30 septembre 2013

Le Bogota Café

Anna avait laissé un message hier sur le répondeur de la maison. Mais lorsque nous sommes revenus, il était trop tard pour rappeler au bureau.

Ce matin, je reçois un message de Martin: il veut que je le rappelle. Il me dit tout d'abord que j'aurais pu le rejoindre sur son cellulaire. Vrai, je n'y ai pas vraiment pensé. Il y a donc une voyage pour Branerd, MN. Et ça passe par Sault-Sainte-Marie, bien sûr! La remorque est à Montréal-Est...

Je termine donc mon déjeuner au restaurant Frit-O-Bec. Nous observons les tracteurs qui commencent à travailler le futur Tim Horton du village. Il sera accompagner d'une station service et d'un dépanneur, comme si nous n'en avions pas déjà suffisamment! Malgré qu'elles soient souvent à pleines capacité, l'été, évidemment. Enfin...

Une fois à la maison, l'embarque mon bagage à bord du camion. Et après les accolades pré-départ, je peu partir l'âme en paix et le cœur léger.

Je me rends jusqu'à notre cour de Montréal-Est, QC et j'y trouve ma remorque. Je l'accroche et j'en fais l'inspection. Puis je me rends rapidement au relais Pétro-Canada à quelques longueurs de camions.

Christian, de la page Facebook des Réal, a répondu à mon appel de dîneur. Je vais donc le rejoindre au Mike's du relais. Et en placottant avec lui, j'apprends que lui aussi a commencé chez SAF, là où j'ai moi même commencé! Le monde est petit...

Ares dîner, je retourne au camion. Je fais tous les préparatifs à faire en début de voyage. Et je suis ensuite prêt à partir. Comme toujours, Montréal est au ralenti.

Puis en entrant en Ontario, je me rends au relais de Saint-Isidore, ON. Tiens, le Dunkin Donut a disparu! Il a été remplacé par un Bogota Café, qui est fondamentalement la même chose. C'est donc l'heure du café et muffin.

En reprenant la route, je finis par faire un lien entre la création du relais de l'autre côté de l'autoroute et le déclin de celui où je m'arrête depuis toutes ces années. Même moi, la plupart du temps, je vais de l'autre côté. C'est tout dire.

J'arrive vite à Ottawa, ON, qui est en pleine heure de pointe. Elle est donc au ralenti elle aussi. Et avec les travaux, c'est encore pire! J'ai même une pensée pour ma crevaison en passant à la sortie fatidique.

Je finis quand même par m'en sortir. Et me rendre jusqu'au Irving de Pembroke, ON pour m'y arrêter souper. Je suis tellement rendu pas suffisamment loin...

Je repars vers l'ouest et je m'arrête au Repais Routier de North Bay, ON pour la nuit. J'aurais bien aimé pouvoir continuer, mais la journée à été terrible. Alors ce sera ici. Ouf! Demain sera tout aussi terrible...

28 septembre 2013

On rentre à la maison?

Je me suis réveillé très tôt, au minimum légal du Canada. Car du côté américain, on peut emprunter deux heures sur notre nuit en échange d'une éventuelle sieste. Et la nuit restante correspond à la nuit du côté canadien. Donc, ma ça adonne, on peut "sauver" deux heures sur notre nuit.

Mais là, ça avait beau être légal, c'était, à mon sens, trop tôt pour ce matin. J'ai donc repoussé le cadran. Un peu plus tard, je me suis réveillé pour cause de besoin naturel pressant. Ouf! Il était temps...

Ici aussi, dans la rangée où j'étais, on peut dire que j'étais couché sur l'autoroute, comme dans certaines haltes routières mal orientées... Bon, une fois réveillé et convaincu que dans un tel bruit, il sera impossible de me rendormir, et ayant de toute façon déjà le droit de rouler, je déjeune.

Puis, je mets à jour mon registre et je sors faire les vérifications avant départ. Puis, je suis enfin prêt à partir. Je me rends donc à Détroit, MI. J'arrête à la boutique hors-taxes, puis je franchis le pont pour aboutir aux douanes de Windsor, ON. Je suis le seul alors ça passe comme dans le beurre.

Et par un beau dimanche matin, la ville aussi est déserte, donc traversée rapidement. Je continue jusqu'à Tilbury, ON, où je fais le plein de diesel et de DEF. Un confrère arrive, mais je ne le connais pas, bien sur!

Je fais ensuite un saut de puce jusqu'au ONroute de Woodstock, ON, où je m'arrête pour diner. Ici, il y a un monde fou! Puis, je reprends la route. Et arrive Toronto, ON. La ville se traverse bien, comme rarement!

J'ai pris un moment d'arrêt au ONroute de Port Hope, ON pour le traditionnel café et muffin. Puis, encore un bout jusqu'au ONroute de Odessa, ON pour souper. Quand je dis qu'il m'arrive d'arrêter à chaque poteau... D'ailleurs, je me suis arrêté à la halte de Rivière-Beaudette, QC pour un autre café et muffin. Des fois que j'aurais la force de me rendre à la maison ce soir. On verra bien.

J'ai traversé Montréal et je me suis rendu jusqu'à notre cour de Montréal-Est, QC. J'y ai fait tous mes papiers, puis je les ai laissé dans la boite aux lettres internes pour qu'ils aillent chez TJB. J'ai ensuite décroché ma remorque, puis j'ai repris la route.

Je pensais me rendre plus loin, mais finalement je me suis arrêté à la halte routière du milieu à Lavaltrie, QC. À mon arrivée, j'ai vu que Le Chat était là lui aussi, avec une remorque.

