31 décembre 2009

En plein jour N!

Après une courte nuit (quiquonque a un enfant saura de quoi je parle!), nous nous sommes efforcés à avoir mal aux ch'veux pour une bonne partie de la journée. Le café coula à flot, mais il fut, question de justifier notre problème de boisson, d'Amarula et autre mélange brandy-machin (désolé, la bouteille n'ayant pas survécu, difficile pour moi de retracer la marque!)...

Le soir du 25, un autre souper. Le repas était la traditionnelle dinde, avec farce et tout le tralala. Bien sur, comme c'était chez mononcle Marc, Françoise et Francis, il y avait le traditionnel punch. Il est impossible de retracer la recette employée, mais il est toujours succulent! Et parfois allonger. Sacré problème!

Le matin du 28, nous avons décidé d'offrir le déjeuner à notre clique. Il faut savoir que tante Françoise étant allergique aux oeufs, et très sévèrement, tout le menu doit être adapté en conséquense en sa présence. Et comme je dis, il est beaucoup plus agréable d'avoir la compagnie de Françoise que de manger des oeufs (et tous les dérivés!)...

Donc, il suffit d'offrir le déjeuner, le repas où l'oeuf est roi, pour voir affluer la foule! Ce qui fut fait. La clique, les cousins Laval et Hervé de Gatineau en plus, mais Françoise exclue, revint donc chez moman pour le déjeuner. Moman ayant de plus en plus une propention à la panique, Caro a pris le contrôle de la spatule à oeuf. Et la main qui mène la spatule mène la cuisine!

Caro choisit donc moi sur la plaque à oeuf, Nico sur le montage d'assiette, et elle se réserva la manufacture de roties. Beaucoup de nos convives ayant reçu de nos conserves, dont évidemment des confitures, ils étaient donc bien heureux qu'on en ait des nôtres offertes pour le déjeuner! Ça leur permettait donc de ménager les leurs...

À ma propre surprise, je pus surtir les oeufs rondement, passant les assiettes au vol à mon frère, qui garnissait le tout de bacon, patates et fèves au lard. À la bonne franquette, nous avons tous déguster nos victuailles, en poursuivant la mise à jour des potins!

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Le lendemain, nous nous sommes rendu, moi, Caro et mon frère, à l'Hôpital de Jonquière afin de rendre visite à tante Henriette, donc la santé s'est détérioré récemment. Heureusement, c'est plus dû au fait qu'au départ, elle refusait d'être soigné. Puis, elle a fini par accepté que la vie valait la peine de continuer. Depuis ce temps, elle est en remontant la côte. Je crois humblement que notre visite lui a fait du  bien au moral. Elle a eu elle aussi droit à son cadeau de conserve puisque, la santé eut été là, elle aurait été du réveillon avec nous tous!

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Arrivé au 30, ce fut au tour de fêter l'anniversaire de notre petite Sarah. Elle a eu sept ans hier (au moment où j'écris)! Ils nous semblent, à moi et Caro, que c'était hier qu'elle se tenait sur mon bras! Les fesses dans la main, la tête qui touche à peine le bras! Mini-bébé, je vous dis.

Nous avons donc concocter, avec l'aide de Katy et sa trâlée (elle a quatre enfants et un conjoint) une mini-fête improvisée la veille. En après-midi, nous sommes allés nous glisser (au Saguenay, on SE glisse!) avant l'arrivée de nos invités. Eux trouvaient la température trop froide pour jouer dehors! Ils ne sauront pas ce qu'ils ont manqué. :P

Moi, Caro, Nico et Sarah avons eu bien du plaisir avec l'espèce de surf de Sarah, ainsi qu'un trois-skis et une soucoupe empruntés des filles de Yannick, qui ne pouvaient pas participer à la fête, leur maman fêtant son anniversaire le même jour! À la surprise de tous, la grand-mère est venu nous retrouver à notre lieu de descente, à quelques minutes à pied de la maison. À l'étonnement de tous, mamie s'est même essayer à une descente!

De retour à la maison, nous avons attendu l'arrivée de la trâlée. Après un peu de placottage, nous avons servi le souper. Tous furent très content d'embouveter le spaghetti préparé pour l'occasion. Ensuite, arriva le gâteau et les cadeaux. Sarah était très contente d'avoir eu une vraie fête le vrai jour de sa fête (ceux qui ont un enfant né fin décembre comprendront). Elle et ses ami-e-s se sont amusé-e-s comme fous et folles!

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Une fois tout ce beau monde reparti, j'ai pu regardé l'émission À l'année prochaine, version fin d'année de l'émission À la semaine prochaine, que j'écoute religieusement à la Première Chaine (et maintenant disponible en baladodiffusion). C'était assez plaisant de "voir" comment sont réalisées les prouesses techniques de cette émission humoristique radiophonique.

30 décembre 2009

La nativité... de qui déjà?

Arrivé à Jonquière, chez moman, nous avons révisé le programme des fêtes: Réveillon du 24 chez maman, souper du 25 chez mononcle Marc et tante Françoise, et le reste à la va comme je te pousse. Jour de l'An le premier sera assurément fêté à la maison... la nôtre (Caro ayant abdiqué la préparation du Jour de l'An "de son bord" pour cette année).

Maman, toujours à l'écoute de ses fistons, avait concocté une tourtière (du Saguenay, à ne pas confondre avec un pâté à la viande) parce que j'avais sous-entendu que "ça faisait longtemps qu'on n'n'a pas mangé"... Mon voeux fut exaucé, au grand désespoir de mon frère qui lui, travaillait jusqu'au 24 à midi. À son arrivée, il ne restait que la croûte! Mais au moins, lui, il pourra manger celle du Jour de l'An.

Après avoir chercher sur Internet, ma mère, Caro et Nico avait abandonné la recherche pour répondre à la fameuse question: à quel heure tu vas à la messe de minuit c't'année? En cherchant d'autre chose, j'ai trouvé le site du diocèse contenant tout ce qui concerne les messes de minuit, les églises (comme bâtiment) et les paroisses (dont plusieurs ont fusionnées vu la désertion pendant le reste de l'année).

Une fois rassuré, ma mère et ma fille ont pu allé à la messe de minuit de dix-neuf heures trente! Pendant ce temps à la maison, Caro et moi avons préparé la mise en scène du réveillon (que maman avait préparé de longue date, comme toujours: mangez pas ça, c'est pour Noël!).

Au retour des religieux, nous avons attendu patiemment l'arrivée de la visite pour le réveillon. La fébrilité commençait à gagner tout le monde. Vers vingt-trois heures, la visite arriva. Les oncles Gaby et Marc, tante Françoise et cousin Francis se sont joint à nous, soit Maman Nicole, Michel, mon meilleur frère Nico ainsi que moi, Caro et Sarah. Ne manquait que tante Henriette, retenu à l'hôpital.

Francis a fait la Fée des Étoiles et a distribué les cadeaux qui dormaient sous le sapin depuis quelques temps. Généreuse récolte cette année. Afin de préserver un peu de magie, parce que "ça achève", le Père Noël a laissé une lettre à Sarah. Dans la lettre, le vieux bonhomme en rouge explique que comme la famille (nous) a maintenant un sapin de Noël (ben, c'est peut-être plus un pin, mais bon...), il a laissé un cadeau à la maison!

Parce qu'on lui avait dit, les autres années, que le Père Noël laissait tous les cadeaux chez Mamie car elle, elle a un sapin. Pas de sapin chez nous, pas de cadeaux! Évidemment, Sarah s'en souvient.

Bon, qui dit réveillon dit Problème de boésson. Nous nous en sommes donc donné à coeur joie afin que la visite n'ait pas à ramener de bouteille semi-vide. Ben quoi?

Puis, vint le repas préparé par ma tendre maman. Abondance de nourriture, abondance de dessert. Miam. Merci maman.

La visite quitta vers quatre heures de la nuit, parce qu'il fallait bien se coucher avant le souper du soir même, et qu'"on n'a pu vingt ans"!

Nos activités de la nativité!

Mon dernier voyage de travail étant plutôt court, il s'est bien sur bien passé. Rien de neuf sous le soleil, c'est quand même TJB! C'est d'ailleurs bien de savoir que, en partant à quelques jours des vacances, à moins bien sur d'un bris mécanique, tout aura été prévu afin que le retour à la maison se fasse dans les temps demandés. Dans mon ancienne vie, nous étions loin du compte. En fait, c'était plutôt l'inverse!

Je suis donc rentré une journée avant la date demandée... parce que j'avais choisi un voyage qui partait une journée avant la date normale de départ après un congé raisonnable: j'ai fait mon effort, sachant que la compagnie fait le sien lorsque besoin il y a!

Le 22 décembre, je suis donc rentré au garage. Comme la journée était assez avancé et que nous avons besoin de six heures de route (plus les arrêts, les ci et les ça) pour nous rendre Chez Moman, nous avions donc décidé de souper et de dormir chez Tante Anna, qui habite à deux ou trois villages de celui où je travaille. Ça nous laissait toute la journée du 23 pour descendre à Jonquière...

Après un bon souper, même un cadeau (merci Anna) et un bon mais court dodo, nous étions sur la route vers six heures trente au petit matin. Toute la tribu était excitée d'être en famille, en vacances et à "ça" d'être en mode "Jonquière pis c'est Noël"! En bon camionneur, le temps des célébrations de fin d'année est, avec les vacances d'été, le seul vrai temps d'arrêt que nous prenons tous ensemble.

D'ailleurs, pour l'anecdote, je n'ai jamais travaillé entre Noël et le Jour de l'An. Jamais sauf en 2002... Cette année-là, j'avais décidé de passer droit parce que Caro était enceinte jusqu'aux oreilles et devait accoucher au début de février. En bon "gars qui veut être là", nous avions choisi de laisser tomber le congé des fêtes afin que je puisse commencer mon congé parentale peu avant le temps prévu de l'accouchement.

La nature triomphant à tous les coups, Sarah est née prématurément (de cinq semaines) un certain 30 décembre! Papa déambulait entre la Virginie et la Caroline du Nord... :(

Mais revenons à nos moutons... Nous avons donc descendu, tranquillement pas vite (c'est la seule vitesse que je connais)! Après un arrêt-café à Saint-Hyacinthe chez l'oncle Tim, nous sommes allé faire notre deuxième déjeuner aux Galeries de la Capitale.

La dame du restaurant, je devrais dire casse-croute, nous demanda d'où nous étions, et où nous allions. Saint-Jean-de-Matha, avons-nous répondu dans le brouhaha. Matane? demanda t'elle? Non, Matha!

Ah, elle venait de Matane, mais qui prend mari prend pays, probablement... Très sympathique, sans pareil pour cuire une "toast"... ;) (On rit ben, mais manquer des oeufs ou des hot-dogs, ça se peut!)

Après quelques boutiques ciblées (il manque toujours un ou deux gugus), nous sommes entrés dans l'animalerie près de l'aire des restaurants. Géant! Nous nous y sommes aperçu que nos cages d'oiseau, reçues gratuitement de la belle Julie-Wynie, valent leur pesant d'or! Merci Julie!

Par la suite, retour sur la route pour la traversée du Parc. Comme prévu il y a des années par mon oncle Marc, à l'époque à l'emploi du ministère des Transports, ainsi que par le monde qui a une logique normale, malgré que la quasi-totalité est maintenant à quatre voies divisées, il n'y a toujours en hiver que deux traces de déglacés "à l'asphalte". Bref, ils auraient pu mettre un simple terre-plein sur la ligne jaune, et c'eut eu le même effet!

Donc, sachant conduire en hiver et ayant de bons pneus (ironiquement, au Québec, il a fallu une loi afin que la quasi-totalité des automolistes comprennent qu'ils sont essentiels à la vie en hiver!), je me suis donc "tassé à gauche" et je suis descendu "inque su'une gosse" (et ma fille de dire: c'est quoi ça, une gosse?)!

Nous étions quatre ou cinq voitures à rouler ainsi, aux alentours de cent kilomètres par heure. Si l'un de notre clique non-officielle prenait la voie de gauche pour dépasser les branleux, le reste de la clique suivait.

Après un arrêt-pipi à l'étape, et un gratteux infructueux (il y a quelques années, Caro a gagné un radio-réveil, l'achat d'un Cadeau-Surprise à l'Étape est donc devenu une tradition), la route est redevenu sèche comme en été.

À suivre... parce que je ne suis pas capable de faire une histoire courte!

6 décembre 2009

J'ai eu des fleurs!

Des fois, on se fait lancer des fleurs... Des fois, c’est pas mal subtil... Des fois, on ne s’en rend compte que plus tard, tellement c’était subtil!!!

J’avais été assigné chez un client où j’étais déjà allé, du temps où nous tirions pour une autre compagnie, soit avant que TJB ne soit totalement indépendant. Ça ne s’était pas d’ailleurs très bien passé, surtout chez le client de l’autre bout en fait, ce qui m’avait marqué.

