25 août 2013

Enfin!

Le réveil arrive rapidement. Et pas question cette fois de retarder: j'ai terriblement hâte de rentrer! Une chance que Caro a fini par comprendre que c'était mieux d'attendre à ce soir pour venir me chercher. Je ne suis finalement pas rentrer!

Je vais au Tim pour me chercher un café. En faisant la file, je constate, comme toujours, que les femmes sont terriblement belles! C'est l'été, les vacances, tout va bien! Une chance que je suis déjà en amour...

Je pars finalement pour faire le dernier petit bout d'route qu'il me reste pour aujourd'hui. Je prends la 20, puis la 30 vers l'ouest. Ensuite, la 221 vers Saint-Rémi, puis la 209 jusque dans la cour de TJB. En arrivant, je vais au fond de la cour et je décroche ma remorque. Puis j'ai un éclair de génie: et si j'avais une limousine TJB? Je pourrais me rendre à la maison, puis on reviendrait la porter dimanche. J'en parle avec Caro, qui est d'accord.

Je termine tous mes papiers, puis je vais au garage m'informer à Pierre-Luc. Il y a effectivement une limo de disponible. Mais je me fais plutôt littéralement enlever par les amis AP et Plongeur. Ils vont déjeuner, et je dois impérativement me joindre à eux! Pas le choix, puisque c'est un enlèvement...

Au restaurant, Lucie, la conjointe de Plongeur, vient nous retrouver. Nous parlons beaucoup de ma fille, et elle de sa petite-fille, qui ont toutes les deux été opérées au cœur à quatre mois et demi. Les deux histoires sont presque pareilles. Elles ont même eu la même chirurgienne: le bon docteur Poirier. Lucie devrait venir me voir au Truck'n'Roll EnCoeur. Elle est native de Bedford en plus!

De retour au garage, je commence par aller laver mon camion. Un petit lavage vite fait. Puis, je sors le camion près de la limousine afin de transvider tout mon bagage, comme si je quittais le travail. Mais bon, je vais revenir là, ne partez pas les rumeurs trop vite!

Une fois prêt à partir, je vais au bureau, où je rencontre Mathiew. Après un court échange, je pars enfin. Mais je m'arrête assez rapidement. Il faut bien ramasser le traditionnel café et muffin au Tim à Saint-Rémi, QC. Puis, je reprends la route afin de me rendre à la maison.

Mes femmes me donnent rendez-vous pour notre premier souper des vacances au Zen Tao de Joliette, QC. C'est un restaurant asiatique dans le centre-ville, dont on se dit depuis longtemps qu'on devrait donc aller l'essayer. Et l'expérience fut tout simplement enivrante! Adresse à conserver...

Après une petite marche en ville pour rejoindre les autos, nous sommes ensuite rentrés à la maison, vidés, mais quand même heureux d'être en vacances. Enfin, presque!

Le dimanche suivant, en allant magasiner, et surtout, souper Chez Lionel, à Boucherville, QC, nous avons ramené la limousine chez TJB. Je pouvais maintenant me considérer vraiment en vacances. Ouf...

P.S.: Notez que le blogue fera relâche pour la semaine qui vient... À bientôt!

24 août 2013

En passant par Québec

Je me suis réveillé avant le cadran. Impossible d'avoir Internet encore ce matin. J'ai donc déjeuner. J'ai remarqué en faisant l'inspection de mon camion que mon voisin, un Reimer, avait une crevaison sur sa remorque. Et alors que j'allais visiter le trône, le service routier arrivait pour le réparer.

En revenant, il était parti. Mais en décollant, j'ai vu qu'il était dans la rampe, le capot ouvert. Ce n'était visiblement pas sa journée.

En entrant au Québec j'ai continuer sur la 20. Puis j'ai pris la 13 vers le nord. À Laval, QC, j'ai pris la 440 est qui m'amena jusqu'à la rue de mon client.

Je me suis stationné. Et je suis allé vers la porte de l'entrepôt. Impossible d'y entrer. J'ai donc attendu. Et encore... Ah, des gars arrivent de l'extérieur. Ils étaient donc en pause! L'un d'eux m'indique de prendre place au quai (il n'en reste qu'un seul). Je constate qu'il est le chienneteur, et que ça ne lui tente visiblement pas de travailler... En ouvrant les portes, je constate que ce sont des boîtes empilées directement sur le plancher. Ça risque d'être long!

J'avise Martin que je suis arrivé et que je veux bien aller livrer le reste à Lévis, QC. Et rapidement, je suis vide! Ah? Hé ben... À peine une heure et quart que je suis là! Vrai que des croustilles, tu peux sortir plusieurs caisses à la fois...

Je repars. Québec, me voilà! Je décide de prendre la 40, principalement, pour me rendre à Lévis, QC, plus précisément. En passant la halte avant Trois-Rivières, QC, je me dis que la prochaine fera l'affaire. Ben, la prochaine, elle était loin en mausus!

J'ai dû me rendre jusqu'à la halte de Saint-Augustin-de-Desmaures, QC! Et le café, pris dans l'unique Valentine, était quand même relativement bon. Juste au cas, Valentine, ce sont des hot-dogs! Et pas si terrible de surcroit! Mais bon, faute de mieux...

J'ai ensuite poursuivi vers Québec. Je devais prendre la 540, qui m'aurait amener directement au pont Pierre-Laporte, mais elle est en travaux dans cette direction. J'ai donc continué sur la 40 pour aller rejoindre la 73, que j'ai pris vers le sud. J'ai monté la grand-côte, puis j'ai traversé le pont. Tout de suite après, j'ai pris la 20 vers l'est. Après une quinzaine de minutes, je prenais la sortie pour mon client.

Je suis passé par le quartier résidentiel, faute de savoir qu'une rue a été ouverte afin de joindre le quartier industriel plus facilement. J'ai fini par arriver chez mon client. Y étant déjà aller, je me suis rendu directement à la bonne porte. J'ai fait signé les papiers au bureau. Le gars m'indiqua où aller décrocher ma remorque, et m'a dit où je trouverais ma vide. Car c'est plutôt géant comme cour!

Je me suis trouvé une place, mais elle était un peu difficile d'accès, merci au conteneur à déchet laissé devant, presque juste "là où il est dans les jambes". Mais avec un camion aisément malléable, ainsi qu'un bon chauffeur (he-hum), on arrive à faire des miracles. J'ai donc réussi, quand même sans trop de difficultés, à entrer ma remorque dans l'espace disponible.

Je me suis ensuite rendu à l'extérieur de l'enclos afin de trouver la remorque vide, et de l'accrocher. J'ai envoyé un message à Martin, et la réponse revint assez promptement. J'allais à Québec, QC. Wou hou! Il me demanda ensuite où allait mon camion pendant les vacances. Ben, je ne le sais pas, personne ne m'a officiellement dit quoi que ce soit, sauf le message général de Mathiew il y a quelques semaines. Je suis allé ensuite faire mon inspection. Et au moment de repartir, je savais que mon camion devait servir alors je devais finir par le rendre chez TJB.

