28 novembre 2008

Sage parole

Entendu dans une partie de l'émission Toute une soirée avec Félix Leclerc, diffusé il y a un moment sur ARTV (je paraphrase à peine, c'est Félix Leclerc qui parle):

Connais-tu beaucoup d'anglais du Québec qui appelle leur fils Étienne, leur fille Antoinette, leur auberge Nouvelle-France et leur chien Noireau?

Ben un gars de descendance française qui ne connait pas un mot d'anglais pis il appelle son fils Steve, sa fille Jenny, son hotel Elizabeth, son village White River, son autoroute Kennedy, sa chienne Lady, son chien Black... C'est y assez pour toi?

Sacré Fesse Bouc

J'ai écrit sur le mur de ma meilleure cousine (ben oui, je dis ça à tout le monde), mais la réponse était tellement longue qu'elle s'est perdu dans les méandres d'Internet... et comme c'est d'un certain intérêt public, je vais reproduire ici.

J'ai donc écrit, dans mon abuts de statuts de Fesse Bouc, que je suis en congé pour l'Action de Grâce et que pour moi cela signifie Partyyyy!!! (Et pour vraiment faire suer: le party est gratuit!)

La cousine de me répondre, avec un air que j'imagine: Comment ça, Action de Grâce???

Ben voilà. L'Action de Grâce est la fête des récoltes ou l'on remercie Dieu pour l'abondance que la terre nous a donné. Donc cette fête arrive ici plus tôt qu'aux États-Unis, parce que l'été dure plus longtemps là-bas (ben, le temps ou il fait beau, pas la saison officielle).

Pour les états-uniens, cette fête est la plus importante de l'année. Ils ont deux jours de congés férié: le quatrième jeudi de novembre, soit le jour de la fête, ainsi que le lendemain. Beaucoup de gens prennent une partie de la journée du mercredi aussi, pour allonger le long congé.

Ils appellent le lendemain de l'Action de Grâce le Vendredi Noir (Black Friday). On raconte que c'est qu'à partir de ce jour, les commerces commencent à empocher du profit net. Le début de l'année, la comptabilité est dans le rouge, et à partir de ce jour, elle est dans le noir. Beaucoup de commerces ouvrent même leur portes à minuit le matin du vendredi, afin que la cohue se présente chez eux plus vite que chez le concurrent.

Pour nous, bons camionneurs, cette semaine, ils nous fallaient donc avoir terminé toutes nos livraisons et nos cueuillettes avant mercredi, et pas trop tard dans certains cas. Ce qui occasionne à chaque années des maux de têtes à nos répartiteurs. Dans mon cas, j'ai livré dans le Kentucky lundi juste avant le diner, j'ai effectué une cueuillette à une trentaine de minutes de là, fait réparer une crevaison (une deuxième en deux semaines!) sur ma remorque, fait une deuxième cueuillette le lendemain matin en Indiana, puis je fût attitré sur une troisième cueuillette en Ohio, que pour trente minutes de diner de moins, j'aurais été trop loin pour réorienter ma route.

Et le party dans tout ça? Ben, comme nous sommes tous en congé en même temps, non seulement tous les chauffeurs de ma compagnie, mais une grosse partie de tous les chauffeurs de toutes les compagnies, plusieurs compagnies de transport en profite pour y faire le party de bureau! Parce que de réunir tous les chauffeurs en un autre temps serait très ardu.

Ah... et des fois que vous vous diriez: ben, on est au Québec pis on fête l'Action de Grâce à un autre tantôt... mais qu'est-ce que tout ça signifie? Ben, dans notre cas, notre horaire fonctionne selon les jours ouvrables aux États-Unis (lorsque l'on travaille sur le transport international). Alors que les clients à ce bout-ci du voyage soit ouverts ou fermés n'a pas beaucoup d'importance (les voyages sont préchargé par des chauffeurs de villes). Ce qui nous importe est de pouvoir effectuer la livraison et la cueuillette pour le retour un jour ouvrable.

Alors la cousine??? Est-ce plus clair? ;)

Je vous invite moi aussi à poser des questions sur mon métier de camionneur international, ça me fera plaisir d'y répondre... et ça me donne des sujets pour des billets.

22 novembre 2008

Nous sommes tous les deux ravis

Nous avons vu hier soir (à l'heure qu'il est) le spectacle d'Éric Lapointe. Nous avons passé une très belle soirée... à part la mausus de pétasse qui s'est levé devant nous pour se dandiner presque toute la soirée. Elle était deux sièges devant nous, à la première rangée du balcon, et la dame devant nous, assise directement derrière elle, a failli la passé par dessus bord!

Sinon, pour la performance du spectacle, les musiciens sont excellents. Les deux guitaristes sont vraiment très bons, ils nous ont donné d'excellents solos. Le batteur nous a tiré un solo d'drum (ce qui est rendu rare), que l'éclairagiste a agrémenté d'un jeu particulièrement capoté de lumière. Les lumières battaient la mesure avec le batteur: sublime. Le bassiste, le seul papa de l'équipe de musicien, a joué un peu dans l'ombre, mais aussi très habilement. Il y avait aussi un pianiste, ainsi qu'un choriste.

Le choriste était Rick Hughes (le frère de Loulou). Il nous a lui aussi offert toute une performance dans le rôle de Dennis DeYoung, évidemment retenu chez lui... pour la pièce One hundred years from now (une des nombreuses chansons préférées de Sarah). Je ne l'avais jamais vu chanter en personne, seulement sur disque, et je suis conquis.

Je me demandais si nous aurions l'impression de ne pas connaitre plusieurs chansons, étant donné que nous n'avons pas encore le dernier album. Eh bien le choix des pièces est très bien réparties, sur tous les albums. On a donc l'impression qu'il les a toutes faites. Tellement que je me demandaient laquelle il manquait pour le rappel.

Vraiment, un excellent spectacle, à voir si vous aimez le moindrement le gros rock lourd.

20 novembre 2008

C'est ben d'trop vite!

Avant, aux États-Unis, Noël commençait le lendemain de l'Action de Grâce. En passant, le vendredi qui suit l'Action de Grâce est la journée de l'année où les commerces font les plus de ventes sur toute l'année. L'explication est probablement parce que la masse sont en congé.

Tout ça pour dire que la musique de Noël a déjà commencé, ainsi que les radios 100% Noël! On pourrait pas se calmer le ponpon un peu? À quand une radio Noël à l'année longue? Je suis sûr que quelqu'un travail là-dessus chez ClearChannel ou bedon chez Cumulus... (les deux méga-réseaux qui comptent pour une majorité de station de radio aux États-Unis).

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La meilleur explication de la signification de la fête de l'Action de Grâce, probablement la plus importante chez nos voisins avec leur fête nationale, le quatre juillet, je l'ai eu dans le film Famille Adams. Les jeunes de l'école avaient monté une pièce de théâtre sur le sujet. On raconte que, lors des colonies, les colons avaient failli tous mourir durant un hiver rude. Ils ont été sauvé grâce aux bons soins des Premières Nations, qui eux en avaient vu d'autre, étant installé ici depuis des millénaires.

À l'automne suivant, lors de l'Action de Grace, où l'on remercie Dieu pour l'abondance des récoltes (c'est pour ça que cette fête est à l'automne, et plus tôt ici qu'aux États-Unis: l'automne arrive un peu plus tard là-bas), ils ont invité les Premières Nations à se joindre à eux pour la fête. À leur arrivée, les Premières Nations avaient apporter une dinde à partager avec tout le monde (ah, tiens...).

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L'histoire démontra ensuite que, sans doute pour VRAIMENT remercier les Premières Nations, les États-Unis decidèrent de les exterminer! La plupart de ceux-ci furent soit tué dans d'atroces guerres ou bien jeter en dehors du pays. À cet époque, le pays se terminait à la rivière Mississipi, et le Texas était indépendant. Alors les Premières Nations se sont installés dans l'Oklahoma, qui était en quelque sorte le début de la fin du monde.