Pour faire une histoire courte, disons que le client, un distributeur alimentaire de la ville de Québec (ben, une banlieue) étant trop pauvre pour commander des palettes emballées de pellicule plastique, et en plus étant trop pauvre pour nous décharger lui-même (ou bien de payer un sous-contractant pour le faire), j’avais donc dû, bénévolement bien sur, c’est quand même le monde du transport, replacer six ou sept palettes sur les vingt dont les sacs de riz, qui ne touchaient ni au mur ni à une autre palette, s’était écroulés! En langage de camionneur, on dirait : le voyage a chié! De belles poches de riz de quarante kilogrammes! Osti... marqué à vie je vous dis.

Donc, hier, lorsque j’ai vu le nom du client, et dans la ville de Stuttgart, AR, il n’y a que celui-ci (toute la terre autour étant consacré à la culture du riz), j’ai eu une petite montée de pression. Mais l’indépendance de TJB nous ayant apporté beaucoup de bénéfice, ça se passerait assurément mieux!

Sachant presque où je m’en allais, je me suis présenté ce matin directement à la balance. Il faut savoir que ce client est presque un village en lui-même, un village dans le village, en quelque sorte! On m’indiqua où me présenter, Quai numéro cinq.

Je passai donc sous l’arche avec le nom de la compagnie, une longueur de camion en avant, tournai à gauche, une demi-longueur de camion, les quais sont à droite. Le numéro cinq est le premier, donc le plus facilement accessible. Mais il faut reculer du côté droit, celui où l’on ne voit pas réellement bien, ou en langage de camionneur, "blindside".

Les autres quais sont tous occupés. Je m’avance donc le plus possible, au coin de la cour. Il faut savoir que la cour est tout juste assez grande pour qu’un camion puisse y manoeuvrer, rien de plus, rien de moins. Probablement aussi que les mesures ont été prises du temps ou une remorque faisait quarante-cinq pieds de long... j’arrive avec ma "cinquante-trois pieds". Mon client hier me disait justement que "ça a l’air de ben plus de cinquante pieds, vu du quai"! Et mon Wes’ est passablement long lui-même, bien qu’"un Wes’, ça tourne pas mal"! Autant que nos Volvo, si ce n’est pas plus... Je me dis que j’ouvrirai les portes et déplacerai les essieux une fois bien aligné avec le quai.

Avec l’aide de mon précieux miroir électrique côté passager, je recule comme moi-même n’y arrive pas souvent (et parfois même "du bon côté"). Clic clic pow, au quai, je m’avance en ligne droite, descend pour ouvrir les portes et débarrer les essieux. De retour à bord, j’avance le camion afin que les essieux de la remorque, eux, reculent à l’extrémité du ladite remorque. En quelques minutes, je suis de nouveau au quai, prêt à être chargé.

Au moment d’ouvrir mes portes, mon voisin de quai, un immense Freightliner Classic jaune "long d’même" avec une remorque réfrigérée, revient du bureau et m’aborde :
- Ça ne doit pas être la première fois que tu viens ici, toi?
- Non (sans avoir vraiment le temps d’élaborer)…
- Parce que je t’ai regardé arrivé et reculé; moi j’ai eu beaucoup plus de misère que ça... je me suis repris plusieurs fois.
Moi, dans ma tête: ben, je veux ben croire que je suis déjà venu, mais ça fait si longtemps que ça ne compte même pas. Je dois juste être bon! :P me suis-je en suite dit en propageant le préjugé qui veut que "les américains, ça ne sait pas trop bien conduire un camion"...

On me chargea assez rapidement, car je ne recevais à ce quai que les quatre premières palettes. Le reste étant dans un autre entrepôt (un village, je vous dis!). Je déplace donc mon équipement vers l’autre quai. Je me rends vite compte que mon voisin de quai me suit lui aussi.

Au deuxième endroit, l’espace est beaucoup plus vaste, et la manœuvre se fait "du bon côté", ce qui facilite beaucoup l’approche. Me voici donc à nouveau au quai. Mon jaune voisin recule encore une fois au quai à ma droite, comme la première fois. Je vois bien qu’avec son Classic "long d’même", il doit être plus délicat et se reprendre deux ou trois fois, malgré l’espace disponible. Notez ici, pour les non-familiers (mais ça s’applique aussi aux automobiles), que la manoeuvrabilité d’un camion (ou d’un véhicule) dépend de la marque, du type d’essieu avant (certains ont des roues qui pivotent plus que d’autres) et de la longueur de l’empattement (la distance entre les essieux avant et arrières). Mon copain n’est pas vraiment avantagé en partant sous tous ces rapports!

Une fois que nous sommes tous à quai, la plupart de ceux qui occupaient les quais au premier entrepôt ont fait comme moi et mon jaune copain, je me mets à réfléchir. Et ce n’est que là que je me rends compte que la première fois, j’ai reculé "blind side"!!! Donc, au risque de me vanter un peu (il faut bien que je le fasse, les autres ne le font pas pour moi!!!), je suis rendu bon! :)

Vrai que, au moment de reculer, je ne me pose pas la question à savoir de quel côté je dois aller, ou si ça va être facile ou non. Je me concentre plutôt à calculer la manière de tortiller mon équipement, quel qu’il soit, afin que, comme dirait ma mère parlant de son mot croisé, "ça fitte dans l’trou"...

Ah, et ce client-ci a au moins les moyens d'avoir des palettes enrubannées de pellicule plastique, alors le chauffeur qui aura la chance d'aller le livrer, le retour en fin de semaine m'en dispensant, n'aura pas les mêmes problèmes que j'avais eu la première fois!

1 décembre 2009

Des bouts de vie...

La semaine dernière, après un premier dodo dans une halte routière de Ingersoll, ON, je me réveille. Jusque-là, tout allait bien! J'allume le plafonnier. En deux minutes, il s'éteint! Mauvais, très mauvais signe! Il faut savoir que le courant de la couchette coupe si la tension atteint douze volts, afin de préserver la capacité de redémarrer le moteur en tout temps.

Et comme j'ai reçu des batteries neuves il y a deux voyages (sur trois semaines, voir le message précédent), pourquoi causeraient-elles problème? Je commence donc à jurer contre mon vénérable Vieux Wes'... Honte à moi, mais comme je devrais déjà avoir une heure trente de plus à mon compteur, sur un voyage de trois jours à destination d'Orange, TX, ne pas être capable de partir à l'heure permise par la loi et mon registre me met en beau fusil...

Après quelques essaies, je décide d'aller me chercher un bon café! Ensuite, un autre essai infructueux. Quand on dit: rien, c'est rien... même e-rien! Juste un clic dans la bobine, mais aucun "rwe" dans le moteur!

Donc, je téléphone à Martin, par un beau dimanche matin. Évidemment, il est en congé et je n'aime pas vraiment déranger... mais je me convainc que ça fait parti de son poste de se faire déranger "en tout temps"! Pas évident de trouver un garage... il finit donc par m'envoyer Pardu et Gilles, deux vieux potes de la compagnie.

Après un survoltage assez coriace, j'ai fini par faire démarrer le moteur. La consigne fut de laisser tourner le moteur en tout temps, parce que la valeur du carburant serait assurément moindre que celle d'une éventuelle réparation sur le bord de la route!

Outre que c'est contre-nature pour moi de laisser tourner ledit moteur pendant que je mange et que je dors, le reste de la semaine s'est bien déroulé. La livraison et la cueillette a été fait rondement, et le retour aussi. Vers deux jours avant d'arriver, je me suis dit: pourquoi le camion tourne donc? Ah oui... Je commençais à en avoir assez. Contre nature je vous dit!

De retour au Québec, on me demanda de laisser la remorque dans notre cours de Lachine. Par la suite, j'avais une autre remorque à ramener au garage, ou mon camion serait traité pendant mon congé. Ce qui fut fait. En peu de temps, j'étais dans l'automobile et en route pour la maison... en fait, chez mon frère, ou Caro, Sarah et ma mère m'attendaient.

À mi-chemin, le téléphone sonne. Mon répartiteur me demande ou je suis. Il se trouve que j'ai oublié de retirer mon cadenas sur ma remorque. Il faut savoir que je n'ai pas l'habitude de l'utiliser, seulement dans quelques situations exceptionnelles. Morue, le chauffeur de ville chargé de s'occuper de ma remorque, était donc dans l'impossibilité de faire quoi que ce soit!

Je m'y suis donc rendu afin de désinstaller ledit cadenas, afin que Morue puisse faire son travail.

Ensuite, à la maison... après avoir laissé Sarah chez mon frère, qui lui arrivait de Moncton, NB, chez Molson pour tout vous dire ou il avait passé la semaine. Pour la petite histoire, il n'est pas camionneur, il est plutôt technicien en instrumentation, mais souvent il fait plus de kilométrage que moi... enfin, presque!

Nous avons ensuite attendu notre matelas pendant une partie de notre samedi, fébrilement parce que nous étions pressé de nous rendre au souper de noel de TJB. Nous avions deux heures de route à faire, le souper se tenant dans la ville de Valleyfield, QC.

Chanceux dans notre malchance, le camion s'est pointé ici peu avant midi. Les deux hommes ont entré, monté puis assemblé la base et les matelas dans l'espace d'une heure environ. Wow! Nous nous sommes donc étendu (habillé là, partez pas de rumeur!) afin de tester notre nouveau lit. Un peu plus et nous y restions. N'oubliez pas que nous sommes sur les matelas de camping depuis l'entrée dans la maison, Sainte Caro!

Donc, nous avons charger le coffre du Bleu de pots Mason: des tomates et d'autres légumes, ainsi que confitures et gelées que Caro a vendu à mes confrères et consoeurs de travail, ainsi qu'un cadeau de remerciement pour mon patron et sa compagne, Jocelyn et Êve. Avec tout ce que j'ai dans la compagnie (rien de bien spécial, rassurez-vous, mais tellement beaucoup pour moi et ma petite famille), je trouvais que ça méritait un petit cadeau! Le cadeau, mais je crois surtout la carte qui l'accompagnait, a touché droit au coeur.

Ensuite, vite sur la route afin de nous rendre, après une pause diner chez l'oncle Tim, à l'hôtel Plaza Valleyfield. Dès dix-huit heures, nous sommes donc descendu en bas, près de la salle habituelle réservée à nos activités pré-noelliennes.

Le souper fut excellent. Un cochon complet, des pâtes avec sauces assorties, et tous les accessoires requis. Succulent comme à chaque année. Ensuite, musique vivante et sur disque pour faire digérer le tout. Je crois que tout le monde a beaucoup aprécié leur soirée.

C'était drôle par contre de constater que nous, Caro et moi, ne connaissions pas une bonne partie des chauffeurs. Ça doit être ça, vieillir... et habiter loin du bureau! Drôle aussi de pouvoir nous faire une table de Lanaudière, parce que nous sommes quatre de cette région. Notre table fut de très agréable compagnie. Merci au gars, ainsi qu'à leurs conjointes.

Le lendemain matin, un bon déjeuner extra-ci, extra-ça, et à volonté en plus, nous attendait. Constatant que "ça s'améliorait depuis quelques années", Êve me dévoilà que le restaurant avait changé de propriétaire! Ah ben...

Le soir venu, nous avions prévu un souper de fête pour moi et mon frère, avec ma mère, venu de Jonquière pour l'occasion (ça prend vraiment une occasion!) et Dora. Après avoir discuté entre fêtés, nous nous sommes entendu moi et Nicolas sur le type de restaurant. Mon frère nous a donc déniché un restaurant chinois dans le quartier chinois, ce qui, avouons-le, adonne donc bien! Le problème, c'est qu'il fallait bien qu'il fasse le lien entre sa tête et le restaurant physique! Après avoir marché un peu, nous avons trouvé le Restaurant Beijing.

Ce fut une excellent souper. Après avoir sélectionné divers mets dans le menu trilingue (notre cantonais, ou était-ce du mandarin, n'étant pas terrible, nous nous sommes concentré sur la section en français), le serveur, bilingue et demi, se chargea de traduire nos choix en signes chinois afin que le chef puisse comprendre ce que nous désirions manger.

Le tout fut préparer en peu de temps (rappelons que nous étions six à table, et que le restaurant était rempli à sa pleine capacité). Le service fut impeccable, très rapide et très courtois.

Une fois le repas complété, nous sommes retournés chez Nicolas ou un bon gâteau au chocolat nous attendait. Miam.

Pour conclure, cet après-midi, je suis descendu dans les méandres de la maison. Le but de l'expédition était de fermer la valve de la sortie d'eau extérieur, afin de protéger la tuyauterie du gel (il a justement neigé hier soir et cette nuit).

Il faut savoir que, dans notre vieille maison (plus de cent ans), il n'y a pas de sous-sol. L'espace, d'environ un mètre de haut, est assez restreint. Le sol est en terre sablonneuse, très sec d'ailleurs. Le tout est chauffé, pour aider le chauffage du haut. J'ai donc pu vérifier, et augmenter, le degré auquel la température sera maintenu. J'ai fini par trouvé ladite valve, relativement bien cachée entre deux solives.