Je lance un appel à tous afin de savoir si le boulevard Champlain est praticable en camion. Les réponses n'arrivant pas, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et d'y aller quand même. Évidemment, un fois rendu, plusieurs réponses avaient été données. À mon arrivé de l'autre côté du pont Pierre-Laporte, je prend la sortie pour ledit boulevard Champlain. Au départ, la route suit une superbe place publique, un très bel endroit où aller prendre une marche, ou faire du vélo, de la course ou du patin à roulettes.

La section suivante, nous longeons des maisons très anciennes. La colline est tout juste derrière elles. Encore là, magnifique! Et finalement, la dernière section est vraiment en ville, la basse-ville, comme disent les locaux. Et on ne peut pas être plus en ville. Avec les autobus de touristes, les rues qui se contorsionnent, rendant le passage en camion plutôt difficile (mais bon, on est fait fort!).

Je finis par arrivée chez mon client, une papetière. Cet endroit est vraiment mal foutu, vu son emplacement entre les quais du port et le centre-ville. Il y a un feu de circulation, et un gardien, mais on ne s'arrête pas à celui-là. On l'apprend en y allant, parce que ce n'est pas trop indiqué. Il faut ensuite suivre la route, qui contourne l'usine et les stationnements.

Arrive enfin le bureau d'expédition, ou encore le gardien des remorques. Un mélange des deux... Je me stationne et je me rends à l'intérieur. Tiens, plus de gardien! Je dois m’arranger par moi-même, avec les instructions que je finis par trouver. Je dois enregistrer ma remorque vide, demander ma remorque pleine, mais surtout indiquer là où je vais la laisser... Heureusement, un des chienneteurs est là. Leur salle à diner est juste à côté, alors il me surveille, et me dit les différentes section sur le stationnement.

Je vais ensuite décrocher ma vide là où j'ai écrit que je le ferais. Puis je reviens chercher la pleine et je l’accroche au camion. Je fais l'inspection visuelle de la nouvelle remorque, puis je fais la mise à jour de tous les papiers. Ensuite, il ne me reste qu'à retourner à la rue. Et finalement, je reprends la même route par laquelle je suis arrivé, soit le boulevard Champlain. Il y a encore plus de gens, car il est temps de souper.

Je prends le pont Pierre-Laporte pour aller rejoindre la 20, que je prends vers l'ouest. Mais je sors aussitôt afin, à mon tour, d'aller souper au relais Ultramar de Saint-Nicolas, QC. Après m'être stationné, je rentre à l'intérieur pour faire la tournée des lieux. Je jette un œil aux cossins du dépanneur, puis je vais prendre place au Normandin. C'est en quelque sorte le festival de la côte-levée. Alors je commande un burger au porc effiloché, fort probablement un reste de côte-levée de la veille. Le service est assez lent. Mais l'attente en valait la peine. Ledit burger est tout simplement époustouflant!

Puis, malgré qu'il se faisait tard, il fallait bien repartir. Je devais encore me rendre au garage. Dès le départ, un bouchon sur la 20, vers le km 293. Les gars bougonnent. Plusieurs, je crois, ont hâte de rentrer. Mais un des travailleurs nous parle sur le CB. Ils ont dû faire des travaux en urgence: refaire la bordure de l'accotement. Car elle commençait à s'affaisser.

Finalement, je dépasse le chantier mobile et je reprends une vitesse de croisière. Je me rends jusqu'à Saint-Liboire, QC où je m'arrête au Irving pour un café. Alors que j'observe l'heure ainsi que l'état de mon corps, je décide de passer la nuit ici. Il fera beau demain...

23 août 2013

Beau cave!

Je me suis réveillé un peu avant le cadran. La nuit a été paisible, ce qui n'est pas surprenant, vu la place que j'avais choisie.

J'ai déjeuné, puis je suis parti vers le nord jusqu'à Fort Wayne, IN. J'ai pris la 469 vers l'est, puis la US-24, encore vers l'est.

Je me suis arrêté au Meijer de Défiance, OH, entre autre pour voir si le choix d'alcool serait mieux qu'à celui de Toledo. Ben, non! Je me suis contenté d'un litre de crème, parce qu'on a accumulé du lait...

Je suis reparti ensuite en continuant sur la US-24 jusqu'à Toledo, OH. J'ai contourné par la 475 qui m'amena à la 75. Je me suis rendu jusqu'à Détroit, MI. Je me suis arrêté out d'abord à la boutique hors-taxes où je me suis arrêté pour dîner. Tilbury était encore un peu loin...

Puis, j'ai traversé le pont pour arriver aux douanes. Il y avait plusieurs camions, mais finalement ça a été plutôt bien.

J'ai traversé la ville de Windsor, ON pour ensuite prendre la 401. Je me suis rendu jusqu'au Pilot de Tilbury, ON. En plus du diesel, j'ai fait le plein de DEF.

J'ai ensuite continué jusqu'au ONroute de Woodstock, ON pour souper. En repartant, Martin me téléphone. Il veut savoir si je serai à Laval, QC demain avant treize heures pour la première livraison. Et aussi si je prends la deuxième livraison pour Lévis, QC. Pas de problèmes pour la première, mais je me garde la nuit pour réfléchir pour la deuxième. C'est que les vacances s'en viennent aussi. Mais bon, allez à Québec, c'est toujours plaisant, et ça rallonge la semaine, donc un peu plus de dollars. On verra...

J'ai entamé la grande traversée de Toronto, ON. Et cette fois, il y avait un accident, sommes toute bien léger tant qu'à moi (à peine un peu de tôle froissée). Mais les voies principales de l'autoroute ont été  fermées. Alors le bouchon... Ouf! On nous l'annonçait au CB depuis tellement longtemps que je ne voyais pas où et quand l'autoroute finirait par se fermer.

Je me suis arrêté au ONroute de Port Hope, ON pour prendre un bon petit café tout en relaxant. Et tant qu'à relaxer, j'en ai profiter pour observer la faune touristique... Très beaux spécimens!

Je suis parti avec mon petit bonheur pour un dernier droit. Puis j'avais mon voyage alors je me suis dit que le Husky de Kingston, ON ferait l'affaire pour passer la nuit. Je suis sorti et j'ai fait le tour de la bâtisse afin d'arriver dans la zone de stationnement. C'était l'heure où les chauffeurs de ville qui font Montréal-Toronto arrivent pour s'échanger les remorques. Ça brasse pendant une demi-heure, puis tous repartent et le calme revient.

Je me trouve une place alors je m'aligne et je recule. Enfin, je commence, mais j'arrête aussitôt. Un zouf parti en trombe des pompes me contourne et s'arrête derrière moi. Enfin, trop loin pour que je sois certain, dans la nuit, que je peux continuer. Et il s'avance un peu, par petit coup. J'ai beau avoir les clignotants et les lumières de reculs allumées, il continue d'avancer par sauts de puce. Ben, de kangourou, on va dire. Il est trop épais, semble t'il, pour me laisser le temps de terminer ma manœuvre. Beau cave!

Je suis donc reparti d'avant et j'ai quitté les lieux en beau tabarnak. L'adrénaline aidant, je serais assurément capable de me rendre plus loin, dans un endroit plus paisible, où je serais bienvenu autant par le commerce que par ses usagers. Même dans un Flying J, où se ramassent toutes les racailles de la route, on ne voit pas pareil imbécile!