Le lendemain, je me suis réveillé tôt. Il ne me restait qu'à me rendre à la maison. En contournant les autres camions, j'aperçois Le Chat qui revient du restaurant. Je m'arrête à sa hauteur afin de lui faire un peu de jasette.

Je suis ensuite finalement parti pour la maison. Caro est venu me rejoindre à L'Ilo-Pirate, l'autre restaurant du village, pour déjeuner. Et une fois rassasié, je me suis rendu à la maison. Il ne me resterait qu'à compléter mes rapports, et à les envoyer à Jolie Julie. La fin de semaine pouvait commencer!

27 septembre 2013

Une bonne danoise bien chaude

Je me suis réveillé tôt pour cause de besoin naturel. Mais, après un peu de "Instagram", je me suis retourné et rendormi. Et c'est le cadran qui me sortit de mon sommeil. Ça fait du bien de dormir.

Après mon traditionnel déjeuner, et les vérifications d'usage, je suis parti vers l'est. Et c'est au TA connu comme le Iowa 80 que je me suis arrêté pour dîner. Une fois reparti, l'ami Christian m'apprenait que sa blonde, qui travaille chez DFS, était là presqu'au même moment. Pas vu...

J'ai continué ensuite et je me suis rendu au Shell d'Ottawa, IL. Il y avait là des centaines de motos. Sûrement un rassemblement dans les environs. En allant chercher mon café, que j'ai accompagné d'une bonne danoise bien chaude, il est passé une superbe femme. Il y a peut-être un lien avec le fait qu'il y a tout autour plusieurs bars de danseuses et autres boutiques érotiques... Enfin...

J'ai repris la route. Il faisait beau. Ça roulait bien. Je me suis arrêté pour souper à la halte de New Buffalo, MI. Puis, j'ai cherché le Meijer. Je me souvenais d'en avoir vu quelques uns le long de la 94. J'en ai trouvé un à Jackson, et ça donnait à mi-parcours entre ici et les douanes. Ça tombait pile.

Une fois sur place, je constate la présence d'un gardien dans une camionnette. Rassurant? Presque... Mais comme il n'est pas venu me voir, je présume qu'il est là pour surveiller les matériaux de construction et les équipements qui servent au chantier voisin, mais qui sont hors du clos, sur le stationnement où je me trouve.

Alors que je déambulais dans l'épicerie, je me suis dit qu'il devait y avoir une université pas trop loin. Me semble qu'il y avait une surplus de jeunes femmes. Mononque est ben content!

Dans la section des livres, j'aperçois la biographie du bonhomme Meijer, le fondateur de la chaîne. J'accroche sur un commentaire: monsieur Meijer serait le créateur du concept des grandes surfaces. Et Walmart s'en serait inspiré pour ses propres grands magasins. Hé ben. Je mets ce livre sur ma liste de souhait...

Après avoir acheté mes quelques victuailles, et fouiner un peu en vérifiant quelques autres produits, je me suis avancé jusqu'au Mobil de Jackson, MI, situé à l'autre bout de la ville, côté est. Je me disais presqu'en forme pour continuer, mais d'ici aux douanes, les places se raréfient. Et une fois stationné, finalement, c'était un bon temps pour s'arrêter.

26 septembre 2013

Jocelyn est répartiteur

Je me suis réveillé ce matin un peu plus tôt que ces derniers jours. Ça commence à être vraiment tôt! Et je commence à avoir hâte d'être rendu...

Après quelques instants de réflexion, je décide de manger avant de partir. Je suis toujours indécis lorsque je me réveillé aussi tôt le matin. Car c'est parfois difficile de bien manger en commençant de bonne heure... Par contre, je crois que je suis plus fort que l'an passé... Enfin, mangeons, et on ajustera.

Je suis ensuite parti vers la ville. Et à cette heure, Kansas City était encore endormie, tant du côté Missouri que du côté Kansas, plus industriel.

Je suis entré à la halte routière, mais elle était pleine, alors je me suis dit que "j'étais bon pour continuer"... Et je me suis rendu au TA de Beto Junction qui, comme son nom l'indique, est à Lebo, KS. La charmante serveuse était à fumer dehors, et comme elle retournait à son poste, elle eut la galanterie de me tenir la porte. Et elle sembla toute surprise lorsque je lui rendis la pareille à la deuxième porte...

Lors de ma dernière visite, il avait fallu faire le tour du propriétaire afin de trouver la salle de bain. Maintenant, les rénovations sont terminées. Et ça valait le désagrément. Ça fait du bien. Par contre, ça ressemble à un TA comme tous les autres. Avant, il y avait des vestiges du passé.

Je me suis rendu ensuite jusqu'à la halte de Towanda, KS pour dîner. Car il serait inutile de me rendre au client, la réception étant fermé de huit heures à neuf heures trente, matin et soir. Oui, je dine tôt comme ça. Parfois, quand le voyage l'exige. Le McDo était fermé pour rénovation. Décidément...

J'ai repris la 35 vers Wichita. Puis la KS-96 en ville. Suivant Google Maps, il m'amena à la bonne rue, mais il n'a pas compris que le N devant le nom était pour Nord. Ça ne vaut pas un Garmin! J'ai donc dû tricoter le bout de chemin qui manquait entre moi et mon client.

En arrivant chez le client, j'ai tout de suite envoyer un message à Lori. Il y avait déjà deux camions aux quais, mais ils étaient à en décharger un. Malgré que ce soit le temps où ils ne devraient pas. Je vais ensuite au bureau porter les papiers, comme c'est la coutume ici.