Après tout ça pour la fin de semaine, je me suis informé à savoir si mon Vieux Wes' serait prêt à me retrouver dès demain, vers midi. Ce sera fait, dixit Martin. Je m'y rendrai donc avec joie...

Maintenant, le grand décompte est commencé: j'attends qu'à rentre! Pensez-y, elle est un peu subtile!

19 novembre 2009

C'est notre tour!

Voilà, la grippe est entrée chez nous. Oui, LA grippe! Celle qu'on appelle la grippe Code Postal... La fameuse A(H1N1).

La semaine dernière, Sarah semblait très épuisée. Se couchant pour une sieste en arrivant de l'école, elle ne s'est relevée que le lendemaine matin. Deux soirs d'affilés! En bonne fille de son père (ayant prononcé la célèbre phrase "j'm'endors pas tu sauras" alors que mes parents m'avaient réveillé sur le bout de la table!), ce n'est vraiment pas son genre.

*****

Quelques jours auparavant, alors que j'étais en congé, nous étions tous allés "au vaccin".

Ici, dans notre région, ça se passe aux Galeries de Joliette. Les portes ouvrent à sept heures. Nous sommes arrivés exactement à cette heure. Quelques minutes après avoir stationné l'automobile, nous avions franchi la file et étions rendu à l'intérieur.

Dès lors, nous nous sommes fait rappeler l'ordre des priorités, donc quelles étaient les personnes qui pouvaient être vaccinés à ce moment. Quelques uns ont donc rebroussé chemin en bougonnant. Il faut mentionner qu'avec les informations déjà connues pour quiquonque lit les journaux ou fouille sur Internet, il n'y avait pas là de surprise pour personnes! Mais il y a toujours des gens qui s'essayent...

En peu de temps, nous arrivions au début de la file. Nous avons donc été dirigé dans une boutique aménagée en salle de distribution des coupons de rendez-vous. Nous avons été invité à nous présenter à dix heures trente. De mon côté, malgré que je sois le conjoint de femme en danger, et le père de fille en danger, j'ai été déclassé. Vu la rareté des vaccins ces jours-là, les conjoints avaient été retiré de la liste des priorité. Je devrais donc passer mon tour! Bon, pas si grave, j'étais, malgré ma présence sur les lieux, toujours un peu ambigue sur la nécessité de me faire vacciner. Pas sur les bienfaits de la vaccination... juste sur la nécessité. Enfin, je me comprends!

Nous avons profité du délai pour aller déjeuner. Ce faisant, nous avons su que la vaccination elle-même débutait à neuf heures trente. Ce qui laissait passablement de temps à la foule de s'enregistrer afin d'accélérer le déroulement de la chose.

Un bagel et deux ou trois boutiques plus tard, nous nous sommes présenté dans la salle d'attente ou, justement, l'attente une fois enregistré dans l'système a été de très courte durée. Un gros cinq minutes je dirais! Entrez ici, assoyez la fille, nettoie, tiens l'autre bras, pique, ouate, plaster, suivant... Assoyez la maman, et rebelotte... Un autre gros cinq minutes de passé!

Le plus long arriva ensuite. Afin de contrôler les effets secondaires, il fallait attendre quinze minutes su'l banc, le tout sous la supervision d'une infirmière. Juste devant nous, une jeune maman (les jeunes mamans composait d'ailleurs une bonne majorité de la clientèle) a eu soudainement une bouffé de chaleur. Elle a été prise en charge immédiatement.

Le plus rigolo, c'est qu'à la fin de notre délai, alors que nous nous apprétions à quitter les lieux, l'infirmière en poste terminait sa ronde et était remplacé par une autre. Cette dernière, juste comme je passais devant elle, se retourna vers le mur pour éternuer. Je regardai donc l'autre en disant, avec mon plus beau sourire: hmmm c'est rassurant! Onze heures et des poussières, tout était fait.

Nous sommes donc retourné à la maison pour reprendre notre petite vie. Le lendemain, je reprenais la route comme d'habitude.

*****

De retour à la maison quatre jours plus tard, je retrouvai mes femmes en piteux états. Malgré tout, Caro astinait que Sarah n'avait pas la grippe Code Postal. De mon côté, j'en étais déjà convaincu.

Et le vaccin, vous direz? Ben, il a un délais de pleine capacité de dix jours. On peut donc dire qu'il était à la moitié ou un peu moins de sa pleine force.

Le soir précédant mon départ, d'ailleurs après avoir magasiné un matelas, Sarah redescend de sa chambre en disant qu'il y a de l'eau dans son lit. Maman va voir et, tout de suite, mets ça sur la faute du toit qui coule (à sa défense, il faut dire qu'avec une maison de notre époque, c'eut été possible, à part qu'il ne pleuvait pas à ce moment). Vérification du papa, ce ne peut être le toit, le plafond est tout à fait sec!

Nous finissons par découvrir que Sarah a vomi. Son souper, qu'elle a d'ailleurs mangé de peur, a jammé! Le lit, ben, la literie, s'en va dans la laveuse au complet... et Sarah dans notre lit pour la nuit, avec le ti-plat pour les en-cas.

Et en-cas il y eut! Ouf, comme c'est moi le chanceux qui dormit avec elle, maman ayant émigré sur le divan, faute de trouver le sommeil, je peux confirmer qu'elle s'est relevé pour vomir aux trente à soixante minutes! Ah, la plupart du temps, ce ne fut que convulsion, avec rejet de crachat. Ok, je limite les détails! ;-)

Bref, nous n'avons pas vraiment fermé l'oeil de la nuit. En collant tous les assoupissements, je dirais deux heures! Dès mon réveil, ou plutôt, dès ma levée de corps, je consultai le journal afin de savoir c'est quand qu'on panique?

Mon souvenir était bon: après quatre heures et plus de vomissement, il était recommandé de voir un docteur le jour même. La clinique Grippe étant en fonction dans notre région (cette dernière ouvrant ses portes sitôt un certain seuil de cas atteint dans les urgences régulières), nous avons donc décidé de nous y rendre tous pour l'ouverture, soit sept heures.

J'ai donc décommandé mon départ, que j'avais demandé pour mardi. De toute façon, n'ayant pas dormi, je n'aurais pas roulé très longtemps! En mentionnant que je verrais pour le lendemain... d'autant plus que Jean-Pierre m'avait sous-entendu que c'était une semaine tranquille.

Nous nous sommes donc rendu à la Clinique Grippe, situé tout juste à côté du Centre Hospitalier Régional de Lanaudière. Déjà, sur le trottoir nous amenant à la porte, un étrange sentiment s'empara de moi. Tous, autant les malades que les infirmières, portait dossard, identification et titre, ainsi que le masque. De voir autant de masque, on ne peut que se dire qu'il doit y avoir un danger! On nous reçoit dans le portique, aussitôt la porte refermer.

Après quelques questions, on me retourne d'ou je viens, vu que je ne suis pas malade. En fait, mon mal était imaginaire: je n'ai jamais de problème à avoir les mêmes bobos que mes femmes, plus un certains stress devant la situation... Ouf, j'avais l'motton!

Sarah a donc été placé plus prioritaire que sa maman. Son tour arriva assez rapidement. Caro bien sur s'est présenté avec elle à chaque étape. Rendu au docteur, il s'occupe tout d'abord de Sarah. Verdict: une fois la forte fièvre et les vomissements passés, le pire est derrière nous. Reste qu'à attendre quelques jours, et ce sera fini.

Par contre, entendant tousser Caro, le docteur lui demande si elle est sur la liste d'attente. Elle répond qu'elle y est, mais qu'elle a été placé un peu plus loin, parce que plus vieille. Et le médecin de répondre que, si elle tousse autant, elle va passer drè là! Jusque là, elle n'avait eu que mal à la gorge et à la tête.

Il lui fut donc prescrit du Tamiflu (il faut ben écouler les stocks!). La prescription fut envoyé directement à notre pharmacie, livraison incluse, parce qu'à partir de là, il est de la plus haute importance que Caro soit recluse à la maison!

Je me suis donc dévoué à aller lui magasiner du pain et du lait en quantité suffisante pour qu'elle n'ait pas à sortir dans le public. Par la suite, question travail, on me suggéra de rester à la maison afin de me soigner, ainsi que mes femmes, et de partir samedi matin pour un voyage un tantinet plus loin. La semaine qui s'en vient étant celle de l'Action de Grâces américaine (ou tout ferme dès le mercredi après-midi jusqu'à la fin de semaine), j'aurais probablement eu de la difficulté à repartir pour un deuxième voyage. Étant un peu brûlé ces temps-ci, ça ne me fera que grand bien!

Quelques jours plus tard, Sarah va de mieux en mieux: elle est redevenu la petite tannante habituelle. Elle commence à s'ennuyer de l'école; ce matin, elle a lu avec moi des extraits du Devoir, question de bien s'informer! On ne rit plus...

Caro de son côté continue de prendre du Tamiflu, et de souffrir de l'intérieur à temps partiel. Je lui prodigue moult massage pour son dos au muscle endoloris.

C'est notre petite vie de la semaine...

Le party s'en vient!

P.S.: Un gros coup de chapeau au personnel impliqué dans cette frénésie, je pense en particulier aux infirmières: elles nous font preuve encore une fois de leur dévouement et de leur bon travail. Merci. Et monsieur le ministre Bolduc, au lieu de sous-entendre des sornettes, payer les donc à la valeur de leur travail! Dans les circonstances, on peut bien se le permettre!

10 novembre 2009

Manque-je de temps?

Comme je disais à Boubou tantôt, je voulais commenter l'arriver de Gilles Taillon aux commande de l'ADQ... mais il a eu le temps de démissionner!!!

Je peux donc constater, après la démission de deux députés sur six, du président du parti, maintenant de la démission du chef, et surtout de sa déclaration sur le financement louche du parti (dont il était jadis quand même le numéro deux!), que la rédaction de la notice nécrologique du parti peut commencer!

*****

Je réitère donc que la droite, dont nous devons entendre les idées, devrait se concentrer à les faire connaitre plutôt qu'à traiter la gauche de tous les noms. Ce serait plus constructif!

13 octobre 2009

C'était cette semaine!

Toute une aventure encore cette semaine sur la route!

Comme Martin s'était aperçu que mon camion n'avait pas vu le garage et ses mécanos depuis un sacré bail, et que Jean-Luc m'avait avisé que ma boite "postale" était si surchargée qu'il ne pourrait plus y déposer ma prochaine paye (!), je fus donc réquisitionné pour faire une visite au majestueux terminal de TJB.

Après avoir fait le tour du détour, travaux de voirie dans le village oblige, je suis arrivé au garage garni de sa nouvelle barrière à bras (à ce moment). Mais comme c'était "de jour", elle était en position "ouverte".

Après avoir fait lire mon cahier de mécanique par Martin, et lui avoir fourni les explications complémentaires (y'en avait "ça d'épais", vu la durée de l'absence), je suis parti tout confiant que le tout serait bien réparer d'ici quelques jours.

Tout juste avant mon départ, j'ai bien sur vidé ma fameuse case, et tirer la pipe à Jean-Luc, parce qu'il le mérite bien... et qu'il ne se gène pas pour me le rendre!!! J'ai aussi eu l'occasion de voir que nous avions une nouvelle répartitrice, Lucie, et un nouveau mécano (ben, au moins un, parce que je n'ai pas vu si il y en d'autres). Avec les quelques dix nouvelles remorques reçues récemment, je prends ça comme un signe de bonne santé de la compagnie... ainsi que l'application du principe qui dit qu'"en temps de récession, tu prépares la reprise". Ben, je crois que vous pouvez ben amenez la reprise, TJB sera prêt!

*****

J'ai donc passé les deux journées suivantes à la maison. Comme l'hiver approche, et qu'il faut bien fait le travail du propriétaire (une chose qu'on doit intégrer une fois qu'on achète une maison, c'est que lorsqu'il y a situation problématique, on ne peut appeler personne: c'est NOUS, les proprios!), je me suis donc dit, avec les encouragement de Caro, que c'était l'temps ou jamais de réparer la toiture.

Le printemps dernier, lors de la fonte des neiges, le locataire (qui lui n'avait qu'à téléphoner au proprio, c'est à dire, moi!) nous avait avisé, un peu tôt au dire de Caro, que la toiture coulait dans la pièce de la boite électrique. Rassurez-vous, ce n'était pas DANS la boite électrique, mais au centre de la pièce. La toiture, dans cette section, étant en L, la neige ne réussit pas à s'écouler d'elle-même. Normalement, un toit de tôle, la neige se vide d'elle-même en faisant, comme dit ma mère, "VLANG, toutte à terre". Mais étant donné la forme de notre toit, la neige d'un côté se pousse dans la neige de l'autre côté, ce qui bloque le tout en l'air.

