4 septembre 2010

Le BouBouQ 2: Ça va torcher!

La tradition continue… Tout comme l’an passé, Mathieu nous avait invités, moi, ma petite gang ainsi que d’autres ami-e-s à lui, à un souper-rencontre. Bonne bouffe, divins liquides, discussion et rencontres agréables au menu. Le tout dans une toute petite soirée… qui selon Dame Nature, se poursuit plus ou moins longtemps. Ça, c’est pour la théorie…

Commençons par un petit retour sur l’an passé. L’édition originale avait réuni plus ou moins une douzaine de convives. Pour la plupart, nous nous connaissions par Facebook ou TruckStop Québec. Par contre, nous avions reconnu que bien que nous connaissant virtuellement, le premier contact en personne était un peu étrange. Tous de nature plutôt gênée, il avait fallu quelques heures avant que « le party pogne » vraiment. Un étrange sentiment de se connaitre, sans se connaitre. Le party avait d’ailleurs été réduit au minimum, Dame Nature n’ayant pas été avisé par notre Boubou national! :P

Revenons à cette année. Il y a quelques semaines, le Boubou en chef réitérait donc l’invitation pour une prise 2 du BouBouQ. Même endroit, même principe, sauf que cette fois, il n’oublierait pas Dame Nature dans son carnet d’invitation! On ne se fait pas prendre deux fois… Encore une fois, la belle Sophie agirait comme vérificatrice/gérante des allées et venues! C’est qu’elle est tellement méticuleuse et organisée…

Les invitations furent lancées. Je dirais au pif à environ une moitié de récidivistes, et une autre moitié de nouveaux participants. Que voulez-vous, les amitiés vont et viennent… et certains s’auto-excluent du groupe! Quelques autres étaient intéressés, mais on eu un empêchement. Difficile de réunir des camionneurs…
De notre côté, Caro dut s’absenter cette année, à cause de son kiosque de Fruits et légumes des Copines, qui prend toujours un peu plus d’ampleur. Et comme j’ai dit, avoir eu deux autos, elle aurait toujours pu descendre à la fin de sa journée (quoiqu’habituellement elle est si fatiguée qu’elle se couche tôt), mais comme on n’en a qu’une…

L’invité de marque cette année allait bien sur être notre français de service, le bien nommé Fred. Cette soirée couronnait en quelque sorte son séjour au Québec. Douze jours passés ici semble t’il a manger comme un porc. Ben, à l’entendre, c’est tout ce qu’il a fait, manger! Et que de bons compliments nous a-t-il d’ailleurs donné sur notre gastronomie! On allait donc le nourrir un peu plus… et bien l’abreuver aussi, comme de raison!

J’étais supposé, selon nos plans, emmener Fred en camion pendant la deuxième partie de son séjour. Malheureusement, pour cause de technicalités: un non-canadien ne peut pas faire partie de mon voyage lorsque je vais aux États-Unis, ils nous étaient donc impossible de le faire. Peine perdu, mais on pourra toujours se reprendre un autre tantôt… Chacun dans nos camions… hein Fred? En tout cas, je l’espère… continue de travailler là-dessus!

J’ai fini par envoyer ma réponse à deux jours d’avis, faute de connexion et d’être vraiment certain d’y aller. C’était prévu, mais Sarah me demanda de m’accompagner, même si sa maman ne pouvait pas venir avec nous. Trop « cute ». Bien sûr Sarah que je t’emmène. Elle avait si hâte de revoir sa Sophie-Les-Camions elle aussi…

Après vérification, l’heure d’arrivée était fixée pour quinze heures. J’aurais voulu partir tôt de chez moi, ayant deux heures de route à faire direction nord-est… mais comme d’habitude, j’ai été prêt à quatorze heures. J’arriverais donc vers seize heures. J’aurais aimé arrivé en premier, pour faire changement… Mais bon… À ce moment, c’est comme ça que ça se présentait!

Sarah et moi sommes donc partis à l’aventure avec notre fidèle Bleu. Sarah s’informait à tout moment afin de découvrir quel chemin il nous fallait prendre. Comme lorsque tu vas avec maman chez Leclerc, à Plessisville, lui dis-je. Victoriaville, c’est tout juste un peu avant ça. Maintenant qu’elle peut lire, elle suit sur les pancartes vertes!