Vous avez peut-être déjà vu cette image, ou l'homme semble épuisé sur son cheval. Il s'agit de l'image typique de l'amérindien exténué arrivé à la fin du sentier, après avoir été repoussé par l'homme blanc. J'ai déjà lu que certains avait été repoussé à partir de la Floride... ça fait loin!

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Ah... l'idée de départ, c'était pour dire que j'haïs ben gros ça, Noël est les autres Maudites fêtes commerciales! Mais l'Action de Grâce américaine, avec sa fin de semaine de quatre jours, nous permet d'avoir un sacré bon party de bureau!

19 novembre 2008

Fouillons dans les archives - 2

11 novembre 2008

Profitons du fait que « mon chargement est encore en partie sur la machine » pour partager quelques données. Tout d’abord à propos des États-Unis.

Extrait de Le monde ouvrier, No 77, mai-juin 2008, 50 000 personnes disent non au privé! :

- Le système privé de santé américain coûte deux fois et demie plus cher que le système public québécois;
- Pour être assurable, il faut être en santé;
- Les dépenses moyennes annuelles par famille pour la santé sont de 12 000$ US;
- 47 millions d’américains n’ont aucune assurance-santé;
- 9,4 millions d’enfants n’ont aucune protection;
- Plus de la moitié des faillites personnelles sont reliées aux coûts des services de santé.


À noter que les frais d’assurances-santé (le 12 000$) sont les même pour tous, peu importe le revenu, alors qu’ici, le taux d’imposition est ajusté selon le revenu, ce qui fait que la part de chacun est pondéré selon sa capacité de payer.

Extrait de L’Actualité, 1er novembre 2008, Un pays en déroute, par François Guérard :

- Les riches peuvent s’offrir les meilleurs soins du monde. Les pauvres bénéficient de soins gratuits grâce au programme Medicaid, financé conjointement par le fédéral et les États. Le reste de la population est peu ou pas protégée. D’un côté, il y a 45 à 50 millions de personnes qui n’ont aucune assurance; il s’agit de chômeurs, d’étudiants, de pigistes, de travailleurs à temps partiel, d’employés de PME. De l’autre, il y a les travailleurs assurés, pour la plupart, grâce au régime de leur employeur (qui paie habituellement les trois quarts des primes). Mais s’ils perdent leur emploi, toute leur famille risque d’être sans protection… Une hospitalisation de quelques semaines, après un accident de voiture par exemple, peut coûter 300 000 dollars… Une bonne assurance coûte plus de 12 000 $ par an.

Ces mots sont du docteur Don McCanne, qui a exercé la médecine familial pendant 32 ans à San Clemente, dans le sud de la Californie. Il milite pour la mise sur pied d’un régime de santé public à l’image du régime canadien. Ah ben…

Extrait de L’Actualité, 15 novembre 2008, Quand les voisins vont mal, Pierre Duhamel :

- Le modèle américain, axé sur la réduction des impôts et la déréglementation du secteur financier, est aujourd’hui discrédité. Le laxisme des 25 dernières années aux États-Unis aura entrainé des résultats désastreux. Il ne s’y crée plus d’emplois, 18 millions de condos et de maisons sont vides, et les prix des résidences continuent de baisser. Le taux d’épargne croupit à un creux jamais absolu, jamais atteint depuis 75 ans, et la dette nationale a crû de 65% depuis l’élection de Bush : elle atteint plus de 10 000 milliards.


Tout ça principalement à cause du budget militaire, un trou sans fond. Et dire que les conservateurs d’ici (appelons les Conservateurs ou Adéquistes) veulent faire la même chose : réduire les impôts à tous vents! Chez nous, pendant qu’on s’échauffait les esprits pour 45 millions de coupures dans les arts et la culture, on n’a pas dit un traitre mot sur le budget militaire…

Extrait de OTR Over the road, Volume 27 numéro 10, (traduction libre par moi-même):

- Les conducteurs américains ont économisé 167 000 barils de pétrole par jour lorsque la limite de vitesse était de 55 miles à l’heure dans les années ’70. Comme il y a deux fois plus de véhicule, une telle limite actuellement ferait économiser encore plus.
- L’Association américaine du camionnage (ATA) a demandé au Congrès de mettre une limite de vitesse nationale à 65 miles à l’heure. Réduire la vitesse de 75 à 65 miles à l’heure réduirait la consommation de 27%.
- En mars, Con-Way Freight a réduit la vitesse sur ses 8400 camions de 65 à 62 miles à l’heure, pour une réduction de 1,2 millions de dollars par mois.
- Schneider National croit qu’il économisera 3,8 millions de gallons par an en réduisant la vitesse de 63 à 60 miles à l’heure sur ses 10 800 camions.


Après ça, on viendra me faire croire que de fréquenter les J Volants, là où le service n’existe pas et l’économie frise les 2$ par jour si tu es chanceux (ça donne 600 $ par an, ça!), ça donne quelque chose. Les chauffeurs ne calculent pas que de passer plus de deux heures pour faire le plein et prendre une douche, ça vient de leur coûter une quarantaine de dollars en salaire non gagné (et ça, c’est sans compter la perte de revenu du camion, d’environ 60 $ de l’heure qui roule). Ah, c’est vrai, la plupart vont fourrer leur registre pour rattraper le temps perdu. Belle mentalité!

Réduire sa vitesse de 5 miles à l’heure et couper le ralenti au minimum augmenteront la consommation d’au moins ½ miles au gallon (c’est ce qui m’est arrivé, avec mon ivrogne de Mercedes).

Alors calculons :
- 2800 miles par semaine donnent environ 135 000 par an, en incluant deux semaines de vacances en été et deux semaines aux fêtes.
- À 7 miles au gallon, il faudra donc 19 286 gallons pour un an. À 3$ du gallon, la facture est de 57 858$ (Ouf…)
- À 7,25 miles au gallon, une faible amélioration, il ne faut plus que 18621 gallons, pour 55 863$ (à 3$ du gallon). Soit 1995$ en moins.
- À 7,5 miles au gallon, une amélioration notable, il faudra 18 000 gallons, donc 54 000$ (toujours à 3$). Soit cette fois 3858$ de moins qu’à 7 miles au gallon.

Je me fais un devoir de ne jamais fréquenter les J Volant… ça me rend agressif, et ceux qui me connaissent savent que je n’ai pas besoin de ça! Je n’ai jamais eu un seul mot de ma compagnie… parce que c’est pas mal plus payant de diminuer sa consommation que ça peut l’être de changer de bannière pour son fournisseur de carburant.

Ensuite, la compagnie s’ajuste elle aussi en nous fournissant des camions qui ont une meilleure consommation à la base. Mais il faut bien sur la collaboration des chauffeurs sur la vitesse et sur le ralenti… Mais ça, ça ne semble pas donné à tout le monde, si je me fie à la feuille d’économie de carburant de ma compagnie affiché à chaque mois.

Fouillons dans les archives - 1

Bon, vous savez ce que c'est... On n'a pas de connection, on a rien à faire, on écrit un texte, puis par après, alors qu'on a une connexion, on ne pense pas qu'on aurait un ou deux messages à publier... Alors en voici deux qui dorment, vous le constaterez, depuis un bon bout de temps dans mon ordinateur...

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17 octobre 2008

Cette semaine, ce fut l’élection fédérale. Bien des commentateurs ont dit : « Tout ça pour ça ». C’est à peu près ce que nous pouvons en dire. Les Conservateurs ont bien gagné quelques députés, leur permettant de n’avoir besoin de l’appui d’un seul parti d’opposition pour gouverner, plutôt que deux comme avant l’élection, mais pour le reste, qu’est-ce qui a changé?