Je me suis arrêté une deuxième fois au Relais Routier de Spencerville, ON. Là, la cour est amplement grande pour la clientèle qui y dort. Mais il faut croire que j'étais un peu loin, je ne fus pas capable de me brancher sur leur réseau Internet... La nuit ne fut que plus reposante!

22 août 2013

C'est l'film Toutte tombe!

Lorsque sonna le cadran, je réanimai le téléphone pour dire bonjour à Caro. Et comme elle se mit à pitonner comme une déchaînée, j'ai fermé la notification. Semble t'il que je me suis rendormi pour la peine, car lorsque j'ai rouvert les yeux, une heure trente avait passé! Et finalement, la nuit fut bien tranquille... Ou étais-je tellement brûlé que je n'ai eu connaissance de rien?

J'ai commencé par prendre mon déjeuner. Puis, j'ai préparé et envoyé mes papiers au bureau, afin qu'ils les préparent pour la douane. Quelques minutes plus tard, Lori vérifie si je suis chargé. Oui oui, j'ai envoyé mes papiers à l'adresse de Marc-André! Elle me demande pour le temps d'attente, mais j'ai évidemment fait ça de la mauvaise façon. Bon, la dernière fois, j'ai fait correctement et ça n'a rien donné de plus. Appelons ça le défaut de ma compagnie...

Je prends donc la route sous un ciel brumeux et un temps pluvieux. Et de la pluie, nous aurons! Jusqu'à ce que je m'arrête au Love's de Boonville, MO. Tiens, la semaine passée, j'avais dormi ici. Ça donne une idée de l'ampleur de la différence dans l'horaire. C'est le temps de dîner aujourd'hui.

La route se poursuit ensuite jusqu'au TA de Foristell, MO où je m'arrête pour faire le plein d'un des réservoirs de diesel, suffisamment pour me rendre à Tilbury, ON. Je ramasse au passage le café gratuit, que j'avais négligé la semaine dernière!

Je repars ensuite vers Saint-Louis, MO. Cette semaine, je prends la 270 pour contourner la ville. Et ça va très bien aussi. Il y a par contre quelques zones de travaux, alors il est possible qu'à certaines heures, ça devienne plus compliqué.

Je dois faire un arrêt d'urgence à Saint-Elmo, IL, car le lit du haut, qui sert plus comme rangement que comme lit, sauf lorsque Sarah est là, est en train de se vider! Pourtant, la route n'était pas bosselée dans cette section. En tout cas, on a déjà vu pire! Je ramasse donc les dégâts, non sans chanter une ou deux grands messes...

Je fais ensuite un saut de puces jusqu'au Truck-O-Mat d'Effingham, IL afin de prendre la pause du souper. Avant de repartir, je ne manque pas d'aller me ramasser un café et un maïs, c'est gratuit! Et tellement bon pour la santé...

Je reprends ensuite la route alors que la pluie se met de la partie. Maudit temps platte! Mais ça fait parti du jeu. Et j'imagine que le fait d'être quand même passablement au bout du rouleau n'aide pas. Mais on garde espoir: les vacances sont au bout de la route.

Je me suis arrêté pour une pause à la halte routière de Mooresville, IN. Puis j'ai entrepris la traversée de la ville d'Indianapolis, IN. Quelques travaux, et toujours cette pluie, ont ralenti légèrement les véhicules. Puis j'ai pris la 465 du côté est de la ville vers le nord. Et finalement la 69 en direction de Fort Wayne, IN.

En passant à Daleville, IN, je me suis dit que j'étais encore capable, alors je suis passé tout droit. Mais la fatigue me gagna assez rapidement par la suite, alors je me suis arrêté, pour la première fois, à la halte routière de Gaston, IN. Le stationnement des camions étant grandiose, la nuit allait être bonne, encore une fois. Les vacances approchent de plus en plus!

21 août 2013

Attendons les croustilles!

En me réveillant, j'apprends que le bon ami a retiré Fred de ses contacts Facebook. Hé ben! J'ai hâte de voir pour moi... Mais ça ira chez le client. Pour l'instant, je suis trop dans le jus. Et bon, qu'est-ce qu'une journée dans la vie d'un bon ami?

Je déjeune donc rapidement et je commence ma journée. Car je suis loin. Très loin, même! Je me rends donc jusqu'à la halte routière de Altoona, IA, qui est en fait à Mitchellville, si je me fis à l'écran à l'intérieur. Ah bon? Et tout juste avant l'entrée, il y a la célèbre affiche "Ne ramassez pas les pousseux", indiquant la proximité d'une prison. C'est rassurant, spécialement lorsqu'on s'y arrête en fin de nuit...

En repartant, je choisis de prendre la 235 par en ville, même distance, juste pour changer le mal de place. Puis je retrouve la 35 vers le sud. Je continue jusqu'au Pilot à Osceola, IA, où je m'arrête pour dîner. J'envoie un message à Martin, qui commence sa journée: j'arriverai après le dîner, celui des gens normaux.

Je reprends la route pour me rendre et traverser Kansas City, MO puis KS. Je prends cette fois la 35 tout au long, parce que la dernière fois, par la 435, ça n'avait pas donné grand chose. Je constate qu'il y a des voies fermées pour construction. Mais ça va bien quand même. Je vais garder mon choix!

Je m'arrête au 7Eleven à Olathe, KS pour la pause café. Ce voyage n'en finit plus de finir. J'ai l'impression que je ne me rendrai jamais. Caro me confirme que Le bon ami m'a retiré de ses amis Facebook, ainsi qu'elle et Sarah. Appelons ça un suicide social... (Après coup, ce n'est probablement pas tout à fait ça, mais comme il ne me parle plus...)

Je reprends la route jusqu'à Emporia, KS où je fourche sur la US-50. Celle-ci me permet d'éviter la portion à péage, ce qui a parfois son utilité. À Newell, KS, je prends la 135 sud, puis à Wichita, KS, la 96 qui m'amène presque chez mon client, après quelques coins de rue dans la ville.

À mon arrivée chez le client, je passe la barrière: la dame me demande mon numéro de commande! Ouf, je n'arrive pas à le trouver. Elle me donne quand même un quai. C'est la première fois qu'on me demande quoi que ce soit à ce client!

Je vais m'installer au quai, et avec toute la misère que j'ai eu à replacer les roues à Grand-Mère, je les laisse là où elles sont. La plupart du temps, c'est par galanterie professionnelle que je les recule. Quand même rare que ce soit obligatoire. Une fois bien en place, je suis vidé, exténué. Je me repose, et je soupe tranquillement, après avoir été porter mes papiers au bureau à l'intérieur.

Je voie un message à Lori. Puis je prends connaissance des messages de mon bon ami. Auquel je réponds. Puis, je me consacre à mon repas.

Le message de Lori revient: on ira à Topeka, KS, environ deux heures de route à faire. Moi qui anticipait un chargement pour demain... Pas cette fois! Lori est trop efficace...

