8 octobre 2011

On rentre au pays - Journée 7


Ce matin, je me suis réveillé deux heures et quart après mon réveil-matin. Comme quoi quand ton corps a besoin de repos, peu importe ce que tu veux qu'il fasse, il se reposera. Bon, nous allons rentrer un peu plus tard, mais ça ira. De toute façon, rendu là, je ne peux pas vraiment remonter le temps! Je passe mon temps à dire que je ne peux dire à quelle heure je serai rentré qu'une fois rendu à la maison... En voici une des raisons!

Mais quand même, je suis dans un Fifth Wheel, et réveil en retard ou non, on prends le temps d'aller chercher un café et un bon gâteau aux bananes. Une fois ainsi équipé, je peux reprendre la route.

Aux nouvelles à la radio, on annonce que dans le nord de l'Ontario, la Police Provincial de l'Ontario (PPO) de North Bay traque les conducteurs en état d'ébriété le jour, car ils sont encore légalement saouls de la veille, malgré qu'ils aient dormi quelques heures. Tenez-vous le pour dit...

Je m'arrête à Kingston, ON pour faire le plein complet et final de ma semaine, celui qui comptera pour le calcul de mon économie de carburant. Puis je reprends la route, direction Cardinal, ON pour le déjeuner au meilleur relais de la 401.

Une heure plus tard, je m'installais au comptoir. Pour faire changement, j'ai pris une omelette jambon-fromage. Différent de l'omelette espagnole qui, bien que délicieuse, me sort un peu par les oreilles!

En reprenant la route, je vois un de nos Western Star qui me dépasse... Tiens, c'est Tout P'tit... tiens, avec sa blonde. Un peu plus loin, on commence à placoter... et qu'ouï-je? Le bébé aussi est à bord! Épopée familiale! Il me raconte qu'ils se rendent en ville pour échanger de remorque et repartent vers les États-Unis. Bonne route, groupe!

Je m'arrête ensuite à la halte routière de Rivière-Beaudette. Enfin, de retour au pays! Un petit café et on repars. Des fois, comme aujourd'hui, j'ai l'impression d'arrêter à tous les poteaux...

Ma mission d'arrivée consiste à me rendre tout d'abord à notre cours de Lachine. J'y laisse ma remorque chargée en échange d'une autre vide. J'en profite pour finaliser mon enveloppe (qui contient tous les documents relatif à ma semaine) pour la laisser sur place, dans la boite aux lettres de courrier interne, idée de Mao. Nous, les gars de l'extérieur, pouvons y laisser nos enveloppes, ici autant qu'à l'autre cours de Montréal-Est, et les chauffeurs de ville, ou tout autre chauffeur qui par hasard se dirige vers le bureau-chef, peuvent les amener avec eux. Ce qui amène la « paye » de la compagnie, et par le fait même, celle des chauffeurs.

Je reprends donc la route « par en arrière », soit l'autoroute 13, puis l'autoroute 440 qui m'amène à l'autoroute 25. Ensuite, je poursuis sur la 158 qui nous mène à Joliette. En route, je commence à trouver que l'omelette, bien que délicieuse, est rendue loin. Je me cherche donc un endroit rapide où je pourrai manger, mais pas trop chargeant, car le souper est proche, à la maison...

Je choisis donc le « Tim Horton du doigt ». Nous l'avons baptisé ainsi, je vous raconte vite fait... Un beau jour, Sarah avait besoin d'aller aux toilettes. C'est pas mêlant, elle a toujours envie lorsqu'un Tim Horton approche! Elle et sa maman étaient en automobile. Maman, qui n'est pas à un café près, acquiesce à la demande. Sarah, vraiment pressée cette fois, descends de l'automobile et en fermant la porte, se met à pleurer et à crier comme si la fin du monde était arrivée.

