21 juin 2015

Nouveau départ

De retour à une vie normale...

La première semaine de vacances s'achève. Elle a été très mouvementée. Elle suivait même une semaine où tout s'est bousculé. Je peux donc dire enfin: ouf!

Je racontais dans le message précédant que je suis un nouveau papa séparé. Comme m'a dit le vendeur de mon auto (plus là-dessus dans quelques lignes...), lui-même un ancien camionneur: Bienvenue dans l'club!

Donc, j'ai commencé par décider, avec la femme de ma vie, de m'installer avec elle. Elle-même n'est pas très mobile, d'autant qu'elle ne conduit pas très loin de la maison. Rassurez-vous, elle a plein de qualité! ;)

Par contre, elle habite Saint-Joseph-de-Beauce. Ouf. Après avoir parlé avec un confrère, j'ai su que la compagnie avait "dans le coin" plusieurs clients. Faisant toujours le même client dans Lanaudière, j'ai un peu perdu le fil des autres destinations.

J'ai donc annoncé mon déménagement à la compagnie. La réponse fut plutôt tout en retenue. Je devrai être basé à Québec et faire des tours de deux semaines à la fois. Après quelques années avec le camion à la maison, ce sera tout un changement. On verra où ça va nous mener!

Je me suis donc amené dans mon nouveau logis avec tout mon bagage et le contenu de mon camion (il faut le vider lors des vacances, en cas où la compagnie en aurait besoin). Mylène a été impressionnée de la quantité que je peux ranger dans mon camion!

Par contre, vacances pour cette année ne rimera pas avec repos ou voyage... J'ai dû commencer par aller acheter une nouvelle automobile. Juste avant de finir mon travail, j'ai consulté le site du Gros. Ma précédente recherche d'un véhicule, qui a mené à la location du Tiguan, avait démontré que les concessionnaires ne tiennent plus que les retours de location ou les presque neuves. Et que les garages spécialisés en usagées tenaient les 5 à 15 000$. Les véhicules à "trente sous" et autres "chars de brosse" se retrouvaient donc sur les petites annonces. Difficile donc de trouver un véhicule pour quelques milliers de dollars, du genre qu'on paie avec le retour d'impôt tout récemment arrivé!

Sur le site du Gros, donc, la moins chère, était à tout juste un peu plus de 1000$. Et plusieurs autres en bas de 5000$. J'ai donc fait un peu de recherche pour trouver quelques véhicules potentiels. Puis je me suis rendu au Centre de l'Usager de Québec. J'y ai trouvé un "magnifique" Saturn Ion Quad (avec les portes suicides) assez récent, peu de kilométrage, un char de curé! Marché conclu...

J'ai pu m'entendre avec le vendeur pour qu'il vienne me chercher à Scott, la limite psychologique de Mylène. Je suis donc retourné le lendemain pour aller chercher ma nouvelle voiture. Un coup de fil à l'assureur pour être couvert, et voilà. Me voici sur la route avec mon bolide...

Ne restait qu'à retourner la limousine TJB. Merci patron de me l'avoir prêtée. Je me suis trouvé un bon samaritain par Facebook afin de me ramener jusqu'à Plessisville, après avoir convaincu Mylène de dépasser sa limite sur ce côté, soit Black Lake. Une autre journée qui fût assez bien remplie...

Entre tout ça, je me suis rendu à Saint-Jean-de-Matha pour dîner avec Sarah. Elle était très nerveuse car en après-midi, c'était le Gala des Bern'Or. Elle en a d'ailleurs reçu un et ce fut très émouvant. Ensuite, elle devait se changer et se faire belle pour le Bal des Finissants. Comme elle avait prévu un transport, je suis donc aller directement au Club de Golf pour l'attendre... Elle et ses amis étaient tous très beaux à voir. Sarah a démontré qu'elle avait le sens du leadership assez bien aiguisé. Je suis très fier de la voir aller et je suis confiant qu'elle affrontera le secondaire avec beaucoup de passion.

En parallèle, je me suis intégré dans la famille de Mylène tout doucement. Ses filles m'ont accepté et la relation se passe au mieux, Nous sommes tous les deux très heureux. Ça regarde bien pour l'avenir!

