Ce matin, je me suis réveillé deux
heures et quart après mon réveil-matin. Comme quoi quand ton corps
a besoin de repos, peu importe ce que tu veux qu'il fasse, il se
reposera. Bon, nous allons rentrer un peu plus tard, mais ça ira. De
toute façon, rendu là, je ne peux pas vraiment remonter le temps!
Je passe mon temps à dire que je ne peux dire à quelle heure je
serai rentré qu'une fois rendu à la maison... En voici une des
raisons!
Mais quand même, je suis dans un
Fifth Wheel, et réveil en retard ou non, on prends le temps d'aller
chercher un café et un bon gâteau aux bananes. Une fois ainsi
équipé, je peux reprendre la route.
Aux nouvelles à la radio, on annonce
que dans le nord de l'Ontario, la Police Provincial de l'Ontario
(PPO) de North Bay traque les conducteurs en état d'ébriété le
jour, car ils sont encore légalement saouls de la veille, malgré
qu'ils aient dormi quelques heures. Tenez-vous le pour dit...
Je m'arrête à Kingston, ON pour faire
le plein complet et final de ma semaine, celui qui comptera pour le
calcul de mon économie de carburant. Puis je reprends la route,
direction Cardinal, ON pour le déjeuner au meilleur relais de la
401.
Une heure plus tard, je m'installais au
comptoir. Pour faire changement, j'ai pris une omelette
jambon-fromage. Différent de l'omelette espagnole qui, bien que
délicieuse, me sort un peu par les oreilles!
En reprenant la route, je vois un de
nos Western Star qui me dépasse... Tiens, c'est Tout P'tit... tiens,
avec sa blonde. Un peu plus loin, on commence à placoter... et
qu'ouï-je? Le bébé aussi est à bord! Épopée familiale! Il me
raconte qu'ils se rendent en ville pour échanger de remorque et
repartent vers les États-Unis. Bonne route, groupe!
Je m'arrête ensuite à la halte
routière de Rivière-Beaudette. Enfin, de retour au pays! Un petit
café et on repars. Des fois, comme aujourd'hui, j'ai l'impression
d'arrêter à tous les poteaux...
Ma mission d'arrivée consiste à me
rendre tout d'abord à notre cours de Lachine. J'y laisse ma remorque
chargée en échange d'une autre vide. J'en profite pour finaliser
mon enveloppe (qui contient tous les documents relatif à ma semaine)
pour la laisser sur place, dans la boite aux lettres de courrier
interne, idée de Mao. Nous, les gars de l'extérieur, pouvons y
laisser nos enveloppes, ici autant qu'à l'autre cours de
Montréal-Est, et les chauffeurs de ville, ou tout autre chauffeur
qui par hasard se dirige vers le bureau-chef, peuvent les amener avec
eux. Ce qui amène la « paye » de la compagnie, et par le
fait même, celle des chauffeurs.
Je reprends donc la route « par
en arrière », soit l'autoroute 13, puis l'autoroute 440 qui
m'amène à l'autoroute 25. Ensuite, je poursuis sur la 158 qui nous
mène à Joliette. En route, je commence à trouver que l'omelette,
bien que délicieuse, est rendue loin. Je me cherche donc un endroit
rapide où je pourrai manger, mais pas trop chargeant, car le souper
est proche, à la maison...
Je choisis donc le « Tim Horton
du doigt ». Nous l'avons baptisé ainsi, je vous raconte vite
fait... Un beau jour, Sarah avait besoin d'aller aux toilettes. C'est
pas mêlant, elle a toujours envie lorsqu'un Tim Horton approche!
Elle et sa maman étaient en automobile. Maman, qui n'est pas à un
café près, acquiesce à la demande. Sarah, vraiment pressée cette
fois, descends de l'automobile et en fermant la porte, se met à
pleurer et à crier comme si la fin du monde était arrivée.