Maman, pas encore débarquée, descends en vitesse et fait le tour de l'automobile. Sarah, la pauvre chouette, s'est refermée la porte sur un doigt! Elle tient sûrement ça de son parrain... Maman ouvre la porte, regarde les dommages (pas grand chose, mais un doigt bleu assez rapidement), et travaille à réconforter la fille. Évidemment, c'est presque mission impossible. Une dame qui a vu la scène arrive et, pour « réconforter » Sarah lui dit : « tsé, ça m'est déjà arrivé... ton ongle va tomber »!!! Oh que la maman lui a lâché une de ses paires de yeux... C'est ben juste parce qu'elle n'avait pas le temps d'y tomber dans la face! Comme si Sarah avait besoin à ce moment-là d'entendre ça.

Pour la petite histoire, son ongle s'est soulever, comme décoller du doigt, puis un jour, en revenant de l'école, Sarah s'est aperçu qu'elle l'avait effectivement perdu. Sans douleur (des fois que ça vous arriverait...). On avait demandé au docteur, qui nous avait dit de « laisser aller, ça va repousser ». Effectivement, ce n'est pas très jolie, un doigt sous l'ongle (ça doit être pour ça qu'on a des ongles), mais l'ongle repoussa lentement et fit son chemin dans les crevasses de peau.

Mais revenons à nos moutons. Je devais aller aux toilettes. Je sais, c'est beaucoup de détail, mais cette fois, il est arrivé un événement! Alors que je travaillais fort sur le trône, j'entends quelqu'un tâter la poignée. Je dis donc qu'il y a quelqu'un. Bon, ça se peut que je ne parle plus suffisamment fort, à force de me faire dire d'« arrêter de gueuler » par ma meilleure blonde, qui a de la difficulté à faire la différence entre parler fort et « gueuler ». Mais bon, me dis-je, la porte est barrée, fa que...

Quelques secondes plus tard, ça gosse la poignée. Je me répète : « il y a quelqu'un ». Dans ma tête, ça dit : « cou donc, c'est l'heure où tout le monde a envie en même temps ». Faut dire qu'un seul siège pour un Tim et un dépanneur, ce n'est pas trop terrible non plus en partant.

Ça gosse toujours à la poignée. Ben câlice, le gig
Ce matin, je me suis réveillé deux heures et quart après mon réveil-matin. Comme quoi quand ton corps a besoin de repos, peu importe ce que tu veux qu'il fasse, il se reposera. Bon, nous allons rentrer un peu plus tard, mais ça ira. De toute façon, rendu là, je ne peux pas vraiment remonter le temps! Je passe mon temps à dire que je ne peux dire à quelle heure je serai rentré qu'une fois rendu à la maison... En voici une des raisons!

Mais quand même, je suis dans un Fifth Wheel, et réveil en retard ou non, on prends le temps d'aller chercher un café et un bon gâteau aux bananes. Une fois ainsi équipé, je peux reprendre la route.

Aux nouvelles à la radio, on annonce que dans le nord de l'Ontario, la Police Provincial de l'Ontario (PPO) de North Bay traque les conducteurs en état d'ébriété le jour, car ils sont encore légalement saouls de la veille, malgré qu'ils aient dormi quelques heures. Tenez-vous le pour dit...

Je m'arrête à Kingston, ON pour faire le plein complet et final de ma semaine, celui qui comptera pour le calcul de mon économie de carburant. Puis je reprends la route, direction Cardinal, ON pour le déjeuner au meilleur relais de la 401.

Une heure plus tard, je m'installais au comptoir. Pour faire changement, j'ai pris une omelette jambon-fromage. Différent de l'omelette espagnole qui, bien que délicieuse, me sort un peu par les oreilles!

En reprenant la route, je vois un de nos Western Star qui me dépasse... Tiens, c'est Tout P'tit... tiens, avec sa blonde. Un peu plus loin, on commence à placoter... et qu'ouï-je? Le bébé aussi est à bord! Épopée familiale! Il me raconte qu'ils se rendent en ville pour échanger de remorque et repartent vers les États-Unis. Bonne route, groupe!