J'étais allé voir l'état de la situation dès le printemps. Avec la neige, il fut possible de monter sur la toiture pour constater l'étendu des dégâts. Sur quelques mètre-carré, des trous de vis étaient agrandis, et deux feuilles de tôles étaient "décollées" sur le rebord ou elles se rejoignent. Le rebord de la feuille d'en d'sour étant un peu replié vers le haut, ça expliquait pourquoi il a fallu, un peu plus tard, de forts vents à rebrousse poil pour que ça coule à nouveau au cours du printemps (non mais ça c'était d'la tempête!).

On avait eu beau se dire que "l'men d'dné, on verra à ça", ça n'avait toujours pas réussi à se réparer tout seul. Je vous jure, si je trouve la maison qui se répare toute seule, je vous vend l'truc! Et comme la température commence à nous donner des signes que l'hiver reviendra cet hiver, il devenait de plus en plus pressant d'y voir.

Je me suis donc résigner à faire le travail. Après avoir été chercher les échelles chez l'ami Omer, je suis monté installer celle qui reste sur le toit (vous savez, le genre qui s'accroche sur le pignon et descend presque jusqu'en bas?). Ensuite, il me fallait monter là-haut. Je trouvais mon autre échelle un peu juste, alors, merci môman pour le vertige génétique (!?!), je voulais à priori trouver une autre façon d'arriver là-haut. J'ai bien réussi à monter sur la véranda, qui fait le côté entrée et le devant de la maison, mais de là, impossible de monter sur le "vrai" toit, celui-ci étant beaucoup trop incliné pour que j'y tienne tout seul.

Retour en bas; retour au point de départ. L'échelle est toujours un peu juste mais, en montant, ça devrait aller. J'aurais peut-être dû attendre Caro, c'eut été plus sécuritaire. Mais comme je suis un maudit gars...

Me voici rendu en haut, tout en haut, assis à califourchon sur la coiffe de ma maison. En plus, je ne suis pas au plus haut point, la section avant étant encore plus haute que la section arrière! Je positionne mon échelle du mieux que je peux. Cinq mètres plus bas, déplacer le bout est assez lourd. J'y arrive malgré le travail requis. Ç'aurait vraiment été mieux à deux, mais il faut ce qu'il faut. Caro a encore plus le vertige que moi, et mon frère ne peut évidemment, comme quelqu'un qui a un travail normal, que les samedis et les dimanches. Et c'est temps-ci, je suis en congé les lundis et mardis...

Bon, tout ça pour dire que mon travail consiste à descendre lentement dans l'échelle, assis une fesse sur un barreau et l'autre en l'air, avec une patte sur un barreau plus bas et l'autre "là ou je peux" sur le toit ou sur l'échelle, dépendemment de la position requise. Bref, Guy Laliberté, je suis presque prêt pour une audition! Et le tout en observant les vis et les clous (car après une centaines d'année (pour la maison), la toiture a été rénové plusieurs fois, de plusieurs façons) tapant ici sur un clou, resserant une vis au passage, et en enlevant, vis comme clous, lorsque requis pour les remplacer par une vis plus longue et plus grosse, et bien badigeonnée de goudron (du pitch en québécois).

Évidemment, qui dit "tube de pitch" dit aussi "assurance de se beurrer ben comme il faut"! Il faut dire que le machin qui fait sortir le pitch du tube avait bien de l'énergie: une seule pousse et ça coulait pendant quelques minutes. J'en ai ramassé autant sur le toit qu'au bout du tube. Pour les non-constructeurs de toitures, imaginez-vous marcher sur le tube de pâte à dent afin d'en mettre juste un peu sur votre brosse à dent. J'exagère à peine.

Une fois rendu en bas de l'échelle, je remontais jusqu'en haut, pour me rassoir sur la coiffe, afin de redéplacer l'échelle un peu plus loin, et recommencer tout juste à côté. Et rebelotte...

Ça m'a pris tout l'après-midi! Après, j'étais très fier de moi. Une belle fierté de propriétaire qui a réussit quelque chose! Avec des outils et des vêtements tous barbouillés en prime!

Mais dès le jour même, et encore plus le lendemain, nous avons eu de la pluie. Certes faibles, mais quand même, ça n'a pas recoulé depuis!

*****

Ceci fait, j'étais maintenant brûlé net. Je me devais donc de retourner au travail afin de me reposer un peu. Ben non, je ne travaille ni au Price, ni au gouvernement (blague familiale!)... C'est seulement que le rythme de mon travail, et les lois qui nous gouvernent, permettent, je devrais dire oblige, à s'arrêter à un certain rythme. Qui moi me convient parfaitement... n'ayant pas pour objectif de vie de crosser l'système le plus possible!

Mon répartiteur, Jean-Pierre me demanda d'arriver au garage pour la fin de l'après-midi, vers 16 heures. Selon les pronostics, mon camion serait alors prêt. Afin de m'aider dans ma quête (j'irais à Lebanon, TN, un voyage pour lequel je serais parti en fin d'avant-midi!), Jean-Pierre m'avisa qu'il ferait ramener ma remorque au garage elle aussi, m'évitant ainsi de retourner dans la ville de Montréal (environ deux heures de plus, sans compter les bouchons inévitables de circulation de fin de journées!). Je vous ai déjà dit que je suis gâté???

Après avoir placoter avec tout le bureau, j'ai mentionné au grand patron, Jocelyn lui-même, que mon siège commence à s'égrèner! Il a confirmé mes dires, à l'effet que ce siège n'était pas d'origine dans mon camion, alors il devait déjà être vieux au départ. Nous sommes donc allé visité la grotte aux pièces. Wow, une section du garage dont je n'avais pas idée de l'existence! Décidément, TJB a beau grossir, l'espace-bureau supplémentaire est déjà là. Il m'a aussi dit que les camions, pour un temps, seront conservés plus longtemps par la compagnie. Je peux donc dormir dans mon vieux Wes' sur mes deux oreilles pour encore un bon bout. Je peux compter en année, même, m'a t'il dit! Avec les temps que l'on vit dans le monde du transport, et le prix des camions qui augmentent passablement cette année (à cause du taux de change et des nouveaux moteurs moins polluants), c'est une chose somme toute bien normale. Déjà que je ne suis pas un adepte du "camion neuf à tous prix le plus souvent possible"...

Bonne discussion, trop courte. J'ai pu ensuite donner en personne ma confirmation de présence au super méga party de noel de la compagnie à la belle Josée. Ben oui, on est déjà rendu là! Action de grâce au Québec, halloween, action de grâce aux États-Unis donc, party de noel dans plusieurs compagnie de transport, dont la mienne. Bientôt, on chantera C't'aujourd'hui... le jour de l'an (de Paul Piché) et, à mon réveil quelques jours plus tard, j'aurai accompli huit ans chez TJB! Ouf... que de chemin parcouru depuis, au sens propre et au sens figuré. Juste pour donner une idée, le bureau a changé de place, et de grosseur, quatre fois depuis mon arrivée!

J'en ai profité pour m'entendre avec Lori, la répartitrice des retours, sur l'heure de mon arrivée chez le client, afin qu'elle sache à quoi s'en tenir pour mon chargement de retour. Cette femme est exceptionnelle, très compétente et surtout, très à sa place. Profitez-en, c'est la saison des compliments!

J'ai fini par avoir le OK de Martin pour mon camion à dix-sept heures trente. Les plus persévérants du bureau ont fini par quitter eux aussi. Ne me restait donc qu'à attendre l'autre Martin, qui allait revenir avec ma remorque. Après un temps, je me suis dit que je pourrais en profiter pour passer la balayeuse dans mon camion. Mon meilleur patron a un peu relâché ses exigences au niveau de la méga-propreté des camions, mais après avoir vu mon intérieur, il m'a suggéré de passer un bon coup de pelle sur le plancher (notez que ce sont mes mots, Jocelyn étant beaucoup trop diplomate pour le dire de cette façon!). Je ne fais qu'illustrer l'état plutôt négligé du ménage de l'intérieur de mon camion! Y'était grand temps!

Ma remorque est arrivé, avec Martin, vers dix-neuf heures trente! Je sors du garage en trombe, ayant plutôt hâte d'être enfin sur le route. Je démarre mon camion, roule vers le fond de la cour, là ou sont stationnés les remorques en attente d'un camion, d'un départ. À première vue, il n'y a que les mêmes remorques que lorsque je suis arrivé, quelques heures plus tôt. La lecture des numéros d'unités me le confirme! Je réfléchis (ouf!). Ma remorque ne peut être que dans le lave-camion. Je m'en approche... effectivement! Je fais le tour du garage afin d'aller me l'accrocher. En passant la porte, j'y croise Martin (celui qui vient de me l'amener). Il me demande si je cherche tel numéro de remorque. Oui oui, celle-là même. Il me dit que c'est la consigne pour certaines remorques de les laisser dans le lave-camion, avec une barrure de sécurité. Hmmm, une chance que je l'ai croisé. Il doit me donner la clef de la barure qu'il a utilisé...

J'ai donc fini par accrocher ma remorque, et partir aux environs de vingt heures! Ouf. Pour une voyage qui aurait dû partir en avant-midi, j'étais comme qui dirait "dans l'jus"! Par chance que je savais déjà que je pouvais me permettre de livrer à midi... Alors "go go go"!

Le voyage se déroula assez rondement, avec des arrêts et des nuits très courts. Go go go... Jusqu'à mon arrivée chez mon client, dans le Tennessee, finalement un peu après midi.

Mais... parce que lorsque ça presse, c'est là que ça se gâte... après avoir fait le tour de la cour à la recherche d'une remorque vide, je fus bien obligé de constater qu'il n'y en avait pas! Note: chez ce client, nous amenons trois remorques par jour, que nous échangeons avec des vides pour repartir aussitôt. Les remorques sont déchargées le soir. J'étais donc en compagnie de quatre remorques pleines et aucune vide. Au lieu de trois pleines et une vide, parce que j'étais le dernier de la journée à arriver!

L'une des remorques était encore à quai. Avec le formulaire d'état de la remorque, j'ai pu voir le nom du chauffeur qui l'a amené la veille. Comme je savais le nom des deux autres chauffeurs qui arrivaient la même journée que moi, j'avais donc la remorque qui aurait dû être vide pour moi.

Après un appel à Lori, ma répartitrice, je me suis rendu voir le responsable afin de me faire décharger ma remorque. Au moins, le client est compréhensif: après tout, c'est leur erreur! Et comme c'est le même client au Québec, au Tennessee et même pour le retour très souvent, ils ont avantage à aboutir. Tel que promis, deux heures plus tard, je pouvais partir vers l'ouest afin de recharger ma remorque. L'employé de l'expédition m'a attendu jusqu'à dix-sept heures. Malheureusement pour moi, ce n'était pas la belle Charlene!

*****

Je fus chargé assez rapidement, puis de retour sur la route. Le retour, beaucoup moins stressant, s'est déroulé sans anicroche aucune et, surtout, sans pression! Bien tranquillement.

P.S.: le pire, c'est que deux semaines plus tard, la même chose m'arrivait. Une fois sur place, je constatait que ma remorque vide n'était pas prête!

28 septembre 2009

Lip Dub - La découverte!!!

Évidemment, vous m'auriez dit: heille t'as tu vu le lip dub de..., je vous aurais sorti mon regard de Jean-Luc Mongrain ou celui du gars qui vient de rencontrer un extra-terrestre!

Puis, arrive Guylaine Guay, j'imagine qu'on peut l'appeler humoriste, de l'émision La fosse aux lionnes. Elle présente un extrait d'un vidéo que la population d'un village a fait pour attirer l'attention sur la nécessité d'une autoroute jusque chez eux.



Je trouve ça assez capoté. Je remarque que le titre du vidéo commence par Lip dub mais, comme je le dis plus haut, je me demande bien ce que c'est à ce moment là.

Dans mes autres périgrinations Internestinales, je découvre qu'une vidéo d'étudiants de l'UQAM a été diffusé sur CNN (heille, ils sont rendus "big"!). Je n'en fais pas trop de cas, mais avec les références croisées lues ici et là, je pars à la recherche de ladite vidéo... En plus, c'est sur une de mes chansons préférées du moment!



Remarquez, techniquement parlant, que cette vidéo a été tournée d'un seul plan. Si vous la regardez directement de Votre Tube, vous aurez au bas de la fenêtre le lien de l'extrait de CNN ou il est expliqué que les créateurs ont passé un mois à la préparation, que les 172 étudiant-e-s/comédien-e-s sont arrivés le matin même en ne sachant pas encore quel serait leur rôle, que deux prises étaient au départ prévues, et que les animateurs n'en croient pas leurs yeux!

C'en était trop, j'invoquai le dieu du savoir afin d'en avoir le coeur net: mais qu'est que c'est qu'un lip dub?

Définition de Wikipédia: Un lip dub est une vidéo réalisée en plan-séquence et en playback par des collaborateurs au sein du milieu professionnel et généralement destinée à une diffusion sur Internet ou autres réseaux.

Ah! Et donc ces étudiant-e-s en communication ont travaillé à la création de cette vidéo pendant l'initiation... Wow, je crois que c'est là une belle application de leurs connaissance.