De chez moi, nous avons pris la 131 vers le sud, jusqu’à Saint-Félix-de-Valois. De là, la 345 nous amène vers Sainte-Geneviève-de-Berthier, où nous attend la 158 pour nous rendre à Berthierville. Là nous prenons la 40 pour nous rendre à Trois-Rivières. En tournant vers le sud, Sarah aperçoit les pancartes pour Victoriaville. Elle est contente et peu donc me guider!

En grimpant sur le pont Laviolette, qui surplombe le majestueux fleuve Saint-Laurent, je suggère à Sarah de regarder de chaque côté afin de voir les bateaux. En ce jour de canicule, il y en a énormément, gang de chanceux! Sarah est toute excitée de voir autant de voiliers, toutes voiles au vent. Pour donner une idée, moi qui habitais dans le coin auparavant, je n’avais jamais encore passé sur le pont avec son terre-plein central! Boubou, p’tite jeunesse, m’expliqua plus tard qu’il ne se souvenait plus du pont sans son terre-plein! Je me sens vieux…

Nous sommes maintenant sur la 55, nouvellement complétée (ben, je sais, ça fait une couple d’année, mais on a attendu après si longtemps!). Sarah se souviens qu’il y a une couple d’années, nous avions tourné à Saint-Célestin afin que je leur montre la compagnie de mon premier travail de camionneur. Dans mon temps, on était passé tout droit car on croyait que c’était une cour-à-scrappe… Maintenant, on dirait une cour de conteneur… Remarque de mon compagnon à l’époque : une compagnie de camion sans camion dans la cour, c’est signe que tout le monde travail. Ouin… mais y’avait d’autres défauts!

À la hauteur de la 20, la 55 se dirige vers Drummondville. Nous empruntons pour notre part la 955, qui est en fait le prolongement de la section d’où nous arrivons vers Victoriaville. Au bout de la 955, nous prenons à gauche sur la 122. Ça commence drôlement à sentir le BoubouQ. Sarah et moi annonçons que nous sommes maintenant à Boubouville!

Me souvenant, pour une fois, des indications de Boubou, spécialement de la section spéciale pour Sophie (chanceuse, c’était la seule personne avec des indications spécifiquement pour elle… nous, humble mortel, n’avons eu que des indications génériques…), je poursuis ma route. En fait, je sais presqu’où je m’en vais, ma vie de transport en plate-forme m’ayant amené un peu dans le quartier industriel de Victoriaville. Comme Boubou l’avait dit, le Boulevard Industriel a un nouveau nom. Ben oui, l’autre devait être trop simple! Je montre à Sarah l’usine de Lactancia, d’où vient la majorité du beurre qui nous est offert au Québec. Avec les grosses tours à lait, les camions de lait, et tout le tralala.

Encore selon les instructions, entre le concessionnaire Toyota et ladite usine, un boulevard des Bois-Francs Nord se trouve et nous le prenons. Alors que je dis à Sarah que plus loin, le boulevard des Bois-Frans Nord deviendra le boulevard des Bois-Francs Sud, le téléphone retentit. Sarah et moi disons en cœur : ça doit ben être Boubou qui nous cherche! C’est bien Boubou, mais il a plutôt une mission pour nous.

Notre mission consiste à attaquer la rangée 3 ou 4 du IGA le plus proche (deux sont tout juste sur notre chemin) afin de capturer un méga-pot de salsa. Douce. IGA à babord. Babord toute…

Nous nous stationnons à côté de la délégation féminine de soccer du je-ne-sais-trop-où. Nous entrons Sarah et moi dans l’antre de la grotte. Étant plutôt habitué aux Métro, nous sommes un peu perdu. Où donc sont les rangées en rangées? Ah, là bas…

1-2-3 : un regard : pas de croustilles. 4 : un regard : pas de croustilles. 5 : non. Sarah dit : regarde papa, en pointant les Tostitos au bout de la 6. S’il y a des Tostitos, la salsa est assurément proche! Nous pénétrons à pas de loup dans la rangée, toujours sur nos gardes, la salsa étant reconnu pour ses commandos suicides. Nous capturons un pot, format méga, saveur douce, le faisons prisonnier et repartons vers la sortie. Ben sur, c’est à ce moment que Sarah dit : j’ai envie!