Le Journal de Montréal, toujours prêt a sortir le côté « c’est toutte des zécoeurants » de la chose, a mis en gros titres, en très gros même, le coût d’une élection fédérale. Près de trois cents millions! Bien sûr, ce n’est pas donné. Par contre, dans de nombreux pays, les gens donneraient gros pour avoir le droit ainsi de s’exprimer sur ceux et celles qui les gouvernent. Ici, nous avons ce privilège. Et beaucoup de gens, près de la moitié cette fois-ci, n’ont même pas le courage d’aller voter. N’oubliez pas que le droit de voter, une fois exercer, c’est aussi Le droit de chialer, comme chantait Vilain Pingouin jadis.

Nous avions pourtant une loi qui fixait la date des élections. Loi qui avait d’ailleurs été présenté par le parti Conservateur lui-même. Et par pur opportunisme, le premier ministre a bafoué sa loi afin de provoquer des élections anticipées. Une chance pour lui que les Libéraux sont dans une mauvaise passe perpétuelle…

Au départ de la course, il y a un peu plus de cinq semaines, plusieurs donnaient le parti Conservateurs gagnant et majoritaire, sauf Stephen Harper, qui a placé la barre bien basse pour pouvoir l’élever peu à peu à mesure que le temps passait. Utilisant une technique américaine, soit de répéter les mêmes énoncés jusqu’à ce qu’ils deviennent des vérités, tout en empêchant (autoritairement ou non) tous ses candidats, sauf quelques rares exceptions, de se faire valoir ou de se présenter dans les différents débats. J’ai eu la chance d’entendre le débat à Ouvert le samedi, sur les ondes de la Première Chaine, et le candidat conservateur (dont je n’ai pas retenu le nom) avait l’air sympathique et semblait connaitre son programme. Ce qui n’était peut-être pas le cas de tous et de toutes. Comme lorsque j’ai entendu Josée Verner en entrevue. Je me demande pourquoi les gens l’ont élue… et surtout réélue! Lorsqu’elle n’a pas préparé son intervention, je me demande si elle sait où elle s’en va. (Sophie m’a d’ailleurs indiqué depuis qu’elle a eu la chance d’entendre Mme Verner lors d’une entrevue d’une heure, et qu’en plus, c’était bien intéressant). Pareil pour Maxime Bernier, dont le haut fait a été de distribuer des bons gâteaux Vachon (un produit bien de chez lui!) aux militaires Canadians en Afghanistan. Digne d’Annie Villeneuve qui avait demandé du fromage qui fait « squik squik » à Star Épidémie, un produit bien de chez elle… qui est aussi chez nous!

Puis il y a eu Michael Fortier et son camion ridicule sur le coût du Bloc. Personne n’a jamais remis en question le coût du Nouveau Parti Démocratique, ou le coût d’André Arthur? Un député, ça coute le même prix partout, et peu importe le parti qu’il représente… ou non, comme dans le cas d’Arthur. Quand on n’a plus rien à dire… Associé un député du gouvernement à la prospérité nous ramène loin… j’oserais dire « dans l’temps d’Duplessis »! Votez pour nous et vous aurez votre bout de route (ou votre réfrigérateur, c’est selon). Et tout bon démocrate acceptera le choix de la population, quel qu’il soit. Si les québécois votent pour le Bloc, c’est qu’ils doivent bien y trouver leur compte. On peut rappeler aussi que du temps de Trudeau, il y avait 74 ou 75 députés Libéraux au Québec, et qu’est-ce que ça nous a apporté? Le rapatriement de la Constitution, sans l’accord de l’Assemblé Nationale du Québec. Tous les partis politiques depuis ce temps n’ont jamais voulu de cette Constitution. Pourtant, Trudeau disait qu’il avait l’accord du Québec puisque tous les députés fédéraux du Québec étaient d’accord (bien sûr, ils étaient tous de son parti!).

Parlant des Libéraux, ils avaient choisi Stéphane Dion pour chef par dépit, pour ne pas dire par erreur. Les deux candidats arrivés premier et deuxième étant à égalité, et chacun ne voulant pas faire alliance avec un des autres candidats, Dion le troisième a fini par dépasser tout le monde… au grand dam de plusieurs membres du parti. Évidemment, il est impossible au Québec d’oublier le scandale des commandites, le vol du référendum, et comment Dion nous a mis en boite avec la loi sur la clarté référendaire. Comme si la Loi sur les consultations populaires du Québec, un exemple de par le monde, n’était pas suffisante. Les Libéraux ont donc une pente immense a remonté dans l’estime populaire… sauf les anglais de l’ouest de Montréal qui eux votent Liberals sans vraiment savoir pourquoi.

Dion avait réussi à me paraitre sympathique lors du débat des chefs. Il est intègre et intelligent, mais solitaire et très académique. On ne peut pas lui reprocher de ne pas tenir son bout lorsqu’il a une idée. Mais, en bon professeur d’université, il a un de la difficulté à vulgariser ses grandes théories. Son plan vert est fort probablement une bonne chose, mais il est difficile d’expliquer en peu de mots de quoi une telle réforme fiscale retourne… surtout dans une époque ou personne ne veut entendre parler de taxes ni d’impôt (mais ça veut tout avoir du gouvernement par exemple! ).

Jack Layton, de son côté, a toujours l’air d’un bon Mononcle sympathique. En passant, pour un gars de Montréal, je m’attendrais à ce que son français soit de beaucoup supérieur. Franchement… Donc, Mononcle nous attire une certaine sympathie, on est toujours content de le revoir, mais on est tout aussi content lorsqu’il repart. Le programme du Nouveau Parti Démocratique est pourtant à l’image de ce que beaucoup de Québécois veulent comme société, mis à part le gouvernement ultra-centralisateur qu’il propose.

Ce parti, tout comme le parti Vert, gagnerait beaucoup d’un système proportionnel. Mais nos deux parlements n’en parlent que du bout des lèvres. Ceux qui demandent des idées nouvelles en politique, un système proportionnel en amènerait plusieurs, car il donnerait la parole à plusieurs des tiers partis. Un vote ne serait donc plus perdu, sous prétexte que tel ou tel parti n’a vraiment aucune chance de se faire élire.

Parlant du parti Green, avec une cheffe (ça se dit drôle…) qui baragouine le français, une première publicité télévisée ou l’homme, que l’on devine candidat, ou peut-être juste porte-parole capable de s’exprimer correctement en français, ressemblait à ces propriétaires de petites entreprises qui font eux même leurs publicité, comme Monsieur Du Chaudron au Saguenay (chercher ça dans Youtube, ça vaut bien des thérapies), ou encore le père et le fils Oui Papa de Montréal. L’autre publicité que j’ai vue, avec Élizabeth May elle-même dans un français pas si tant pire (elle est bonne comédienne), avait été tournée lors d’une manifestation au Canada. Donc, toutes les affiches et les pancartes du parti étaient en anglais. Tsé, un travail de quelques minutes avec Adobe Premiere et c’eût été tout traduit, pas même besoin de refaire le tournage en prenant les cartons de l’autre côté. Mais il parait qu’elle aussi ne voit pas ce que le Québec a de différent, ni pourquoi nous osons vouloir être nous-mêmes (et nous-mêmes, ça commence par en français!). Certains avancent que le parti Vert, à une époque où les autres partis ont tous un côté vert (plus ou moins approprié selon le cas), ne sert qu’à diviser le vote. Au moins, cette fois-ci, et c’est une conséquence du fait de la présence de Mme May au débat, nous avons pu voir que ce parti a aussi des idées pour tous les autres domaines de la vie en société. Parce que tout doit être fait en respect de l’environnement, mais sans oublier tout le reste. Un équilibre, quoi!