Et parce que j'adore la chanson, que j'aime la musique des Black Eyed Peas, que Stacey Ferguson est si belle, le vidéo original est ici.

15 septembre 2009

Ironie québécoise

Tiens, alors que le Parti Québécois (dans la cas de l'Action Démocratique, je ne me souviens plus) demandait au gouvernement, alors minoritaire, de répondre à la baisse de la TPS (Taxe sur les Produits et Services) d'un premier point, puis d'un second, par une hausse de la TVQ (Taxe de Vente du Québec) équivalente (chaque hausse de 1% faisant entrer un miliard supplémentaire dans les coffres de l'état), le premier ministre et ses commettants nous pourfendaient avec leur fameux slogan disant qu'on ne devait pas augmenter ni taxes ni impôt! Ça passe bien mieux en campagne électorale, ben évidemment!

Et les gens les ont réélus...

Ironie fédérale

Comme il est ironique d'apprendre aujourd'hui que ce sont finalement les députés du Bloc Québécois, ces "maudits séparatiss, illégitimes en plus" qui vont sauver le gouvernement minoritaire.

Après ça, les Conservateurs viendront nous dire, tel Jean Chrétien, que "le Bloc, ça fait ienque bloquer"!

7 septembre 2009

De tout et de rien, à saveur politique...

Après avoir mis en lien sur Facebook le documentaire sur les situations respectives du Québec, de l'Écosse et de la Catalogne, Questions nationales, j'ai eu un questionnement de la part d'une amie que je retransmet ici pour élaboration et discussion publique...

Commençons par le questionnement initiale de mon amie:

Très interressant! Juste une question... Comment réussir une indépendance démocratiquement, lorsque même la façon de voter, ou, si tu veux, la façon de compter les votes est totalement non-démocratique?

Évidemment piqué au vif, sachant que notre loi référendaire est cité en exemple en de nombreux endroits comme un exemple de démocratie, je lui ai d'abord demandé d'élaborer. À mon grand bonheur, elle a élaborer, et pas juste un peu!

Tu trouves normal de ne pas compter les votes en blanc?

Tu trouves normal qu'un politicien entre majoritairement avec si peu de votes? (Je ne me souviens plus du % de Charest, mais je me souviens par contre que ce n'était pas beaucoup...).

Tu trouves normal qu'on puisse, un jour, nous OBLIGER à voter? Et sans nous donner d'autre choix que... Libéral ou P.Q.? Même pas le droit de dire... "aucune de ses réponses"! Ah oui, c'est vrai, on a le droit: en annulant nos votes! Mais... contrairement à la croyance populaire, cela ne compte pas. Direct dans la poubelle, et... c'est comme si tu ne votais pas...

Ah oui, j'oubliais aussi de dire que, toujours selon la croyance populaire, les gens ne votant pas (ou, comme je disais, qui annulent leurs votes) sont considérés comme des paresseux qui ne veulent rien savoir...

Et pour la souveraineté... tu trouves normal que le premier ministre en place (au fédéral) ait plus "les moyens" de faire sa propagande que celui qui est au provincial? Qui, lui en fait, a les "moyens" que le fédéral voudra bien lui donner...

Autre chose, Harper nous a clairement indiqué, qu'il ne voulait rien savoir du Québec... JE ME SOUVIENS.
Pourquoi, dans ce cas, ne lui demanderons-nous pas de faire un référendum, à la grandeur du pays? Les autres ne veulent plus du Québec? Parfait... Bye bye Canada...


Voici donc ici mon humble réponse:

Quelqu'un a déjà dit que la meilleure façon que le Québec deviennent indépendant, ce serait que le Canada nous mette dehors...

On a beaucoup de choix de parti pour voter, mais le Parti Québécois et le Parti Libéral sont les deux avec la plus grosse machine, ainsi que les deux seuls qui ont une base qu'on pourrait appeler "teindue" (PQ: les indépendantistes; PLQ: les anglais et une bonne partie des "récemments arrivés"). Toutes ces gens vont voter "teindus" sans se poser de questions plus loin que ça.

C'est donc le reste de la population qui fera penché la balance d'un côté ou de l'autre, selon l'humeur du moment....

Les autres partis aussi, ont souvent un seul point fort à mettre de l'avant, tout le reste étant relégué loin derrière. Par exemple, le Parti Vert commencent à peine à parler d'autres choses que d'environnement, ce qui n'est pas le cas en Europe...

Ensuite, il y a le toujours pertinent problème de la concentration de la presse qui, curieusement (me semble, oui!) penche en plus toujours du même côté. On assiste même récemment à une plus grande canadianisation de la Première Chaine de Radio-Canada. Là ou avant elle faisait la promotion du Québec d'abord, puis du reste des canadiens-français, elle met maintenant sur le même pied une nouvelle de chien écrasé à Flin Flon, Manitoba et un projet de loi majeur de l'Assemblée Nationale.

La Presse de sont côté, ne trouvera jamais rien de bon au projet nationaliste du Québec, encore moins au projet indépendantiste. Le Journal de Montréal en lock-oout, de son côté, maintenant propriétaire des Suns dans le ROC, bien que nationaliste, ne voudra pas se mettre à dos tous ses clients canadiens en prenant trop parti au Québec pour le Québec, justement.

Côté radio, nous ne sommes pas plus gâté. Il y a bien les radios de Québec, qui poussent les idées plus à droites, mais trop souvent en tapant plus sur la gauche, les indépendantistes, les prétendus vieux partis (lire PQ et PLQ) et les syndicats qu'en nous présentant véritablement une alternative d'idée.

Je veux bien croire que tout n'est pas parfait, mais est-ce que tout doit être mis à la poubelle? Pas du tout! Est-ce que tout doit être changer du tout au tout du jour au lendemain? Encore moins. On doit à mon sens tendre vers une évolution...

Vraiment, lorsque plus de gens votent pour Star Épidémie que pour les élections, on voit qu'on part de loin! Par contre, selon l'importantce de l'enjeu, le pourcentage de participation augmente. Au dernier référendum, près de 95% de la population s'était déplacée!

Pour ce qui est de la propagande fédéraliste, j'imagine que ça a à voir avec le faire que le quart de leur budget vient de nos impôts. Eux diront qu'ils nous le retourne de différentes façons, mais toujours selon leurs idées, leurs projets, leurs critères.

Le plus drôle, c'est lorsque Jean Charest a dit que le Québec avait pleinement les moyens de vivre en étant indépendant! Évidemment, il a dit ça en France, alors c'est passé ici comme une nouvelle sans trop d'importance! Donc, on attend quoi si même un opposant dit que c'est faisable?

D'autant plus que ce n'est pas vraiment une question de moyen, à mon sens. C'est beaucoup plus une question de culture: les québécois et les canadiens sont deux nations distinctes (même Harper et Ignatieff l'on dit!) avec des idées, des projets, des moyens et des façons de faire, de penser différentes.

5 août 2009

Plein de nouveaux blogues...

J'ai découvert récemment plusieurs nouveaux blogues qui vont contre mes propres principes. Je les ai ajouté à ma liste. Comme ça, chose-qui-dit-que-je-ne-connais-rien ne pourra plus dire, si toutefois il se permet de me lire, ce dont je doute fort, que je ne m'informe qu'à une-seule-source-toujours-la-même-et-au-Québec-seulement!

Ça fait du bien d'en parler...

28 juillet 2009

Refouler aux douanes

J'ai déjà dit, sur Facebook, quelque chose comme: "je ne serai jamais d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort afin que vous ayez le droit de le dire". C'est une parole célèbre dont, mes excuses, j'ai oublié la source. Je crois que, pour ce que je connais des libertariens, ça pourrait s'appliquer à cet événement.

Nos bons douaniers ont refusé l'entrée au pays à deux visiteurs américains pour des raisons plus ou moins nébuleuses. Que l'on soit d'accord ou non avec les idées qu'ils venaient défendre dans une mini-tournée au Québec et en Ontario, je crois que nous sommes loin d'avoir affaire ici à de dangereuses personnes. De toute façon, les vrais malfaiteurs se présentent rarement à visage découvert (si vous voyez les images du Wannabago, on ne peut pas dire qu'ils étaient discrets)!

L'histoire, bien sur pas vraiment diffusée par nos bons médias, est racontée ici, et commentée ici et ici.

Avez-vous dit: liberté d'expression?

20 juillet 2009

Journée de plein air

En ce beau lundi de juillet (allo, le ciel, on est passé la mi-juillet là, alors vous pourriez sortir la chaleur), nous avons décidé d'aller passer la journée au Hâvre Familial de Sainte-Béatrix, le village voisin du nôtre. Ça fait un bon moment que nous voulions y poser les pieds, alors aujourd'hui, LA belle journée du mois, nous nous sommes dit que c'était le temps.

Hier donc, Caro et moi avons décidé de la chose, mais Sarah étant ce qu'elle est (une enfant!), nous ne lui avons rien dit à ce moment. D'ailleurs, dès hier elle a bien essayé de savoir, torturant sa mère alors qu'elle s'en venait à ma rencontre au camion. Maman n'a pas cédé, Sarah n'a pas su.

Ce matin, nous avons donc demandé à Sarah d'enfilé son maillot et de s'habiller ensuite par dessus. Elle a alors dit: on va à la piscine? Non... S'en ai suivi un jeu de Devine le mot qui n'en finissait plus! Elle n'arrivait même pas à nommer un autre endroit ou nous pouvons aller en maillot, mis à part le spa (qui incidemment est plus ou moins brisé, donc temporairement hors d'usage). Un moment donné, à cinq minutes du départ, elle a finit par dire: un lac? Bon, on s'approche!

Le plus drôle, c'est que Sarah est allé à ce même endroit avec sa classe vers la fin de l'année. C'était en plus, malchanceuse, le jour ou elle allait pour son rendez-vous annuel à l'Hôpital Sainte-Justine. Mais comme maman a la prévoyance de prendre le premier rendez-vous du matin, Sarah est revenu juste avant diner sur le site du Hâvre. Elle était bien contente, mais pas autant que la belle Brigitte et Roxane, deux mamans accompagnatrices de la classe!

*****

Nous avions donc fait un pique-nique pour le diner. Il y a bien une cafétéria sur place, mais seulement pour les "camps d'été". Il est impossible d'y manger pour le monde "normal". Tout était donc parfait pour la journée. De la bonne bouffe, des maillots, un beau site... Go go go!

En partant, une visite au bureau de poste. On avait hâte de recevoir le petit paquet de Isa-les-Savons. En plus de l'allocation familiale, il y avait effectivement une petite enveloppe contenant les savons promis. Merci Isa.

Ensuite, sur la route pour nous rendre au Hâvre. En peu de temps, après avoir passé tout droit parce qu'on voulait montrer à Sarah la maison de son copain d'école, nous revenons sur nos pas, voyons ladite maison, envoyons la main à Jean-Claude qui, hasard, embarquait dans son automobile... En peu de temps (c'est quand même juste à côté!), nous voici sur le stationnement. Une bande de "déguisés" nous indique l'endroit ou nous devons payer notre entrée.

À cet endroit, on paie (un gros 10$ par adulte, et 6$ par enfant de 5 à 10 ans me semble). Ce qui nous donne accès à tous ce qu'il y a sur le site. Nous avons commencé par le pédalo. D'un modèle louche (ben, il y a aussi des Pélicans normaux!), ressemblant à une tortue, j'avais du mal à pédaler... Au début, Sarah avait un peu peur car, évidemment, ça branlait un peu sur les flots. Mais elle a finit par se faire à l'idée. Nous avons aussi fait du canot. Cette fois, je crois que Sarah a vraiment eu peur que nous chavirions. Il faut dire que le canot que nous avions choisi était un modèle avec "pas d'ligne en d'sous", ceux qui tangue si facilement. Ouf! Caro, qui a toujours son éternel problème de genou et d'épaule fragile s'est un peu "dérinché" l'épaule.

Ensuite, nous décidons que c'est un bon moment pour aller manger notre pique-nique. Nous retournons donc à notre table. Tiens, voici les légumes, la trempette, la salade de macaroni, le jus, la vaisselle, les ustensiles... et on entend Caro dire: Oups, j'ai oublié l'pain!

Moi qui a d'habitude la peau de la mèche assez courte, je l'ai trouvé pas mal drôle. Caro nous explique alors qu'elle a vu le pain LÀ, qu'elle s'est dit "il ne faudrait pas que je l'oublie ici", et qu'elle a continué les préparatifs de la journée.

C'est-y juste moi ou bedon il suffit de voir quelque chose et de dire: "si je laisse ça ici, je vais l'oublier c'est ben évident" et de se rendre compte qu'on a effectivement l'objet en question un peu plus tard?

Bon, une chance qu'on a toujours beaucoup de légumes et que c'était une salade de macaroni. Il ne restait plus grand chose à la fin du repas, qui fut par aillerus délicieux. Juste pas d'pain!

