21 juin 2008

Un rêve en plus

Pour un éclat de peinture sur le coffre, nous sommes allé visité notre concessionnaire Joliette Volkswagen. Dès notre arrivée, il nous attendait, là, dans le stationnement... le premier véhicule en fait qui nous nargue juste au bord de la brèche dans la clôture.

De quoi s'agit-il? Du nouveau Tiguan 2009!
http://www.vw.ca/vwca/models/gallery/0,2267,69,00.html

Ce véhicule est le petit frère abordable du Touareg (un autre véhicule de rêve, mais j'ai appris qu'il est catégorisé comme "véhicule de luxe", ça explique donc son prix!).

Mais, en restant sur terre, nous allons bien sûr commencer par finir de payer le Bleu (même si ça se dit drôle!)...

Le travail reprend

Ce soir, je pars pour le Tennesse, La Vergne plus précisément, que je pourrais qualifier de "banlieue" de Nashville. Et Joe, mon répartiteur-départ, m'a avisé de m'attendre à ce qu'il me donne un deuxième voyage à mon retour! Ça promet... déjà, ce voyage pourrait constituer une "petite" semaine. Alors un autre voyage fera un peu d'extra, toujours bienvenue dans les semaines qui précèdent les vacances, à partir du 23 ou du 24 juillet dans mon cas.

C'est bon de voir qu'après un mois de mai au ralenti pour plusieurs de nos chauffeurs (et à voir les haltes routières et les relais routiers, nous n'étions pas les seuls, loin de là!), le travail semble reprendre au point que le répartiteur semble être débordé!

Et on se met ça à deux pouces du cerveau...

Les études démontrant que les maudits cellulaires sont néfastes commencent à s'accumuler. Notez que les seules études qui démontrent que "y'a rien là" ont été payés par l'industrie du téléphone portable... Les différents émetteurs aussi ne sont pas au-dessus de tout soupçons.

Donc, disais-je, voici un vidéo que mon frère m'a relayé. On peut bien en penser ce que l'on veut, mais je me dis que c'est tout à fait possible que ce soit véridique. Allez-y voir, et ensuite, demandons-nous ce qui arrive au cerveau lorsque nous avons "ça" coller à l'oreille.

http://www.koreus.com/video/telephone-portable-mais-popcorn.html

Ouf!

13 juin 2008

Bonne fête des pères, papa!

Ce matin, après m'être réveillé (ce qui peut parfois être long!), Sarah et Caro sont parti dans la cuisine. Je les entendais chuchotter au loin. Une minute plus tard, Sarah revenait avec un cadeau, en chantant: Bonne fête... des pères, bonne fêtes des pères... Oh la belle sensation qui s'empara de moi.

Elle m'avait déjà dit qu'elle m'avait fait un cadeau à l'école. Alors j'avais hâte de voir. Pour la fête des mamans, elle avait fait un tableau (comme Picasso là, genre) où elle a mise ses empreintes de mains en peinture afin que maman se souvienne qu'elle a déjà été si petite que ça. Une belle pensée, parce que "ça grandit tellement vite..."

Toujours est-il que je déballe mon cadeau, j'ouvre la boite et... une tasse à café écrit Papa. Je m'informe... Ah, ça, bien que ce soit Sarah qui l'amena, c'est le cadeau de maman. Bon, merci, bisoux.

Sarah retourne dans la cuisine, et revient en chantant avec un deuxième cadeau. Encore une fois, je déballe. Il s'agit d'un pot à crayon constitué d'un petit pot de verre qu'elle a recouverte avec des épingles à linge. Avec un crayon inclus!

J'étais aux anges! Mon premier cadeau de la part de ma fille, fait de sa main en plus! Wou hou! Ce que ça peut faire au coeur du petit papa d'amour que je suis pour elle!

*****

Ce soir, maman avait son souper de fin d'année du Cercle des Fermières de Sainte-Mélanie, à l'occasion duquel elle a su qu'elle en devenait la vice-présidente (bravo chérie!). Pendant ce temps, je suis allé souper avec Sarah au Subway. Lorsque maman a téléphoné pour lui souhaiter bonne nuit, Sarah lui a dit: "nous sommes allés souper au Subway pour un souper de fête des pères!" J'adore ma fille... vite, que la nature nous en donne d'autres comme ça! Bon, un peu moins tannant par bout, ça ferait pareil! ;)

*****

Côté travail, mon mois de mai a été... plutôt médiocre. Ce jeudi, alors que j'allais au garage pour mon entretien mensuel, je me suis dit que j'allais en glisser un mot au patron. Non pas pour "y donner le voyage de marde qu'il mérite" ou encore ma démission (ceux qui font ça sont d'un ridicule!), mais juste pour marquer mon mécontentement et pour savoir si il est seulement au courant que je n'ai pas roulé suffisamment pour un rendement normal.

Deux points me justifiait dans cette attitude: premièrement, depuis notre déménagement et le retour de Joe Le Dispatch, nous sommes quelques-un à se demander si le grand patron a toujours le temps de tout contrôler, de tout superviser. En même temps, la compagnie grossit petit à petit, alors il doit déléguer de plus en plus. Bref, peut-être avait-il pu échappé mes données et simplement ne pas être au courant de ma contreperformance.