La réponse arrive de 7 Up!?! On ira à Blue Springs, KS, et c'est loin, et ça ferme tôt. Ben, par expérience, il faut arriver tôt, mais ça ne ferme pas réellement. Et Jocelyn veut que je l'appelle avant de partir?!? J'ai l'impression que Lori est peut-être en vacances...

Une fois vide, j'ai fermé les portes et replacer les essieux. Puis j'ai pris la KS-96 vers l'ouest. Et j'ai téléphoné à Jocelyn. Il voulait me dire que c'était loin, et que ça fermait tôt. Ben, c'était écrit dans le message... Je lui ai raconté la fois où je suis sorti de là, Blue Springs, KS à vingt heures.

J'ai pris la 135 vers le nord. Puis la US-50 vers l'est. Et finalement la US-77 vers le nord pour un bon bout de temps. Et je me suis rendu directement jusqu'à la cour du client. J'en suis le premier surpris. Et en trois heures tapant.

La dame à la barrière n'avait pas mes papiers. Un téléphone et ils sortaient de l'imprimante. Je suis retourné au camion et je suis embarqué sur la balance. Puis je suis allé complètement à l'arrière de l'entrepôt me stationner. Je suis allé ensuite m'enregistrer sur la feuille à l'intérieur. Ouf, ça en fait, de la procédure...

De retour au camion, j'ai envoyé un message à Lori: rendu. Puis, je me suis installé pour souper. Mathiew me demande si j'ai entendu parler d'un blitz de vérification des freins de camions. Non, du tout. Pas que je sache...

Puis, le gars est venu me chercher. Ben, c'est juste si le plat s'était arrêter de tourner dans le four micro-ondes! Porte deux. Alors je suis sorti pour ouvrir les portes et reculer les essieux. Et va pour la porte deux.

Une fois au quai, j'ai poursuivi mon repas. Ben, encore une fois, je n'ai pas eu le temps de terminer. Il faut dire que les palettes sont tellement pesantes qu'il n'y en a que onze dans un chargement. Je suis donc allé installer une sangle pour plus de sécurité. Et le gars qui revient afin de voir comment il se fait que je ne suis pas déjà parti! C'est vendredi pour tout le monde...

Je sors donc le camion et je vais me stationner plus loin, là où les plateformes s'attachent et installent leurs toiles. Ici, je peux donc finir de souper, puis fermer mes portes et replacer mes essieux en prenant tout mon temps!

Je me rends ensuite à la sortie. En embarquant sur la balance, j'avance un groupe d'essieux à la fois, et la dame prend en note mon poids séparé, et total. Je m'avance ensuite jusqu'au bord de la route, libérant ainsi le passage, car je sais que ça risque d'être long. Ce l'est presque toujours...

Et comme de fait. La dame, pas la même qu'à mon arrivée, ne comprenait pas bien son fax. Alors nous avons tenté d'envoyer mes papiers au bureau. Mais ce fut long... Jusqu'à ce qu'elle appelle quelqu'un (je soupçonne la gardienne de jour) afin de savoir comment. Dès le fax parti, je suis retourné au camion afin de reprendre la route. J'ai continué vers le nord sur la US-77.

J'ai pris une pause café au relais Diamond T, juste en sortant de Béatrice, NE. Le genre d'endroit où l'on peut acheter un camion, une remorque, du diesel, un repas, des cochonneries... Et camper! Le tout avec un stationnement en terre battue, et même la route d'accès est en terre battue. J'adore...  Une dame, qui accompagnait son gars aux toilettes, m'a même fait un charmant sourire. Mononque est toujours content de voir qu'il peut faire un peu d'effet. Non, ça ne me prends pas grand chose...

J'ai repris la route ensuite jusqu'à la 80, autoroute mythique par excellence. Tout ceux qui vont dans l'ouest l'emprunte à un moment ou l'autre du parcours. Je l'ai prise vers l'est.

En entrant dans l'Iowa, je me suis arrêté au TA de Council Bluffs pour faire le plein de diesel et de café. Et un maïs avec ça, pour faire changement. Et j'ai fait la rencontre avec une mante religieuse. C'était donc aussi ça que j'avais vu à Cameron, MO cette été. Énorme!

Alors que j'attends mon tour, j'ai cherché, et trouvé. Il y a effectivement un blitz de vérifications des freins de camions prévu pour dans quelques jours. Hé ben! Je relaie les informations à Mathiew.

Je reprends la route ensuite pour un dernier droit, qui m'amènera à la halte routière de West Des Moines, IA. Je suis surpris, avec l'heure à laquelle je me suis réveillé, de mètre rendu aussi tard. Mais bon, quand il n'y à plus de pression... Justement, parlant de ça, le cadran sera tard demain, on a du rattrapage à faire.

25 septembre 2013

Le Casey's General Store

Je me suis réveillé tôt encore ce matin. Après le déjeuner, j'ai repris la route vers l'ouest, sur la 94. Je me suis rendu au TA de Sawyer, MI pour peser mon ensemble. Au cadran, ça me semblait un peu lourd sur le tandem du camion. Finalement, c'était "légal". Je pouvais donc rouler en paix. Avec des rouleaux de papiers, nous sommes toujours près des limites, alors mieux vaut s'assurer d'être bien balancé.

Près de Gary, IN, j'ai pris la 80. Là encore, il y avait beaucoup de monde, mais c'est toujours comme ça. Je n'étais pas surpris.

Je me suis arrêté au TA de Morris, IL pour dîner. Alors que je procédais, Martin m'écrit pour savoir vers quelle heure je prévois arriver demain. Je lui réponds qu'il est encore réaliste de penser être là pour dix heures. Il me reste encore près de mille kilomètres! Ouf...