Par la suite, retour au quai pour aller faire un tour de "méchant pédalo": un style de catamaran qui aurait été croisé avec un ponton (on peut assoir six personnes dont deux pédaleux). Caro ne voulant plus que de servir de balan (pour ménager son genoux), elle a choisi la chaise du dépressif, sur le bout du boudin. On l'aurait juré (la chaise) directement au dessus de l'eau! Sarah s'est installé à mes côtés, mais elle ne pouvait atteindre les pédales. Elle faisait donc face à l'immense trou. Car en pédalant, parfois le clapoti nous arrose les pieds, ce qui est bienvenue par journée de chaleur (en tout cas, j'imagine!).

Ce véhicule m'a rappelé les Cyclopal, qui sont offert sur la rivière Aux Sables, à Jonquière. Je ne sais plus d'ailleurs si ils s'en fabriquent toujours. Dans les deux cas, un petit effort peu faire avancé l'embarcation assez rapidement. Ça devient vraiement un moyen de transport, pas juste une façon de voguer autour du quai.

Puis, Sarah Mlle Pipi-aux-deux-minutes a eu un besoin. J'ai donc mis la pédale à fond pour nous ramener au quai. Sarah courut aux toilettes. Peu de temps après, il devait être environ deux heures et demi, et ce afin de ne pas trop nous dépayser, il se mis à pleuvoir. On a bien tenté de savoir, en lisant le ciel, si ça se terminerait en peu de temps, mais nous avons finalement décidé de partir un peu avant la fin de la journée...

*****

Par la suite, nous sommes allé à Saint-Alphonse-Rodriguez, pour profiter de la vente annuelle (on donne le stock) de Coco Labine... Sarah et moi (car c'est plus dificile de faire des bobettes pour satisfaire TOUTES les femmes!) avons fait le plein de sous-vêtements! Vous pouvez commandez par Internet, service très rapide et sur. Sauf la vente annuelle, il n'y pas moyen d'acheter en personne. Les sous-vêtements sont fabriqué dans Lanaudière. Très confortable.

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Nous sommes ensuite rentrer à la maison pour nous préparer un souper de steak de veau sur BBQ. Ainsi que de nombreux repas pour le camion...

Excellente journée!

12 juillet 2009

Le BouBouQ

Hier se tenait le premier événement marquant, je l'espère fortement, le début d'une tradition (les autres participants diront ce qu'ils pensent de ce point).

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Auparavant, petit préambule...

Jadis, je dirais il y a une dizaine d'années, nous avions, nous étant le noyau fort d'un forum de motoneige que je fréquentais, eu l'idée d'organiser une fin de semaine de camping sur le terrain du chalet du père de l'un d'entre nous. Il y avait bien quelques années que nous nous connaissions, via le forum. Une fois dans l'hiver, une randonnée était organisée pour ceux qui pouvait y prendre part. Je n'ai jamais pu, vu mon métier, être là au moment ou il le fallait pour y participer. Par contre, comme pour tout bon sport d'hiver, la saison morte est beaucoup plus longue que la haute saison. Nous avions donc un bon huit à dix mois d'inativité auquel seul le forum servait à nous contacter. Pour plusieurs, l'activité inverse (la motocyclette) servait de raison de rencontre l'été venu.

Donc, cette fois-là, au chalet dudit père de l'un d'entre nous (désolé, je me souviens à peine de quelques noms, mais j'ai un souvenir impérissable de l'activité et de quelques participants), doté d'un très grand terrain (incluant un lac!) et situé "dans l'bout du Lac Etchemin", nous étions plusieurs à avoir apporté tente et bonne humeur pour envahir le terrain. Quelques uns, dont la belle Lessard, avec son bébé naissant, avait eu droit au traitement royal du chalet! Que de placottage échangé, de repas partagés, de houblons et autres brevages ingérés, avec veillée au feu, etc...

Au réveil, il y en avait même qui venait à peine d'aller au lit... et qui en plus était déjà debout, dont Jean-Marc et l'ami de Saint-Étienne-de-Lauzon. À peine avaient-ils, ces deux-là, mal aux cheveux!

Bref, une fin de semaine mémorable, duquel sont nés quelques amitiés encore durable...

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Il y a donc depuis tout ce temps que je me disais qu'il faudrait bien récidiver, avec un groupe ou un autre. Avec les années, je suis passé par divers forums, canaux IRC, et maintenant blogues, mais jamais l'occasion ne s'était présentée à nouveau. Il y a bien le Blogue Off de Montréal, mais ses participants semblent bien difficilement sortable de leur ile!

Voilà donc que récemment, je dirais dans les cinq dernières années, que je suis différents blogues plus assidument. Je les classerais dans quelques domaines: camionneurs-euses, politiques de diverses tendances (parce que pour valider mes idées, j'ai besoin de celles des autres (lire: contraires aux miennes), personnels et corporatifs (lire: blogues d'un journaliste ou d'une personnalité connus dont les trouvailles sont copier-coller sur tous les blogues que nous fréquentons).

De ceux-là, une certaine amitié a germé. Évidemment, certains (dont Y s'pogne :P) me diront que c'est impossible de savoir avant si nous sommes vraiment amis, et bla bla bla, avec la simple lecture d'un blogue. Il faut bien sur savoir (deviner?) le niveau de sincérité que chacun met dans son blogue. Pour ma part, ce que j'écrit ici est la vrai vérité véritable (ben, MA vérité...). Si vous me voyez en personne, vous verrez le même homme, avec les mêmes idées. Mais ça, à chacun d'en juger!

Donc, parmi nous, et un peu plus avec la complicité de Facebook et des 10-4, certains de notre cercle de blogueurs ont développé des affinités au-delà de la lecture d'un autre quelquonque blogue... Mais Internet étant ce qu'il est, évidemment, nous habitons tous aux quatre coins du Québec, que dis-je, on a même un français dans le groupe!

Est donc apparu l'idée, à l'origine par Boubou et Aeterna je crois, de nous constituer un BBQ de la mort. J'ai donc reçu l'invitation officielle de la part dudit Boubou, via Facebook. Il offrait généreusement de nous concocter un souper cinq étoiles suivi du traditionnel feu de camp. Accessoirement, un degré variable selon les participants de niveau d'alcool pourrait être ingéré! Le tout se déroulerait chez lui, à Victoriaville.

Comme Victo est à plus de deux heures d'ici, il nous fallait trouver refuge pour la nuit. J'ai donc lancé une perche auprès d'une autre participante, Isa-Les-Savons en lui disant que ce serait "son genre" de posséder l'attirail du parfait campeur. Elle en a bien rit, mais ce sera partie remise: ceux-là retournait chez eux à la fin de la soirée (ah, le monde sage!).

J'ai donc ensuite demandé à Boubou lui-même s'il connaissait des campings aux alentours de sa ville. Il m'en a bien sorti deux, mais évidemment, je les ai oublié. Par chance, j'avais vérifié sur ce site ou étaient ces campings. J'ai donc pu y retourner au pif-o-mètre pour me rendre compte que je n'étais pas certain desquels. Après en avoir préselectionné trois dans les alentours, j'ai donc soumis mes choix à Caro... parce que c'est bien toujours la dame qui décide!

Notre premier choix a donc été le Camping Plage des Sables, à Princeville. À une dizaine de minutes du Pow Wow. Il y a un lac, des jeux d'eaux, une cantine (à vendre pour les entreprenants), et bien de la places pour y recevoir les campeurs.

Dès le matin, nous étions tous les trois fébriles à l'idée de rencontrer nos ami-e-s virtuel-le-s en personne. Nous avons donc tenté de partir tôt, mais comme ça nous est impossible, c'est finalement vers dix heures que nous avons pu quitter Saint-Jean-de-Matha. Depuis que nous avions fini le déménagement que nous en avions des fourmis dans les jambes...

Premier arrêt: l'oncle Tim de Berthierville. Cet endroit est une fausse halte-routière. L'autoroute 40 n'en comptant pas suffisamment, et de toute façon, elles sont fermées pour démolition/reconstruction d'une halte privée (y faut ben faire comme l'Ontario en se faisant croire que "c'est partout comme ça": des haltes avec essences et restauration trop rapide pour être bonne...

Il y avait là foule, comme d'habitude. La file du service à l'auto était comme d'habitude, soit jusqu'à l'autoroute. Ben, à peine si j'exagère! Mais disons suffisamment de véhicule pour empêcher ceux qui le veulent de se sationner. Après être passé à l'intérieur, le nouveau problème était de sortir de là! Certains ne sont même pas foutu de se placer dans leurs voies de service à l'auto, ce qui par le fait même bloque la voie de la sortie... Grrr!

De retour sur l'autoroute. Ça roule et ça roule, la musique dans l'tapis, ça chante, ça jase... Le gros fun, l'esprit vacancier est à son meilleur. N'oublions pas qu'avec le déménagement, nos habituelles vacances ont été chamboulé et ce voyage d'un gros deux heures trentes de route représente en gros le seul moment d'évasion vacancière au programme. Il fallait donc que le souvenir soit bon... Ça commençait bien!

Arriver à Trois-Rivières, voyant le pont, Sarah demande: est-ce qu'on est à Québec? Non, Sarah, à Trois-Rivières. Monte le pont, descend le pont... j'en ai mis des randonnées à moto avant d'être assez brave pour le traverser. Bon, c'est un peu psychologique... mais merci môman, j'ai hérité de ton vertige!

Maintenant, dans l'ancien concessionnaire Plymouth que je fréquentais est installé Blanchette Harley-Davidson, qui a absorbé mon concessionnaire de Saint-Casimir. Que de souvenir! On leur envoie la main en passant...

Puis, à la demande de mes femmes, on se doit de faire un arrêt pipi à Saint-Célestin. Comme c'est dans ce village que j'ai eu mon premier travail de camionneur (et que j'en suis à mon deuxième, si on exclue les diversions du destins), j'ai donc dit à mes passagère que j'irais leur montrer la ou je travaillais avant. Ben, passer devant est ben en masse, de toute façon, depuis le temps, tout ceux que je connais n'y travaillent probablement plus!

De retour sur l'autoroute pour un petit bout de 20, puis sur la 955. Rendu là, ça commence drôlement à sentir Victo! Au bout de l'autoroute, virage à gauche sur la 122, direction Princeville. Comme nous avions un petit creux, pour ne pas dire un gouffre, nous décidons d'arrêter en quelques part à Victo, en passant. Nous tournons en rond en constatant que ça a changé beaucoup depuis ma dernière visite (du temps de mon ancien travail justement) pour finir par atterir chez Max Poutine. Deux trois cents sortes de poutine, aucune qui n'accotte la poutine ordinaire de chez Bébé ou de chez Grégoire! Pour une région qui a inventé le met... et qui a de mausus de bon fromage en plus! (Bon, j'entends Boubou qui trépigne...)

Ensuite, vers le camping. Nous nous enregistrons, nous choisissons un terrain, et nous nous y rendons. Je prends bien soin de vérifier le sol afin de localiser les souches et les cocottes. Nous étendons le condo et procédons à l'assemblage.

Comme il nous reste un peu de temps, nous allons marcher afin de visiter le terrain de jeux. Sarah est bien contente de passer ne serait-ce que quelques minutes sur un terrain de jeu. Nous retournons à l'auto alors qu'il reste trente minutes avant l'heure dite/non dite.

*****

Nous arrivons donc là ou Map Quest nous indique que Boubou devrait habiter! Mais il y a problème: c'est une compagnie de transport. Bon, peut-être que la carte n'est pas exactement à jour (bon, techniquement, ça ne se peut pas, mais tsé, des fois...)! Je vais à une rue plus loin, cherche par-ci, un peu par-là, afin de voir une des rues dont nous avons le nom (parce que j'avais quand même fait un plan sur papier). Pas de chance, rien ne correspond! Avant de paniquer, je vais à l'intersection précédente, là ou "me semble que ce devrait être ici", mais je m'étais fier à la technologie. Si ce n'est pas là, on appelera Boubou pour savoir "ou c'est qu'el criss qu'il est caché"!

Comme de fait, j'avais bien figuré! Tourne ici, à droite, à gauche, à droite, à gauche, Sarah surveille les numéros de porte. Au loin, je vois bien l'attroupement de véhicules. Nous y voici! Que la fête commence.

Nous approchons de la porte avec fébrilité. Comme c'est une "porte à scrigne", nous entendons les voix avant même qu'ils nous voient. Comme on ne peut pas cogner dans une moustiquaire (hein? c'est féminin, moustiquaire?), je dis: Toc toc toc.

Et nous entrons tous. Sophie, qui apparemment ne se pouvait plus de faire ma rencontre, vient aussitôt me faire la bise. Salutation ensuite de Jonathan, du frère de Boubou, et de Benoit et sa charmante copine.

Il y à partir de ce moment un drôle de phénomène. On se connait, mais on ne se connait pas. Au début, nous sommes tous, je crois, un peu gêné. J'ai remarqué d'ailleurs, au fil des rencontres "à cause d'Internet", que souvent ce sont les plus gênés qui se présentent en personne... Une fois la glace brisée, les personnalité se révèlent et tout devient possible. Bien sur, une petite bière aide la jasette à s'établir.