Je m'arrête ensuite à la halte routière de Rivière-Beaudette. Enfin, de retour au pays! Un petit café et on repars. Des fois, comme aujourd'hui, j'ai l'impression d'arrêter à tous les poteaux...

Ma mission d'arrivée consiste à me rendre tout d'abord à notre cours de Lachine. J'y laisse ma remorque chargée en échange d'une autre vide. J'en profite pour finaliser mon enveloppe (qui contient tous les documents relatif à ma semaine) pour la laisser sur place, dans la boite aux lettres de courrier interne, idée de Mao. Nous, les gars de l'extérieur, pouvons y laisser nos enveloppes, ici autant qu'à l'autre cours de Montréal-Est, et les chauffeurs de ville, ou tout autre chauffeur qui par hasard se dirige vers le bureau-chef, peuvent les amener avec eux. Ce qui amène la « paye » de la compagnie, et par le fait même, celle des chauffeurs.

Je reprends donc la route « par en arrière », soit l'autoroute 13, puis l'autoroute 440 qui m'amène à l'autoroute 25. Ensuite, je poursuis sur la 158 qui nous mène à Joliette. En route, je commence à trouver que l'omelette, bien que délicieuse, est rendue loin. Je me cherche donc un endroit rapide où je pourrai manger, mais pas trop chargeant, car le souper est proche, à la maison...

Je choisis donc le « Tim Horton du doigt ». Nous l'avons baptisé ainsi, je vous raconte vite fait... Un beau jour, Sarah avait besoin d'aller aux toilettes. C'est pas mêlant, elle a toujours envie lorsqu'un Tim Horton approche! Elle et sa maman étaient en automobile. Maman, qui n'est pas à un café près, acquiesce à la demande. Sarah, vraiment pressée cette fois, descends de l'automobile et en fermant la porte, se met à pleurer et à crier comme si la fin du monde était arrivée.

Maman, pas encore débarquée, descends en vitesse et fait le tour de l'automobile. Sarah, la pauvre chouette, s'est refermée la porte sur un doigt! Elle tient sûrement ça de son parrain... Maman ouvre la porte, regarde les dommages (pas grand chose, mais un doigt bleu assez rapidement), et travaille à réconforter la fille. Évidemment, c'est presque mission impossible. Une dame qui a vu la scène arrive et, pour « réconforter » Sarah lui dit : « tsé, ça m'est déjà arrivé... ton ongle va tomber »!!! Oh que la maman lui a lâché une de ses paires de yeux... C'est ben juste parce qu'elle n'avait pas le temps d'y tomber dans la face! Comme si Sarah avait besoin à ce moment-là d'entendre ça.

Pour la petite histoire, son ongle s'est soulever, comme décoller du doigt, puis un jour, en revenant de l'école, Sarah s'est aperçu qu'elle l'avait effectivement perdu. Sans douleur (des fois que ça vous arriverait...). On avait demandé au docteur, qui nous avait dit de « laisser aller, ça va repousser ». Effectivement, ce n'est pas très jolie, un doigt sous l'ongle (ça doit être pour ça qu'on a des ongles), mais l'ongle repoussa lentement et fit son chemin dans les crevasses de peau.

Mais revenons à nos moutons. Je devais aller aux toilettes. Je sais, c'est beaucoup de détail, mais cette fois, il est arrivé un événement! Alors que je travaillais fort sur le trône, j'entends quelqu'un tâter la poignée. Je dis donc qu'il y a quelqu'un. Bon, ça se peut que je ne parle plus suffisamment fort, à force de me faire dire d'« arrêter de gueuler » par ma meilleure blonde, qui a de la difficulté à faire la différence entre parler fort et « gueuler ». Mais bon, me dis-je, la porte est barrée, fa que...