Reste Gilles Duceppe. Je suis évidemment un peu biaisé, mais tentons de rester objectif. Il a continué de marteler son message que seul le Bloc peut représenter les idées du Québec à la Chambre des Communes. Il y a bien quelques groupes dans la population qui vont dire qu’ils ne se sentent pas représenté, mais il faut bien avouer que le Bloc défend tous les consensus qui émanant de l’Assemblée Nationale, NOTRE Assemblée Nationale. Ceux qui ne se sentent pas représenter par le Bloc ne sont probablement pas plus représentés à l’Assemblée Nationale. Il y a eu un dérapage de la part de M. Duceppe, avec la proposition des Conservateurs sur les jeunes contrevenants. M. Harper s’est permis de lui remettre les pendules à l’heure lors du débat avec à propos d’ailleurs, illustrant le manque de transparence de son parti par la même occasion (pourquoi ne pas l’avoir expliqué comme ça dès le début?). Aussi, M. Duceppe et son parti n’aspirant pas au pouvoir, mais plutôt à la représentation de leurs électeurs, ils sont donc tous les plus à même de représenter nos intérêts. Nous qui les appuyons pouvons en même temps être sur que le parti n’aura pas à donner un retour d’ascenseur à ses généreux donateurs. Et ça, c’est beaucoup plus rassurant que d’avoir des députés qui vont représenter leur parti (quel qu’il soit) dans leurs comtés.

Reste à savoir combien de temps fonctionnera ce gouvernement. Sarcastiquement, je dirais : aussi longtemps que le parti Conservateur le voudra. Parce que celui que l’on quitte fonctionnait encore, avec une loi dictant même la date de l’élection future, mais ça n’a pas empêché les conservateurs de ne plus se présenter aux comités des travaux ou, si ils s’y présentaient, ne faisaient qu’y foutre la pagaille. Ils ont ensuite prétendu un non-fonctionnement de la chambre (pfff, c’était de leur propre faute!) afin de déclencher des élections.

M. Harper pensait probablement que, dans l’état actuel des choses (pensons au parti Libéral), il n’aurait pas vraiment de difficultés à obtenir une majorité. C’est ici qu’on a probablement la plus grosse perte de la part d’un des chefs de partis. M. Harper avait pour objectif d’obtenir une majorité de députés afin de pouvoir « faire tout ce qu’il veut » (ce qui, rappelons-le, ne vas pas dans le sens du Québec). Pourtant, son avance au Québec, selon les sondages tout juste avant le déclenchement des élections, s’est effacée de plus en plus alors que la campagne avançait. Il aura donc raté son pari. À moins que ce ne soit exactement ce que le parti voulait, demeurer minoritaire, provoquant la démission de Stéphane Dion, plongeant (gardant?) le parti Libéral dans la tourmente, lui permettant alors de faire à sa guise quand même. Et, étant minoritaire, pouvant mettre fin à ce gouvernement au moment jugé opportun.

On verra bien. Et comme je dis toujours, la fin du monde ne devrait toutefois pas arriver, quoiqu’on en pense!

Rassemblements de camions

Je voulais depuis un bout de temps avoir la liste complète des rassemblements estivaux québécois de camions, autant des courses que des simples expositions. Transport Magazine a répondu, peut-être partiellement mais on verra, à ma question.

Festival des camionneurs de La Doré, à La Doré, au Lac Saint-Jean.

Festival des camionneurs de la Côte-Nord, à Baie-Comeau, sur la Côte-Nord.

Le Rodéo du Camion, à Notre-Dame-du-Nord, en Abitibi-Témiscamingue.

Le Challenge 255, à Baie-du-Febvre, dans le Centre-du-Québec.

Truck Fest, à Sainte-Catherine, en Montérégie.

Compétition de tir et d'accéleration de camions, à Saint-Joseph-de-Beauce, en Beauce.

Le plus long convoi de camions au monde, à Trois-Rivières, en Mauricie.

Bon, ça fait une ou deux place à aller pour l'été prochain. Si il en manque à ma liste, laissez-le moi savoir (me semble que ça se dit drôle!) et j'ajouterai le lien dans la liste. Je mettrai aussi ce message dans ma colonne de droite.

18 novembre 2008

Glaner ici et là

Je parlais récemment du fait que le Québec est un paradis pour les jeunes familles... Lors d'une tribune téléphonique à l'émission Ouvert le samedi, sur la Première Chaine, l'auteur d'un livre sur le sujet a donné l'exemple suivants:

Si un couple gagnant 50 000$ par an a deux enfants d'âge préscolaire, et que lorsqu'un des parents demeure à la maison pour s'occuper de ceux-ci, leur revenu baisse à 30 000$ par an, avec tous les programmes sociaux, le revenu net n'aura baissé que de 5000$ par an.

On peut donc dire que le manque à gagné est de seulement 100$ par semaine. Lorsqu'on calcule ce qu'il en coute pour travailler: frais de déplacement, de nourriture, d'habillement... il faut avoir deux très bon salaire pour que ça en vale vraiment la peine.

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Le 15 novembre, dernière journée du congrès du Parti Conservateur du Canada, a été adopté à 58% une résolution à l'effet que le meutre d'une femme enceinte "compte double", ce qui donnerait un statut juridique au foetus. Ceci fait, la porte est toute grande ouverte pour le retour du débat sur la légalité de l'avortement.

Le ministre de la justice a annoncé le soir même qu'un projet de loi en ce sens sera présenter, misant probablement sur le fait que personne n'oserait faire tomber un gouvernement aussi vite.

Et si vous ne feriez pas le lien entre ce genre de loi et le retour du débat sur l'avortement, ce sera fait aussitôt qu'un histérique décidera que le docteur de sa conjointe est un criminel. Et c'est la cour qui aura a tranché, plutôt que les législateurs comme c'est de plus en plus le cas.

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On m'a dit, alors que je mettais un commentaire sur un autre blogue, qu'on m'y attendait... c'est fou, non seulement on attend mes billets, mais on attend même (ou peut-être on prévoit?) mes réactions! Ça fait un velour, même si je ne suis pas si sur que ce soit un compliment...

J'ai réagi à un autre des sempiternels billets que j'associerais à du Québec-PQ-BQ-Souveraineté-Bashing (faute d'une expression française équivalente). Je ne peux pas rester indifférent devant la propagande qui ne passe pas l'épreuve des faits. Certains blogueurs reprennent mots pour mots les discours des politiciens ou encore les articles bien choisis de nos si neutres journaux (pfff).

À entendre Jean Charest, tout est de la faute de Pauline Marois: le déluge, le verglas, l'ouragan Katrina, la disparition des dinosaures et la glaciation, tant qu'à faire! Wow! Après une quarantaine d'année en politique, elle fut évidemment de tous les gouvernements depuis un bon bout de temps. Elle était donc du conseil des ministres. On peut dire qu'elle était présente à la discussion et à la prise de décision, mais elle n'était certainement pas seul dans le processus.

Pour son air hautain et loin du bon peuple, ça relève de la subjectivité de chacun. Nous n'avons pas tous les même critères pour juger. Tout ceux qui ont eu à la côtoyer disent pourtant le contraire. Entre l'image et la personnalité, il y a un monde.

On n'en demande pas tant aux hommes politiques. Charest semble encore plus à l'aise dans la très haute bourgeoisie, avec ses amis des grandes compagnies et son arrogance sans borne, et ça ne semble déranger personne. Ah, la Presse est justement de son bord, alors personne pour couler un document interne insipide et de le jouer très fort dans le journal...

J'ajouterais que je fréquente une bonne part de blogue politique, certains penchant du même côté que moi, d'autres non, et que toute opinion basé sur des faits sera respectée de ma part. Là où je m'insurge et où je monte au front, pour ne pas dire où je deviens à la limite de l'hystérie, c'est quand des calomnies sont colportés d'un blogue à l'autre ou d'un journal à un blogue.

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Lorsque je vois Jean Charest promettre les Jeux Olympiques à Québec en 2022 ou en 2026, j'en pisse littéralement de joie! Premièrement, ce n'est aucunement du ressort des politiciens, ils ne sont qu'une pierre dans un mur. Deuxièmement, rendu là, Charest sera soit retraité, soit retourné au fédéral, sont vrai pays.

Et Mario Dumont qui promet lui aussi un nouveau colisée. Pour faire quoi? Rien, comme le stade olympique sans ses Expos? Et d'une main, il dit vouloir dégraisser le gouvernement de... 1 milliard tout en faisant de nombreuses promesses qui couteraient le même montant! On y gagnerait évidemment beaucoup.