J'ai repris la route pour me rendre au Iowa 80 pour la pause, à Walcott, IA. Mais je me suis contenté de visiter le bâtiment des pompes de diesel, par peur de passer trop de temps si je vais dans le bâtiment principal. Ils ont presque terminé les travaux d'agrandissement du stationnement. Et il y a une bonne dizaine d'éoliennes stationnées au fond. Et toutes leur escortes...

J'ai repris la route vers l'ouest jusqu'à la halte routière de Grinnell, IA ou je me suis arrêté pour souper, un peu avant d'arriver à Des Moines, IA. J'entrevois queue serai effectivement à destination à temps demain, ce qui me surprend un peu moi-même.

En repartant, il y a un bouchon monstre en sens inverse, pour les gens qui sortent de Des Moines. Je décide de prendre la 235 pour passer par la ville. Il y a un peu de circulation, pour cause de travaux près de ma sortie, mais ça va quand même bien. Je prends donc la 35 vers le sud vers Kansas City, MO.

En passant à Eagleville, MO, je constate qu'il y a un nouveau Love's en construction. Ça fera une nouvelle place pour s'arrêter sur la 35. Il y en a de plus en plus. Bonne affaire!je m'arrête au Casey's General Store de Bethany, MO pour la pause café. J'y trouve un espèce de carré au Rice Krispies, mais fait avec du beurre d'arachide et avec un toit de chocolat. Décadent...

Encore une fois, je repars avec les meilleurs ambitions du monde. Mais je m'essouffle rapidement. Les soirées sont difficiles, les journées sont longues. Je m'arrête donc au Pilot de Kearney, MO pour la nuit. Moi qui pensait traverser Kansas City aujourd'hui...

24 septembre 2013

Ce sera long

Le réveil sonna dès trois heures trente. Mais vu mon état végétatif, je l'ai repoussé de deux heures. À la deuxième sonnerie, il faisait si froid que j'ai mis le chauffage. J'ai ensuite déjeuné, et je suis parti.

Pour changer, Montréal était bloquée. Il n'était pas encore assez tôt, j'imagine... J'ai fini par me rendre au ONroute de Bainsville, ON pour prendre une pause. Puis je me suis rendu au ONroute de Napanee, ON pour dîner.

Et avant de traverser Toronto, j'ai fait un arrêt à la halte de Clarington, ON pour un café et un muffin. Toronto se traverse toujours mieux la vessie vide et le ventre plein...

La traversée s'est bien déroulé. Si bien que je suis arrivé à la halte routière de Woodstock, ON au moment de souper.

Puis, je me suis rendu au Relais Routier de Comber, ON pour y faire la plein de diesel.

Et comme toujours après souper, il y avait foule aux douanes. La file de camions s'étendait jusque dans la ville de Windsor, ON, à plusieurs intersections du pont. Je me suis rendu à la boutique hors taxes pour le café. Puis j'ai traversé du côté de Détroit, MI. À ma propre surprise, les guérites Express étaient ouvertes. Je croyais que ce n'était que jusqu'à dix-neuf heures...

Malgré tout, en quarante-cinq minutes, j'étais passé. Pas si mal, compte tenu de la foule. J'ai donc pris la 94 vers l'ouest avec beaucoup d'ambition, comme hier.

Mais ce fut de courte durée. Je me suis arrêté au BP de Parma, MI pour la nuit. J'avais quand même dépassé les mille kilomètres dans la journée... Mais il restait encore beaucoup à faire avant d'arriver!

23 septembre 2013

Qui choisit prend pire

Hier, André cherchait ma feuille de route dans mon enveloppe. Il me téléphone, pour finalement la retrouver alors qu'il me parlait. Cré André...

Ce matin, j'ai envoyé un message à Martin afin de m'assurer qu'il y aura un voyage pour moi. Avec le congé férié, c'est possible que ce soit un peu bousculé. Et ça m'est déjà arrivé d'avoir à attendre jusqu'au souper au garage...

La première réponse sera d'attendre car il est à prendre ses rendez-vous. Et vers dix heures, j'avais mon ok pour partir pour le bureau. Le temps de mettre "deux-trois petites choses" dans la limousine de TJB, et de me couler un café, et j'étais parti.

Je devais être à mi-chemin quand il m'appelle à nouveau. Il veut savoir si je suis parti. Et si je suis partant pour aller à Wichita, KS pour vendredi, en allant le chercher à Grand-Mère, QC. Ouf! À cette heure-là, c'est court un peu... Mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour un loin? Je le prends, on s'arrangera bien!

Je suis arrêté pour dîner au P'Tit Québec, à Saint-Constant, QC. Ou est-ce Delson? Enfin, mon burger au poulet n'avait pas le côté "wow" de la première fois...

Arrivé au Hâvre de paix, je n'avais pas de temps à perdre. Je suis donc allé chercher le camion pour le sortir à l'avant, afin de transférer mon bagage. Puis, au passage, j'ai salué Pierre-Luc et Martin du garage, Mathiew et Jocelyn et Martin ainsi qu'Anna, qui m'a remis mes documents et mon argent. Le temps d'aller chercher un café en haut, et je retournais au camion afin de trouver ma remorque. Et une fois celle-ci accrochée et inspectée, je partais vers Grand-Mère.

Comme il était tôt, j'ai décidé de passer par "en ville"... Je me suis rendu au pont Mercier pour aller joindre la 15 vers la 40. Maudite gaffe... Il n'est jamais assez tôt à Montréal pour que la circulation ne soit normale!

J'ai donc fait mon temps en attendant de pouvoir avancer. Et bon, on a fini par s'en sortir. Je me suis rendu jusqu'à la halte routière de Maskinongé, QC pour la pause café et muffin. Puis, à Trois-Rivières, j'ai pris la 55 vers Grand-Mère.