Je lui dis de trouver quelqu’un en habit d’IGA et de s’informer où sont les toilettes. Vite dit, vite trouvé… mais il y a quatre ou cinq filles (l’équipe de soccer!) qui font la file!!! J’en profite donc pour aller magasiner un peu de houblon. J’entre dans le frigo à bière à la recherche d’une caisse-dégustation, celles avec différentes saveurs de la même marque dedans. Comme ça, je pourrai continuer ma pseudo-chronique bière sur Facebook. Ce n’est pas le Saguenay, ou bedon les victorieux achète leurs bières ailleurs qu’à l’épicerie. Je me résigne à prendre une Alexander Keith mais je ne peux croire qu’il n’y ait aucune Unibroue dans une épicerie du Québec? Allo? En ressortant, j’en voie, bien au chaud, à l’extérieur! Sacrilège… Mais bon, je retourne Alexandre au frais, le chanceux, et je prends la caisse d’Unibroue.

Je vais payer, je récupère Sarah, et nous ressortons dehors pour rejoindre le Bleu, et nous rendre chez Boubou. Nous passons devant un Westfalia peinturlurer en « Peace » sur le stationnement. Je salue le gars et je le trouve chanceux… et je n’en ai encore aucune idée à quel point il est chanceux!

Nous reprenons le boulevard des Bois-Francs nord. Au centre-ville, il devient Bois-Francs sud. Passe le ti-pont, première à droite… et c’est là que ma mémoire fait défaut. Mais je sais bien que nous sommes à trois maisons d’arrivée, alors je dis à Sarah : on tourne à gauche, puis à droite, et ça devrait être la prochaine à gauche… ou la suivante… ou… bon, enfin, on finit par trouver la bonne rue. Juste avant de tourner, je dis à Sarah : ce ne sera pas dur, c’est la maison où il y a tout plein d’autos. On tourne et… aucune auto dans la rue à aucune maison! Je dois donc sortir le numéro de porte de ma mémoire (ça au moins, je m’en souvenais)… et une chance, parce que je n’aurais pas reconnu la maison : sont toutes pareilles!

Dès le débarquement, nous apercevons Boubou et Fred qui sont occupés à glander. Nous les rejoignons. Eh ben, nous sommes les premiers arrivés! Les autres, arrivant pour la plupart de Montréal, sont bloqués par la saison des travaux (tous les ponts et toutes les autoroutes étant en état de chantier de construction, provoquant des bouchons de circulation de jour comme de nuit). On est-y ben en campagne!

Nous sommes donc officiellement au début du BouBouQ 2. La température est magnifique! On n’aurait pas dit ça ce matin chez moi… et ici non plus : il a plu au petit matin! Boubou aurait-il la gosse bénite… ou un maudit bon contact au département de la météo?

Le temps d’en déboucher une et les autres commencent à arriver. Émilie, avec Marianne, sa petite puce de deux ans et demi, la fille de Boubou (en tout cas, il fait un bon père de « spare ») accompagnées de Robin, Monsieur Labatt, ainsi que Olivier, dont j’ai croisé le nom en commentaire sur Facebook. Peu de temps après, Sophie et Éric arrivent. En les voyant, Boubou déclare : ah, ce n’est pas Sophie qui conduisait, c’est pour ça qu’ils se sont rendus! Ajouter à cela Boubou, sa sœur Éliane et Fred, notre français qui est de plus en plus convaincu que sa place au soleil est au Québec.

Qui dit piscine dit Sarah veut se baigner. Elle aurait bien voulu que je l’accompagne, mais l’eau était un peu froide… et j’étais sur un mode panique afin de ne rien manquer avec Fred. J’ai une impression que c’était réciproque. La fille-à-Boubou a aussi voulu allez à l’eau. Alors Boubou le chanceux s’est encore sacrifié pour elle… sauf que lorsque la petite a touché à l’eau, elle a trouvé ça trop froid dès la cheville!

Nous avons donc placoté en prenant une ou deux p’tites frettes, tous ensemble, par petits groupes, à deux en retrait (maudits fumeurs!), etc. Bref, comme des bons ami-e-s qui ne se sont pas vu depuis… au moins un an! Puis nous avons recommencé. Le tout accompagné de nachos et de salsa, et de légumes et de trempettes. Délicieux, en bonne compagnie!

Nous avons vu passer une pièce de viande (presque le bœuf en entier!) traverser par une broche. La pauvre s’est vu enfourcher dans le ti-moteur, qui parait-il peinait à la tâche, au dessus du grill. Ça commençait à sentir le souper!