Peu à peu, la conversation s'établit et les langues se délient. Puis, arrivent Isa-les-Savons. Avec son homme, Dominique et Gabriel, leur fils de quatre ans qui déplace plus que sa portion d'air! Le garçon voulait en plus donner un bec à Sarah qui, ben là, n'est pas une fille facile (en tout cas, c'est ben la première fois qu'on en avait connaissance!!!). Il n'aura pas réussi de toute la soirée!

Pendant ce temps, aux fourneaux, Boubou, son frère et Sophie nous concotaient toute la boustifaille pour au moins le double des personnes présentes! Boubou devrait avoir des lunchs pour quelques semaines! Juste après les crudités, nous étions assez bien rassasié, mais nous commencions à peine! S'en ai suivi un repas délicieux. Brochettes, salades et légumes étaient au rendez-vous. Le tout suivi par des desserts de Sophie, dont un à l'apparence un peu louche, mais au gout exquis (So, on garde la recette!), ainsi que la salade de fruit d'Isabelle. Nous en avons profiter pour avoir une pensée pour Fred qui, malgré la distance, était un peu avec nous.

Le repas a été un succès. Les amitiés virtuelles ont, je le crois sincèrement, franchi une étape supplémentaire. Bien sur, nous étions tous un peu gêné (fouille-moi ben pourquoi d'ailleurs!), mais pendant et après le repas, déjà nous avions l'air beaucoup plus à l'aise les uns parmi les autres.

Mais toute bonne chose a une fin. Telle Cendrillon, nous devions retourner au camping avant vingt-trois heures, sinon le camping serait devenu citrouille (ben, la barrière eût été fermé et il eût fallu marcher un mausus de bon bout (parce que les terrains sans service sont toujours dans l'fond, juste avant les vaches!)). C'est donc un peu à regret que nous avons quitté ce magnifique groupe de joyeux lurons.

Nez Rouge oblige, Caro nous a donc ramené en toute sécurité à notre tente... Et c'est là que ça c'est corsé!

En débarquant de l'automobile, j'avais les deux pieds dans l'eau, un bon trois pouces. Pas grave, je me dis, c'est fait un peu comme un fossé. Je vais à la tente (il fait noir comme chez l'iâbe, vu qu'un zinzin a sectionné un poteau de l'Hydro juste un kilomètre avant le terrain de camping!) pour constater si dégât il y a. Tsé, j'ai justement vanté ma super tente qui, depuis quelques années, a subit moult test d'eau, et jamais n'a pris l'eau. Je suis donc telllllement confiant!

Ben, il y a une limite physique à tout! Il faut préciser que nos tentes (parce qu'elles sont deux) sont reliés par un tunnel et que, entre les deux, il n'y a pas vraiment de joint au plancher (les murs et le toit, ça va). Alors est-ce que l'eau est entré par là? Nous ne le saurons pas. Mais toujours est-il que la tente baignait dans deux-trois pouces d'eau (sous le plancher là, ça faisait flouche-flouche en marchant, mais à l'intérieur, il y avait juste assez d'eau pour dire que les couvertures et le sac de couchage soit suffisamment imbibés pour être inutilisable! Côté Sarah, n'ayant qu'un sac de couchage et un oreiller, c'est encore plus humide.

Dormant debout, et pensant à la barrière qui ferme à vingt-trois heures, je demande un deuxième avis. Après inspection des lieux plus en profondeur, Caro conclue que, même en acceptant une part d'humidité plus élevée que la normale des campeurs, même là, c'est encore ben d'trop détrempé. Je tente de voir avec Boubou s'il y a possibilité d'étendre nos matelas chez lui, mais peine perdu (la maison est déjà pleine de nature!). Je m'en doutais un peu, mais je devais vérifier quand même.

Nous décidons donc de dormir dans l'auto! Volkswagen n'a t'elle pas inventé le Westfalia? Prenons ça comme une pratique! Pfff... Bien sur, avoir eu une familiale, ça aurait fait plus long de plancher, mais les familiale TDI sont extrêmement rare (fa qu'on a pris le Bleu!). Donc, pour la deuxième fois, nous avons dormi dans l'auto (l'autre fois étant Caro seulement Chez Annie à Métis-sur-Mer, parce que notre vieux matelas avait fait une crevaison... et pas pour cause de jeux trop excessif, bande de pervers!).

Caro n'a donc à peu près pas dormi de la nuit. Moi probablement à moitié, et Sarah ne s'est aperçu de rien!

Vers cinq heures ce matin, Caro, écoeurée de tourner en rond, sorti pour commencer à démonter la tente! Peu après, je me réveillais, et le temps que je constate l'état des lieux, Sarah demandait pour aller aux toilettes.

À notre retour, nous avons donc tout réemballer grossièrement (il faudra bien sur remonter la tente afin de la faire sécher) et quitter les lieux au plus sacrant. Tant qu'à ne pas dormir, autant rouler!

Après un déjeuner vite fait à Trois-Rivières, chez Théo, nous étions de retour à la maison peu après neuf heures.

*****

En guise de Post Scriptum, j'ajouterais que ce qui a fait le succès incroyable de ma fin de semaine de motoneige fut le fait qu'elle s'étendait sur deux jours. Tout le monde a eu le temps de se dégêner et de faire plus ample connaissance. Sans rien enlever au BouBouQ, ça ajoute un petit plus.

Ce BBQ de la mort fut un événement mémorable pour toute la famille Maltais. Je vous aime tous qui étiez présent, et on se reprend n'importe quand!

10 juillet 2009

Retour sur le déménagement

Ah le premier juillet, Fête Nationale du déménagement! Il y a quatre ans que nous n'avions pas fêter. Oui, déjà quatre ans (et un mois pour être juste) que nous avons immigrer à Saint-Jean-de-Matha. Tout d'abord dans un logement, un peu pour savoir si on allait aimer le village.

Tout de suite la grande question: pourquoi avoir choisi ce village perdu, quand même à deux heures et plus de mon travail (et plus, c'est qu'il faut traverser Montréal et ça, ça peut ajouter entre zéro et deux heures au voyage)?

C'est la faute à Caro! En effet, alors que je l'ai connu, elle venait de quitter un gars de Saint-Zénon, ou elle était depuis un an (et plus?). Elle suivait donc une formation à Rawdon. De ce cours, elle a connu des femmes, dont quelques unes sont devenues de très bonnes amies. L'une d'entre elle habite Saint-Jean-de-Matha. Mon métier m'amenant à n'être jamais à la maison (et ce, peu importe l'endroit ou se situe la maison!), l'adresse postale ne me dérange pas vraiment. Pas chez moi à Jonquière, à Saint-Chrysostome ou à Saint-Jean-de-Matha ne fait vraiment aucune différence. Autant donc travailler à ce que ma famille soit la plus heureuse possible. Pour ce faire, que Caro soit près de ses amies était un gros plus.

D'ailleurs, une fois la décision prise de nous établir à Saint-Jean-de-Matha, le sourire de Caro s'est instanément élargi. Ne restait qu'à trouver l'appartement. Ce qui fut fait en deux téléphones.

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Pendant les quatre années passées dans le village, nous avons pu constater la quantité et la qualité des commerces du village, la qualité des services municipaux en comparaison avec le niveau de taxation de notre village (et comparativement aux villages voisins) ainsi que la gentillesse et la bonne humeur de la population. De plus, l'an passé, avec l'entrée de Sarah à l'école, nous avons pu constater la mentalité et le sens professionel du personnel de l'école.

Bref, avec les années, notre désir de s'incruster ici s'amplifiait de plus en plus. En même temps, depuis presque toujours, l'idée de nous bâtir un camp en bois rond ou en pièces sur pièces nous trottaient dans la tête. Malheureusement, financièrement parlant, il a bien fallu se rendre à l'évidence que, malgré que nous aurions fait une bonne partie des travaux nous même, c'était beaucoup trop dispendieux pour ce que nous étions prêt à payer. En voulant garder un parent à la maison (et au Québec, ça prend un travail assez payant pour que ce soit rentable pour le deuxième parent de travailler), il fallait faire des choix. Et l'un de ceux là fût le prix que nous pouvions nous permettre pour une maison.

Nous avons trouvé ce que nous voulions, au prix que nous voulions... L'affaire fut conclu en septembre dernier. La maison étant louée, il fallait donc attendre le traditionnel premier juillet pour s'en donner à coeur-joie! Ce qui en fait faisait bien notre affaire, car il fallait bien réemballer tous nos menus objets afin de les changer de maison... Deux coins de rues, ce n'est pas loin, mais c'est le même travail. Y'a que le chauffeur qui en a pour moins longtemps... et ça se trouve que c'est le même gars que le déplaceur de boites (Caro s'est en grosse majorité tapée le travail d'emballage des objets, merci mon amour).

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Nous en arrivons donc au déménagement proprement dit. Récemment, dû à un bon client, j'ai la possibilité de faire des "un peu plus petit voyage" qui, en contrepartie, me permettent d'amener le camion à la maison. Question mileage (donc paye), c'est un tantinet court, mais le camion à la maison, ça fait parti du non-monnayable, comme j'appelle. Tout ça pour dire que j'ai eu l'offre d'un voyage en Louisiane pour ma dernière semaine avant les vacances, que j'avais astucieusement placé pour la semaine du déménagement, ainsi que la suivante. Partant un mardi (avec la journée de l'arrivée précédente), ça me faisait revenir assez tard par rapport au premier juillet... Hmmm... Moment de réflexion: un peu moins de temps, mais ça me donnait quand même deux jours et un peu plus; en plus, en vacances, on manque toujours d'argent, vu la façon dont nous sommes payé ainsi que la façon dont la paye de vacances est calculée; un long voyage était donc bien placé! D'autant plus que je suis prêt à bien des bassesses pour aller en Louisiane (tsé, loué un bateau-maison pour des vacances, j'adorerais!). Marché conclu pour Lafayette, LA.

La tête remplie de musique cajun, je suis revenu vers la maison pour livrer le lundi matin, le 29! Après avoir mis mon répartiteur au courant (j'avais procédé avec le grand patron directement), je me suis donc rendu chez moi avec mon camion et ma remorque. En plus, j'avais la plus récente de la flotte! Ça adonne de même, mais comme dirait l'autre, "Y'a rien d'trop beau"!

Je me suis donc stationné là ou il est légal de le faire, devant chez moi, de l'autre côté de la rue. Il fallait donc que je traverse la rue à chaque voyage de diable, généralement avec quatre ou cinq boites à bord. Au moins, je me suis dit que la petite marche m'empêcherait de me brûler trop vite, une sorte d'échauffement permanent (parce que j'ai eu mal au dos pendant deux semaines lorsqu'on a fait le jardin, faute de m'être échauffé correctement: on appelle ça vieillir). Je devais donc faire attention à moi, parce que l'aide était somme toute plutôt rare (j'en reparle plus tard)!

Rendu au premier juillet lui-même, je me suis dit que si je me sationnais sur le côté de la maison, directement au pied de la galerie (qui est plus ou moins une zone interdite), je pourrais assurément profiter de la tolérance du jour (d'autant plus que l'Imbécile de la ville a été démissionné assez vite).

À la mi-matin, mon meilleur frère est venu à mon secours, tout juste après Mélissa, une bonne amie à nous. Ainsi qu'Omer et sa camionnette. Ce qui résume l'aide que nous avons eu. J'aimerais remercier tous ceux que j'ai aidé à déménager de ne pas s'en être souvenu alors que c'était moi qui avait besoin d'aide (dispence à tante Huguette qui, à plus de 70 ans, a bien mérité de se reposer, ainsi qu'à Mario qui se mariait trois jours plus tard).

Avec l'aide de mon frère, l'embarquement des gros objets fut un jeu d'enfant. Tsé, quand tu n'as pas besoin de parler pour te comprendre, ça part bien... Avec l'aide de Mélissa, Caro a pu égarer les quelques boites qu'elle avait spécialement identifiées afin que nous puissions les déballer en premier. Heureusement, Méli a fait plusieurs autres bons coups pour se racheter. On t'aime pareil, Méli! Avec la camionnette d'Omer (ainsi que ses bras), nous avons pu déménagé les électroménagés, car c'eût été difficile de le grimper dans la remorque à quatre pieds de haut. Merci à vous trois.

En fin de journée, mon frère commençait à trépigner d'impatience, car il partait le lendemain pour Woodstock en Beauce, le chanceux! Nous sommes donc allé redescendre les gros objets à la maison dès le soir même afin de profiter de son humble personne. Une première bonne chose de faite!