Je me suis rendu à l'usine afin d'échanger ma remorque contre une chargée. Le temps d'en faire l'inspection, et de replacer les essieux, et je pouvais partir. 

Je me suis rendu, en revenant sur mon chemin, jusqu'au Relais 174, à Yamachiche, QC, pour souper. Après une courte visite à l'intérieur, où il y a en vente des modèles réduits d'automobiles et autres affaires qui vont avec, j'ai repris la route.

Mais la fatigue me rattrapa rapidement. Dès Saint-Sulpice, QC, je me suis arrêté pour la nuit, au Pétro-Canada. Ouf, déjà serré, le voyage allait être dur!

22 septembre 2013

Restant de semaine

J'ai pris mon déjeuner, puis je suis parti vers le garage. Un petit bout sur la 20, puis vers l'est sur la 201. Et un peu vers le nord par la 209. Et me voici déjà au Hâvre de Paix.

Je demande aux mécanos les clés pour une limousine, après avoir vérifié avec Anna que c'est bien ici que ça se termine pour moi. Avec le problème d'Internet, je n'en étais pas certain. Et comme c'était le cas, je devais retourner chez moi en auto. Le mécano me dit d'aller voir Anna pour ça. J'ai ri de voir Anna me dire que c'était le garage qui faisait la gestion des limousines. Ben, moi je le sais, mais entendez-vous. Moi, je veux simplement ne pas partir avec l'auto et me faire dire que quelqu'un arrivé après moi l'attendait...

Je laisse savoir que je repartirai mardi vers midi, afin que ce soit entré dans le système. Puis, j'ai transféré mon bagage dans la limousine, et je suis parti vers la maison. Enfin, un congé d'une durée normal...

21 septembre 2013

On va à Roulette!

Je vais probablement finir fou à me réveiller aussi tôt. Bon, il est déjà trop tard! Autant déjeuner...

Puis, je prends la route, la 90, pour le dernier bout avant le client. La route est belle. Je dois prendre la sortie 59 pour la route NY-60. Mais avec le beau graphique de Google Maps, je me mélange... J'ai bien vu à un moment que la ligne bleue avait disparue. J'aurais dû savoir que ça voulait dire que j'avais dévié de ma route, bref, dans ma tête, je courais pour la sortie 60... Misère!

J'ai donc fait recalculer le chemin. Je n'avais qu'à prendre la NY-394 vers le sud, puis la NY-430 vers l'est jusqu'à la 86 est, qui m'amènerait à Jamestown, NY. À part la montagne, et la brume, encore ce matin, tout alla bien.

En sortant de la ville, j'ai pris la NY-394 sud, et en quelques tournant, j'arrivais chez mon client. Y étant déjà aller, je me suis rendu directement à la bonne porte, après m'être stationné. Le gars m'attendait. Il m'a donc indiqué un quai, et je m'y suis installé, après avoir reculé les essieux et ouvert les portes.

Quarante-cinq minutes plus tard, j'étais vide. J'ai envoyé un message à Lori, puis je me suis avancé pour replacer les essieux et refermer les portes. Je suis aller me stationner plus loin dans la ruelle en attendant l'ouverture du bureau afin de savoir la suite des choses.

Peu après huit heures, la suite arrive. On ira à Roulette, PA. Et pour une fois, il n'y a pas de presse. Je prends donc le temps de chercher ma route, et même de m'étendre un peu pour récupérer le sommeil manquant des derniers jours. Je n'ai pas vraiment dormi, mais bon, ça fait du bien quand même.

Et c'est un départ. Je vais tout d'abord rejoindre la 86 est. Je la suis dans les travaux jusqu'à la US-219, que je prends sud. En entrant dans la Pennsylvanie, je sors pour prendre la PA-46.

Je m'arrête à Farmers Valley, PA, dans une cour d'un transporteur par citerne ontarien, voisin d'une usine pétro-chimique. C'est l'heure de dîner. Dans le nord-ouest de la Pennsylvanie, il y a encore plusieurs puits de pétrole en activité. C'est même là qu'on a découvert le premier gisement, à la bien nommée Oil City...

Je poursuis ma route ensuite jusqu'à la US-6, que je prends vers l'est. Elle m'amènera au village de Roulette, PA. Mon client est une compagnie de transport, et son entrepôt, à l'entrée de la ville, est tout simplement gigantesque! Et au milieu de nulle part de surcroît...

Je me stationne parmi leur remorques. Puis, je vais au bureau d'expédition. Il faut quelques minutes avant qu'un gars m'aperçoive. Il me demande mon numéro de voyage, et me donne aussitôt le choix entre deux quais contiguës. Je retourne au camion, et après avoir reculer les essieux et ouvert les portes, je me recule au quai. Aussitôt terminé, la lumière passe au rouge et la plaque s'installe. Ne reste qu'à attendre le chargement...

Ce qui a été passablement rapide. Je suis retourner au bureau pour recevoir les papiers. Mon sympathique ami a même pu faxer les papiers au bureau, essentiel en ces terres où les Internets ne se rendent semble-t'il pas.

Je suis ensuite aller avancer mon camion pour pouvoir fermer les portes de la remorque et en replacer les essieux. Je pouvait maintenant partir pour la maison.