Quelques secondes plus tard, ça gosse la poignée. Je me répète : « il y a quelqu'un ». Dans ma tête, ça dit : « cou donc, c'est l'heure où tout le monde a envie en même temps ». Faut dire qu'un seul siège pour un Tim et un dépanneur, ce n'est pas trop terrible non plus en partant.

Ça gosse toujours à la poignée. Ben câlice, le gigon réussit à débarrer la porte avec un vingt-cinq cents! Ne me demandez pas comment, c'est sécuritaire qu'el'crisse! Alors que je commence à lui élaborer la théorie qui veut qu'il faut être gigon en mausus pour s'imaginer que si la porte est barrée c'est que la place est libre, le gigon s'excuse et referme ladite porte! Pauvre con... Pas moyen de chier en paix...

Une soupe et un bagel plus tard, je reprends la route en direction de l'usine de pneu, afin d'y laisser ma remorque vide. Un coup de balai, puis je la décroche à l'endroit approprié. Ensuite, au bureau d'expédition où la belle Martine (c'est presque toujours elle) doit signer mon billet de sortie. Elle a hâte d'avoir fini sa journée (dans une couple d'heures), mais aussi son marathon de douze jours de suite de travail. Tiens, on n'est pas si pire finalement, sur les camions...

Ne reste que moins de trente minutes et je suis chez moi, à la maison, où m'attendent avec le plus beau sourire et le meilleur des soupers mes deux amours.

P.S. : à partir de Booneville, j'ai improvisé mon chemin du retour. Impossible d'avoir Internet et donc Google Maps, j'ai fait ça à l'ancienne mode : au pif. J'ai depuis pu vérifier et constater que mon chemin donnait 967 miles (en 17:04) jusqu'à Détroit. Le meilleur chemin donnait 931 miles (en 16:12), en passant par le Missouri, état passablement cô
Ce matin, je me suis réveillé deux heures et quart après mon réveil-matin. Comme quoi quand ton corps a besoin de repos, peu importe ce que tu veux qu'il fasse, il se reposera. Bon, nous allons rentrer un peu plus tard, mais ça ira. De toute façon, rendu là, je ne peux pas vraiment remonter le temps! Je passe mon temps à dire que je ne peux dire à quelle heure je serai rentré qu'une fois rendu à la maison... En voici une des raisons!

Mais quand même, je suis dans un Fifth Wheel, et réveil en retard ou non, on prends le temps d'aller chercher un café et un bon gâteau aux bananes. Une fois ainsi équipé, je peux reprendre la route.

Aux nouvelles à la radio, on annonce que dans le nord de l'Ontario, la Police Provincial de l'Ontario (PPO) de North Bay traque les conducteurs en état d'ébriété le jour, car ils sont encore légalement saouls de la veille, malgré qu'ils aient dormi quelques heures. Tenez-vous le pour dit...

Je m'arrête à Kingston, ON pour faire le plein complet et final de ma semaine, celui qui comptera pour le calcul de mon économie de carburant. Puis je reprends la route, direction Cardinal, ON pour le déjeuner au meilleur relais de la 401.

Une heure plus tard, je m'installais au comptoir. Pour faire changement, j'ai pris une omelette jambon-fromage. Différent de l'omelette espagnole qui, bien que délicieuse, me sort un peu par les oreilles!

En reprenant la route, je vois un de nos Western Star qui me dépasse... Tiens, c'est Tout P'tit... tiens, avec sa blonde. Un peu plus loin, on commence à placoter... et qu'ouï-je? Le bébé aussi est à bord! Épopée familiale! Il me raconte qu'ils se rendent en ville pour échanger de remorque et repartent vers les États-Unis. Bonne route, groupe!

Je m'arrête ensuite à la halte routière de Rivière-Beaudette. Enfin, de retour au pays! Un petit café et on repars. Des fois, comme aujourd'hui, j'ai l'impression d'arrêter à tous les poteaux...