Maman, pas encore débarquée, descends
en vitesse et fait le tour de l'automobile. Sarah, la pauvre
chouette, s'est refermée la porte sur un doigt! Elle tient sûrement
ça de son parrain... Maman ouvre la porte, regarde les dommages (pas
grand chose, mais un doigt bleu assez rapidement), et travaille à
réconforter la fille. Évidemment, c'est presque mission impossible.
Une dame qui a vu la scène arrive et, pour « réconforter »
Sarah lui dit : « tsé, ça m'est déjà arrivé... ton
ongle va tomber »!!! Oh que la maman lui a lâché une de ses
paires de yeux... C'est ben juste parce qu'elle n'avait pas le temps
d'y tomber dans la face! Comme si Sarah avait besoin à ce moment-là
d'entendre ça.
Pour la petite histoire, son ongle
s'est soulever, comme décoller du doigt, puis un jour, en revenant
de l'école, Sarah s'est aperçu qu'elle l'avait effectivement perdu.
Sans douleur (des fois que ça vous arriverait...). On avait demandé
au docteur, qui nous avait dit de « laisser aller, ça va
repousser ». Effectivement, ce n'est pas très jolie, un doigt
sous l'ongle (ça doit être pour ça qu'on a des ongles), mais
l'ongle repoussa lentement et fit son chemin dans les crevasses de
peau.
Mais revenons à nos moutons. Je devais
aller aux toilettes. Je sais, c'est beaucoup de détail, mais cette
fois, il est arrivé un événement! Alors que je travaillais fort
sur le trône, j'entends quelqu'un tâter la poignée. Je dis donc
qu'il y a quelqu'un. Bon, ça se peut que je ne parle plus
suffisamment fort, à force de me faire dire d'« arrêter de
gueuler » par ma meilleure blonde, qui a de la difficulté à
faire la différence entre parler fort et « gueuler ».
Mais bon, me dis-je, la porte est barrée, fa que...
Quelques secondes plus tard, ça gosse
la poignée. Je me répète : « il y a quelqu'un ».
Dans ma tête, ça dit : « cou donc, c'est l'heure où
tout le monde a envie en même temps ». Faut dire qu'un seul
siège pour un Tim et un dépanneur, ce n'est pas trop terrible non
plus en partant.
Ça gosse toujours à la poignée. Ben
câlice, le gig
Ce matin, je me suis réveillé deux
heures et quart après mon réveil-matin. Comme quoi quand ton corps
a besoin de repos, peu importe ce que tu veux qu'il fasse, il se
reposera. Bon, nous allons rentrer un peu plus tard, mais ça ira. De
toute façon, rendu là, je ne peux pas vraiment remonter le temps!
Je passe mon temps à dire que je ne peux dire à quelle heure je
serai rentré qu'une fois rendu à la maison... En voici une des
raisons!
Mais quand même, je suis dans un
Fifth Wheel, et réveil en retard ou non, on prends le temps d'aller
chercher un café et un bon gâteau aux bananes. Une fois ainsi
équipé, je peux reprendre la route.
Aux nouvelles à la radio, on annonce
que dans le nord de l'Ontario, la Police Provincial de l'Ontario
(PPO) de North Bay traque les conducteurs en état d'ébriété le
jour, car ils sont encore légalement saouls de la veille, malgré
qu'ils aient dormi quelques heures. Tenez-vous le pour dit...
Je m'arrête à Kingston, ON pour faire
le plein complet et final de ma semaine, celui qui comptera pour le
calcul de mon économie de carburant. Puis je reprends la route,
direction Cardinal, ON pour le déjeuner au meilleur relais de la
401.
Une heure plus tard, je m'installais au
comptoir. Pour faire changement, j'ai pris une omelette
jambon-fromage. Différent de l'omelette espagnole qui, bien que
délicieuse, me sort un peu par les oreilles!
En reprenant la route, je vois un de
nos Western Star qui me dépasse... Tiens, c'est Tout P'tit... tiens,
avec sa blonde. Un peu plus loin, on commence à placoter... et
qu'ouï-je? Le bébé aussi est à bord! Épopée familiale! Il me
raconte qu'ils se rendent en ville pour échanger de remorque et
repartent vers les États-Unis. Bonne route, groupe!
