10 avril 2012

Fin de semaine et petite pause


S1 J6-7 et même 8

Samedi matin. Faisons un petit inventaire : il me reste deux repas réguliers (côtelettes de porc avec patates), deux repas congelés gracieuseté du beau-frère (qui à première vue semblait relativement santé), quelques légumes du plat d'extra (ben oui, ça l'air que je ne l'avais pas trouvé hier), une tranche de dinde, quelques fruits, du beurre de pine et du pain.

Bon, on devrait être bon pour faire deux jours avec ça. Pour la suite, puisqu'il me reste environ trois jours de route, je vais voir si je peux arrêter quelque part acheter des fruits, du pain et des noix. Sinon, je vais prendre le « soup and salad buffet » en ayant l'impression de me faire avoir (un buffet, c'est pour l'économie, non?)

Déjeuner : Traditionnel rôties crutes avec banane, ma dernière, et café, faut d'avoir encore du lait.

Diner : Allons-y pour les côtelettes de porc de tante Anna, avec pétite pétak brune (bon, je ne sait pas si elles étaient brunes d'origine, mais elles l'étaient dans l'assiette. Très bon.

Collation : N'ayant plus rien, je cherchais et cherchais dans le Marathon de Franklin, KY. Celui-là a quelques éléments qui se rapprochent d'une épicerie, comme entre autre du pain frais. Mais pas un comptoir de fruits là, quand même... J'ai allumé qu'il y a toujours des noix du Bonhomme Planters (ou d'une marque concurrente. Alors je cherche l'étalage de noix. J'ai choisi un sac d'amande en me disant que si c'était bon chez nous, ça sera bon ici aussi.

De retour au camion, j'ai ressorti une mignonnette de mon sac de plat vide, pour mesurer la quantité. Et en y goutant, je me suis dit : « osti qu'sont salées!!! »... En comparaison, celle qu'on a à la maison sont naturelle. Bon, en contre-partie, la nourriture salée, ça fait boire. Un mal pour un bien donc...

Je suis arrivé chez mon client à l'heure où l'on souper normalement. En fait, j'aurais dû penser à mon souper au dépanneur du précédent arrêt. Mais je me suis dit qu'il était encore un peu tôt, et bla bla bla... Bon, une fois rendu au client, où il fût impossible de faire quoi que ce soit avant l'heure de nos rendez-vous (nous étions trois de ma compagnie), alors nous nous sommes mis à placotter et à faire connaissance.

Mes deux nouveaux copains étaient chez TJB depuis peu. L'un deux avait 50 livres de perdues, en retour vers une chirurgie bariatrique (un « by-pass »). Et l'autre avait eu un accident autour de dix-huit ans qui lui a littéralement coûté un bras. Oui, il peut conduire un camion avec un seul bras!

Souper : Rendu au tour de mon premier copain à aller se faire décharger, j'en ai profiter pour aller mettre mon repas à chauffer. Évitant les casse-têtes, j'ai pris l'autre plat de côtelettes. Ça ne fera pas changement, mais bon, on fait avec ce qu'on a!

Dans la soirée, j'ai repris quelques amandes, genre 4-5, juste pour avoir une sensation d'avoir mangé quelque chose. C'est fou ce que c'est bourratif!

Une fois décharger à mon tour, il était passé minuit. Aucun espace pour camper sur place. Je suis donc redescendu (le client est situé sur un cap) vers la ville de Nashville, pour aller voir au Pilot devenu Love's si il y avait un petit coin pour moi (parce que c'est vraiment petit et en pleine ville), Heureusement, j'avais un espace...

La nuit fut mouvementée, mais j'ai dormi jusqu'à onze heures!

Déjeuner : Le traditionnel pain avec beurre de pinne tira à sa fin. On peut dire que j'ai eu du beurre d'arachides pour une tranche et trois quart. Bon, acceptable. Par contre, ayant épuisé mes fruits frais, j'ai opté pour une salade de fruit en boite qui me restait de cette semaine.

Diner : Arrêtant dans le relais à Cross Plains, KY, je savais que là il y aurait du poulet. Imaginez-vous un kiosque de poulet Broaster. Je m'étais donc dit que je me prendrais un morceau de poitrine, comme ça, à la grosseur qu'elle aurait, je serais bien repu. C'était sans compter sur le créativité dudit relais. En zieutant dans le comptoir au restant, où se trouve entre autres les morceaux de poulet de la veille (j'imagine et en fait, j'espère) froid et en boite, je vois qu'il y a deux salades. J'en saisi une : « Harvest salad ». Harvest, ça fait légume pas mal... je constate au travers du plat qu'il semble effectivement n'y avoir que salades et autres légumes (bon, et quelques fruits comme des raisins ou des canneberges séchées)... Et pour une fois, la grosseur n'est pas « auge à cochon »... je vais donc tout me la taper!

