à l'intérieur pour inscrire mon numéro de porte sur le tableau, ou tout mon "pedigree" est déjà inscrit. Je peux donc voir que mes deux amis (probablement les mêmes) sont passé là eux aussi. Je rencontre... appelons-le Maurice. Fudge, moi qui anticipait la belle Darlene! Il m'indique qu'il achève son temps de diner (ouin, ça mange de bonne heure!) alors il reviendra dans une demi-heure environ (ouin, belle condition!).

Je fus chargé en peu de temps, mais ô surprise, avec treize palettes! Darlene m'a toujours dit qu'il y a des chargements de onze ou douze palettes, et moi, le chanceux, je m'en étais toujours tiré avec des onze palettes! J'ai donc 45 000 lbs de charge, et une remorque loué qui est un bon 500 lbs en plus de nos remorques. Ça va être assez pesant. Comme toujours, j'irai me peser à Smiths Grove ou Horse Cave, dans le Kentucky (d'autant plus que ce sera la fin du "72 heures de vérification mécanique").

Une fois tous les papiers signés, faxés et contre-vérifiés,je peux donc quitter sans soucis. En descendant l'escalier, qui fait face aux roues de ma remorque, je suis saisi par une vision d'horreur: il manque des boulons dans une de mes roues. Quatre "studs" et deux écrous en plus sont manquants! La roue tient de peur! Je fais tout de suite le lien avec les sautillements ressentit sur la route. Oh oh... c'est là que le malheur tomba! En vérifiant de plus près, je resserre deux des écrous à main nue et je constate que la roue elle-même (le "hub") est en train de se manger, ce qui a décentré la roue, d'ou le sautillement, d'ou les "studs" qui coupent.

Une des leçons à retenir dans le monde du camionnage, les nouveaux, on prend des notes, c'est que si un malheur a à vous arriver, ce sera assurément pendant LA semaine dans l'année ou vous aurez planifiez quelques choses! Les autres semaines, ou rien n'est prévu ni même pensé? Pfff, rien ne pourra vous retardez, c'est insignifiant! Mais si vous prévoyez une seule chose dans l'année, c'est cette fois que le malheur tombera!

J'appelle donc Martin au garage. Après quelques appels, il finit par me dénicher un endroit qui peut m'envoyer quelqu'un pour resserrer les écrous restant sur place, devant l'usine, et ensuite réparer la roue en atelier. La première partie fut fait assez rapidement, mais au dire du mécanicien, "si on a besoin de remplacer les jantes, nous n'en avons pas en main, alors ça ira à demain matin!

Je calcule dans ma tête: demain matin, le temps que les pièces arrivent de je ne sais ou, le temps de réassembler la roue, avec le décalage, et environ deux jours pour revenir à la maison pour dimanche à onze heures. Mausus, je suis presque certain de manquer le Défi Têtes Rasées! Je resserre le calcul... si je pars au plus tars autour de midi, ça devrait aller. Il faudra bien tricoter, mais ça devrait aller. Caro en profite donc pour nous établir un Plan B pour le Défi Têtes Rasées: j'ai jusqu'à seize heures pour pouvoir passer à mon rendez-vous original, sinon, il y a un autre événement à Saint-Gabriel-de-Brandon le 20 juin. Ah, on a une solution de rechange, c'est déjà ça.

Comme prévu, le midi suivant, j'avais toujours la roue "su'l can". Après avoir épuisé mon moral à jouer à Spyder Solitaire (tient, sur un Mac, j'aurais assurément de nouveau jeu de carte!), je décide de me rendre au Centre commercial. C'est évidemment là que Martin m'a rejoint par téléphone, pour me dire que "tout était prêt!". Joie dans mon coeur!

Dès mon départ, après bien sur avoir revérifier tous les écrous de la remorque, j'ai constaté que la remorque était vraiment lourde. La balance me le confirma un peu plus tard. Je balançai mes essieux, et repris la route.

Une fois de retour sur les autoroutes, j'ai commencé à avoir une meilleure idée de mon heure d'arrivée, selon l'endroit ou je pourrais me rendre ce soir là pour dormir. Tout n'était donc pas perdu.

*****

Deuxième partie, Leucan

Je suis donc arrivé vers huit heures au Pétro-Canada d'Anjou, afin de bénéficier d'une douche pour avoir de beau cheuveux propres afin de faire un don de cheveux en plus des dons recueillis autour de moi. Pendant que mes deux amours se rendaient en automobile aux Galeries Rive-Nord, je faisais pareil, mais avec mon camion et ma remorque! Et comme il y a maintenant beaucoup de terre-plein sur leur stationnement, c'est donc à l'arrière du Canadian Tire que j'ai laissé mon Vieux Wes'. Caro m'y a ramassé. Nous sommes arrivé à la place centrale alors que l'équipe s'installait. Nous avons donc servi un peu de rodage aux différentes étapes.


Ah oui, à ce moment, j'avais encore toute ma tête. Les organisateurs me demandèrent si je voulais passer tout de suite. Comme j'avais lancé l'invitation par Internet, j'ai choisi de respecter l'heure annoncée au départ, des fois que de la grande visite se présenterait.