Le chemin, trouvé cette fois avec PC Miler, me fit prendre la US-6 vers l'ouest. Puis, j'ai pris la PA-155 vers le nord, suivi de la PA-446 nord. En entrant dans l'état de New York, elle est devenu le NY-305. Un peu plus loin, j'ai pris la NY-417 ouest. Puis la NY-16 nord m'amena à la 86, anciennement connu comme la NY-17, que j'ai pris vers l'est. Cette route est très montagneuse, je ne m'en souvenais plus vraiment. Dire que j'ai fait ma vie de plate-forme dans ces contrées. Le bon vieux temps, d'une certaine façon. Mais je n'y retournerais pas, à cette époque. Enfin, pas exactement dans les mêmes conditions.

Je suis sorti ensuite pour prendre la NY-54 vers le nord. Puis, j'ai pris la NY-14A nord pour me rendre à la US-20 est. Elle m'amena jusqu'à la NY-14 que j'ai pris vers le nord, jusqu'à la 90. De là, un bout vers l'est jusqu'à la halte de Port Byron, NY.

En arrivant à la 90, le téléphone n'avait toujours pas retrouvé les Internets. Tant que j'étais dans la grande brousse, loin des autoroutes, merci à Telus pour son partenaire, ça se pouvait. Mais normalement, en étant le long des autoroutes, ça fonctionne. J'ai donc allumé que, première chose à tenter, je pourrais au moins redémarrer le téléphone.

Magie: l'Internet est revenu! J'ai donc reçu plusieurs messages en rafale: accepté aux douanes, rentre la remorque chez TJB, Caro a fini son emploi d'été. Ouf, ça fait beaucoup!

Rendu à Port Byron, je pouvais manger. Puis, je suis reparti vers l'est. À la 81, j'ai pris le nord. Un collègue me dépassa alors que je reprenais ma vitesse. Il m'a salué par mon nom, ce qui me surprend toujours, d'autant que cette fois, je lui ai vu la face, et je ne le connais pas. Étrange! Mais bon, ça fait si souvent que des gens qui me suive sur Facebook ou ici m'aborde en connaissant toute ma vie, que je n'en fais plus de cas. En tout cas, il disait qu'il était très heureux de son sort chez TJB. Plaisant à entendre!

Je me suis rendu jusqu'au Nice'N'Easy de Watertown, NY. C'était l'heure de l'épicerie: du lait, un café, et des biscuits maison avoine et raisins. Puis, il restait une petite demi-heure pour me rendre aux douanes de Lansdowne, ON où j'étais fin seul. Plaisant, et rapide...

J'ai pris la 401 vers l'est, et ça commençait drôlement à sentir la maison. Et la pluie s'est mise de la partie. Au moins, arrivé à Bainsville, ON, j'en avais suffisamment pour décréter la fin de la journée. Il fera beau demain!

20 septembre 2013

Ça va mal pour mon copain

Ce matin, je me suis réveillé plus tôt, avec le but avoué d'arriver aux douanes dans un délai raisonnable. Il le fallait si je voulais me rendre à Cardinal, ON, et revenir le plus près de Jamestown, NY possible. Ce sera assurément serré et long comme journée.

Dès le départ, il y avait énormément de brume dans les montagnes. Enfin, rien pour écrire à sa mère là, mais j'avais l'impression de rouler dans le nuage. Plutôt poétique...

J'ai pris la pause au PennCan de Harford, PA. Il y avait là toute une collection (au moins quatre) de véhicules d'escortes routière. J'imagine qu'ils allaient rejoindre leurs camions hors normes. Ou qu'ils revenaient, c'est selon.

Je me suis ensuite rendu jusqu'au Citgo de Cortland, NY pour dîner. Et j'en ai profité pour ramasser un café et un muffin au Dunkin Donut. Pour la route...

Poursuivant ma route, j'ai vu à Theresa, NY un policier sur l'accotement. Il protégeait... une vache! La pauvre bête marchait sur le long de la clôture, mais du côté de l'autoroute! Misère... C'est la deuxième fois que je vois ça en quinze ans sur la route.

Je suis arrêté à la halte de Orléans, NY pour une pause, puis, direction les douanes. Comme j'étais le seul de ma gang, je suis passé instantanément.

Aussitôt passé, j'ai envoyé un message au bureau afin d'avoir mes données pour mon futur voyage. Et surtout savoir mon numéro de remorque.

Je me suis rendu jusqu'à Cardinal, ON au relais 730 Truck Stop. À mon arrivée, aucune trace d'un autre TJB! Ça valait bien la peine de s'énerver! J'ai donc commencé par faire le plein de diesel. Puis je suis allé chercher le café gratuit.

Je suis ensuite allé me stationner plus loin. J'ai décroché la remorque et je me suis stationné à côté d'elle. Ne restait qu'à attendre mon collègue.

Il est arrivé relativement rapidement. C'est qu'il a du changer de camion, le sien ayant différent bris à faire réparer.

J'ai donc accroché sa remorque, et lui mon ancienne. Puis, je suis sorti pour faire l'inspection d'usage. Ensuite, les papiers pour le départ. Et finalement, le départ sur la route.

Mais dès le kilomètre 705, la circulation s'est quasi immobilisé. Nous avons rouler très lentement. Puis un peu plus vite, et ainsi jusqu'à reprendre une vitesse normale. Cou don, il n'y avait rien là pour justifier un tel arrêt... Ouin, comme toujours!

Je me suis arrêté ensuite à la boutique hors taxes pour une pause, avant de me rendre aux douanes. Ici, cette fois, il y avait passablement de camion, un peu plus direction nord. La raison? Une seule guérite ouverte dans chaque direction.

Malgré l'attente, le passage a été rapide. Je me suis rendu jusqu'au Nice'N'Easy de Watertown, NY pour souper.

En repartant, mon ancien collègue Jean-François Garon, maintenant chez South-Bec, me passe devant. Une belle occasion pour apprendre qu'il y a eu, au Truck'N'Roll En-Cœur, 4400 entrées le vendredi, et 14 400 le samedi. Avec plus de 100 camions sur le site. Wow! Il y avait du monde, c'est le cas de le dire...