Eh misère!

15 novembre 2008

Tout se sait, à condition de chercher comme il faut

Je sais que mon patron est un analphabète de l'informatique (si c'est en dehors des logiciels pour le camionnage, il est plutôt débutant), alors je serais surpris qu'il trouve mon blogue, comme c'est arrivé à Sophie. Mais je n'ai aucune crainte si ça devait arriver...

Tout ça pour dire que Caro a mis dans ses Alertes Actualité Google le nom complet de ma compagnie. Elle a donc découvert un message sur le forum Truck Stop Québec où il était question de mon patron, ainsi que l'offre d'emploi que j'ai rédigé.

Tout se sait, je vous dis.

14 novembre 2008

Le pourquoi de mon blogue - Je m'arrête ou je continue

Ne vous inquiètez pas, je ne vais pas vous annoncer la fin de mon blogue. Tel un Jésus, j'ai trop de plaisir à répandre la bonne nouvelle, MA bonne nouvelle en fait.

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Je vais réfléchir pour moi, mais chaque blogueur peut bien faire sa réflexion personnelle sur le sujet. À votre choix, vous avez beau me répondre ici, ou bedon sur votre blogue et ainsi créé une épidémie...

À tous les "de temps en temps", ça nous arrive tous de tomber sur un blogue qui ferme. Le lecteur en explique les raisons, SES raisons, qui sont évidemment valides et personnelles à chacun. Là n'est pas la question.

Pourquoi blogons nous? Quel sont nos critères de sujets, de pertinence, de quantité de production? À quel moment en vient-on à ce dire: "à ce rythme là, aussi bien m'arrêter".

Dans mon cas, j'ai commencé en me disant que je parlerais de n'importe quoi. C'est assez vague comme idée de départ, j'en conviens. Je dis souvent que j'ai une opinion sur tout. Malgré cela, ce n'est pas toujours évident de pondre un texte. Parfois, je me demande si je n'ai pas un blogue que pour laisser des commentaires "anonymes" (que je laisse toujours signés par mon identifiant Blogger) sur les blogues des autres. Peut-être aussi. Peut-être que je m'attends à recevoir des tonnes de commentaires sur mes messages. Rarement en ai-je quelques-uns pour un même message. Parfois à se demander si on est lu, si ça en vaut la peine. Je crois que oui, que bien des lecteurs ne laissent pas de commentaires parce que le message n'en commande pas.

J'en arrive à la performance. Combien de message dans une journée ou une semaine sont satisfaisant? Dans mon cas, je n'ai pas vraiment de minimum. Avec le métier que je fais, jamais le temps, jamais de connection assurée, etc, c'est assez difficile de s'en tenir à une constance. Je visite un blogue où il y a plusieurs messages publier à chaque jours, ainsi qu'un qui ne publie qu'un message de temps en autre. Et n'importe quoi entre ça. Tous m'apportent une certaine satisfaction, sinon j'arrêterais de les lire.

J'ai souvent lu des gens qui trouvaient qu'ils n'ont rien à dire, ou qui décide qu'ils n'écrivent pas suffisamment souvent pour que ça en vallent la peine. Oui, un message à l'heure ou un message par mois, vous vallez tous la peine d'être lu.

Pour ma part, je considère mon blogue comme un journal intime public. J'y écris un peu sur n'importe quel sujet. J'imagine que j'ai un lectorat qui aime ça (hé qu'on est donc curieux!), mais en fait je n'en ai pas la moindre idée, à part ceux qui ont déjà laisser un message. Je ne me sert pas du machin qui dit que "qqun a trouvé mon blogue en cherchant "patate pilée planète des singes homosexuel", alors difficile pour moi d'évaluer combien de lecteurs je pourrais avoir. Sans doute suffisamment pour me considérer comme lu (donc un ou plus).

Bon, je crois que je vais continuer à écrire... ;)

Faisons de la lecture

Pourquoi on ne lit jamais rien dans les journaux de Gesca (La Presse, Le Soleil, etc.) contre le Projet Rabaska ou pour le maintien d'un système de santé public? Ben quin, parce que ça n'avantagerais pas les intérêts de la compagnie.

Power Corporation, qui souffre considérablement de la crise financière, a intérêt à voir une accélération de la privatisation de la santé en raison de l’importance de ses intérêts dans les assurances (Great West et autres), alors que le Québec doit renforcer son réseau de santé publique.

Power a aussi intérêt à accélérer le développement des sables bitumineux dans l’Ouest canadien et l’accroissement de l’importation du gaz naturel liquéfié (via Rabaska) en raison de l’importance de son investissement dans l’entreprise gazière GDF Suez, alors que le Québec a intérêt à réduire sa dépendance sur les combustibles fossiles en planchant sur l’hydroélectricité et l’éolien.


L'article est ici.

Originalement publié dans Le Devoir, l'analyse de Sophie Mathieu, doctorante en sociologie à l’université Carleton et spécialiste des déterminants sociaux de la fécondité. Le point de vue neutre d'une chercheure, à lire si vous avez ou désirez des enfants.

Ce n’est ni en prônant un retour aux valeurs conservatrices ni en payant les femmes pour qu’elles enfantent que le problème de dénatalité sera résolu. C’est en permettant aux femmes de conjuguer aisément travail et famille que ces dernières ne se verront plus pousser à faire un choix déchirant entre celui d’avoir les enfants qu’elles désirent et celui de poursuivre leurs ambitions sur le marché du travail. En d’autres termes, la solution à la dénatalité passe par un renforcement des mesures de conciliation travail-famille.

Une vision sur le partage de la richesse, analysé par Lina Bonamie de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, publié à l'origine sur L'Aut'Journal.

À cet égard, la FIQ, comme l’ensemble de la population québécoise, est en droit d’espérer que les partis saisissent bien l’ampleur de la crise et la remise en question profonde qu’elle sous-tend. Ainsi, les plus éminents économistes reconnaissent que la crise actuelle n’est pas le fruit d’un simple disfonctionnement éphémère du système, ni la conséquence isolée des hypothèques à risque aux États-Unis. Plus profondément, c’est l’ordre économique néolibéral en entier qui vacille et entraîne dans son sillon des millions de personnes. En dépit des nombreux signes d’avertissement, les hommes politiques acquis au dogme néolibéral ont persisté dans la mise en place aveugle de politiques visant la déréglementation, la privatisation et la libéralisation des marchés.

Comme en témoigne le plus récent rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ces politiques ont, sans contredit, profité aux plus riches. On peut ainsi constater l’importante hausse des inégalités socio-économiques depuis les années 1980 due en grande partie à la diminution des impôts des plus fortunés et à la diminution de la part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises. En somme, les bien-nantis paient de moins en moins d’impôts et les entreprises partagent de moins en moins leurs profits avec les salarié-e-s.


Tiens, pour ceux qui croient qu'on est tellement fermé à tous ce qui est étrangé à l'homoquébécus. Alors que nous sommes le métissage même d'une multitude de cultures qui se sont intégrées à la nôtre depuis les débuts du pays. L'article origine du Journal de Montréal (toujours pas de site Internet, ben moderne!) et est écrit par Bernard Landry, premier ministre (on peut dire ça maintenant que Jean Charest a décoré ses prédécesseurs, s'assurant ainsi la pareille pour lui-même plus tard).

Commentant l’élection de 1976, Pierre Elliott Trudeau a dit « M. Lévesque a réuni ses frères de sang » ! Premier député noir à l’Assemblée nationale, Jean Alfred s’est écrié spontanément : « Et moi alors ? ! »

Bouchard et Taylor n’ont-ils jamais entendu parler du métissage avec les Amérindiens ? Ou d’Ezechiel Hart, premier juif dans l’empire à être élu député à Trois-Rivières ? L’adoption des orphelins irlandais de Grosse-Île leur est-elle inconnue ? Le fait que Montréal ait accueilli proportionnellement plus de survivants de la Shoah que toute autre ville, leur a-t-il échappé ? Qu’Oswaldo Nunez ait été le premier Latino élu au Parlement du Canada leur est-il étranger ? Plus une multitude d’autres exemples de notre remarquable ouverture.