Je m'arrête ensuite à la halte
routière de Rivière-Beaudette. Enfin, de retour au pays! Un petit
café et on repars. Des fois, comme aujourd'hui, j'ai l'impression
d'arrêter à tous les poteaux...
Ma mission d'arrivée consiste à me
rendre tout d'abord à notre cours de Lachine. J'y laisse ma remorque
chargée en échange d'une autre vide. J'en profite pour finaliser
mon enveloppe (qui contient tous les documents relatif à ma semaine)
pour la laisser sur place, dans la boite aux lettres de courrier
interne, idée de Mao. Nous, les gars de l'extérieur, pouvons y
laisser nos enveloppes, ici autant qu'à l'autre cours de
Montréal-Est, et les chauffeurs de ville, ou tout autre chauffeur
qui par hasard se dirige vers le bureau-chef, peuvent les amener avec
eux. Ce qui amène la « paye » de la compagnie, et par le
fait même, celle des chauffeurs.
Je reprends donc la route « par
en arrière », soit l'autoroute 13, puis l'autoroute 440 qui
m'amène à l'autoroute 25. Ensuite, je poursuis sur la 158 qui nous
mène à Joliette. En route, je commence à trouver que l'omelette,
bien que délicieuse, est rendue loin. Je me cherche donc un endroit
rapide où je pourrai manger, mais pas trop chargeant, car le souper
est proche, à la maison...
Je choisis donc le « Tim Horton
du doigt ». Nous l'avons baptisé ainsi, je vous raconte vite
fait... Un beau jour, Sarah avait besoin d'aller aux toilettes. C'est
pas mêlant, elle a toujours envie lorsqu'un Tim Horton approche!
Elle et sa maman étaient en automobile. Maman, qui n'est pas à un
café près, acquiesce à la demande. Sarah, vraiment pressée cette
fois, descends de l'automobile et en fermant la porte, se met à
pleurer et à crier comme si la fin du monde était arrivée.
Maman, pas encore débarquée, descends
en vitesse et fait le tour de l'automobile. Sarah, la pauvre
chouette, s'est refermée la porte sur un doigt! Elle tient sûrement
ça de son parrain... Maman ouvre la porte, regarde les dommages (pas
grand chose, mais un doigt bleu assez rapidement), et travaille à
réconforter la fille. Évidemment, c'est presque mission impossible.
Une dame qui a vu la scène arrive et, pour « réconforter »
Sarah lui dit : « tsé, ça m'est déjà arrivé... ton
ongle va tomber »!!! Oh que la maman lui a lâché une de ses
paires de yeux... C'est ben juste parce qu'elle n'avait pas le temps
d'y tomber dans la face! Comme si Sarah avait besoin à ce moment-là
d'entendre ça.
Pour la petite histoire, son ongle
s'est soulever, comme décoller du doigt, puis un jour, en revenant
de l'école, Sarah s'est aperçu qu'elle l'avait effectivement perdu.
Sans douleur (des fois que ça vous arriverait...). On avait demandé
au docteur, qui nous avait dit de « laisser aller, ça va
repousser ». Effectivement, ce n'est pas très jolie, un doigt
sous l'ongle (ça doit être pour ça qu'on a des ongles), mais
l'ongle repoussa lentement et fit son chemin dans les crevasses de
peau.
Mais revenons à nos moutons. Je devais
aller aux toilettes. Je sais, c'est beaucoup de détail, mais cette
fois, il est arrivé un événement! Alors que je travaillais fort
sur le trône, j'entends quelqu'un tâter la poignée. Je dis donc
qu'il y a quelqu'un. Bon, ça se peut que je ne parle plus
suffisamment fort, à force de me faire dire d'« arrêter de
gueuler » par ma meilleure blonde, qui a de la difficulté à
faire la différence entre parler fort et « gueuler ».