Je finis par être vide, en un temps somme toute raisonnable. Je repars par un nouveau chemin, donné par Google Maps. Je vais rejoindre la KS-254 que je prends vers l'est. Elle m'amène jusqu'à Eldorado, KS où je rejoins la 35. Je la suis jusqu'à Emporia, KS, où je continue sur le Kansas Turnpike, qui devient la 335. Tout au long de cette portion, il y a de forts vents et de la pluie, parfois des orages. Bref, mon valeureux camion stable se dodeline comme un Volvo (ben, presque! C'est quand même impossible...).

Je me rends quand même à Topeka, KS en un seul morceau. Je sors pour la 470, et en quelques longueurs de camion, je suis chez mon client. La gardienne prends mes informations, et téléphone à l'expédition. Je suis à l'heure alors ça devrait aller rapidement. Elle m'indique où me stationner dans l'aire d'attente.

Le chienneteur vient me voir. Il me fait ouvrir les portes, ramasser les sangles et me demande de décrocher la remorque. Je dois ensuite aller attendre dans la rue, où incidemment il est interdit partout de se stationner. Cherchez l'erreur!

C'est long longtemps ici. Je roule les sangles que j'ai ramassé dans la remorque. Il pleut moins, mais quand même encore un peu. Je deviens donc rapidement humide. Mais bon, après l'orage de tout à l'heure, n'importe quoi qui ressemble à une accalmie est bienvenu. Je vérifie où je pourrai bien aller passer la nuit. Il y a une halte routière à environ trente minutes d'ici. Ouf... Parce qu'il y a bien longtemps que j'ai ma journée dans le corps!

Plus tard, alors que je sors pour aller voir si quelqu'un viendra me chercher, ma remorque revient, après trois heures sur place. Je vais vérifier avec le poste de garde. Elle viendra me chercher, mais on attend les papiers.

Je retourne au camion, et je m'étends. Toujours mausus de s'étendre en se disant qu'on se fera réveiller dans deux minutes... Enfin, disons qu'on ne le sait jamais avant!

Finalement, lorsque le chienneteur cogne à ma porte, ça fait une heure et demi que je dors! Petite sieste qui fait du bien, mais avoir su, je me serais recouché dès le départ! Il y a maintenant cinq heures que je suis là...

Je vais donc à la barrière, avec le camion, pour y recevoir les papiers. Puis, je vais accrocher la remorque, qui est revenue sur le même stationnement temporaire. Après les vérifications d'usage, me revoici à la barrière. Et comme je n'ai qu'à lui envoyer la main, je suis vite de retour sur la route.

Je rejoins la 470, juste à côté. Elle m'amène jusqu'à la 70, que je prends vers l'est. Et tout juste en sortant de Topeka, KS, il y a un halte routière. Je m'y arrête pour la nuit. Ça adonne très bien, car elle est encore plus près que celle que j'avais trouvé avec Google Maps. Et comme je suis encore plus vidé que ce matin, le plus tôt est le mieux. Par contre, avec le nez sur l'autoroute, j'ai bien hâte de voir le genre de nuit que ça va donner.

20 août 2013

Fin de cycle

Alors que je me réveille, j'apprends que quelqu'un que je croyais un ami sincère a laissé sa compagne des dernières semaines pour retourner avec son ex, qu'il avait quitté après avoir rencontré celle-ci. Vous comprenez? Nous non plus. (Notez après coup qu'il n'est peut-être pas retourné avec, mais comme il a aussitôt cessé de me parler, comment savoir?) Ce qui fait le plus mal pour moi, c'est de me rendre compte que quelque part dans tout ça, nous sommes plusieurs à avoir été roulé dans la farine. Je décide de m'abstenir de commentaires, car je suis sidéré. Et je ne voudrais pas que ma réaction ne soit trop intempestive. Je me connais. La personne en question passera d'ailleurs une partie de la journée à tenter de me parler. Mais non, pas aujourd'hui... Demain, ça fera pareil!

Ce matin, je décide de me payer un bagel BELT du Tim pour déjeuner. J'entre donc à l'intérieur pour aller le chercher, puis je reviens au camion pour partir aussitôt.

Je me rends jusqu'au Pilot de Tilbury, ON. L'ami AP est ici, il a donc réussi à se rendre hier soir. Je fais le plein de diesel, et je repars aussitôt vers Windsor, ON. Je prends la 3 vers le pont Ambassador, mais juste avant, je m'arrête à la boutique hors taxes pour le café gratuit.

Puis, je traverse le pont pour me rendre aux douanes. Ça me rappelle... Aux nouvelles d'hier, il racontait qu'un gars est parti à la nage de Windsor vers Détroit, et arrivé aux États-Unis, il a simplement décidé de retourner vers chez lui. Alors il a rencontré des bateaux et même l'hélicoptère venu à sa rencontre! Ça lui apprendra...

Aux douanes, encore bien peu de monde cette semaine. C'est plaisant de traverser le dimanche matin. Le passage est rapide. Je pars donc en prenant la 94 vers l'ouest.

Je m'arrête pour dîner au Citgo de Marengo, MI. J'essaie de faire ça rapidement, car je trouve que je suis aussi tard que la semaine dernière. Pourtant, je suis parti plus tôt. Enfin...

Je repars et je continue jusqu'à la halte routière de Watervliet, MI pour une pause. Puis je reprends la route. Presque tout l'Indiana, nous roulons au ralenti, à pas de tortue, entrecoupé de courts bouts plus modérés. C'est long!

Je réussis à atteindre la halte de South Holland, IL pour une autre pause. Je me fait un café et une collation, pour pouvoir me rendre plus loin pour souper, parce que là, j'ai terriblement de retard en comparaison avec la semaine dernière.

Je reprends donc la route jusqu'au Road Ranger de Princeton, IL où je m'installe pour souper. Le repas du jour est un succulent tournedos à Tibi, le boucher du village, savamment cuisiné par Caro, et impeccablement réussi. Je capote! Et je ne manque pas d'encenser la cuisinière au passage. Délicieux!

Je reprends la route ensuite, ne voyant l'heure où se terminera cette éternelle journée! Puis la fatigue me gagne peu à peu, même si le soleil est encore bien haut dans le ciel.

Et c'est complètement vidé que je m'arrêterai au TA de Walcott, IA pour la nuit. Nuit qui sera courte, mais que je me permets d'allonger en comparaison avec la semaine passée. Il y a un bout quand même...

19 août 2013

La nuit torride

Dans la soirée d'hier, j'ai officialisé à nouveau ma relation avec Caro sur Facebook. Dans les faits, nous avons été une seule semaine séparé. Et plus d'esprit que de corps, si on tient compte que je ne suis pas physiquement à la maison. Et comme c'est un des changements qu'on ne peut faire que par ordinateur, ça a pris tout ce temps-là...

Toujours est-il que pendant la nuit, Caro s'est réveillé, et elle a allumé l'ordinateur tout en regardant la télévision. Et la nuit torride qui s'en est suivi... Ouf!

Par la suite, j'ai fait un rêve étrange. C'était en Ohio, en hiver. J'avais laissé le camion pour aller à pied à un restaurant particulier, terriblement trop loin pour m'y rendre à pied. Au retour, j'ai un peu passé dans la foule avec le camion. Alors des gens couraient à mon côté pour me dire, allais-je finir par comprendre, que j'avais accrocher quelqu'un et donc, que je traînais un corps. Pas de danger que j'arrête pour vérifier... Très étrange! Ça m'apprendra à manger des biscuits Praeventia avant d'aller au lit!