Après encore un peu de jasette, et quelques bières, le souper était prêt. Nous avons donc choisi nos places à la table. J’ai moi-même ramassé la pièce de viande cuite, pour la ramener à Boubou, afin que lui sorte ses talents de découpeur. En échange, il me repassa les légumes à faire réchauffer sur le grill, pour la petite touche finale.

La distribution de viande a été faite, chacun y ajoutant portion de riz, de légumes et (oups) de la salade de macaroni de Sophie! Oups, parce qu’elle a failli l’oublier, et nous, tellement occuper devant tant d’abondance, ne nous en serions pas même aperçu!

Les discussions se sont poursuivies autour de la table, le tout accompagné de bonnes bouteilles. Sauf le français, qui curieusement ne boit pas de vin! Il préfère la bière belge, et il est chanceux, travaillant là-bas.
Alors que nous discutions Olivier et moi de la grandeur (ou de la petitesse) de nos couchettes respectives, Fred nous interrompt en disant : « venez donc vivre dans un camion européen, vous allez voir ce que c’est une petite couchette »! Oui, bon, enfin… On a les références qu’on peut.

Alors que la plupart d’entre nous avions fini de nous empiffrer, Boubou me souffle à l’oreille de retenir le français à table quelques minutes. Comme on jase encore (en fait, on aurait pu continuer pour quelques jours, n’est-ce pas, Fred?), ce ne sera pas un problème. J’imagine que j’amène un point de vue différent, car Fred semblait boire mes paroles. D’ailleurs, je ne crois pas me tromper en disant que Fred était comme une éponge à tout ce qui est québécois pendant son séjour.

Quelques minutes plus tard, la gang, qui nous avait déserté presqu’au complet, revint avec un énorme gâteau d’anniversaire. En effet, à son arrivée (ou peut-être un peu avant), c’était l’anniversaire du français. Le chanceux désirant être certain d’avoir un cadeau s’était payer le voyage de sa vie au Québec! Il semble avoir été bien gâté… Trente-cinq chandelles décoraient le haut du gâteau. L’instant d’émotion et de surprise passé, Fred souffla ses bougies. Sans succès. Souffla encore. Toujours sans succès. Et encore, et encore… presque réussi… mais aussitôt qu’une demeurait allumée, elle rallumait les autres. On a bien ri, et lorsque Fred commença à bleuir, les chandelles furent jetées à l’eau, afin de les éteindre.

Nous avons tous profité des généreuses portions taillées par Olivier et/ou Fred, qui semblaient avoir faim en mausus, parce que les morceaux étaient énooooooooooormes! Mais le gâteau était succulent, et le dessin, un Kenworth T660 de TransWest avec sa remorque réfrigérée, très réussi.

Le feu de joie fut allumé dans le foyer. À ce moment, Sarah dormait presque dans son assiette. Elle s’est donc étendue sur moi et, en peu de temps, immobile, s’est endormi. Après un moment, je l’ai installé sur une chaise dont j’avais incliné le dossier, au grand dam de Émilie, Mère Trop Digne, qui m’offrit de lui faire partager le lit avec sa fille à l’intérieur! Sarah bien installée, et bien emmitouflée, regardant le feu, elle dormirait paisiblement, et papa pouvait continuer la fête.

À ce moment, nous nous sommes tous retrouvés à l’intérieur, pour subir (et le mot est faible!) la gâterie que Sophie se permet à chaque fin de semaine. Téquila, Tabasco, olive. Décapant. Je vous jure, si vous avec un meuble à décaper, ne perdez pas de temps chez Canadian Tire; une visite à la SAQ suffit. D’une pierre deux coups en plus. Parait que si on croque dans la calice d’olive (qui se permet trop souvent de rester collée au fond du verre) au moment d’avaler la mixture, c’est moins pire. Pfff… Parait. Sophie l’alcoolique nous le jure. À essayer, si la folie vous gagne un soir de pleine lune… Y’en a même des mongols qui en ont pris un deuxième! Chui r’tourner à ma bière!

Ensuite, Boubou nous a versé le Porto. Beaucoup plus civilisé! Nous sommes ensuite retournées dehors afin de veiller plus ou moins au feu. Il faisait tellement beau que même sans le feu, la température était idéale. Certains ont poursuivi dans la bière… d’autres ont ralenti parce qu’il fallait bien commencer à prévoir qu’un beau jour, il faudrait s’en retourner.