Ensuite, comme les chauffeurs de camion évoluent en vase clos, nous avons, pour la plupart, une forte tendance à penser que nous sommes toujours seuls "à faire pitié".

J'arrive donc au garage. Après un peu de bla bla d'usage, j'apprend que Joe est en vacances. Ça explique pourquoi donc le grand patron est de retour au "Pour la répartition en direction des États-Unis, faite le 1". Ensuite, entre ses dizaines d'appels téléphoniques, il me glisse: "Soyez patient, l'ouvrage va revenir tranquillement!" Ah? Donc, c'est généralisé?

J'ai donc gardé mes commentaires pour moi. Un peu plus tard, je me suis dit que je n'avais qu'à observer les feuilles publiées pour l'économie de carburant afin de voir si les 4-5 chialeux qui ne savent pas s'administrer eux-même avaient quand même eu leurs gros voyages. Comme le kilométrage roulé pour la semaine y est indiqué, j'ai constaté que même ceux-là n'avaient pas beaucoup roulé...

Ah, le mois de mai a donc été dur pour tout le monde! J'ai donc éliminé mes commentaires de mon esprit, et je suis reparti en me disant que "ça va se replacer" et que la loi de la moyenne va faire son oeuvre.

*****

Comme pour me conforter, j'arrive de l'Alabama, où j'ai effectué trois cueillettes, que j'ai livré ensuite toutes les trois à Montréal à mon retour. Notez que plus il y a d'arrêt, plus c'est payant. Pour moi comme pour la compagnie.

Et demain je pars pour l'Arkansas... avec deux livraisons en plus!

3 juin 2008

La malchance était au rendez-vous

Ne vous inquiètez pas, ce n'est pas le titre de mon nouveau polar. Je n'en suis toujours qu'à ce blogue (bien que j'aie déjà été publié).

Alors que j'avais effectué ma livraison, ce matin, chez un imprimeur de Newton, IA, je devais me rendre chez un... granulier de Oskaloosa, IA. Ben, tsé un genre de place où les fermiers viennent porter leurs grains en camion et qu'ils (les grains) repartent en sac (avec plus ou moins de traitement)? Bon, ce genre d'endroit. J'imagine qu'on pourrait parler d'une meunerie, mais je n'en suis pas convaincu, et mon dictionnaire est un peu loin afin que je vérifisse (ça va faire, les néologisme!!!)!

Donc, je roulais sur le boulevard-quasi-autoroutier à vitesse normale, soit 90 kilomètres-heure. Devant moi, au loin, j'aperçois un oiseau carnassier, probablement un aigle, en train de tenter de capturer un immense serpent (si on compare avec les seules couleuvres que j'aie vu dans ma tendre jeunesse), le tout dans la section de droite de la voie de gauche.

Là où ça se complique, c'est que le gros moéneau, occupé à capturer le souper, n'avait pas vraiment un oeil sur la route. Et comme je le dis souvent à ma fille:
- Pendant que tu traverses la rue, tu marches vite sans courir et tu essaies de voir si une nouvelle auto ne s'approcherait pas. Et tu ne fais que traverser la rue, ce n'est pas le temps de sauter ou de danser!

Disais-je, le moéneau lui, n'en avais que faire des automobiles ou des camions. À un moment donné, probablement avec le bruit ou la vibration, il décida que l'heure était à la mise à feu pour un envol immédiat... et pis "fuck le souper, on r'viendra"!

Sauf que, j'étais à ce moment-là rendu très près, trop même. Je vis le volatile monter en tournant vers la droite. Et ce qui devait arriver arriva...

Dans un ke-klung innatendu, j'ai vu l'oiseau virevolter dans tous les sens. Il a toucher le coin de mon toit de cabine. Plus loin, je me suis rendu compte que le fil de mon antenne de radio-CB pendait devant le miroir.
- Ben mausus, il a couper mon fil, dis-je avant de réfléchir.
- Ben calice, il est parti avec mon antenne! dis-je après avoir réfléchie...
En effet, l'adaptateur qui se visse sur le montant du miroir et dans lequel se visse le câble qui entre à l'intérieur ainsi que l'antenne elle-même pendait, cassé, avec le fil!

Ne faisant ni une ni deux (au prix que ça vaut!), je fais demi-tour (un peu plus loin, ce ne fut pas évident) pour revenir sur mes pas afin de tenter de retrouver mon antenne. Évidemment, je n'étais pas si sur de l'endroit exact, ni même approximatif, de l'accident.

Je me suis donc stationné à peu près là où je croyais être proche, pour débarquer et aller prendre une marche. Quinze minutes plus tard, en beau mausus, je regagnais le camion pour poursuivre ma route. Introuvable bien sur!

1 juin 2008

Je retourne en Iowa

Départ pour cet après-midi à destination de Newton, IA. J'aime bien rouler vers l'ouest. Comme disaient les gens lors de la ruée vers l'or: "Partons vers l'ouest, p'tite jeunesse" (ou originalement: "Go west, young man"). Probablement que c'est parce que c'est une route que je n'emprunte pas très souvent (au-delà du grand Chicago en tout cas).

À bientôt...