Comme tout avait été prévu d'avance, et que j'avais déjà à la maison (ben, presque!) camion et remorque, le départ est assez rapide ce matin. Le temps d' "ouvrir" mon registre, et c'est un départ!

Pour me sauver de Montréal, je suis passé par "en arrière", soit après la 131, la 158, puis la 25, la 440 dans Laval, QC et la 13 qui m'amena à la 40. Et un peu plus loin, la 401 en entrant en Ontario. Je me suis arrêté dès Bainsville au ONroute pour une pause café. Il y avait deux autobus de touristes, alors il y avait foule! Vive les vacances... Un vrai zoo!

Au moment de repartir, je constate que la balance est ouverte en sens inverse. Ça inspecte! C'est bien la première fois que je vois ça, depuis qu'elle a été refaite, il y a des années...

Je me suis rendu à Cardinal, ON pour le dîner. Il me raconte des choses un peu étranges, mais je n'en fais pas de cas à ce moment.

Je reprends la route, pour mieux ressortir au ONroute de Napanee, ON où j'arrête pour la pause café et muffin. Là encore, énormément de touristes ici!

En reprenant la route, AP me téléphone. Il est tout juste devant moi. Nous fixons donc rendez-vous à la halte de Clarington, ON pour souper. Ma foi, on ne fait que manger aujourd'hui!

Il va à Little Rock, AR alors au mieux, nous nous rendrons aux douanes ensemble. Nous placottons, potinons et parlons même de tout et de rien. Nous étirons un peu trop le souper en fait...

Nous reprenons la route ensemble, mais ce n'est pas très long qu'il me distance alors que nous traversons Toronto, ON. Puis vers Cambridge, ON, la pluie tombe de plus en plus fort, jusqu'à être un violent orage, qui durera jusqu'à Woodstock, ON environ.

Ayant perdu mon compagnon de route depuis longtemps, la fatigue me gagne alors je décide de m'arrêter à la halte routière de Woodstock. Il fera beau demain...

17 août 2013

Voir Grand-Mère

Je me suis réveillé ce matin en conséquence de partir pour sept heures. J'ai donc pris la 401 vers l'est. Et si j'y pense, de la façon que je me suis stationné, je n'ai pas entendu le train passé aux trente minutes! Le long de la 401, c'est assez courant de devoir, en plus de la proximité de l'autoroute, se méfier du train, qui longe la route.

Vers Cornwall, ON, il y eut un ralentissement. Il y avait une zone de travaux, et en plus, la police était sur les lieux. Tout pour ralentir plus que le nécessaire la circulation. J'ai finalement repris un rythme normal jusqu'au Flying J de Lancaster, ON. J'ai envoyé un message à Martin, qui allait commencer sa journée, afin de savoir si j'allais livrer mon voyage, ou sinon, quoi? J'ai fait le plein de DEF, puis la réponse arriva par un appel téléphonique: je le laissais à Lachine, puis j'allais à Grand-Mère chercher mon Wichita pour la semaine prochaine.

Peu après mon départ, je reçois un courriel de Martin pour confirmer le tout. J'ai jeté un oeil sur le message rapidement. Je suis sorti pour la cour de Lachine, soit sur la 13, puis j'ai eu un moment de lucidité. J'ai saisi le téléphone pour relire le message: merde! C'est plutôt à Montréal-Est finalement que je dois aller... Vite, je reprends la 520, pour retourner à la 40.

Je suis donc arrivé à Montréal-Est, QC. J'y ai décroché la remorque, puis j'ai complété mes papiers, à laisser avec mon enveloppe dans la boite aux lettres. Je devais ensuite me rendre à L'Assomption, QC afin de récupérer une remorque vide.

En arrivant à l'usine de L'Assomption, qui n'en finit plus de finir, je dois tout d'abord me présenter au gardien. Il prend une photocopie de mon permis de conduire. Puis, il me remet des manches longues (une sorte de gant pour les bras), vérifie que j'ai des lunettes de protections et des bottes à "cap" d'acier, et me dit de ne pas oublier le petit billet bleu. Tiens, comme à l'hôpital: pour sortir, il te faut le billet bleu!

Je peux donc finalement entrer à la recherche de ma remorque vide. Elle est, comme toujours, bien en évidence au fond dans la section des vides. Je l'accroche et en fait les vérifications d'usage. Je peux donc retourner vers la sortie, ou le gardien fait lui aussi ses vérifications avant de me libérer.

Je retourne à la 40 que je prends vers l'est. Je m'arrête au Benny de Berthierville, QC pour diner. J'y mange un excellent sandwich au poulet, évidemment!

Je reprends la route sur la 40 jusqu'à Trois-Rivières, où je bifurque sur la 55 en direction nord. Celle-ci m'amène jusqu'à Grand-Mère, où je n'a qu'à suivre la 153 qui se rend, dans sa version camion, jusqu'au stationnement de l'usine.

Alors que j'arrive, je me stationne et je sors pour aller chercher ma carte pour la barrière. Patrick, un chauffeur de ville chez nous, sort. Il me raconte qu'il est rendu le plus vieux de nos chauffeurs de ville, Morue finissant le lendemain! Morue qui part? Hé ben... Un peu de placottage, et il s'en va.

Une fois la carte en main, je retourne au camion, puis je m'amène au clos. Cette fois-ci, j'entre facilement. Quand on a la bonne carte! Je vais donc décrocher ma remorque dans la section des vides, pour aller ensuite accrocher la nouvelle, dans la section des chargées.

J'ai toute la misère du monde à réajuster les essieux, car l'ajustement des freins est tel que les roues ne se bloquent pas sur le frein de stationnement. Je dois donc sortir bien des trucs de vieux chauffeurs afin de réussir à replacer les roues "là où elles vont". Une fois les papiers signés et placés dans la bonne boite, je peux sortir du clos, puis retourner ma carte au gardien.

Et c'est un départ vers la maison. Je vais rejoindre la 55 que je prends vers le sud cette fois. Arrivé à Saint-Boniface-de-Shawinigan, je prends la 153, qui commence par la grand côte. Rendu en haut, je traverse la ville afin de rejoindre la 350.

Juste avant d'arriver à Charette, QC, un accident bloque la route. Il y a là tous les véhicules à clignotants, et les "dégâts" empêchent la circulation de passer dans les deux sens de l'intersection. Je me tasse sur le côté, car bien que les automobiles passent sur le terrain, je ne vois pas suffisamment pour m'y aventurer. Je crois bien que je vais y passer des heures.

Puis, le gars qui fait la circulation vient me voir. Il est le propriétaire de la maison sur le coin. Il me dit que je peux passer sur son terrain. Je lui précise, comme si ce n'était pas évident, que je suis gros et pesant (ben, mon camion et ma remorque...). Il me jure que son terrain est correct...

En m'avançant, je constate que son terrain est déjà aménagé, car ce gars a une compagnie d'excavation. Ah, et comment que mon camion peut y passer... mais la sortie, elle? Voilà que je m'approche et que je ne suis pas certain d'être capable de tourner pour reprendre la route. Je dois sortir tous mes talents, mais j'y arrive! Je me retrouve sur le 351 en direction nord, vers Saint-Élie-de-Caxton, QC, patrie de Fred Pellerin.