Mon copain allait dans la Virginie... Ou était-ce le Tennessee? Enfin, il a continué sur la 81 alors que je sortais pour prendre la 90. Je me suis rendu jusqu'à Junius Ponds, NY pour la pause café et muffin. Cette fois, j'ai essayé le "coffee cake". Je ne sais pas trop ce que c'est, mais j'imagine que c'est le cousin du muffin.

Et je décrète qu'il y a trop de Dunkin Donut sur la côte est. C'est pire, question drogue, que les Tim Horton! Cette fois, j'ai été servi par une chose qui a inventé la lenteur. Elle avait le mot "dépression permanente" écrit dans le front. J'espère que ce ne sont pas ce genre de gens qui luttent pour être payer quinze dollars l'heure! Car à la lenteur qu'elle allait, elle mériterait d'être payé au pourcentage...

J'ai repris la route ensuite pour un dernier bout jusqu'à la halte d'Angola, NY. Cette fois, au moins deux places m'attendaient. Il me restera environ une heure à faire demain matin.

19 septembre 2013

Travailler, c'est d'l'ouvrage

Je me suis réveillé assez tôt, afin d'être à temps pour mon rendez-vous à Winchester, VA. En faisant mon déjeuner, j'ai vu que le lait avait caillé! C'est rare qu'il dire deux semaines...

Je suis parti sur la 81 sud. Et outre la Pennsylvanie, j'ai aussi traversé le Maryland, la Virginie Occidentale et finalement, la Virginie. Tout le contraire d'hier...

En entrant en Virginie, je devais prendre la sortie 317. Puis, quelques longueurs de camion, avec une droite et trois gauches, et me voilà devant le client. Une affiche dit qu'il fait arriver à reculons.

Je rentre donc du côté de l'expédition afin de revenir en sens inverse dans la rue. Je peux alors reculer jusqu'aux autres camions. Vrai que de loin, ça semble exiguë comme cour...

Je me rends à pied à la porte du bureau. Dans la cage (qui nous empêche d'avoir accès à l'intérieur), un message dit que nous devons avoir un numéro de livraison. Merde!

Je retourne au camion. Je me souviens d'avoir retranscris le numéro dans mon carnet de notes, que j'ai exceptionnellement laissé au camion. J'amène le téléphone aussi, au cas!

De retour à la cage. Le gars vient me voir. Il prend mon numéro et retourne au bureau. À son retour, il me dit que mon rendez-vous est bien à dix heures, et qu'il y a d'autres camions. Et qu'il viendra me chercher au moment opportun. Mais ce n'est pas clair si l'heure de mon rendez-vous importe dans l'équation. On verra bien.

Je retourne au camion. Un petit café, ça va faire du bien et ça aide à patienter. Il y a un camion au quai, et deux en attente... J'envoie mon message à Lori.

Dix heures piles, l'heure de mon rendez-vous, ça cogne à la porte. Mon bon ami me dit que l'autre camion est un chargement inter-usine, qu'ils les envoient pour ainsi dire tous en même temps, alors comme c'est l'heure de mon rendez-vous, bref, c'est à mon tour.

Alors que j'attends le déchargement de ma remorque, le message de Lori entre: je vais à Gordonsville, VA, pour un voyage avec deux livraisons au Québec.

Alors que je me ramassais, Marteau appelle. Il vend du maïs avec sa blonde les fins de semaine. Elle aussi travaille à un kiosque, mais seulement de maïs. Alors lui vend des maïs cuit sur place. Il me raconte que l'ami Reefer, qui travaille maintenant lui aussi pour Beauregard, trouve qu'il "gagne sa paye" sur les dompeurs. On n'a rien sans peine!

Je retourne à la 81 que je prends vers le sud. Quelques kilomètres plus loin, je sors pour la US-17 sud. Mais comme une section est interdite aux camions, entre autre pour éviter de pouvoir "sauter" la pesée routière, je reviens par la US-340 vers la US-522. Ça me ramène à la 66. Avoir du, j'aurais continué sur la 81... Je retrouve la US-17 un peu plus loin.

À Warrenton, VA, je vois juste à temps un relais de camion. Dans les terres en Virginie, il y a très peu d'endroits où s'arrêter en camion. Je m'arrête donc au BBQ Country pour dîner. En allant aux toilettes, j'apprends que c'est (ou que c'était...) une mini-chaîne de restaurant fondée par un ancien représentant de Exxon et une ancienne franchisée de Subway. Et que ça existe depuis 1989, mais ça, le décor parle de lui-même!

J'ai poursuivi ensuite vers Gordonsville, VA. En arrivant, j'ai pris le carrefour giratoire pour en ressortir sur la VA-231. Il me restait ensuite quelques kilomètres à faire, avant de tourner sur la rue de mon client.

Je me suis rendu à l'entrée numéro trois. Et il y avais même un deuxième bâtiment. Assez gros comme complexe pharmaceutique. Et semble t'il que ce sont des pellicules dans lesquelles ils emballent les médicaments en capsules. On ramène ben n'importe quoi...

J'ai pu rentrer grâce à mon prédécesseur qui a fait ouvrir la porte. J'imagine que ce n'est pas si grave. Je me suis rendu à l'expédition, prêt à me faire dire que c'est dans l'autre bâtiment, chanceux comme je suis. J'ai téléphoné comme indiqué, et la dame m'a dit de m'assurer que ma remorque était propre et balayée, et que quelqu'un viendrait éventuellement me chercher. Plus qu'à attendre...