En plus, elle était succulente! Bon choix

Pour la petite histoire, après environ 100 km de route avec la remorque d'une autre compagnie, qui nous refile des chargements de poêles à ramener chez nous, arrive une belle explosion, avec des morceaux qui r'volent partout et les automobiles, et même un camion, qui sont si surpris qu'ils se garrochent partout! Un des pneus vient d'éclater...

Je me range donc sur le côté de la route afin d'aller constater les dégâts. Un pneu dé-semeller, la carcasse étant même fendu sur le côté. Vraiment, du beau travail! Et tout s'est détaché du pneu. Il ne reste donc rien qui pourrait claquer ou se défaire en roulant.

Je reprends la route lentement pour me rendre au relais qui est à cinq kilomètres devant moi. Pour une fois que je « brise » près d'un relais (avec Internet en plus)...

Collation : Après avoir rejoint Seven Up, notre « gars du garage » par intérim, j'ai maintenant tout mon temps, ayant à attendre qu'un service routier vienne m'installer un nouveau pneu. Et ça, ça peut prendre une heure comme dix... c'est Pâques après tout!

Ayant « explosé » à 16:30, ledit service routier est arrivé à 21:45! Alors j'ai passé toute la soirée à me dire : « je vais souper? Non, il est à la veille... ». Parce que le temps de régler tout ça, il devait être là après une heure. Alors on attend... Et on laisse environ une autre heure passer. À deux minutes près où j'allais moi-même l'appeler, Seven Up me rappelle : « pas de trace du Bonhomme Michelin encore »... « Ok, je vais les rappeller pour voir ». Finalement, encore « une p'tite demi-heure », comme disais feu-mon-père.

Souper : J'avais faim, mais normalement. Pas de sensation affamée ou à « ça » de crever de faim. Alors je me suis dit que j'irai mangé après coup. Ce qui fut fait. Vers 23:00 (belle heure pour souper!), je mangeais, dans le restaurant, un sandwich BLT. Chez nous, le T, c'est pour tomate... Ben là, je ne sais pas si c'est pour « toast », mais toujours est-il qu'il n'y avait pas trace de tomates!

Alors, malgré le bacon, à la petitesse qu'avait le pain, et sans les chips ou les frittes offertes en accompagnement, que j'ai refusé (petite fierté personnel ici), c'était un bon petit repas, presque santé. Le tout avec un café et un verre d'eau. Et si salé aussi, que j'ai bu la mer et les poissons en roulant par la suite jusqu'à 2:15 (quand tu commence à midi, tu finis tard).

La nuit fut très relaxe cette fois. Tous mes voisins de stationnement sont parti à une heure raisonnable... et contrairement à ma chance habituelle, personne n'est venu prendre leur place. Après autant de temps passé sur la route, ce matin, je me paye un « trip ».

Déjeuner : Ce sera café et burrito. Miam!

Diner : À Wapakoneta, en Ohio, haut lieu du sandwich de la mort (mais ça, c'est pour déjeuner), j'ai pris le buffet soupe et salade. Contrairement à la majorité des buffets de ce type, il y avait une râpure qui avait tout ce qu'il y a de plus ressemblant à du jambon. Normalement, aucune viande n'est accesible dans un buffet de salade, nous empêchant ainsi de nous créer une salade-repas digne de ce nom. Donc, pour éviter de crever de faim deux minutes plus tard, il faut forcer sur la soupe...

Collation : Je me suis souvenu, en fin d'après-midi, qu'il me restait la banane de Cross Plains. Alors, aussitôt dit, aussitôt embouveté (j'aime ce verbe)...

Souper : Pour le souper, j'étais au relais Fifth Wheel de Dorchester, en Ontario, reconnu pour sa connexion Internet ultra-lente. Je feuilletais le menu, à la recherche de quelque chose de pas trop pire. Je suis passé sur le wrap au poulet. Un tortillas, avec du poulet, de la salade et du fromage, accopagné de salade du chef et de café. Ce sera mon choix!

Délicieux, mais le seul problème, c'est que c'est gros! J'aurais dû suivre ma première idée : n'en manger que la moitié... avec la salade, c'eut été ben correct.