Mais bon, me dis-je, la porte est barrée, fa que...
Quelques secondes plus tard, ça gosse
la poignée. Je me répète : « il y a quelqu'un ».
Dans ma tête, ça dit : « cou donc, c'est l'heure où
tout le monde a envie en même temps ». Faut dire qu'un seul
siège pour un Tim et un dépanneur, ce n'est pas trop terrible non
plus en partant.
Ça gosse toujours à la poignée. Ben
câlice, le gigon réussit à débarrer la porte avec un vingt-cinq
cents! Ne me demandez pas comment, c'est sécuritaire qu'el'crisse!
Alors que je commence à lui élaborer la théorie qui veut qu'il
faut être gigon en mausus pour s'imaginer que si la porte est barrée
c'est que la place est libre, le gigon s'excuse et referme ladite
porte! Pauvre con... Pas moyen de chier en paix...
Une soupe et un bagel plus tard, je
reprends la route en direction de l'usine de pneu, afin d'y laisser
ma remorque vide. Un coup de balai, puis je la décroche à l'endroit
approprié. Ensuite, au bureau d'expédition où la belle Martine
(c'est presque toujours elle) doit signer mon billet de sortie. Elle
a hâte d'avoir fini sa journée (dans une couple d'heures), mais
aussi son marathon de douze jours de suite de travail. Tiens, on
n'est pas si pire finalement, sur les camions...
Ne reste que moins de trente minutes et
je suis chez moi, à la maison, où m'attendent avec le plus beau
sourire et le meilleur des soupers mes deux amours.
P.S. : à partir de Booneville,
j'ai improvisé mon chemin du retour. Impossible d'avoir Internet et
donc Google Maps, j'ai fait ça à l'ancienne mode : au pif.
J'ai depuis pu vérifier et constater que mon chemin donnait 967
miles (en 17:04) jusqu'à Détroit. Le meilleur chemin donnait 931
miles (en 16:12), en passant par le Missouri, état passablement
cô
Ce matin, je me suis réveillé deux
heures et quart après mon réveil-matin. Comme quoi quand ton corps
a besoin de repos, peu importe ce que tu veux qu'il fasse, il se
reposera. Bon, nous allons rentrer un peu plus tard, mais ça ira. De
toute façon, rendu là, je ne peux pas vraiment remonter le temps!
Je passe mon temps à dire que je ne peux dire à quelle heure je
serai rentré qu'une fois rendu à la maison... En voici une des
raisons!
Mais quand même, je suis dans un
Fifth Wheel, et réveil en retard ou non, on prends le temps d'aller
chercher un café et un bon gâteau aux bananes. Une fois ainsi
équipé, je peux reprendre la route.
Aux nouvelles à la radio, on annonce
que dans le nord de l'Ontario, la Police Provincial de l'Ontario
(PPO) de North Bay traque les conducteurs en état d'ébriété le
jour, car ils sont encore légalement saouls de la veille, malgré
qu'ils aient dormi quelques heures. Tenez-vous le pour dit...
Je m'arrête à Kingston, ON pour faire
le plein complet et final de ma semaine, celui qui comptera pour le
calcul de mon économie de carburant. Puis je reprends la route,
direction Cardinal, ON pour le déjeuner au meilleur relais de la
401.
Une heure plus tard, je m'installais au
comptoir. Pour faire changement, j'ai pris une omelette
jambon-fromage. Différent de l'omelette espagnole qui, bien que
délicieuse, me sort un peu par les oreilles!
En reprenant la route, je vois un de
nos Western Star qui me dépasse... Tiens, c'est Tout P'tit... tiens,
avec sa blonde. Un peu plus loin, on commence à placoter... et
qu'ouï-je? Le bébé aussi est à bord! Épopée familiale! Il me
raconte qu'ils se rendent en ville pour échanger de remorque et
repartent vers les États-Unis. Bonne route, groupe!