17 mai 2015

Dans le tumulte!

Mettre fin à treize ans de relation n'est pas une mince tâche. Voici où j'en suis ces dernières semaines. Et une situation particulière fait que ça complique un des points à régler. Au moins, nous faisons tous de notre mieux pour que ça se passe sans trop de heurts. Ce n'est pas évident, mais bon, personne n'a dit que ce serait du gâteau!

Côté travail, le petit train suit son cour normal de la vie. J'ai entamé une longue réflexion dont l'aboutissement pourrait arriver un jour. J'ai écrit plusieurs billets qui seront publier une fois qu'une décision finale sera prise sur plusieurs points. Là encore, rien d'évident...

J'ai repris aujourd'hui la course à pied. Le petit bedon ayant repoussé, je dois plus que jamais me remettre à la tâche de le faire disparaitre. Les dernières semaines ont été très dures sur le moral et donc ont affecté tout le reste.

Espérons, dans tous ces cas, que je suis sur la bonne voie...

6 mars 2015

Visite à Montréal

Allons en ville à Sainte-Justine...

Sarah avait un rendez-vous à l'Hôpital Sainte-Justine. La petite famille a donc pris la route de la maison vers Montréal. Avec l'aide de Waze, nous avons pu "Déjouer la circulation". Ce faisant, nous avons emprunter un chemin qui nous est inhabituel, du moins en partie.

Nous avons donc constater ce que plusieurs disent depuis quelque temps: Montréal est en décrépitude!

Nous avons constater qu'il y a énormément de locaux vides. Il me semble qu'il y a quelques années, c'était: aussitôt vide, aussitôt louer. Ça se bousculait au portillon afin d'avoir la chance de s'établir "en ville". Les acheteurs ayant désertés, bien peu de commerçants désirent maintenant payer ce qu'il en coûte pour opérer à Montréal. Peut-être qu'à force de se faire mettre des bâtons dans les roues, les clients ont fini par apprécier les banlieues. Et sans clients, difficile d'avoir des nouveaux commerçants.

Peut-être que ceci amène cela. Nous avons aussi vu un nombre assez élevé de logements vides ou à louer. Même dans le Vieux-Montreal où, fut un temps, "tout le monde" aurait aimé habiter. Évidemment, avec tous les problèmes typiques d'une grosse ville, pour penser y habiter, il faut y travailler. Sans perspective d'un bon emploi ni la possibilité de s'en créer un, les gens désertent eux aussi de plus en plus vers les banlieues.

Nous avons finalement atteint notre première destination, un restaurant du quartier chinois fréquenté par mon beau-père et ses amis. Il a d'abord fallu trouver une place de stationnement. Puis trouver et payer le parcomètre. Très onéreux! Ça augmente le prix du dîner...

Quoi? Il est déjà 13:00! Wow, c'est fou comme ça va vite en ville. Tout est loin, ou au ralenti. Oui, plus que moi! Tout est toujours plus long à Montréal. Au point que ses habitants en viennent à avoir une drôle de notion du temps. Tout ce qui prendrait quelques minutes ailleurs prendra des heures!

Au moins, le dîner fût excellent. Merci Roméo! Un autre restaurant du type "Un menu pour deux nourrit quatre personnes"! En plus, pour un prix ridicule. Ça compensera pour le stationnement...

C'était déjà le temps de retourner, le temps ayant passé en marche pour se rendre et revenir de l'auto au resto. À prévoir dans le temps de parcomètre. Et comme les "nouveaux" parcomètres ont enlevé la possibilité de rajouter du temps (belle façon de faire encore plus d'argent!), on n'a guère le choix de se presser.

Encore une fois, Waze nous a guidé au travers du bordel. Avec toutes les zones de travaux et les bouchons, se faire guider par des raccourcis dont on ignore souvent l'existence, c'est bien plaisant.

Nous nous sommes rendus à Sainte-Justine rapidement et à temps pour notre rendez-vous. Et ensuite vers la maison en toute quiétude.

9 février 2015

Pourquoi les carambolages arrivent principalement aux États-Unis?

Depuis aujourd'hui, où un carambolage est arrivé à Drummondville, QC, on ne peut plus dire que c'est exclusivement un phénomène américain. En fait, je me souviens d'un à L'Assomption il y a quelques années...