Bouchard-Taylor ont ainsi négligé d’attaquer de front l’influence néfaste des lois canadiennes sur les immigrants du Québec. Venus au Canada, officiellement bilingue et multiculturel, plusieurs se croient légitimement autorisés à ne pas s’intégrer à ce que nous sommes.


Bon, je publie ceux-ci, en attendant la suite...

Mario a perdu mon vote en deux jours

Bon, dès la deuxième journée, Mario Dumont a proposé de vendre Hydro-Québec. Pourquoi? On dira que ce n'est que... 7% (???)? Ben, une voie que la porte est ouverte, bonsoir Hydro-Québec a plus ou moins long terme. On a besoin d'un peu plus d'argent? Ah, on va se rendre à 10%... puis à 15%, puis à 100%. On connait les politiciens.

Il a perdu mon vote. Bon, tous savent qu'il ne l'avait déjà pas!

Et maintenant, on apprend aujourd'hui que l'ADQ ouvrirait grande la porte au privé dans la santé. Sur le même principe cité plus haut, on commence bien sur par la hanche et le genou (merci à M. Couillard), pis on augmente de temps en temps, à mesure que le personnel transfert au privé, tellement plus payant!

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L'utopie du privé. L'état québécois s'est bâti grâce à la création de ses propres institutions: Hydro-Québec, la Caisse de Dépôt, la Société Générale de Financement, etc. Grâce à ses institutions financière, Jacques Parizeau avait monopolisé un milliard de dollars lors du référendum volé de 1995, pour faire taire ceux qui tentent de nous faire croire que tout va s'écrouler si le pays choisi de devenir un pays.

Il faudrait peut-être rappeller que Hydro-Québec a été crée afin de se défaire des compagnies privées qui abusaient des clients, que le système de santé a été créé parce que les gens faisaient faillite parce qu'ils ne pouvaient pas payer pour leurs soins.

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Je me demande bien où un travailleur au privé peut couté moins cher que le même travailleur au public. Mettons une infirmière. Ça gagne X$ de l'heure présentement au public. Si elle irait dans un hôpital privé, pourquoi devrait-elle gagné moins cher, et donc coûté moins cher que présentement? Elle a les mêmes études, fait le même travail, et ne mériterait pas le même salaire? Et l'hôpital qui serait équipé avec les mêmes appareils (tellement plus selon les tenants de cette option), ils devraient les payer au même prix. Où donc est l'économie?

C'est comme les compagnies qui transfèrent la production en Chine, sous prétexte que ça va coûter moins cher. Parce que c'est bien connu qu'exploiter un chinois, ce n'est pas la même chose que d'exploiter un québécois...

Musique pour se détendre

Voici quelques vidéos de bon vieux rock de "dans mon temps" pour détendre l'atmosphère. J'ai trouvé ces vidéos sur cette section de Youtube.









Radio-Pirate

Grâce à mon ami Roch, qui livrait à côté de moi mardi dernier en Ohio, j'ai pu pirater la Radio-Pirate.

En effet, si un abonné de la radio satellite est prêt de votre radio et qu'il est à l'écoute (parce que ce n'est quand même pas magique!), vous n'avez qu'à syntoniser une fréquence dans les 88, 89 ou 90 mHz et, en tâtonnant, vous trouverez celle qu'il utilise et pourrez ainsi "squatter" ce qu'il écoute. Et non, ce n'est pas l'antenne qui transmet, mais le bidule (la petite boite) où s'inscrit les informations. Dépendamment de la qualité du bidule de l'abonné, la portée pourra aller de "à côté coller coller ça fonctionne" jusqu'à "à la queue leu leu sur l'autoroute, on le pogne encore".

Toujours est-il, donc, que j'ai pu écouter la Radio-Pirate pendant une heure. La première demi-heure sans vraiment écouter, et la deuxième en écoutant attentivement. Évidemment, je ne dirai pas que "si c'était ça cette heure-là, c'est toujours de même", au risque de me le faire reprocher par les supporteurs de cette radio.

Tout d'abord, les deux sujets en cours ne sont rien pour aider, mais je vais en faire abstraction, parce que ce n'est pas le choix des sujets qui est en cause. Je n'aime pas le hockey, mais je conçois que beaucoup de gens aiment ça (sinon le Centre Bell baisserait ses prix!). J'ai trouvé que les voix se ressemblaient beaucoup, alors c'était difficile pour moi de suivre la conversation. D'autant plus que c'était dans la demi-heure où je ne pouvais pas vraiment attentif.

Ensuite, il y a eu un soldat de Valcartier qui a raconter qu'il était sur le point de partir pour l'Afghanistan. Ça part mal: je ne peux pas concevoir pourquoi nous sommes en guerre, pourquoi la guerre même. Je ne peux pas non plus concevoir qu'on peut aller aider un peuple en leur "entrant NOS valeurs dans tête à coup de masse". Tiens, le Canada essaie de faire ça au Québec... rappelons nous des drapeaux de Sheila! Ou les millions investis au Québec pour la fête du déménagement (la majorité du budget des fêtes du Canada est dépensé au Québec).

Et notre soldat de nous expliquer que du temps des Casques Bleus, ce n'était pas moins violent, que certains se sont fait décapiter, blesser, etc. Je veux bien, mais c'est toute la philosophie derrière qui fait la différence entre une armée pacifique de Casque Bleu et une armée de guerrier. Bien sur, les résultats peuvent être les même en terme de blessures ou de pertes humaines.

Tout ça pour dire que ce n'est pas vraiment les sujets qui sont en cause: j'ai eu la chance, ou la malchance, de tomber sur deux sujets d'un total désintérêt pour moi. Je ne désespère pas de pouvoir approfondir ma connaissance du sujet, bien que je doute fort de ne changer d'opinion.

Là où je ne me pouvais plus, c'est qu'en une heure, je me suis fait insulter trois fois. Pas personnellement bien sur, mais collectivement. Une fois comme québécois, une fois comme francophone, et une autre fois comme sympatisant du Parti Québécois. Je ne me rappelle plus des termes exacts, c'était quand même il y a trois jours, mais on y a dit que les québécois étaient des moins que rien, que les journalistes sont des crisse de péquistes (qu'est-ce que c'est que cette idée de la dré drette que les journalistes sont tous péquistes et gauchistes, ça fait quelques fois que je lis ou entends ça!) et on nous a passé un extrait de Don La Cerise! En anglais en plus, évidemment sans aucune traduction, parce que le Québec préconisé par cette radio et ses disciples, oups, auditeurs doit parler anglais pour éviter la fin du monde. Que l'on perdre notre culture n'a aucune importance... Ah, voilà, la culture elle-même n'a aucune importance, c'est vrai, à moins qu'elle ne viennent des États-Unis. Mais je m'éloigne...

Donc, je ne peux pas concevoir que les auditeurs se laissent insulter de la sorte, et même en rendemande. Je suis certain que tous les auditeurs sont québécois, parle français et une proportion soit sympathique au Parti Québecois... Que je ne partage pas les mêmes opinions, je n'ai aucun problème avec ça. Je les trouve probablement autant dans le champs qu'eux me trouvent dans le champs. Mais je ne peux pas accepter d'écouter quelqu'un qui m'insulte sans broncher.

Je devrai donc tenter de poursuivre l'analyse sur une plus longue période, afin que ce soit plus scientifique!

9 novembre 2008

En baladodiffusion

Boubou, je sais pas si tu vas m'craire, mais depuis quelques temps, un peu beaucoup à cause de toi, et aussi de Rock, un des nos chauffeurs, je me dis que peut-être qu'il pourrait y avoir un bon fond dans la Radio Pirate. Un milion d'auditeur ne peuvent pas tous être imbécile! Bon, je sais, il n'y en a pas tant, mais quand même.