La pause. Ce matin, à Bowmanville, ON, j'ai succombé à mon traditionnel pain aux bananes. Au midi, à Cardinal, ON, le meilleur relais de camionneur de toute la 401, j'ai choisi la quesadillas. Bon choix, mais encore là, avec la soupe aux légumes incluses et le dessert (premier écart de la semaine : une espèce de croustade aux pommes), c'était assez volumineux.

Pour le souper, arrivé au garage, j'ai mangé un diner congelé que mon beau-frère m'avait donné plus tôt, lors de notre échange de remorque à Milton, ON. Un plat de pâte aux légumes, poulet et crevettes. Très bon, mais je l'ai trouvé un peu petit... tiens, aurais-je déjà retrouvé mon grand estomac?

Bon, maintenant, il y a à la maison, une problème de santé qui m'empêche de m'y rendre. Caro a la gastro. Et comme j'ai tendance à pogner « toutte », nous avons convenu que je n'irais pas à la maison cette semaine. Ce qui veut dire que le Kilo-Cardio, et donc ces petits récits, seront en pause pour quelques jours.

À bientôt...

7 avril 2012

Cinquième jour


S1 J5

Hier en soirée, j'ai finalement mangé quelques légumes de mon plat de surplus.

Déjeuner : La tradition se poursuit avec le pain et le beurre de pine, accompagné d'un verre de lait.

Diner : Retour du sandwich à la dinde, avec fromage, plus fromage (parce que n'ayant pas de yogourt...), et une pomme. Je me suis rendu compte par la suite que la poire aurait peut-être été oublier... ou non, parce qu'il y en a une en dessert au souper. C'était si bon ainsi il y a quelques jours! Comme breuvage, un jus de légumes.

Collation : Ayant fini mon fromage au diner, je me suis donc contenté d'amandes et de « toasts melba » comme collation. C'est fou ce qu'un tout petit peu d'amande (ou d'autres noix) peut être rassasiant. Dire qu'habituellement, c'est le genre de produits dont on ne peut s'arrêter avant de finir le sac... et chez nous, on achète toujours en méga-grosse quantité; le sac est donc toujours immense!

Souper : Rendu au souper, je suis à racler les fonds de frigo (ben, on s'entend là...)! Pour accompagner ma soupe aux lentilles, j'ai trouvé une portion de légumes (carottes, poivrons, céleris, tomates) qui aurait dû être consommé au diner (hé ben). Et n'ayant plus de lait, j'ai pris le reste de ma bouteille de jus de légumes (environ une tasse). J'ai même trouver un bol de ce qui semble être des olives (ça ne me tentait pas d'investiguer plus à fond, genre d'y gouter)! J'imagine que ça aurait dû aller dans le sac qui est demeuré à la maison! Tiens, malgré la chaleur, ajoutons-y un café...

À la pause du soir, ayant un petit creux, je me disais depuis un bout que j'allais picosser dans mon plat de légumes en extra. Une fois arrêté pour la nuit, je constate que j'ai dû le finir plus tôt.

Je me suis donc contenter des quelques toasts melba. Un peu sec, mais je me suis fier sur la collation de cette après-midi.

Me voici donc au bout de ma semaine préparée. En effet, j'avais des repas Kilo-Cardio pour cinq jours. En théorie, la plupart du temps, j'aurais été revenu. Cette fois-ci, il me reste encore deux jours et demi (presque) de route avant de revenir à la maison (et peut-être plus si on n'est pas chanceux).

J'ai deux autres lunchs réguliers, eux aussi cuisinés par Caro. Je vais devoir m'ajuster, et ne pas trop succomber aux tentations. Je suis plutôt fier de moi pour le début de la semaine : aucune cochonnerie ne fut ingurgitée pendant ce temps. Juste ça, c'est un gros changement...

5 avril 2012

Quatrième jour


S1 J4

Petit mot d'encouragement dans mon journal-menu ce matin : déjà rendu au jour 4! Wou hou... Hier soir, au moment de m'arrêter, j'étais complètement vidé. Est-ce un peu la faute au fait que je mange moins? Difficile à dire, puisque mes journées sont toujours bien remplies, spécialement celle où je fais ma livraison et ma cueillette... et lorsque je suis tard en après-midi, s'en suit une course contre la montre qui viderait la plus énergique des personnes!

Déjeuner : Ce matin, on essaye quelque chose. M'étant réveillé à 4:00, j'ai dit au cadran : heille, va péter... je te repousse à 6:00. Et à 6:00, je me suis dit, n'ayant pas faim : je vais manger plus loin. J'ai donc commencé ma journée et rouler une heure et demie avant de prendre la pause du déjeuner. Au moment de m'arrêter, je commençais à avoir faim, ce qui est bon signe! J'imagine que de me rendre au diner n'en sera que plus simple. Le menu, encore une fois : pains et beurre de pine avec un verre de lait.