Ma mission d'arrivée consiste à me rendre tout d'abord à notre cours de Lachine. J'y laisse ma remorque chargée en échange d'une autre vide. J'en profite pour finaliser mon enveloppe (qui contient tous les documents relatif à ma semaine) pour la laisser sur place, dans la boite aux lettres de courrier interne, idée de Mao. Nous, les gars de l'extérieur, pouvons y laisser nos enveloppes, ici autant qu'à l'autre cours de Montréal-Est, et les chauffeurs de ville, ou tout autre chauffeur qui par hasard se dirige vers le bureau-chef, peuvent les amener avec eux. Ce qui amène la « paye » de la compagnie, et par le fait même, celle des chauffeurs.

Je reprends donc la route « par en arrière », soit l'autoroute 13, puis l'autoroute 440 qui m'amène à l'autoroute 25. Ensuite, je poursuis sur la 158 qui nous mène à Joliette. En route, je commence à trouver que l'omelette, bien que délicieuse, est rendue loin. Je me cherche donc un endroit rapide où je pourrai manger, mais pas trop chargeant, car le souper est proche, à la maison...

Je choisis donc le « Tim Horton du doigt ». Nous l'avons baptisé ainsi, je vous raconte vite fait... Un beau jour, Sarah avait besoin d'aller aux toilettes. C'est pas mêlant, elle a toujours envie lorsqu'un Tim Horton approche! Elle et sa maman étaient en automobile. Maman, qui n'est pas à un café près, acquiesce à la demande. Sarah, vraiment pressée cette fois, descends de l'automobile et en fermant la porte, se met à pleurer et à crier comme si la fin du monde était arrivée.

Maman, pas encore débarquée, descends en vitesse et fait le tour de l'automobile. Sarah, la pauvre chouette, s'est refermée la porte sur un doigt! Elle tient sûrement ça de son parrain... Maman ouvre la porte, regarde les dommages (pas grand chose, mais un doigt bleu assez rapidement), et travaille à réconforter la fille. Évidemment, c'est presque mission impossible. Une dame qui a vu la scène arrive et, pour « réconforter » Sarah lui dit : « tsé, ça m'est déjà arrivé... ton ongle va tomber »!!! Oh que la maman lui a lâché une de ses paires de yeux... C'est ben juste parce qu'elle n'avait pas le temps d'y tomber dans la face! Comme si Sarah avait besoin à ce moment-là d'entendre ça.

Pour la petite histoire, son ongle s'est soulever, comme décoller du doigt, puis un jour, en revenant de l'école, Sarah s'est aperçu qu'elle l'avait effectivement perdu. Sans douleur (des fois que ça vous arriverait...). On avait demandé au docteur, qui nous avait dit de « laisser aller, ça va repousser ». Effectivement, ce n'est pas très jolie, un doigt sous l'ongle (ça doit être pour ça qu'on a des ongles), mais l'ongle repoussa lentement et fit son chemin dans les crevasses de peau.

Mais revenons à nos moutons. Je devais aller aux toilettes. Je sais, c'est beaucoup de détail, mais cette fois, il est arrivé un événement! Alors que je travaillais fort sur le trône, j'entends quelqu'un tâter la poignée. Je dis donc qu'il y a quelqu'un. Bon, ça se peut que je ne parle plus suffisamment fort, à force de me faire dire d'« arrêter de gueuler » par ma meilleure blonde, qui a de la difficulté à faire la différence entre parler fort et « gueuler ». Mais bon, me dis-je, la porte est barrée, fa que...

Quelques secondes plus tard, ça gosse la poignée. Je me répète : « il y a quelqu'un ». Dans ma tête, ça dit : « cou donc, c'est l'heure où tout le monde a envie en même temps ». Faut dire qu'un seul siège pour un Tim et un dépanneur, ce n'est pas trop terrible non plus en partant.