Le temps de terminer mon nettoyage et de me réinstaller dans le camion, un gars vint me dire que je devais me reculer à la porte six, aussitôt que le chienneteur aurait enlevé la remorque qui s'y trouve!

En peu de temps, j'étais chargé. Le gars est venu me dire que je devais m'avancer, et retourner au bureau pour les papiers. Ce que je fis. Et j'ai constaté, alors que je fermais les portes, qu'il restait dix-huit pieds de plancher libres. À croire qu'ils n'ont mis qu'une seule des deux livraisons.

J'ai donc avancé le camion pour me stationner près du bureau, puis je me suis dirigé à l'intérieur. Et comme c'est du "pharmaceutique", quelqu'un est venu me chercher, et je devais porter le filet de cheveux et de barbe. J'étais sûrement très chic!

La dame m'a fait signer les papiers, et poser deux codes à barres pour la douane. 
- Deux? ai-je demandé, surpris que Lori ne m'en ait pas parlé. 
- Oui, qu'elle me dit...
Deux destinations, deux codes à barre. Bon, c'est le client qui paye, alors... Elle a faxés le tout pour moi au bureau. Je suis retourné au camion. Je pouvais donc partir.

Une dizaine de minutes plus tard, Patricia téléphone.
- Pourquoi deux codes à barre?
- Le client l'a voulu, je l'ai même fait préciser, pour être certain!
- Je vérifie et je te reviens...
Quelques minutes plus loin, c'était au tour d'Anna cette fois. Elle a un voyage pour Jamestown, NY, qu'un chauffeur m'amènerait à Cardinal, ON. Je réfléchis, et lui demande les millages impliqués: six cents miles d'ici à Cardinal, puis trois cents jusqu'au client. Malgré que ce soit un peu serré, j'accepte. Ai-je réellement le choix? Elle me repasse Patricia: on annule un code à barre, sur ordre du courtier. Bon...

Je détricote mon chemin jusqu'à la 81. Et en y arrivant, il y a un bouchon d'enfer! Pour un incident qui en fait n'entrave en rien la circulation, ni même la voie de gauche! Misère...

Je m'arrête pour souper à la halte routière de Ridgeway, WV. Puis je repars rempli de bonnes intentions. Mais je m'arrêterai à la halte de Newville, PA pour la nuit, malgré que le nez du camion pointe sur l'autoroute. Trop vidé pour aller ne serait-ce qu'à Carlisle, PA, quelques kilomètres plus loin...

18 septembre 2013

Départ canon

Je voulais faire un départ canon et, pour une fois, c'est réussi! Dès huit heures, j'étais au camion. Ça change de l'habituel dix-onze heures! Ma demande pour un rendez-vous après neuf heures demain ayant été exaucée, ça m'a permis de dormir à la maison, la seule fois d'une si longue fin de semaine.

Après avoir ranger les quelques affaires que j'avais avec moi (le reste ayant été apporté hier soir), j'étais prêt à partir. 

Et je me suis rendu au Tim de Joliette, QC, car je me suis rendu compte que j'avais à peine pris le temps de boire un café...

J'ai ensuite repris la route via la 158 jusqu'à la 25. Celle-ci m'amena à la 440 à Laval. Puis j'ai pris la 13 vers la 40.

Je me suis arrêté au Repais Routier de Bainsville, ON pour dîner. Et une fois rassasié, je me suis avancé aux pompes afin de faire le plein de diesel. Et il me faudra trouver une solution car j'aurai bientôt besoin de DEF. Et je pourrais aller au Flying J de Lancaster, ON, mais c'est à une dizaine de minutes d'ici. Je trouverai dans l'état de New York plus tard!

Je me suis ensuite rendu jusqu'à la boutique hors taxe de Lansdowne, ON, puis aux douanes de Alexandria Bay, NY. La traversée fut rapide, car je suis redevenu un habitué... C'est la troisième fois en deux semaines!

Je suis reparti ensuite pour avoir à m'arrêter dès la halte de Theresa, NY. Ça pressait! Puis, j'ai repris la route jusqu'au Pilot de Syracuse, qui est en fait à Liverpool, NY pour y faire le plein de DEF. Il commençait à être temps!

Un autre saut de puce ensuite pour me rendre au Nice'N'Easy de Tully, NY pour souper. Il y a de ces journées où on semble s'arrêter à tous les poteaux!

Alors qu'il passait sur l'autoroute, Roch, un ancien TJB devenu Saint-Viateur, me voit. Il me dit qu'il s'arrêtera à la prochaine halte.

Une fois rassasié encore, j'ai repris la route pour m'arrêter encore à la halte de Whitney Point, NY. Un quatrième arrêt dans l'état de New York. Cinq même avec la douane! Ça me rappelle certains voyages avec Dany Gingras dit L'Neveu. Dans le temps, on s'arrêtait manger à tous les poteaux. On pouvait bien être gros! Et s'endormir à longueur de journée...

Nous sommes donc parti ensemble après un peu de placottage. Il était assez surpris de ma nouvelle corpulence. On a jasé camions, camionneurs, compagnies et nourriture. Un moment bien agréable.

Et Roch étant un lève-très-tôt, il me lâcha à la halte routière de Mountain Top. Et comme la halte était pleine et qu'il semblait ne pas trop connaître les relais du coin, je lui ai dit pour le relais de Mountain Top, PA, situé à la sortie suivante. Il ne m'a pas répondu, alors j'espère qu'il se sera trouver une place pour la nuit.

Pour ma part, j'ai continué jusqu'à Ravine, PA au AmBest où je me suis arrêté pour la nuit. Heureusement, il restait une place!