Diner : Ce midi, spaghetti avec concombres et carottes, un peu de fromage en remplacement du yogourt, et comme aucun breuvage n'était indiqué, je me suis permis un verre de jus de légumes.

Avec mon déjeuner plus tardif, un peu plus dans mes anciennes habitudes de vie (je n'ai pas mangé en me levant depuis le temps de l'école... ouf!), je suis arrivé au diner avec une faim tout à fait normale. Là, on commence à jaser! Par contre, ça m'a fait boire un café de plus, donc j'ai moins bu d'eau. Mais avec la chaleur qu'il fait ici, je crois que je vais me reprendre cette après-midi.

Collation : Collation en deux temps aujourd'hui. J'ai pris un peu de fromage sur des biscottes dans le camion, puis, à la douche (à North Baltimore, OH... il n'y a pas de grand miroir!) j'ai mangé des graines de tournesol. Juste un bon petit gouter, bien rassasiant.

Souper : Ce soir, sur le stationnement de la boutique hors taxes de Détroit, MI, côtelette de porc avec légumes (champignons, piments, etc.) et couscous, accompagné d'un verre de lait et de salade de fruit. Le porc, que Caro m'a tant vanté, était bien bon. Le repas m'a comblé, encore une fois. Ce que j'aime jusqu'à maintenant, de Kilo-Cardio, c'est que tous les menus sont vraiment bon, rassasiant à souhait, même si je suis assez enveloppé (comme dirait Obélix), et varié.

À la fin de la journée, me voici bien repus, sans faim. Une autre belle journée! Ah oui, Caro, revenu à elle après son super party Tupperware (elle était sur un nuage depuis quelques jours!), dit que l'erreur de lait vient probablement du fait qu'elle a calculé la quantité de lait avant de modifier les déjeuners pour "pains, beurre de pine et lait".

4 avril 2012

Troisième jour


S1 J3

Tout d'abord, hier soir, j'ai dû manger dans mon plat « extra ». De moi même, je crois bien que je ne l'aurais pas fait. Mais Caro m'a dit que ce serait plus difficile si j'essayais de ne rien manger, à la longue. Bon, j'ai pris quelques légumes (carottes, piments, céleris). Un peu plus tard, j'en ai repris

Déjeuner : Encore ce matin, pain, beurre de pine, banane et lait. Je crois que c'est le déjeuner choisi pour que ce soit pratique. Je finis ma pinte de lait. Je m'en étais bien douter : je manque de lait. Comme si je n'avais que ça a faire, spécialement aujourd'hui, d'aller magasiner! Bon, après coup, j'ai allumé que les relais de camions ont tous du lait... c'est au moins ça de pris!

Encore ce matin, le réveil fut tôt alors j'ai eu faim un tantinet. Mais je bois de l'eau dans ce temps-là. Avec comme conséquence heureuse que ça fait deux jours qu'au souper j'ai mon deux litres de déjà bu!

Diner : Ce midi, sandwich avec dinde, moutarde de Dijon (y'en n'avait pas plus proche?) et poire. Le tout accompagné de jus de légumes, concombres, tomates et une pomme en guise de dessert. Ah, et faute d'avoir un yogourt, j'ai remplacé par du fromage (que j'avais en surplus) dans la sandwich.

Résultat : oh wow, je capote! Probablement un des meilleurs sandwich que j'ai mangé depuis des lunes. Ok, quand ta référence c'est un sandwich en carton de dépanneur, c'est sur que ce n'est pas difficile à battre. Non, j'exagère, mais si peu. Le mélange des saveurs est très bon, et ça donne un format très raisonnable. Notez qu'on doit y mettre la moitié de la poire, et que j'ai mangé le reste, faute d'en avoir besoin un peu plus loin dans le menu.

Collation : En faisant un petit arrêt-pipi, je me suis acheté une pinte de lait. Une vrai pinte là, on est aux États! Tout le monde me dit que le lait est tellllllllllllllllllllllllement pas cher aux États, et bla bla bla, qu'ils font un spécial pour ramasser un gallon de lait. Ben là, je veux ben craire que ça fait longtemps que ce n'est plus moi qui fait la commande, mais 2$, américaines mais quand même, pour une pinte de lait, me semble pas que c'est si pas chère que ça chez nous... De retour au camion, découragé du prix du lait, j'ai mangé ma collation, aujourd'hui une pomme et quelques amandes. Soutenant.