En arrivant au coin du garage, tout décoré, je prend un rang sur ma gauche, qui devrait me ramener vers Saint-Paulin, et de là, je n'aurai qu'à poursuivre ma route. En tout cas, selon mon nouveau copain...

Et effectivement, ledit rang me ramena directement à la 350, au coeur de Saint-Paulin. J'ai poursuivi ma route jusqu'à arriver, et à prendre la 348. J'ai traversé quelques villages supplémentaires pour arriver à la 131. J'ai tourné vers le nord pour me rendre au restaurant qui a la gentillesse de me recevoir.

J'ai lâché un Ouf de soulagement, puis je me suis rendu à la maison... Ça allait faire du bien, quoique court congé.

16 août 2013

Le soleil drette dans face

Dans la nuit, j'ai retrouvé Le Chat sur Facebook. Mais pas celui de TJB. Mon premier répartiteur côté retour à mon premier emploi, chez SAF. Ça fait plaisir!

Après avoir déjeuné, je suis parti un peu avant sept heures. Après quelques longueurs de camion sur la 69, j'ai pris la 469 pour contourner Fort Wayne, IN et aussi pour me rendre à la US-24, qui me mènerait à l'Ohio.

Rendu à Napoléon, OH, je me suis aperçu que j'avais manqué le Meijer de Défiance, OH. En fait, je ne suis pas certain de la ville où il se trouve. J'imagine Défiance, puis que rendu à Napoléon, il n'y était pas! Il faut dire que c'était ce genre de matin où le soleil n'en finit plus de m'aveugler. On jurerait qu'il le fait exprès: la route avait beau changer de direction, le soleil était toujours là, juste assez "drette dans face" pour que j'ai peine à voir la route. Peut-être que ceci amène cela. Ou que je suis juste distrait! Enfin, reste celui de Toledo...

J'ai pris la 475 vers le nord pour contourner ladite Toledo, OH. J'ai ensuite pris la 75 vers le nord. Puis je suis sorti au nord de la ville pour l'habituel Meijer. Je suis entré pour le lait et du rhum brun, pour que Caro fasse de la "sloche à Ricardo". Elle sait m'avoir par les sentiments! Et je suis ressorti avec, en plus, des Pop Tarts pour Johanne, qui était nostalgique de celles au fraise mais sans glaçage. Je lui avais dit que je vérifierais aux États-Unis... Elle va bien me coucher sur son testament! Aussi, des barres tendres pour moi. Belle récolte!

Une fois tout ça rangé, je me suis rendu jusqu'à Détroit, MI pour passer le pont Ambassador et les douanes. Je suis arrivé en plein changement de chiffre et, côté Canada, tout paralyse pour quelques minutes. Malgré cela, je suis passé dans un délai raisonnable.

J'ai traversé la ville de Windsor, ON en suivant la 3, puis j'ai pris la 401. Je me suis rendu au Relais Routier de Comber, ON. Alors que je prenais la sortie, je me suis souvenu que j'aurais été aussi bien de me rendre à Tilbury, ON pour avoir du DEF en même temps. Mais bon, là, j'ai trop faim, alors on ne change rien. Pour le DEF, on ira plus loin demain.

J'ai donc fait le plein de diesel, et je me suis stationné. Et après avoir ramassé ma carte-cadeau pour le Tim, je me suis rendu au Tim voisin pour dîner.

Il faisait si froid dehors que la fille du service au volant avait son manteau sur le dos. Le gars qui attendait sa commande juste avant moi a eu besoin de trois bagels pour finalement recevoir sa commande correctement! Vaut mieux en rire...

J'ai repris la route sur la 401 par la suite. Un premier petit bout qui m'amena au ONroute de Woodstock, ON pour la pause café et muffin. Il y a des classiques qu'on ne change pas.

Puis, je suis reparti en direction de Toronto, ON, qui était aujourd'hui passablement bouchée. Dans le bouchon, j'ai contacté l'ami Sébastien qui, selon la Face du Bouc, était juste devant moi. Nous nous sommes donnés rendez-vous pour souper au ONroute de Port Hope, ON.

J'y ai soupé avec un bon pita de chez Extrême Pita. Un confrère de Sébastien est venu nous rejoindre. Alors ça parlait de camion et de transport, comme toujours...

Nous avons repris la route ensuite, moi et Sébastien. L'autre copain campait pour la nuit à Port Hope. Pour notre part, nous avions encore un bout d'route à faire. Nous avons roulé et placotté encore jusqu'à Cardinal, ON, où mon copain m'a quitté.

De mon côté, j'ai continué encore un peu, mais je suis vite sorti, au ONroute de Morrisburg, ON. Avoir su, je serais sorti à Cardinal aussi... c'est pas pour quinze minutes...

15 août 2013

Via Effingham

Je me suis réveillé plusieurs fois cette nuit, par la chaleur. On aura beau dire, mais une "génératrice" Thermo-King comme mon précédant Volvo avait, c'est de l'or. Par contre, ça semble pointilleux sur l'entretien, car si je me fie aux nôtres, ça ne valait pas l'investissement. Enfin... Le dernier réveil se fit tout juste avant le cadran. Le soleil était bien haut, et le stationnement presque vide!

En allumant le téléphone, pas de message. Mais selon moi, mes papiers avaient probablement été traité ce matin. En déjeunant, je reçus le message de Lori: c'était accepté. Bonne chose.

Je suis parti à dix heures quinze. Je me suis rendu jusqu'au TA de Foristell, MO où une trâlée d'autobus scolaire étaient à faire le plein. Souvent, ce sont des mexicains qui les ramènent chez eux. Mon tour à la pompe arriva avant que je n'aie pu voir. Je remplis un côté, juste assez pour me rendre à Comber ou Tilbury, ON, à plus de neuf cents kilomètres d'ici. Autant dire une journée... Je suis ensuite allé me stationner pour dîner.

J'ai ensuite repris la 70 vers l'est jusqu'aux abords de Saint-Louis, MO. Là, j'ai pris la 370, puis la 270. Je suis entré en Illinois où j'ai retrouvé la 70.

Je me suis arrêté à Effingham, IL au Truck-O-Mat. Curieusement, le lave-camion est en rénovation. J'ai ramassé le traditionnel café avec un maïs soufflé, puis je suis retourné au camion. 

En franchissant le pont, je m'aperçois que la rampe pour reprendre l'autoroute est fermé. Il y a des années que les sorties d'Effingham sont en reconstruction, c'est donc le tour de celle-ci. J'ai donc dû suivre le détour par la ville. Pas très long, mais avoir au, je serais passé par mon petit chemin "par derrière"...

J'ai fini par rejoindre la 70. Elle m'amena jusqu'en Indiana. Peu après Brazil, IN, j'ai croisé le confrère Touptit. Puis je me suis arrêté au Marathon de Cloverdale, IN pour souper.

En repartant, je croise un confrère dans la direction opposée. Arrivé à Indianapolis, je traverse la ville en son cœur et ensuite je prends la 465 vers le nord. Un peu plus loin, je prends la 69 vers le nord.