Vers la fin de la journée, la future résidente de notre logement commençait à trépigner elle aussi. Elle nous avisa qu'elle sera là dès le lendemain matin afin de peinturer le logement, et qu'elle emménagerait le samedi suivant. La journée s'achevant, Caro lui a téléphone afin de s'entendre avec elle que nous pourrions lui libérer le logement pour le lendemain matin, mais que nous aimerions finir le tambour, le sous-sol et le demi-sous-sol sur terre battue pendant la journée du lendemain. Elle accepta, à notre grand soulagement. Ouf... Parce qu'il faut croire qu'on en a en criss du stock!

Après trois jours de chargement, nous sommes donc finalement arrivé à la fin! Y'était temps, car nous arrivions à la fin de la remorque! Cinquante-trois pieds de "menus objets"!!! Menu, menu, il faut s'entendre! Et n'oublions pas que les "gros meubles" avait déjà été débarqués/déménagés (lire: causeuse, cache-un-lit (hide-a-bed), deux frigos, un congélateur debout, laveuse, chesseuse et lave-aisselle)! Alors mon ami Soldat, qui a déjà fait du démènagement (mon ancien patron avait une division déménagement), me disait que trois maison peuvent entrer dans une remorque de cinquante-trois pieds. J'étais sceptique, me disant qu'il ne connaissait pas les Maltais, ou ma blonde! En considérant que nous avons un peu relâché la hauteur de l'empilage après un tiers, mais que les électros et autres gros objets ont été livré séparément, on peut dire qu'on en rempli plus de deux tiers d'un cinquante-trois pieds!!! Ouf, et re-ouf!

J'ai donc déplacé le camion et sa remorque dans la cours de notre maison. Avec la configuration du terrain et la non-largeur de la rue, j'eus cru avoir la chance de démontrer mon impatience légendaire... Juste avant moi, j'ai vu "le gars du lait" qui a réculé dans la cours de l'entrepôt du village (un peu plus loin sur ma rue) les doigts dans l'nez, avec son W900 et la même rue pas suffisamment large, sans se reprendre... Ça m'a piquez un peu, et j'ai fait pareil! :P Je devais ensuite avancé la remorque à égalité avec le trottoir, donc décrocher le tracteur en vitesse pendant qu'il est dans la rue, et en bloque la moitié. Malgré ça, la remorque dépassait amplement la porte d'entrer.

Nous avons commencé un peu à faire le déchargement, mais on commençait déjà à voir la pression descendre. Sauf que plus nous prenions notre temps, moins il aurait rester de temps de vacances. Et Mario qui se mariait le s'quatre...

Le lendemain, nous avons donc commencé plus hardiment à décharger le camion. En même temps, il fallait bien qu'un minimum de nettoyage soit fait. Caro s'affaira à cette partie. Pendant ce temps, nous déchargions... un peu de lavage, du transport, de l'entreposage.

La journée suivante, c'était jour de mariage (voir texte précédant). Méchant Pow Wow! Ouf, tout pour se reposer! Mais quelqu'un m'avait déjà dit, et c'est donc vrai, que pendant un congé, on doit cassé sa routine; ça ne veut pas nécessairement dire de ne rien faire... La noce étant à Chambly, nous avons couché au Motel.

À notre propre surprise, le lendemain dès midi, nous étions de retour à la maison, plus en forme que jamais. Comme dirait mon patron, Go go go... là, nous avons retrouver notre vitesse de croisière. La journée se déroula rondement.

Une autre journée, et nous avions enfin une pleine journée devant nous. La forme était encore là. Bon, disons que nous avons rouler sur l'adrénaline... Le déchargement continua à bon rythme.

Puis, en fin d'après-midi, un coup de téléphone: mon frère a un appel de service à faire à Saint-Zénon, un peu au nord de notre village. Voilà Caro qui sort ses charmes, ainsi que sa bonne boufffe, et qui réussit à convaincre mon frère pour un petit extra-coup de main. Que voulez-vous, on a la dent sensible dans la famille!

Les moyens morceaux peuvent donc être déchargé eux aussi. Il faut comprendre que Caro, du haut de ses cinq pieds, arrivait à peine à descendre les objets de la remorque. Et pour avoir fait le travail en bas alors que Caro était dans la remorque, je peux vous assurer que "ça tire d'in bras" pas mal plus lorsque tu dois tirer et descendre les boites de la remorque.

Une fois mon frère reparti, il ne restait plus qu'une rangée de boite et demi. Dès le lendemain matin, ce fut fait assez rapidement. Ouf!

Après donc six jours de dur labeur, le déménagement est terminé. Ah, pas trop vite, j'ai pu ramener le camion et la remorque au garage, afin que mon camion subisse sa vérification et sa reconstruction bisannuelle (le garage en profite pour faire des vérifications plus en profondeur qu'à l'habitude). Il reste bien sur à ranger les meubles, à déballer les boites. Tout ça en faisant bien sur les ti-pots de conserves afin de profiter des fruits et légumes de saisons.

On a donc de la gelée de fraise, au cas ou la semaine prochaine, le temps des fraises soient terminé...

8 juillet 2009

La noce médiévale

Samedi dernier, le s'quatre juillet en après-midi, nous étions conviés, toute la famille Maltais, à la noce en l'honneur des épousailles de Mario et Lyne.

J'avais déjà fait un appel à tous ici même afin de trouver un endroit ou je pourrais me procurer un costume. Caro a eu comme réponse de son côté de vérifier là ou l'on peut louer des costumes pour l'Halloween! Ah ben!

Caro fit un arrêt à la boutique La différence en ballon, de Saint-Ambroise-de-Kildare, qui loue tant les costumes que les chapiteaux et toute le tra la la. Bingo!

Quelques jours plus tard, elle m'y emmenait. Une chance que la dame connaissait le domaine du costume, car il faut faire la différence entre le médiévale, le Nouvelle-France, etc... Ah ben oui, et comme nous ne sommes pas ceux qui connaissont vraiment ça, nous nous serions gourés!

Vu notre format légèrement arrondi, la dame, après nous avoir quelques fois dit: non (lire, vous ne rentrerez jamais dans ça!) a, à notre demande, plutôt sorti les quelques choix dans lequel nous pourrions entrer. Ça limitait à deux ou trois costumes pour moi et la même quantité pour Caro.

Pour Sarah, il y avait deux robes, une majestueuse, mais un brin trop longue, et qui aurait pu lui être un peu trop extravagante (on en avait quand même pour plusieurs heures ainsi accoutrés!), et celle que nous avons choisie. Avec une tresse appropriée (merci à Luce la coiffeuse pour le travail), elle avait vraiment l'air d'une jolie princesse.

Caro a choisi une belle robe crème et jaune/doré. Le genre Madame de Pompadour. De mon côté, je serais un messager: chemise en trois épaisseur (y'était mieux de ne pas faire trop chaud), chapeau à plume et pantalon noir.

Nous avons donc conclu les réservations d'usage. À cet endroit, il est possible de passer chercher les costumes une ou deux journées avant la vraie date et de les rapporter un peu après. Bref, tu loues pour la fin de semaine, en quelque sorte.

Quelques jours plus tard, mon meilleur frère se présentait à la même boutique afin de se choisir lui aussi un costume. Tellement svelte, il voyait plusieurs choix s'offrir à lui. Il faut croire que l'amateur de médiévale est plutôt mince! Sarah a donc trouvé ça drôle de le voir essayer des costumes qui s'apparentaient beaucoup a des robes! Il finira par choisir un costume de combattant.

La veille de la noce, nous nous sommes donc présenté à ladite boutique afin de ramasser les costumes. Le lendemain, jour de la noce, nous devions passé chez Luce, la coiffeuse officielle de Sarah, afin de lui arranger la tignasse. Ensuite, direction Chambly.

Nico (mon frère) qui revenait de Woodstock en Beauce, nous téléphona afin de savoir ou est-ce qu'on irait couché ben saoul le soir de la noce. Je lui ai dit que le Motel Bon Repos semblait un bon choix, directement dans la ville de Chambly. Selon mon calcul, il serait là environ trente minutes avant nous.

À son arrivé, il reconnu Laval, un cousin de Gatineau, qui avait cru bon lui aussi de chosir le même motel! Combien de chance??? Puis, nous approchant de Chambly, nous avons vu le site de la noce: les Jardins du Magnolia, situé à Carignan. Quelques minutes plus tard, nous arrivions à notre motel. Ce fut presqu'un choc culturel, après tout, c'est un endroit plus que centenaire!

En déballant les costumes, je me rendis compte que je n'avais pas eu les pantalons! Grrr. Mon costume nécessitant des pantalons noirs "normal", ils n'étaient donc pas inclus à même le costume. Au moins, je n'avais pas trop l'air extra-terrestre avec mes shorts noirs (une chance qu'elles n'étaient pas vert fluo!). J'étais déçu, mais bon... ça ne pouvait pas être parfait!

Une fois costumés, en sortant, nous avons rencontré un couple qui arrivait. Voyant notre allure, la dame dit: allez-vous au noce de Lyne? Ben, pour être franc, je ne sais pas son nom, mais ça doit bien être ça! Rigolo... Nous nous sommes rendu ensuite aux Jardins. Dès notre arrivée, nous avons rencontré la famille du marié: oncle Jean-Denis et tante Huguette, les cousines Sylvie et la belle Hélène, toutes deux très jolies, ainsi que les filles d'Hélène, Audréanne et Daphnée, qui ne peuvent pas renier leur mère! Deux beautés elles aussi. Pour compléter les représentants de la famille Maltais (le bord du marié), Laval et Diane.

La cérémonie a été très touchante, très émotive. Ça sentait l'amour. Évidemment, avec une belle mise en scène digne de l'époque médiévale. Le groupe de médiévaux amis des époux a participé au spectacle. On se serait cru au théâtre! Très beau.

Puis, une photo de groupe. Ensuite, les nouveaux mariés sont parti dans le petit bosquet batifoler avec le photographe. Pardon? Ah, ils sont allé dans le jardin pour la séance de photo. Moi pis mon obsession...

Pendant ce temps, nous nous sommes installé sous le chapiteau afin de commencer à mettre nos potins à jour. Il y a eu distribution de petites bouchées. Un magicien était sur place afin de nous mélanger les esprits. Il était vraiment bon. J'ai fini par embarquer! À la télévision, on se dit qu'il doit bien y avoir un côté que la caméra ne voit pas, alors "il est de ce côté le truc". Mais à deux pouces du nez, c'est encore plus incroyable!

Avec le retour des mariés, nous sommes passé au vin d'honneur dans l'autre section du chapiteau, laissant ainsi la place au traiteur pour qu'il s'installe dans la section principale. Les mariés devaient boire dans une coupe capoté en forme de robe ou tu dois boire dans la robe, en tenant le balan. Par la suite, tu dois faire boire l'autre personne à même la petite coupe. C'est difficile à expliquer, mais j'en veux une, une coupe comme celle-là!

Nous avions ensuite une heure pour visiter le Jardin lui-même, encore là pour laisser le temps au traiteur de faire son travail. En cas d'orage (parce qu'on en a eu un par heure environ), nous devions regagner la section recluse. Heureusement, nous n'en avons pas eu besoin: le beau temps à réussi à tenir pour une heure!

Nous avons ensuite retrouver nos tables, selon les désir des époux. Comme ils nous connaissent bien, nous étions assis avec les mêmes personnes que nous avions naturellement choisi dès le départ. Le repas consistait en un cochon entier, avec ses légumes. Impeccable! Le vin coula a flot. Le houblon aussi.

Après le repas, Audréanne, qui est la filleule du marié et qui prend des cours de chant depuis belle lurette, interpréta Une chance qu'on s'a de Jean-Pierre Ferland
de superbe façon. Elle était très nerveuse avant de monter sur la scène, car elle n'avait eu aucune pratique avec le groupe de musicien. Vraiment, bravo! Puis le groupe s'activa de plus belle pour nous faire danser comme des malades. Croyez-moi, si je me suis déguisé et que j'ai même dansé comme un fou, c'était vraiment un événement important!

Nous sommes rentrés au motel, fatigués, repues, vidés (ça faisait quand même trois jours que nous chargions notre camion de déménagement!) et enchantés! Et il n'était que vingt-trois heures! Vive les mariages en début d'après-midi!

Ah, j'oubliais... Lors du traditionnel lancé du bouquet, Caro l'a reçu en plein front! Elle a eu la douleur au front pour le reste de la soirée (et même le lendemain!)... et moi la douleur de devoir me marier bientôt! Oups!

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Mario, le marié, est le cousin duquel j'ai été le plus proche pendant une bonne partie de mon enfance, et le début de ma vie adulte, du temps béni ou nous étions encore à Jonquière.

Caro me souligna, au cours de la journée, qu'elle croyait reconnaitre l'accent dit du lac Saint-Jean (qui ça qui a un accent???) parmi les invités. Vérification avec le marié: Lyne est originaire du Saguenay elle aussi, et en plus a vécu pas si loin que ça de Mario tout ce temps-là. Mais ce n'est qu'une fois rendu à Montréal (et j'ajouterais après bien des aléas de la vie) qu'ils se sont connus!

Nous nous sommes donc retrouvés, sans le savoir, dans un party de bleuet!