Je me suis dit que peut-être je pourrais trouver des baladodiffusions de l'émission, ou au pire des "meilleurs moments" de la journée, genre comme, afin de me faire une idée par moi-même. Donc, je me suis rendu sur la page Internet afin de voir. Tous les extraits qui ne sont pas de la musique sont inaccessible aux non-abonnés. :( J'espère que pour le cas de la musique, tous les droits ont été payé aux artistes concernés.

Une chose que j'ai vu, et moi je ne peux pas comprendre ça, c'est la quantité de nouvelles en anglais qui sont relayées dans les différentes sections. À moins qu'il ait changé de langue d'expression, le beau Jeff parlait français, son public doit donc logiquement être francophone (y'a pas un anglo qui s'abaisse à écouter des radios, télés ou musiques en français... et oui, eux verraient ça comme de s'abaisser!). Et je m'abreuve à plusieurs source de nouvelles en français, alors elles existent.

Donc, j'ai franchi un pas: je veux volontairement écouté de temps en temps cette Radio Pirate, afin de confirmer (selon moi) ou bedon d'infirmer (selon les auditeurs) ce que j'en pense.

À force de proner que l'information est la meilleure source, je me dois de l'appliquer moi-même. Donc, si un jour je trouve des baladodiffusions, je me porte volontaire.

Du sexe partout

Celle-là, je la dois à mon frère...

Nous avons remarqué depuis longtemps le sexisme des publicitaires. Les publicités de bières en sont un frappant exemple. Mais au moins dans ce cas, le client visé est le jeune mâle en rut...

Mais lorsqu'il réussisse à nous passer une fille en brassière dans une publicité de riz minute (le riz qui est tellement rapide que la fille n'a pas le temps de finir de se changer!), là, me semble, on dépasse les bornes!

On le voit régulièrement que la publicité PEUT être très intelligente... mais aussi tellement insipide parfois! On peut bien avoir usé notre bouton "saut de pub" sur notre télécommande!

Quelle chanson!

Je viens d'entendre la nouvelle chanson de Mélanie Renaud, qu'elle a écrit suite à une visite en Haiti, son pays d'origine, Je reviens chez moi, à l'émission M pour musique: wow, époustouflant!

Les candidaits pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean

Voici dans cette nouvelle la liste des candidats des principaux partis pour ma région natale.

À noter, comme quoi c'est toute la même potée, l'ancienne grande yeule de KYK-FM qui se présente pour l'ADQ. Les émissions parlées qui ont une cote d'écoute justifiant leur survie sont toutes conservatrices et très à droites.

On jase

Suite à ma visite sur le blogue du gars qui dit se prendre le beignet, et à ma première réponse électorale histérique, je me suis dit que certaines informations mérites d'être partagées!

J'ai d'abord trouvé un article, originalement du journal Le Devoir, qui démontre que ce n'est pas si sur si le Parti Libéral va sortir gagnant de cette élection. Et après avoir vu le Parti Conservateur parti plus que gagnant au fédéral et finir avec de faibles gains, tout peut arriver.

Dans cet article originalement du journal Le Soleil, Pauline Marois énonce les mesures économiques qu'elle et son parti entendent mettre en place une fois élus. Celle-là est spécialement le blogueur ci-haut mentionné.

Voilà. L'information étant la clef d'un bon citoyen, il faut la trouver en dehors des sentiers battus.

Ben c'est pire

Je n'aurais jamais pensé voir ça de mon vivant, je devrais peut-être dire de SON vivant: le Gros Champagne ne règnera plus sur le Saguenay!

Le plus rigolo: il serait maintenant la deuxième émission du matin, en terme de cote d'écoute sur le FM (avec Radio-Canada et Corus passé au FM, il ne doit plus avoir aucune station AM au Saguenay? Il va falloir que je vérifie ça). Lorsque tu es habitué d'être le premier sur un, ça doit faire mal à l'orgueil!

Et pour Boubou: si tu lies l'article, on y dit qu'il a été suspendu au printemps 2007. Ça démontre à tout le moins une certaine surveillance, ou autorité, des patrons sur leur vache à lait (oh l'expression bien choisi!).

Et comme il a mitraillé les ondes afin de faire réélire Jean-Pierre Blackburn, les gens ne sauront pas pour qui voter la prochaine fois... ;)

8 novembre 2008

Ça fait du bien de lire ça

Comme pour bien des gens, démolir le Québec est un sport national, il est toujours agréable de voir que certains chercheurs s'appliquent à démontrer le contraire.

Donc, selon une étude menée par le professeur de politiques fiscales Luc Godbout et la chercheuse Suzie St-Cerny, de l'Université de Sherbrooke, le Québec serait le meilleur endroit au monde pour les jeunes familles! Heille, c'est pas rien!

Pour faire leur comparaison, les auteurs ont notamment calculé le revenu net dont dispose une famille après avoir reçu les versements gouvernementaux et payé ses impôts et ses charges sociales (RRQ, assurance-emploi, etc.). Le calcul prend également en compte le paiement des frais de garde, qui sont très faible au Québec avec les CPE.

L'article est ici, sur Cyberpresse.

5 novembre 2008

On pourrait franchir un autre pas

Alors qu'au moment où j'écris, je vois Jean Charest entrer chez le lieutenant-gouverneur du Québec pour officialiser le déclenchement des élections, j'apprends par cette nouvelle que les représentants du Parti Vert et de Québec Solidaire pourrait être invité au Débat des Chefs. Lorsque l'on consatate que le débat constitue la source d'information pour beaucoup d'électeurs, ce ne peut qu'être bon pour la démocratie. Ces partis pourraient donc sortir de l'anonymat, comme la chef du Parti Vert l'a fait au fédéral.

Je suis plutôt de l'avis de Jacques Parizeau sur la nécessité (he-hum) d'une élection à ce temps-ci. L'Assemblée Nationale fonctionnait autant que la Chambre des Communes avant la dernière élection fédérale. Mais semble t'il que, dans un cas comme dans l'autre, ça n'a pas empêché de déclencher des élections...

Notre sport national se poursuit donc... :)

Mauvaise nouvelle via Internet

Depuis une couple de jour, ma mère voulait me parler. Ça faisait quelques fois qu'elle me manquait aux téléphones (je met au pluriel pour à la maison, le cellulaire de la compagnie, mon cellulaire personnel!). Et comme je ne suis pas toujours très fort sur les rappels...

Donc, ce matin, via Facebook, je parlais avec ma cousine Isa. C'était la première fois que j'utilisais la fonction "chat". C'est alors qu'elle m'a appris le décès de Maud, la maman de mon ami d'enfance Yves. :(

Je n'ai plus vraiment de contact avec mon vieux copain, mais on n'oublie évidemment tant de coup de jeunesse... surtout quand sa mère se prêtait si joyeusement à nos parties d'cartes.

Je ne puis vraiment en dire plus, mais lorsqu'un de tes amis perd un parent, ça fait réfléchir.

Où que tu soies, Maud, repose en paix et veille sur ta descendance.

4 novembre 2008

Obama élu, affiches installées

Voilà, vers 23 heures, on annonce la victoire de Barrack Obama à l'élection présidentielle américaine.

Ce qui est spectaculaire, c'est que, selon TVyA, que j'ai pu voir pendant quelques minutes avant que la machine ne change la télévision de poste, c'est que le vote populaire est pratiquement à égalité. Le si bon système américain a donc aussi sa lacune.

Pendant ce temps, chez nous, où dixit tous les libéraux nous n'allons pas en élection, les affiches commencent à être installé!

Et pis tiens, la nouvelle est sorti ici. C'est donc presque fait!

La lutte des noirs chez nos voisins

Voici un article paru sur le site de L'Autr'Journal qui raconte l'histoire de la lutte des noirs aux États-Unis. Encore là, on parle d'à peine plus de cinquante ans: c'était hier!