Je me rendrai ainsi jusqu'au Sunoco de Warren, IN. Et merci au McDo en face, il y a Internet gratuit!

14 août 2013

Le rallongi

Le cadran me réveilla à quatre heures, heure de l'est. Localement, il n'est donc que trois heures! Ce que je peux être professionnel... Je me suis habillé vite fait. On déjeunera plus loin.

Je suis parti par la 35 vers le sud, vers Kansas City, MO. Elle n'amènerait jusqu'à Wichita, KS d'ailleurs, sauf pour le "raccourci".

Je me suis arrêté au Shell de Cameron, MO. Mais il était impossible de me stationner, non par manque d'espace, mais parce qu'ils sont à refaire le pavage et que les places restantes étaient inaccessible. J'ai donc traverser au Sinclair en face. Il était temps que je déjeune.

Je me dis en repartant que je pourrais essayer de prendre la 435 sud. Les indications m'envoient d'ailleurs par là. En même temps, comme je poursuis sur la 35 tout au long, je n'ai jamais du l'occasion de me sentir paralysé dans le bouchon. Je croirais que c'est pire sur la 70, donc d'est en ouest. Mais bon, c'est ce matin qu'on essaie... Comme si j'avais le temps!

Arrivé au sud de Kansas City, MO, c'était passablement dense, mais ce serait difficile pour moi de dire que c'était mieux ou pire que par en ville. Je crois que je vais garder mon habitude...

Je n'ai pas eu vraiment connaissance que je suis passé côté Kansas. Pas trop évident... Ou je dormais? J'ai donc repris la 35 pour m'aligner vers Wichita. Mais il y avait encore loin de la coupe aux lèvres!

J'ai fait un arrêt express à la halte de Homewood, KS. Je me trouvais tard, malgré la très courte nuit! Je n'aime pas trop. Hier, j'aurais aimé m'annoncer pour voir si je n'aurais pas pu faire repousser le chargement du retour. Mais c'était dimanche. Et à moins de mort d'homme, ce n'est pas mon genre de déranger les répartiteurs hors des heures...

Faute de mieux, je me suis arrêté au Flying J de Emporia, KS pour une pause. En temps "normal", je prendrais la route à péage jusqu'à Wichita, mais lorsque je ne suis pas Franz les temps légaux, soit presque tout le temps, il est possible de prendre un "rallongi" (le contraire d'un raccourci!) par la US-50. Il fait ce qu'il faut.

J'ai donc poursuivi par la US-50, qui longe plusieurs rails de chemin de fer, allant et venant de toutes les directions. Elle travers aussi évidemment plusieurs villages, ce qui rend la traversée plus agréable. L'autoroute, spécialement cette section de la 35, coupe vraiment à travers champs. Et tout ce qu'on y voit, ce sont les débarcadères pour faire de l'exercice au bétail...

À Newell, KS, j'ai pris la 135 vers le sud. Puis un peu plus loin, la 96 vers l'est. Puis, de la sortie à quelques coins de rues, j'arrivais chez mon client. Au bureau, il était midi! Ouf...

L'imprimeur de Wichita a retiré le gardien de sécurité. Il faut donc téléphoner à l'intérieur, directement à la réception. Le gars m'indique une porte, et m'ouvre la barrière. J'entre puis, après avoir ouvert les portes et reculé les essieux, je prends place au quai. J'envoie mon message à Lori. Puis, je vais à l'intérieur porter les papiers au bureau. Tiens, ils ont changé le bureau de côté... Je retourne ensuite au camion pour dîner.

Alors que je mange arrive le message de Lori: nous allons à Sedalia, MO en début de soirée. Et en vérifiant où c'est et à quelle distance, je me dis que je n'aurai pas vraiment de temps à perdre. Me semble qu'une petite sieste aurait fait du bien.

Je suis vide assez rapidement. Je retourne au bureau chercher les papiers, signés maintenant. Puis, je vais avancer le camion, et replacer les essieux de la remorque et en fermer les portes. Ne reste qu'à repasser la barrière qui, en ce sens, s'ouvre par magie!

Je pars donc vers l'ouest par la 96. Puis, je prend la 135 nord et rapidement la US-50 est. Je prends ma pause, encore une fois, au Flying J d'Emporia, KS. Bon, il est mieux placé que l'autre petit relais à la sortie suivante. En tout cas quand je vais vers la 50. D'autant que le voisin est le concessionnaire Kemworth.

De là, je prends donc la 35 nord vers Kansas City, KS. En arrivant au sud de la ville, je prend la 435 vers l'est, puis la 470, encore vers l'est. Et alors qu'elle remonte vers le nord, je continue plutôt sur la US-50. J'en ai pour une heure environ, de la belle route en campagne comme je les aime. Le terrain est montagneux, plutôt agricole et parsemé des quelques villages.

J'arrive à Sedalia, MO. Je tourne au premier feu de circulation pour prendre la rue principale, celle de mon client. Alors que j'arrive, un confrère sort. Et de la façon dont ils fonctionnent, l'entrée est bloquée. Je continue donc sur la rue afin d'aller me retourner plus loin. Impossible de stationner nulle part de toute façon.

Je fais finalement le tour et je reviens par la rue qui fait face à l'entrée. Il n'y a qu'une place où le stationnement est permis. À croire que c'est fait pour. Comme indiqué, j'appelle le gardien par le CB. Il me dit de me rendre jusqu'à la barrière. Il a presque l'air surpris que je l'aie appelé. Nous ne sommes pas nombreux à lire les affiches!

Je m'avance donc et je vais dans le cabanon. Il y a deux gardiens. Le premier prend mon nom, mes numéros d'équipements et de commande. Le second m'indique où et comment me rendre à l'expédition. Ainsi que comment procéder lorsque je reviendrai.

Je m'avance jusqu'à l'endroit indiqué par le gardien. Je vais ensuite à l'intérieur pour me faire donner un quai. Le gars est un peu nonchalant, mais bon, en autant qu'il me charge ce soir...

Je m'installe au quai et ensuite, je m'installe pour souper. Il était temps, encore une fois. Je suis chargé assez rapidement, une fois que mon tour arrive. Je retourne à l'intérieur pour les papiers. Le client les faxe pour moi au bureau. Je constate que le voyage nous est fourni par un nouveau collaborateur. Enfin, à tout le moins un que ça fait extrêmement longtemps que je n'avais pas vu. Il y a sur le comptoir une carte avec les indications pour rejoindre la US-65 nord. Ça adonne bien, c'est là que je m'en vais. Je prends des notes!

De retour au camion, je reçois un message de Patricia qui a reçu mes papiers. Excellent. Je peux donc entamer la procédure de départ. J'ai hâte d'aller me coucher!

J'avance donc la remorque et je vais fermer une porte. J'amène ensuite le camion à la barrière afin que le gardien observe, ferme la porte et y mette le sceau de sécurité. Je peux maintenant partir réellement.

Je vais donc rejoindre la US-65 que je prends nord jusqu'à la 70, que je prends vers l'est. J'ai fait un bout, mon objectif étant le TA de Foristell, MO, mais je me suis arrêté au Love's de Boonville, MO. C'était déjà beaucoup... Bien plus que je ne l'aurais cru. Et en vérifiant mes heures dans mon registre, je devait repartir à dix heures! La nuit allait donc être longue... Et donc compenser pour la précédente.