Je m'arrête ensuite à la halte
routière de Rivière-Beaudette. Enfin, de retour au pays! Un petit
café et on repars. Des fois, comme aujourd'hui, j'ai l'impression
d'arrêter à tous les poteaux...
Ma mission d'arrivée consiste à me
rendre tout d'abord à notre cours de Lachine. J'y laisse ma remorque
chargée en échange d'une autre vide. J'en profite pour finaliser
mon enveloppe (qui contient tous les documents relatif à ma semaine)
pour la laisser sur place, dans la boite aux lettres de courrier
interne, idée de Mao. Nous, les gars de l'extérieur, pouvons y
laisser nos enveloppes, ici autant qu'à l'autre cours de
Montréal-Est, et les chauffeurs de ville, ou tout autre chauffeur
qui par hasard se dirige vers le bureau-chef, peuvent les amener avec
eux. Ce qui amène la « paye » de la compagnie, et par le
fait même, celle des chauffeurs.
Je reprends donc la route « par
en arrière », soit l'autoroute 13, puis l'autoroute 440 qui
m'amène à l'autoroute 25. Ensuite, je poursuis sur la 158 qui nous
mène à Joliette. En route, je commence à trouver que l'omelette,
bien que délicieuse, est rendue loin. Je me cherche donc un endroit
rapide où je pourrai manger, mais pas trop chargeant, car le souper
est proche, à la maison...
Je choisis donc le « Tim Horton
du doigt ». Nous l'avons baptisé ainsi, je vous raconte vite
fait... Un beau jour, Sarah avait besoin d'aller aux toilettes. C'est
pas mêlant, elle a toujours envie lorsqu'un Tim Horton approche!
Elle et sa maman étaient en automobile. Maman, qui n'est pas à un
café près, acquiesce à la demande. Sarah, vraiment pressée cette
fois, descends de l'automobile et en fermant la porte, se met à
pleurer et à crier comme si la fin du monde était arrivée.
Maman, pas encore débarquée, descends
en vitesse et fait le tour de l'automobile. Sarah, la pauvre
chouette, s'est refermée la porte sur un doigt! Elle tient sûrement
ça de son parrain... Maman ouvre la porte, regarde les dommages (pas
grand chose, mais un doigt bleu assez rapidement), et travaille à
réconforter la fille. Évidemment, c'est presque mission impossible.
Une dame qui a vu la scène arrive et, pour « réconforter »
Sarah lui dit : « tsé, ça m'est déjà arrivé... ton
ongle va tomber »!!! Oh que la maman lui a lâché une de ses
paires de yeux... C'est ben juste parce qu'elle n'avait pas le temps
d'y tomber dans la face! Comme si Sarah avait besoin à ce moment-là
d'entendre ça.
Pour la petite histoire, son ongle
s'est soulever, comme décoller du doigt, puis un jour, en revenant
de l'école, Sarah s'est aperçu qu'elle l'avait effectivement perdu.
Sans douleur (des fois que ça vous arriverait...). On avait demandé
au docteur, qui nous avait dit de « laisser aller, ça va
repousser ». Effectivement, ce n'est pas très jolie, un doigt
sous l'ongle (ça doit être pour ça qu'on a des ongles), mais
l'ongle repoussa lentement et fit son chemin dans les crevasses de
peau.
Mais revenons à nos moutons. Je devais
aller aux toilettes. Je sais, c'est beaucoup de détail, mais cette
fois, il est arrivé un événement! Alors que je travaillais fort
sur le trône, j'entends quelqu'un tâter la poignée. Je dis donc
qu'il y a quelqu'un. Bon, ça se peut que je ne parle plus
suffisamment fort, à force de me faire dire d'« arrêter de
gueuler » par ma meilleure blonde, qui a de la difficulté à
faire la différence entre parler fort et « gueuler ».
Mais bon, me dis-je, la porte est barrée, fa que...
Quelques secondes plus tard, ça gosse
la poignée. Je me répète : « il y a quelqu'un ».