Plus loin, un peu affamé, mais surtout sachant que j'étais dans l'jus et que je ne mangerais que dans une heure trente, j'ai mangé la poire du souper. Ouf, pas beaucoup, mais ça fait du bien!

Souper : Chez mon client de Clarksville, à l'ouest du Tennessee, je suis allé porter mon numéro de commande... mais ce n'était pas le bon (bon pour le lendemain). J'ai donc dû retourner dans le camion, au téléphone, attrapé ma répartitrice (encore chanceux, puis qu'elle avait terminé depuis une demi-heure... une chance que des fois, elle dépasse) au vol pour avoir le bon numéro, chercher à savoir si le fax (en fait, le bureau de la réception) est disponible (car eux finissent avant l'expédition), rencontrer Larry, le chef d'équipe de l'expédition, qui offrit de me débarrer la porte spécialement pour moi, faxer les papiers au bureau, retourner au quai, autant attendre que Darlene finisse de me charger (elle en avait la moitié de fait), pour finir par avancer, replacer les essieux, fermer les portes, et finalement manger!

Ouf! Y'était temps... Aujourd'hui, c'est jour de spaghetti. Chez nous, on adore les pâtes, en tout genre, apprêté à n'importe quel sauce, bref, on aime! La poire étant déjà mangée, me restait un verre de lait américain en guise d'accompagnement.

Là, en parlant avec Caro qui s'en allait faire un party Tupperware, sa copine Johanne voulait savoir si j'avais « ben du lousse dans mes shorts ». Ben là, wo, tsé, donnez-moi une couple de semaine là!

Mais l'autre jour, après avoir dit à Caro de diminuer les portions, je peux dire que ce n'est pas long avant que l'estomac s'y habitue. Alors pour ça, j'imagine que le changement sera déjà fait!

Une autre journée de passée. Ce soir, je n'ai pas aussi faim qu'hier soir. J'ai l'impression que de manger autre chose qu'une salade ce midi a aidé. Le sandwich était possiblement plus consistant, plus soutenant.

Demain s'annonce elle aussi consistante... J'ai déjà hâte!

3 avril 2012

Deuxième jour


S1 J2

Déjeuner : Au menu, ce matin, traditionnel rôties au beurre de pine, avec une banane (non mais laissé moi...) et un verre de lait. Probablement parce que je n'ai pas l'habitude de mange si tôt (bien rare que je mange immédiatement en me réveillant), mais j'ai trouvé ça bien bourratif! J'ai hâte de voir le reste de la journée. (Après coup, ne me demandez pas pourquoi j'ai écrit rôties... elles étaient crutes: ma fille déteind sur moi, elle qui mange des "toasts pas cuites"!)

Diner : Voir comme menu L'oeuf en folie, ça met de la joie dans mon cœur. Il s'agit en fait d'une salade aux œufs (il y en a deux, je suis surpris) avec d'autres légumes, un peu de vinaigrette, le tout agrémenté d'une pomme en guise de dessert. Une autre salade très goûteuse, une autre recette à conserver!

Je dois dire que j'ai eu faim pendant une bonne partie de l'avant-midi. Probablement parce que j'avais habitude de manger vers 10:00 avant. Je veux tenter de ramener mes heures de repas au sens du monde avec un vrai boulot.

Dans mon ancienne vie, je mangeais dans les restaurants. À l'époque, j'avais commencé à manger deux repas, vers 10:00 et vers 16:00, parce que tous les plats sont tellement gros qu'en prendre trois par jours, je serais devenu comme les américains! Mais bon, ce n'est pas tellement mieux pour la santé comme ça non plus... Et quand tu as été élevé en finissant toute tes assiettes... et que ton travail t'amène à être plutôt affamé lorsque vient enfin la possibilité de manger... ben, tu manges!

Collation : Au moment de chercher ma collation, je me suis rendu compte que ma blonde a des problèmes à faire la distinction entre des graines de tournesol (sur mon menu) et des amandes (dans le bol). Ce faisant, j'ai trouvé d'autres amandes destinées à la journée précédente. Eh ben, en plus, je n'ai pas tout mangé hier! Cette collation, aujourd'hui, était peut-être un peu courte.. mais encore là, je me suis rendu au souper sans problème.