La jasette alla bon train. Le choix d’invité-e-s était très bien, les conservations ont été intéressantes avec tous. Même le chum à Sophie a ouvert sa grande trappe (je suis certain que c’est ce que Sophie s’est dit à ce moment). Sophie a donc élaboré un peu plus. Un beau commentaire à mon égard (que je garderai pour moi :P ) qui fait chaud au cœur. Merci Sophie. :)

J’ai également eu de bons commentaires à propos de notre Sarah. Bien éduquée, polie, capable de converser avec les adultes, etc. Bravo à Carolle… c’est elle qui fait le travail. Avec mon humble contribution. Comme j’ai dit, parfois, on l’a d’travers, notre Sarah, mais lorsqu’on la sort avec d’autres enfants, c’est là qu’on se rend compte qu’on a bien réussi notre travail de parents…

Certains ont gagné le spa, au beau milieu de la nuit. Je me suis abstenu. Mais le spa était rempli pas mal… tellement qu’on n’était plus très nombreux au sec!

Toute bonne chose ayant une fin, à l’aube, vers quatre heures, j’ai paqueté mes petits, et je me suis dirigé vers l’auto. Après bien sur une tournée de câlins et de poignées de mains. Et des promesses d’amitié sur Facebook.

Pour le retour, une petite sieste s’imposa à Bécancour. Enfin, une tentative… car Sarah, qui elle pétait l’feu, m’a réveillé à ça de m’endormir pour un pipi. Grrr… Puis, après un court dodo, Sarah avait un autre pipi! Cette fois, comme il faisait un peu clair, je me suis dit : « ah pis d’la marde, on repart »! Ça faisait un gros une heure qu’on était arrêté, heille, maudit fainéant!!!

Nous sommes rentrés à la maison à huit heures. Épuisés mais heureux. Je me suis couché jusqu’à dépasser midi… Le départ en camion fut quelque part entre pénible et pas pire…

Je crois bien, les autres me diront leurs versions, que ce BouBouQ 2 passera à l’histoire, autant que mon « Party de Ski-Doo » en été, tenu il y a plus de quinze ans dans le bout du Lac-Etchemin dont je parle encore. C’était comme un BouBouQ 1, mais à la puissance mille! Ce que Dame Nature peut faire lorsqu’on l’invite!

Boubou : merci pour l’organisation. Merci pour l’invitation. Merci pour ton choix d’invités, les récidivistes comme les recrues. Merci pour la bonne bouffe. La tradition est repartie de plus belle!

Sophie : merci pour les mots que tu m’as dit. Un peu à cause de ton chum, mais bon, il fallait une bougie d’allumage. Tu ne peux pas savoir le bien immense que ça me fait de savoir ça. Je t’ai un peu pris son mon aile dès le départ, mais vu l’Internet, c’était difficile de savoir ton point de vue… Je l’ai su! Merci! Avec ton accord, je vais continuer… ;) Éric, ton chum semble être un homme merveilleux, et vous semblez très amoureux, très heureux! Longue vie à vous deux. Je t’appelle pour un café lorsque l’occasion se présente!

Fred : merci pour la rencontre. Bien trop courte, hein? Les circonstances étant ce qu’elles sont, nous nous sommes fait couper notre voyage, mais on aura bien le temps de se reprendre une autre fois. Dans un ou deux camions, dépendamment de la suite des événements. Ou pourquoi pas en auto? On verra… J’ai apprécié  tes commentaires sur mes écrits. On se le demande toujours en écrivant, ce que le lecteur pense de l’autre côté de l’écran. Avec des romans-fleuves comme j’écris, je me demande même parfois si je n’ai pas perdu tout le monde en cours de route… J’ai trouvé que tu buvais mes paroles, que tu appréciais mes dires, bref que ce que je disais avait une valeur à tes oreilles. J’ose imaginer que mes idées et mes pensées complètent celles des autres personnes que tu as fréquentées pendant ton séjour. Reste à voir si notre visite chez vous se fera avant ton retour au Québec… On verra ben!

Et tous les autres : faire votre connaissance a été un plaisir. Les échanges, bien que trop peu nombreux, ont été intéressants, en tout respect. On continue sur Facebook, ainsi que dans un autre éventuel BouBouQ (si la tradition se poursuit)…