Ça gosse toujours à la poignée. Ben câlice, le gigon réussit à débarrer la porte avec un vingt-cinq cents! Ne me demandez pas comment, c'est sécuritaire qu'el'crisse! Alors que je commence à lui élaborer la théorie qui veut qu'il faut être gigon en mausus pour s'imaginer que si la porte est barrée c'est que la place est libre, le gigon s'excuse et referme ladite porte! Pauvre con... Pas moyen de chier en paix...

Une soupe et un bagel plus tard, je reprends la route en direction de l'usine de pneu, afin d'y laisser ma remorque vide. Un coup de balai, puis je la décroche à l'endroit approprié. Ensuite, au bureau d'expédition où la belle Martine (c'est presque toujours elle) doit signer mon billet de sortie. Elle a hâte d'avoir fini sa journée (dans une couple d'heures), mais aussi son marathon de douze jours de suite de travail. Tiens, on n'est pas si pire finalement, sur les camions...

Ne reste que moins de trente minutes et je suis chez moi, à la maison, où m'attendent avec le plus beau sourire et le meilleur des soupers mes deux amours.

P.S. : à partir de Booneville, j'ai improvisé mon chemin du retour. Impossible d'avoir Internet et donc Google Maps, j'ai fait ça à l'ancienne mode : au pif. J'ai depuis pu vérifier et constater que mon chemin donnait 967 miles (en 17:04) jusqu'à Détroit. Le meilleur chemin donnait 931 miles (en 16:12), en passant par le Missouri, état passablement côteux. Pour 35 miles de plus de route plutôt horizontale, mon choix était donc très bon malgré tout! (Fred et les amis français : prendre les miles et les multiplier par 1,61 pour en faire des kilomètres).
teux. Pour 35 miles de plus de route plutôt horizontale, mon choix était donc très bon malgré tout! (Fred et les amis français : prendre les miles et les multiplier par 1,61 pour en faire des kilomètres).
on réussit à débarrer la porte avec un vingt-cinq cents! Ne me demandez pas comment, c'est sécuritaire qu'el'crisse! Alors que je commence à lui élaborer la théorie qui veut qu'il faut être gigon en mausus pour s'imaginer que si la porte est barrée c'est que la place est libre, le gigon s'excuse et referme ladite porte! Pauvre con... Pas moyen de chier en paix...

Une soupe et un bagel plus tard, je reprends la route en direction de l'usine de pneu, afin d'y laisser ma remorque vide. Un coup de balai, puis je la décroche à l'endroit approprié. Ensuite, au bureau d'expédition où la belle Martine (c'est presque toujours elle) doit signer mon billet de sortie. Elle a hâte d'avoir fini sa journée (dans une couple d'heures), mais aussi son marathon de douze jours de suite de travail. Tiens, on n'est pas si pire finalement, sur les camions...

Ne reste que moins de trente minutes et je suis chez moi, à la maison, où m'attendent avec le plus beau sourire et le meilleur des soupers mes deux amours.

P.S. : à partir de Booneville, j'ai improvisé mon chemin du retour. Impossible d'avoir Internet et donc Google Maps, j'ai fait ça à l'ancienne mode : au pif. J'ai depuis pu vérifier et constater que mon chemin donnait 967 miles (en 17:04) jusqu'à Détroit. Le meilleur chemin donnait 931 miles (en 16:12), en passant par le Missouri, état passablement côteux. Pour 35 miles de plus de route plutôt horizontale, mon choix était donc très bon malgré tout! (Fred et les amis français : prendre les miles et les multiplier par 1,61 pour en faire des kilomètres).

1 commentaire:

Unknown a dit...

Quelle crise rire encore une fois !!!!
pour la conversion des unités de distance, merci ça me confirme que mes souvenirs de mes innombrables voyage en Angleterre, écosse et Irlande sont toujours un peu là. Quand je voyais la distance impériale, j'en ajoutais la moitié pour me faire une idée approximative de cette distance en km...
Viens avec famille donc passer quelques semaines ici que je te montre comment ça se passe icite !!!