Souper : Ce soir, je déguste la soupe aux lentilles, dont sur la page FB j'avais entendu parler en bien. Vrai : succulente, cette soupe! Avec ça, une portion de légumes (concombres et poivrons cette fois-ci), du pain, du lait et une salade de fruit pour dessert. Au moment où j'ai transvidé la soupe dans mon plat d'aluminium à destination du réchaud, je la trouvais bien petite, la portion de soupe. Y'avait « rien » dans l'bol. Et pourtant, une fois mangé (je vous écris pendant que je mange...), je me sens bien rempli. Comme quoi, comme dit Caro, la grandeur du bol ou de l'assiette y est pour quelque chose, psychologiquement parlant. C'est plus le fun une petite assiette pleine qu'une grande assiette à moitié, même si dans les deux il y a la même quantité de nourriture.

On m'apprend sur le tard que j'aurais dû prendre un jus de légume hier soir. Hé ben... Erreur de transcription, sans doute!

Coup d'oeil à demain : alléchant, encore une fois!

Premier jour


S1 J1

Déjeuner :

L'identification en titre est la simplification de Semaine 1 Jour 1. C'est de cette façon que mon petit plat du jour est identifié. Chanceux, le plat de ce matin était à part des autres, dans le sac qui n'est pas allé au frigo. Je l'avais donc vu hier, en ramassant ma bouffe.

Ce matin donc, au réveil, j'ouvre mon Journal alimentaire. Il y est dit que j'ai un déjeuner avec : jus d'orange, céréales, lait et café (à volonté, un bonheur!).

Surement une erreur de retranscription, la liste dit : une tasse et demi de céréale et une tasse et demi de lait. Wo! J'en déduis que c'est une faute de frappe, parce que Caro a toujours parlé de demi-tasse. Ça adonne bien, ça « fitte » dans l'bol (après vérification, c'était bien la bonne quantité; j'ai donc mis trop peu de lait).

Je sors donc mon super bol à trente sous. Directement du Dollarama, il me suit depuis que j'ai quitté moman. Il fait dur, il pèse une tonne, la poussière colle dessus, mais il est là, vivant (ben là...) et disponible.

La quantité de céréale est un peu plus que ce bol. En comparaison, j'en prenais presque deux lorsque je pensais m'amener des céréales. Au pif, je me mesure le lait. Je prends mon gobelet qui fait 330 ml, que je divise avec mon œil de crocodile pour faire une demi-tasse. D'ailleurs, c'est quoi, une demi-tasse? Me semble que c'est 125 ml, mais je n'en suis pas certain. On verra si ça fait le travail.

Une fois le lait dans les céréales, je me verse un verre de jus d'orange. Ça aussi, j'ai commencé ça récemment, mais encore faut-il ne pas oublier d'en amener à bord. Le café se fait aussitôt que le courant du camion se rétablit. L'air de rien, une Keurig, ça tire du jus.

Quelques minutes plus tard, le tout dégusté, je peux dire que je suis rassasié, pour l'instant. Je jette un œil pour le diner : une salade. Concrètement, ça signifie pour moi que rien n'est à préchauffer. Bon affaire, parce que je pars pour une livraison à Valleyfield, avant de me rendre à Joliette pour poursuivre la tradition (aller chercher des pneus pour Lebanon, TN).

Diner :

Avant de commencer sur le diner, je dois mentionner que vers 10:30, j'avais un peu faim. Pas que le déjeuner n'ait pas été soutenant, mais c'est l'heure à laquelle je mange habituellement, peu importe si j'avais eu au matin un sandwich (eut-il été « de la mort ») ou un burrito (mon péché mignon)... Je met donc plus sur l'habitude mon petit creux que sur un quelquonque manque alimentaire. Mais ce fut une sensation de faim pas très intense... pas au point de manger quelque chose (j'ai des légumes et des biscottes en extra, sans compter les croustilles : on ne mourra pas de faim...).

Donc, un premier point positif, malgré la sensation, je n'ai pas craqué! Mais comme je disais, c'était pas très intense non plus...

Le diner maintenant. Je suis arrivé chez mon client à 11:00. Cette fois-ci, je n'ai pas (je ne peux pas non plus) a aider ou surveiller le déchargement. Je reviens donc, après m'être positionné au quai, dans la couchette, afin de préparer mon diner. Parce qu'une fois sortie de Valleyfield, je n'aurai pas de stationnement avant un bon bout, pour ne pas dire avant d'arriver à Joliette. Trop loin pour mon estomac... et mon désir d'avoir un semblant de vie normal malgré l'horaire de fou auquel je dois m'astreindre par mon travail. À part avoir à contacter ma meilleure blonde pour confirmer que le « plat bleu avec tomates et concombres » est en fait turquoise (on va dire... ou bleu pâle au pire allé) et contient aussi des olives. Je découvre donc, en séparant ma salade, que mon bol cité plus haut, est trop petit et devra être changé. Heureusement, je connais bien Madame Tupperware et on a un plat de rechange en main à la maison!