Mon frère arriva, pour assister à l'événement. Lui, c'était prévu, alors il n'est pas de la grande visite!

Environ une heure avant mon heure (bon, voilà que je parle comme un condamné à mort!), l'animateur m'invite sur la scène. Il me présente à la foule, et leur raconte que j'ai mis quatre ans de labeur pour la barbe et cinq ans pour les cheveux, et que ça vaut surement ben plus que les dollars que j'ai amassé. Il demande donc à aux bénévoles de partir une collecte spécial pour ma barbe!


Après un début timide, les dons se multiplient. Puis, oh surprise, mon frère me demande ce qu'il doit faire pour y passer lui aussi. Un don de 20$ et plus, et tu passes au batte... Il part, et revient avec son autocollant! Un autre don, une autre tête rasée!

Une trentaine de minutes plus tard, je retourne sur la scène. L'animateur re-crinque la foule afin que l'argent continue de tomber dans les boites de dons. Il semble que ma tête vaut cher! Et que les gens sont généreux.

De son côté, Sarah semblait un peu traumatisé par l'événement. Mais nous nous sommes rendu compte que c'était un peu beaucoup un besoin d'attention. Par contre, lorsqu'elle avait visionné des vidéos sur Internet avec sa maman, elle avait au début trouvé ça très émouvant. Elle pensait même au départ que je serais malade! Mais non, Sarah, moi, je suis chanceux, je fais "comme si" je serais malade. Et les sous vont aider ceux qui n'ont pas le choix, qui sont réellement malade.

L'heure fatidique arriva, enfin. J'étais fébrile, mais pas nécessairment ému outre mesure. Je prends place sur la première chaise afin que Caro, désigné photographe pour l'occasion, et unique vu que mon frère devenait un participant, me voit bien.

La coiffeuse m'attacha les cheveux, afin de les conserver pour que ça aille à la fabrique de perruque. Puis, à grand coups de ciseaux, je sentis la légèreté apparaitre.

Je vis passer mon frère, pour qui ça a été assez rapide. C'est qu'il n'était pas la source du spectacle! :P De mon côté, les cheveux étaient tous tombés. La coiffeuse fit la même chose avec la barbe: deux couettes, et deux coups de ciseaux. L'animatrice, jamais à court d'idée, décida de se faire deux lulus à la Fifi Brin d'Acier avec mes restes de barbe!


Ensuite, ce fut le travail de finition, avec le rasoir. La coiffeuse y a mis le temps, car je suis plutôt poilu. Après quelques ajustement aux sourcils, la touche de finition, et quelques coups de balais, à mon levée, je fus chaleureusement applaudi par la foule en délire! On annonça que j'avais récolté une autre 200$ parmi la foule, ce qui amena mon total à près de 1750$! Si près de l'objectif que je qualifiais au départ d'exagéré. Finalement, nos gens ont bien coopérés!

Donc, en terminant, je désire remercier, pour cette aventure, tout d'abord ma Caro, celle qui a tenu le fort à la maison, qui a choisi l'objectif démesuré, qui a envoyé des courriels, récolté des dons, annulé ma participation à Repentigny, réactivé ma participation, préparé de la gelée d'agrumes et fait des boites au travers de tout ça, sans oublier le travail habituel de femme de camionneur (celle qui voit à tout en l'absence de son homme!). Pour tout ça, et tellement d'autres petites choses, un gros merci, je t'aime!

Ensuite, un gros merci à Josée chez TJB, à qui j'avais demandé de me représenter sur place auprès de tous mes confrères et consoeurs de travail. Elle a fait une belle récolte.

Gros merci ensuite à TJB, qui a offert dès le départ de doubler la récolte que Josée effectuerait parmi les employé-e-s, sans savoir ou ça pourrait nous mener (nous sommes bien une cinquantaine d'employé-e-s). En ces temps difficiles, c'est d'autant plus généreux. Ensuite, Jocelyn et Êve, les patrons, ont ajouté un don personnel du même montant. Ce qui dans les faits a triplé la récolte dans mon milieu de travail.

Pour tous les membres de nos familles respectives, éprouvés à divers niveau par le cancer, qui m'ont aussi encouragé, un gros merci. Bon courage, nous pensons très fort à vous tous et toutes.

Enfin, pour tous les ami-e-s, autant les connaissances "en personne" que via Internet, sachez que vos dons furent très apréciés.

Finalement, pour tous ceux qui n'ont pas contribué, peu importe la raison, sachez que vous pouvez toujours le faire via ce lien jusqu'en septembre de cette année. Sinon, il y a plein d'autres causes valables pour vous soulager le porte-monnaies...

P.S.: évidemment, nous ne pouvons nous en tenir à ça. Tous ceux qui ont fait un don, je vous demanderais de nous faire parvenir par courriel, à carollelabreche@hotmail.com, votre adresse postale, afin que nous puission vous faire parvenir un petit remerciement particulier.