Avant, il y a quelques années, les carambolages étaient, en tout cas de mémoire, une rareté. Mais juste cette hiver, il y a eu celui du Michigan, sur la I-94, où j'ai perdu un confrère de travail. Puis, un autre dans le Nebraska, sur la I-80. La semaine dernière, un nouveau sur la I-81 dans l'État de New York. Et celui de Drummondville sur la A-20 aujourd'hui même...

Donc, un camionneur européen récemment arrivé au Québec me demande, sur Facebook, pourquoi la plupart de ces accidents arrivent aux États-Unis?

Je vais élargir à la conduite hivernale en général. Chez les américains, contrairement à nous au nord de la frontière, l'hiver est un mal nécessaire. Ben, peut-être pas si nécessaire. Plutôt duquel on ne peut pas se passer.

Ils ont l'habitude de tout annuler lors de l'annonce d'une tempête. Les écoles ferment. Toutes les activités sont annulées. Parfois même les entreprises finiront les journées plus tôt pour leurs employés. Bref, c'est comme si la fin du monde allait arriver. Personne donc ne sera sur les routes.

Ensuite, la moitié sud ne connait pas l'hiver. Ils ont bien parfois un peu de neige. Mais de là à appeler ça l'hiver... Dans bien des états, la température s'approchera du point de congélation, et rarement l'atteindra, ou ira sous zéro. Pour la moitié nord, dans plusieurs états, l'hiver ressemble à nos hivers québécois. Avec un peu moins de neige, quoique dans le New Hampshire, le Vermont, le Wisconsin et le Minnessota, pour ceux que j'ai plus souvent fréquenté (auquel on peut ajouter tous les états du nord ainsi que ceux dans lequel passent les Rocheuses), l'hiver est aussi rude qu'au Canada.

Les américains ont habitude de fermer les autoroutes dans plusieurs états lors de mauvais temps. Il y a souvent des barrières aux entrées d'autoroutes. Aussitôt que le temps se dégrade, les barrières seront fermées. L'autoroute finira par se vider de ses véhicules.

Ils ont aussi très rarement des pneus d'hivers sur leurs véhicules. Les seuls que j'ai vu "bien équipé" sont les skieurs. On le constate dans le Vermont et dans le Colorado, entre autre. Beaucoup de Subaru et de Volvo à traction intégrale...

Donc, tout ceci se combine pour donner un manque d'expérience flagrant de la conduite hivernale chez nos voisins américains. Remarquez que chez plusieurs canadiens, le manque d'expérience commence à apparaitre dans les dernières années aussi. Sans expérience donc, lorsqu'ils sont surpris par une tempête, ils ne savent pas trop comment réagir. Alors ils ralentissent. Parfois trop. Ceux qui suivent eux, parfois, seront surpris. Parfois au point qu'ils seront incapables de s'arrêter à leurs tours.

Et comme ils ne conduisent presque jamais, ils n'acquièrent jamais l'expérience nécessaire.

Comparons avec moi et mes concitoyens du Saguenay-Lac-Saint-Jean... Aucune tempête ni aucune bordée de neige n'est assez grosse ou assez vilaine pour nous empêcher de sortir. Aucune activité n'a jamais été annulé (je me souviens du baptême de Sarah, un 23 février... Il neigeait, il tempêtait, on ne voyait pas ni ciel ni terre). Tout juste si quelques journées d'école ont été manqué.

Donc, on apprend à s'équiper, tant pour nos véhicules que dans nos têtes, pour affronter tous les temps. Et bien équiper, on développe notre aptitude et notre capacité de bien conduire en hiver.

Mon conseil du pro? N'hésitez pas à aller pratiquer dans un stationnement un jour de neige, avant que le déneigement ne soit fait. Avancez en ligne droite, puis tourner brusquement (en étant certain qu'il y a tout l'espace nécessaire autour). Il suffit d'être attentif pour remarquer le comportement de son véhicule. Quand il perd la traction, quand il va déraper. Une fois que c'est vécu en situation contrôlée, lorsque ça arrive sur la route, c'est beaucoup plus simple de savoir comment réagir.