Enfin, on va s'arranger avec ce qu'on a en attendant... Montagne de salade dans le bol, ajoutons tomates, concombres et olives, fromage fétâ (on en a trouvé un succulent!) et la petite vinaigrette, divine! Et je constate, en me relisant, que j'ai aussi une tranche de pain et une salade de fruit (choisi parce que c'est en boite et pratique).

Vous vous souvenez que j'avais au départ déjà faim. Eh bien, je ne suis pas tombé dans ma salade! Non pas que le bol aurait de toute façon été trop petit... mais bon, dès les premières bouchées, un effet bien rassasiant se fit sentir. Et honnêtement, à moitié chemin, je commençais à ressentir le côté bourratif de ladite salade. Succulent! Caro me disait qu'elle aussi a adoré cette salade grecque lorsqu'elle y a goûté.

Voilà, je viens de terminer ma salade de fruit. Plus faim du tout, rassasié, presque repus même! Je me coule un café, et on repart sur la route.

Collation : Arrivé chez mon client, il commençait à être temps que la collation arrive. Encore là, j'avais faim, mais pas au point de manger plus que ce qui était prévu. J'ai donc pris un peu de fromage, une pomme et une poire. Miam! Et comme il m'arrivait, quand j'avais des pommes, d'en manger deux à la fois, j'imagine encore là que je n'étais pas trop à côté de la plaque.

Souper : En sortant de Montréal, je me suis arrêté afin de mettre mon souper dans le réchaud. Non, en bon dinosaure, je n'ai pas de micro-ondes! Ça s'en vient, mais ce n'est pas fait. Donc, je dois prévoir une heure avant d'avoir faim que je devrai manger. Vous me suivez?

Ah, et ma fille s'est même informé à savoir comment allait mon Kilo-Cardio? Plein de support pour moi à la maison! Merci les amours...

Donc, me voici rendu au moment où je déguste un succulent poisson bordelais, accompagné de riz blanc. Très bon encore une fois! Avec un peu de lait... et une banane! Non mais laissé moi, non mais laissé moi, non mais laissé moi... mangé ma banane! J'adore Philippe Katerine!

Ce que j'aime depuis qu'on a commencé à s'intéresser à Kilo-Cardio, c'est que la nourriture est bonne, belle, et « normale ». Merci pour cela à Isabelle Huot, notre sommité québécoise en nutrition.

Reste à s'accommoder des nouvelles portions, à bouger un peu plus et à ne pas succomber à la tentation de la cochonnerie (et en vivant sur la route, c'est ce bout-là qui, je crois, sera difficile)...

Au moment d'aller au dodo, je peux affirmer que j'ai mangé suffisamment. Il faut croire que le calcul des calories nécessaires à ma situation était bon. Cette première journée est donc une réussite sur toute la ligne. La seule énigme qui demeure, c'est que comme je vais au lit assez rapidement après le repas du soir, je ne sais pas si j'aurai eu faim dans la soirée.

Un petit coup d'oeil au menu de demain... ça promet!

2 avril 2012

C'est un départ!

Après une petite pause, voici que je revis, blogoshèrement parlant. Bon, mes ami-e-s Facebook savent que maintenant, c'est là que ça se passe. Si vous voulez, vous pouvez toujours m'y rejoindre avec l'adresse en en-tête de ce blogue.

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Toujours est-il que je commence, dès demain, le programme Kilo Cardio. Ayant arrondi du bedon, que j'ai toujours eu, voilà un bon temps pour me prendre en main.

Comme camionneur, le défi est relevé, car je dois en quelque sorte avoir tout ce que je mange à bord au départ, étant donné la difficulté à cuisiner sur la route. Ah, peut-être un jour aurais-je une couchette de 10 pieds (3 mètres), aménagé en cuisine et salle de bain... mais au prix que ça coute, autant dire jamais!

Auparavant, Caro, ma cuisinière et Madame Tupperware préférée, me cuisinait des bons petits plats. Je mangeais très bien. Trop, mais très bien. Chez nous, la bonne bouffe, c'est une affaire de famille et de tradition, autant de mon côté que du sien d'ailleurs. Et c'est si bon, manger! Et plus c'est bon, plus on mange, et plus ça finit par être dommageable pour la santé...