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Ah, Obama va t'il gagné ou bedon McCain? Le système est si compliqué aux États-Unis que nul ne peut vraiment en être certain. On a tous hâte de le savoir.

Un excellent film, à voir si ce n'est pas déjà fait

Ce jeudi, le six novembre au soir à 21 heures, en reprise le lendemain à 13 heures, ARTV diffuse le film Duel, de Steven Spielberg, de 1972.

Un excellent film de camion du bon vieux temps, où le suspense nous tiens en haleine pendant la durée complète du film.

Une chose que je me suis demandé la dernière fois que je l'ai écouté, c'est si le camion est bien réel, ou bien si il ne représente pas simplement tous les démons du gars dans la Duster rouge. Ah, juste de l'écrire, j'en sus!

Dans ce temps-là, Spielberg n'avait pas encore été atteint par la folie des grandeurs...

À voir ou à vos vidéos!

Un jambon, je te dis

La maison que nous avons acheté à plus de cent ans. Il est donc normal que certaines choses ne soient pas neuves. Elle a déjà été en partie rénovée, il y a déjà quelques années, mais on s'attend quand même à devoir la rénovée dans un délai plus ou moins raisonnable. Nous espérons juste que tout n'arrivera pas en même temps et que nous aurons le temps, avec notre pas-de-budget, de réussir à tout payer au fur et à mesure.

Selon notre savante évaluation personnelle, de notre ami-qui-connait-ça (il a une maison de la même époque à trois maisons de la nôtre) et de mon frère qui l'a vu cette semaine en allant y effectuer quelques petits travaux (un camionneur n'a pas vraiment le temps, surtout si il faut que ce temps coincide avec celui du locataire), la maison est dans un bon état, relativement au prix payé (on ne voulait pas être pris à la gorge) et à l'âge de la maison. Jusque là, c'est parfait. Nous avons choisi d'acheter une maison pas cher, mais au moins en bon état afin de pouvoir l'habiter tel qu'elle est, sans être obligé de faire quelques travaux que ce soit avant d'y emménager. Par la suite, selon la disponibilité du budget, nous pourrons la rénover selon nos goûts à temps perdu: du budget, on refait le plancher de la cuisine, pas de budget, on attend l'impôt (que j'ai entendu mon père dire ça souvent!). Au moins, toute la famille est au chaud et en sécurité.

Par contre, les problèmes que nous découvrons, avec l'aide de notre locataire, relève de l'incompétence, que dis-je, de la négligence de l'ancien propriétaire. Ça ne peut pas ne pas être volontaire... On frise l'inhumain ici, même.

J'ai déjà parlé des portes. Ces portes qui ont vraisemblablement été coupé à la hache (lire: crissement croche) et qui font jour au bas et même sur les côtés. En d'autres mots, ils chauffent le dehors.

Mon frère travaillant dans un domaine que je pourrais dire connexe à l'électricité, a donc été réquisitionné afin de vérifier une plinthe de chauffage ainsi qu'un autre thermostat qui ne semblait pas fonctionner. Qu'ai-je dis un paragraphe plus haut? Ils chauffent le dehors. Alors on fait ça comment si le chauffage ne fonctionne pas à sa capacité? Inhumain, je vous dis.

Mon frère a vite trouvé que la plinthe avait un problème interne, dont on ne peut évidemment pas avoir le morceau séparément (en fait oui, mais au même prix qu'une nouvelle plinthe complète, sans compter l'attente). Une nouvelle plinthe a donc été installé. Pour le thermostat, la plinthe dont il est question fonctionne avec un système ancien, doté d'un transformateur. Il doit donc y avoir un thermostat différend de ceux dont nous nous servons depuis des années (normal, c'est une vieille maison!). Donc, le zouf ayant mis un thermostat d'aujourd'hui en a paralysé le fonctionnement. Il faudra donc pour ce cas changer le fil afin de mettre au norme d'aujourd'hui le branchement (la plinthe étant au goût du jour).

Ensuite, le tuyau de la sécheuse (cris, on parle de la base ici là) était tout en flexible et plein de trous: la vapeur d'eau s'échappe donc dans le pas-de-sous-sol. Nous devrons donc remplacer le tuyau avec un tuyau rigide en aluminium. Comme a dit le quincailler, on ne doit pas utiliser de tuyau flexible plus que le minimum pour relier la sécheuse avec la tuyauterie. Et comme nous avons maintenant une sécheuse à haute efficacité, il faut que le bout flexible soit en aluminium. Autant l'installer tout de suite.

Nous en avons aussi profiter pour installer des détecteurs de fumées, comme notre assureur nous a avisé de le faire, suite à son inspection des lieux.

Ce sera ça de fait!

Maudit PPP

Bon, pourquoi les Partenariats Publics-Privés? Aucune raison valable, un peu partout dans le monde, ça ne fonctionne pas, mais il faut bien que notre Jean Charest fasse plaisir à ses amis... Au moins, on se console en se disant que cette fois-ci, c'est une compagnie de Québec qui a eu le contrat.

Le contrat pour les halte-routières a donc finalement été réglé. La nouvelle est ici. Je me demandais justement récemment ce qui en était arrivé. On pourra dire que "ça va ben plus vite dans le privé" encore une fois.

Je ne sais pas pourquoi il nous faut plus que des toilettes comme haltes-routières sur nos autoroutes. On me répondra que si il y en a en Ontario, pourquoi pas nous? Je répondrai que seul les autoroutes en Ontario ont des haltes-routières avec restaurant-minutes-poste-d'essence-garage-maintenant-fermé tout en n'étant pas une route à péage. On pourra me corriger pour l'ouest du Canada et des États-Unis, que j'ai moins fréquenté, mais je suis certain de ne pas trop me gourrer. Route à péage égale halte routière commerciale; route régulière égale halte-toilette-publique. C'est toujours ben inque pour brasser d'la marde, oserais-je dire. Après, on nous passera de la publicité pour nous dire de bien manger!

Avec ces nouvelles haltes, nous pourrons nous gaver (parce qu'on ne peut pas parler de manger ou de se nourrir!) de Tim Hortons et de WcDonalds et ainsi se sentir vraiment canadien. Ou américain, c'est selon... Sinon, Saint-Hubert (surement version Express sans service) ou Couche-Tard (le dépanneur où il n'y que croustilles, bières (c'est bon sur la route!!!) et essence (j'ai mis trente minutes à y trouver l'antigel pour auto (du Prestone!!!): c'est quand même une station-service, câlice!).

Bref, si c'est ça la modernité, j'aime autant retourner à l'époque de la Route 66: motels, restaurants, boutiques, tout ça différent et opéré par du vrai monde, en fait les propriétaires. On a la chance au Québec de ne pas avoir été encore trop bouffé par la frénésie des chaines américaines, qui fait que toutes les sorties d'autoroutes à partir de Montréal jusqu'à la Californie se ressemble... Les mêmes motels, souvent propriété du même groupe en plus, les mêmes restaurants insipides de nourriture mécanique et les mêmes magasins, Wal Mard en tête. Ça achève!

J'espère juste qu'il y aura vraiment des stationnements pour camions ainsi qu'une connection gratuite pour Internet sans fil... mais y auront-ils pensé?

Élections 2: le retour

Après Élections 1: Les Fédérales, voici le deuxième épisode de la série, sous-titrés: Les américaines. Ne craigner rien, Jean Charest s'apprête, contre la volonté populaire (on parle de sept personnes sur dix!), a lancé Élections 3: les québécoises!!!

Bon, j'arrive là...

Selon plusieurs, Barack Obama sera fort probablement élu président des États-Unis. Pour une idée de l'évolution du racisme aux États-Unis envers les noirs, le texte de Stéphane Laporte raconte bien l'histoire pas trop reluisante...

Récemment, on a vu apparaitre plusieurs boulevard ou autoroute Rosa Park, citée dans le texte de Laporte, dont en sortant de la douane de Détroit, présentement, vers la gauche, on aboutit sur le boulevard Rosa Park. Maintenant, vous saurez de qui il s'agit.