13 août 2013

La grande journée

Je suis parti ce matin à sept heures trente. J'ai porté une attention particulière à la section où mon pneu a éclater la semaine dernière. Il y a plusieurs petits conduits pour le graisseur automatique, alors je me demandais si d'aucun n'avait céder dans l'avarie. Apparemment, non. Sauf une attache qui s'est brisé, tout est en place. Je peux donc rouler en paix! Mais je suis quand même légèrement ébranlé, surtout lorsqu'il y a des bosses du même genre que la fatidique. Et les routes de l'Ontario n'ont vraiment rien à envier à personne...

Je me suis arrêté au Relais Routier de Comber, ON pour faire le plein. Puis, comme trop souvent, je me suis souvenu après coup que je devais peser mon chargement. Au moins, je suis presque certain que le poids total sera en dessous des limites. C'est surtout pour le positionnement des essieux que je dois savoir. Donc dans ce cas, disons qu'après, ça peut faire pareil. Mais je dois me répéter de me peser avant de faire le plein la prochaine fois!

Mon poids est effectivement dans les normes. Je peux donc reprendre la route. Je me rends jusqu'à Windsor, ON où, après avoir traverser la ville, je m'arrête à la boutique hors-taxes pour le café gratuit.

Ensuite, un bond jusqu'aux douanes, de l'autre côté du pont. Il n'y a pour ainsi dire personne. Je me rends directement au douanier. Par erreur, je lui donne mon permis de conduire plutôt que ma carte Express. Oups! Heureusement, sans conséquence. Je crois qu'il est temps que les vacances arrivent!

Je repars donc par la 96, qui m'amène rapidement à la 94. Et je vogue vers l'ouest! Il fallait bien que je dise à Catherine de Trans-West que c'est plutôt rare que je prends la 94 et la 80...

Je me rends jusqu'à la halte routière de Jackson, MI pour y dîner. Puis, je repars et continue jusqu'à la halte de Michigan City, IN pour une pause. Beaucoup de vacanciers, tant ici que sur la route.

En approchant Gary, IN, je joins la 80, la "Main Street or America", comme disent les souvenirs. Il y a d'ailleurs longtemps que je n'en ai vu. Ça doit être depuis que je fréquente moins le relais et plus la halte routière...

En reprenant la route, les annonces de circulation arrêtée se multiplient. Et effectivement, à Valparaiso, IN, il y a une voie de fermée pour de la construction. Avec la quantité de vacanciers, ça bouchonne.

Une fois passée cette zone de construction par contre, ça s'est bien déroulé jusqu'au souper, qui arrive au relais de Geneseo, IL.

Au moment de repartir, il y a sur le CB rumeur de bouchon sur le pont de la 80. Je vais donc emprunter la 280 pour me rendre en Iowa. D'un côté ou de l'autre, c'est exactement la même distance, alors ne prenons pas le risque. Encore que je n'accorde pas vraiment de crédibilité aux avertissement par le CB. Dans mon premier emploi, des gars étaient spécialisés pour te faire prendre un chemin plus lent afin de te ralentir et ainsi eux avoir plus de temps pour se rendre à leurs clients, et ainsi avoir de meilleurs choix sur les prochains voyages. Non mais...

Je suis passer devant le Iowa 80, à Walcott, IA, avec un pincement au cœur. Je n'arrêterai pas cette fois. Pas l'temps d'niaiser, comme le dit la formule consacrée...

À ma propre surprise, je me suis rendu jusqu'au Love's de Clive, IA. Et en faisant mon registre, je me suis aperçu que j'avais fait toute une journée! Ouf, je peux bien être brûlé.

Et la nuit serait courte, car c'est encore très très loin, Grand Schtroumpfs!

12 août 2013

Les vacances s'en viennent

Le grand décompte est commencé avant les vacances. Il me reste deux semaines. Et c'est pareil à chaque année, les deux ou trois dernières semaines de travail sont longues et difficiles. Je préfère prendre mes vacances début août, parce que moins chaud et moins populaire (on parle de la moitié des québécois en vacances la dernière moitié de juillet). Aussi, ça en laisse moins long avant les vacances de Noël...

Vendredi, Martin m'avait parlé d'un Wichita, KS. Ce n'était pas encore officiel, mais les chances étaient bonnes. Et hier, Anna m'appela pour m'annoncer la nouvelle! En fait, elle m'a dit que c'était maintenant officiel...

Ce matin donc, j'ai finalisé les bagages... Ok, honnêtement, Caro avait déjà presque tout fait avant même mon travail. Je suis vraiment gâté avec elle... En fait donc, je n'ai eu qu'à placer le tout à sa place dans le camion avec l'aide de ma belle Sarah. Gâté, je vous dit!

Je suis allé ensuite aider Caro qui achevait de s'installer au kiosque du Marché. Tout en lui apportant un bon café. Elle est gâté aussi avec moi... Hihi!

Je suis finalement parti à dix heures. Je me suis rendu jusqu'à notre cour de Montréal-Est pour y accrocher ma remorque. Il y avait un confrère que j'ai vu récemment et dont j'ignore toujours le nom. D'ailleurs, il n'y en reste plus beaucoup dans ceux que je connais...

Après l'inspection habituelle, je pouvait partir pour la traversée de Montréal. Je me suis dit que je survivrais bien jusqu'à l'Ontario avant de dîner. Et ce fut le cas. Les gens sortaient de Montréal, alors des deux bouts, il y avait beaucoup de monde. Mais dans l'ensemble, pas si mal.

Je me suis arrêté à la première halte en entrant en Ontario, au ONroute de Bainsville, pour dîner. Il y avait là aussi plusieurs de nos touristes en cavale...

J'ai repris la route par la suite pour me rendre jusqu'au ONroute de Mallorytown, ON. Bien que pas encore très loin, c'était l'heure du café et du muffin. Encore là, plusieurs touristes...

J'ai repris la route en réfléchissant à tout ce qui me tarabiscote l'esprit. Je crois que j'ai atteint la crise de la quarantaine. Sur plusieurs plans, on dirait que je ne sais plus vers où aller. Ni comment... J'espère voir plus clair dans tout ça un moment donné.

J'ai fait un arrêt express au ONroute de Trenton, ON, en haut de la grande côte. Puis, un autre saut de puce jusqu'à la halte de Clarington, ON pour souper.

Vint ensuite la traversée de Toronto, ON, qui se fit relativement aisément. Décidément, partir le samedi a ses avantages... Comme d'être un des rares camions sur la route.

Je me suis rendu au Fifth Wheel de Dorchester, ON pour la nuit, tout heureux de pouvoir y accéder à Internet. Mais un changement à la procédure m'en empêcha! Effectivement, il faut maintenant aller chercher un mot de passe à l'intérieur, comme à Milton, ON. Alors comme j'étais déjà trop "en nuit", je me suis dit que la prochaine fois, ça ferait pareil... Et comme nous n'étions que trois camions dans l'immensité du stationnement, la nuit allait assurément être tranquille.