Dans ma tête, ça dit : « cou donc, c'est l'heure où
tout le monde a envie en même temps ». Faut dire qu'un seul
siège pour un Tim et un dépanneur, ce n'est pas trop terrible non
plus en partant.
Ça gosse toujours à la poignée. Ben
câlice, le gigon réussit à débarrer la porte avec un vingt-cinq
cents! Ne me demandez pas comment, c'est sécuritaire qu'el'crisse!
Alors que je commence à lui élaborer la théorie qui veut qu'il
faut être gigon en mausus pour s'imaginer que si la porte est barrée
c'est que la place est libre, le gigon s'excuse et referme ladite
porte! Pauvre con... Pas moyen de chier en paix...
Une soupe et un bagel plus tard, je
reprends la route en direction de l'usine de pneu, afin d'y laisser
ma remorque vide. Un coup de balai, puis je la décroche à l'endroit
approprié. Ensuite, au bureau d'expédition où la belle Martine
(c'est presque toujours elle) doit signer mon billet de sortie. Elle
a hâte d'avoir fini sa journée (dans une couple d'heures), mais
aussi son marathon de douze jours de suite de travail. Tiens, on
n'est pas si pire finalement, sur les camions...
Ne reste que moins de trente minutes et
je suis chez moi, à la maison, où m'attendent avec le plus beau
sourire et le meilleur des soupers mes deux amours.
P.S. : à partir de Booneville,
j'ai improvisé mon chemin du retour. Impossible d'avoir Internet et
donc Google Maps, j'ai fait ça à l'ancienne mode : au pif.
J'ai depuis pu vérifier et constater que mon chemin donnait 967
miles (en 17:04) jusqu'à Détroit. Le meilleur chemin donnait 931
miles (en 16:12), en passant par le Missouri, état passablement
côteux. Pour 35 miles de plus de route plutôt horizontale, mon
choix était donc très bon malgré tout! (Fred et les amis
français : prendre les miles et les multiplier par 1,61 pour en
faire des kilomètres).
teux. Pour 35 miles de plus de route plutôt horizontale, mon
choix était donc très bon malgré tout! (Fred et les amis
français : prendre les miles et les multiplier par 1,61 pour en
faire des kilomètres).
on réussit à débarrer la porte avec un vingt-cinq
cents! Ne me demandez pas comment, c'est sécuritaire qu'el'crisse!
Alors que je commence à lui élaborer la théorie qui veut qu'il
faut être gigon en mausus pour s'imaginer que si la porte est barrée
c'est que la place est libre, le gigon s'excuse et referme ladite
porte! Pauvre con... Pas moyen de chier en paix...
Une soupe et un bagel plus tard, je
reprends la route en direction de l'usine de pneu, afin d'y laisser
ma remorque vide. Un coup de balai, puis je la décroche à l'endroit
approprié. Ensuite, au bureau d'expédition où la belle Martine
(c'est presque toujours elle) doit signer mon billet de sortie. Elle
a hâte d'avoir fini sa journée (dans une couple d'heures), mais
aussi son marathon de douze jours de suite de travail. Tiens, on
n'est pas si pire finalement, sur les camions...
Ne reste que moins de trente minutes et
je suis chez moi, à la maison, où m'attendent avec le plus beau
sourire et le meilleur des soupers mes deux amours.
P.S. : à partir de Booneville,
j'ai improvisé mon chemin du retour. Impossible d'avoir Internet et
donc Google Maps, j'ai fait ça à l'ancienne mode : au pif.
J'ai depuis pu vérifier et constater que mon chemin donnait 967
miles (en 17:04) jusqu'à Détroit. Le meilleur chemin donnait 931
miles (en 16:12), en passant par le Missouri, état passablement
côteux. Pour 35 miles de plus de route plutôt horizontale, mon
choix était donc très bon malgré tout! (Fred et les amis
français : prendre les miles et les multiplier par 1,61 pour en
faire des kilomètres).