Surtout si on est, comme moi, du côté des inactifs. Un peu par paresse, par manque de temps (ben oui, ils disent tous ça!) et par mon travail, inactif s'il en est un. Jeune, j'ai tant fait de vélo... autant comme autant. Kénogami, puis Jonquière, puis Arvida, et même Laterrière, surtout le secteur appelé Portage des Roches (tous maintenant partie de la grande ville de Saguenay) n'ont plus de secret pour moi. Quadrillé dans tous les sens à vélo.

Puis un jour, vint le premier char. Ah, la liberté... Oui, mais à quel prix? Bon, je n'ai jamais été, comme on dit chez nous, meille (maigre) comme un chicot! Mais disons que c'était dur... que du muscle! Mais l'arrivée de la modernité à quatre roues a arrondi le bedon, toujours de plus en plus.

Me suis déjà trouvé gros? Bah, pas trop non. Un peu enrobé, comme dit Obélix. Mais d'une année à l'autre, j'imagine que ça vient avec l'expérience (lire: le vieillissement), il semble que de conserver le même poids que j'ai toujours eu, de ma vie adulte, est de plus en plus difficile. J'ai beau me dire que je devrais me procurer des patins à roues en ligne ou un vélo, pour toute sorte de raison, ça n'est toujours pas réalisé!

Me semble que j'étais vers 210-215 lbs il y a quelques années. Puis, au moment où je me suis mis à visiter le gym du village, je suis entrer à 228, pour descendre à 225, mais là, vraiment plus de muscle. On dit que lorsque tu t'entraines, tu maigris un peu, mais assez vite, tu gagnes en muscle ce que tu perds en gras. Il y a deux semaines environ, je suis embarqué sur la balance chez notre gros client de Joliette, la balance à palette. J'en serais à 237 lbs.

Puis, je me suis vu, de profil, en prenant ma douche au Pétro de Glendale, dans le Kentucky. Une belle douche pour handicapé, donc très ouverte, avec un beau grand miroir de lavabo un peu plus loin. Ouf, c'est moi, ça? Méchant profil! Me semble de face je parais mieux...

On arrive donc à Kilo Cardio. Ma conjointe en avait entendu parler, fouillez-moi où. Et elle cherchait le livre un peu partout. Pas qu'il est difficile à trouver, mais tsé, quand on ne veut pas payer le gros prix, on prends notre temps. Puis, arrive la belle Sonia, qui l'a épluché, dans son cas pour les idées de recettes plus que pour tout le programme. Elle consent à nous prêter le sien. Comme ça, on pourra le feuilleter et décider jusqu'à combien nous sommes prêts à aller ($$$).

Caro, ma conjointe et cuisinière incroyable, est littéralement tombé en amour avec le livre. Là, commença une série de calcul afin de savoir ce qui nous manquait pour cuisiner tout ça. Comme nous avons la cuisine (et surtout les armoires et le frigo!) bien garnie, ce n'était pas si mal... Quelques achats à l'intérieur de notre habituel budget-bouffe, et Voilà... Notez que, la première fois, tout a été fait pour quatre portions. Comme ça, Sarah, notre petit monstre de neuf ans, pourra s'en donner à coeur-joie elle aussi dans la bonne bouffe.

La semaine dernière, Caro s'est donc mise à la tâche de préparer tous ces bons petits plats, les placer dans des plats Tupperware (on connait bien la vendeuse, la pognez-vous?), et congeler le tout.

Et hier, finalisant les achats, elle a identifié le tout, m'a écrit les menus des journées (afin que je ne cherche pas trop où je m'en vais), et a mis tout ça dans des sacs. Et nous deux de constater que ça fait beaucoup, et que c'est plutôt lourd comme "épicerie". Jusqu'à maintenant, j'amenais huit repas, un sac de pommes, des quatre litres d'eau, des croustilles (nouveau depuis deux ou trois semaines), parfois des sardines et des biscottes, question de ne pas être pris au dépourvu lorsque je dois attendre plus que la normal chez un client (parce que tous les clients n'ont pas de distributrice, que ça coute cher et que ceux qui ont des sandwichs ou des sous-marins, ce sont des exceptions).

En arrivant, j'ai donc transférer les repas dans le frigo, qui est plein à ras bord... pour me rendre compte qu'il y avait un deuxième sac!!! Ouf, au moins, le deuxième sac n'a pas à être garder réfrigéré...

Alors voilà. Dans quelques heures, je commencerai le programme. Et je vais tenter de publier mes impressions à mesure ici sur ce blogue...

À go, on y va!