14 décembre 2010

Offre d'emploi pour chauffeur US - Prise 2

Je viens de corriger quelques caractères sur le message/offre d'emploi, accesible dans la colonne de droite, sous la rubrique Bonnes adresses.

J'ai ajouté l'extension téléphonique de Mathiew Beaudoin, notre encore tout nouveau (de cet été) confrère aux Ressources Humaines.

J'ai aussi corriger l'adresse. On m'a indiqué aujourd'hui que j'y avais une erreur... j'imagine que quelqu'un l'a mentionné au bureau.

Parce que oui, ça marche! J'avais écrit ça dans un moment de bonheur excessif, mais il faut croire que notre réputation se répend sur la route. J'ai d'ailleurs raconté tout ça via radio-CB à deux reprises dans le dernier mois! Et on me dit au bureau que ça fait plusieurs fois que mon blogue est mentionné comme réponse à la fameuse question: mais comment avez-vous entendu parler de notre compagnie? Ou encore: parmi toutes les compagnies, pourquoi avoir choisi de tenter votre chance ici?

Après bientôt neuf ans (au début janvier prochain), j'en pense toujours la même chose, de ma compagnie. Les deux dernières années ont été un tantinet au relenti, vu l'économie, mais depuis la fin de l'été/le début de l'automne, je crois sentir que nous sommes sur une lancée, sur une montée. Tout devrait donc aller pour le mieux pour les mois à venir!

12 décembre 2010

Souper de Noël

Jour 1

L’autre samedi, le 27 novembre, en fait le samedi qui suit l’Action de Grâces américaine, se tenait le traditionnel souper de Noël de TJB. Lors de cette fin de semaine, nos clients américains sont en congé du mercredi midi au dimanche. Et souvent, le mercredi est au ralenti… Les compagnies de transport québécois sont nombreuses à en profiter pour tenir leur soirée des fêtes. Parce que de toute façon, les camions seraient arrêtés pendant quelques jours. Pour la petite histoire, on me demande souvent, avec étonnement, si, et en fait pourquoi, nous travaillons lors de telle ou telle fête québécoise? Outre les chauffeurs locaux de la compagnie, notre horaire suit les fêtes américaines. Et dans la plupart des cas, les américains fêtent, mais ne chôment pas. Sauf pour l’Action de Grâces et le Jour de l’Indépendance. Beaucoup d’américains travaillent six jours par semaine, alors il ne faut pas s’attendre de les voir en congé trop souvent!

Revenons à nos moutons. La fin de semaine a donc commencé en quasi-catastrophe. En effet, vendredi fut un jour de tempête. Un deuxième jour dans la même semaine avec congé d’école! Dire qu’en hiver, ça leur prend TOUTTE pour fermer l’école! Hé ben… La petite famille est donc partie dès après diner pour se rendre chez Tante Anna, à Sainte-Martine. Tante Anna est toujours contente de nous voir, et de nous recevoir pour souper. Ou pour coucher… Sa maison nous sert donc souvent de pied-à-terre près du bureau de la compagnie.

Arrivés chez Anna, elle nous annonce que nous allons souper au restaurant La Roukyne, avec la gang de Madame… On croyait que c’était un souper quelquonque d’association (Tante Anna est dans « 36 sociétés, 36 misères ») mais non, c’était un simple souper-buffet avec un chanteur country. On a bien mangé, on a bien bu, et on a bien « swingné de la patte ». Il a même chanté « On the road again » et « I believe in you », alors le menu fut complet!

J’y ai même vu Martin du garage qui y était pour souper tranquille. C’est raté pour la tranquillité!!! Sarah lui a parlé de tout plein de découvertes sur la Wii… Une chance qu’on n’a la console que depuis une semaine (à ce moment)!

Par la suite, une petite soirée tranquille chez Tante Anna. Nous nous sommes tous couchés tôt!

Jour 2

Au matin, après un déjeuner vite fait, notre mission consistait à aller reconduire Sarah chez sa marraine Brigitte, heureuse élue pour s’occuper d’elle pendant la journée et la nuit suivante. Et comme marraine habite La Prairie, nous allions donc pouvoir « essayer » la nouvelle 30, ouverte à la circulation récemment. En passant au dessus la veille, en route vers le garage, nous avions constaté de visu qu’elle était bien fonctionnelle. J’ai eu une pensée pour un vieux chauffeur de camion qui m’avait dit, chez Réal’s Truck Stop, il y a plusieurs années (c’était dans ma vie de plate-forme) : « Tsé, même tes enfants ne verront jamais ça! » Ben, pas cette fois. Ni pour la 73 du côté du Parc, ni pour le côté de la Beauce. Manque juste le pont au bout de la 640, les ti-bouts pour compléter la 40 à Trois-Rivières et à Québec (pour contourner ces villes), et la 30 entre Sorel et Bécancour et, dans mon cas, je serai content!

La route fut belle sur ladite 30. Évidemment, c’est neuf! Quelques sorties seraient les bienvenues, me suis-je dit. Je constatai que les maires des villes concernées pensaient la même chose en lisant le journal chez Brigitte. Le projet aurait été créé afin de ne pas favoriser l’étalement urbain. Bon, dans ce domaine, c’est un échec! Il y a eu énormément de construction dans les villes situées aux environs de la nouvelle autoroute. Sainte-Martine, pour ne parler que de celle-là, a presque doublé de population! Un autre « Quartier Dix-Trente » est même en préparation pour les alentours de l’Hôpital Anna-Laberge… (Un Quartier Dix-Trente, c’est l’apothéose, le summum du centre d’achat; du genre vraiment méga).

Brigitte nous présenta sa virole à fromage. Nous fûmes conquis; on en veut une! Eux ont découvert ça l’été dernier en camping, par une voisine. Il faut évidemment aimer le fromage, mais là, on est partant, alors pas de trouble! Jean, parrain cochon, nous a raconté les aléas de son travail, sa courte prestation chez D’Angelo, et de ses projets pour plus tard. C’est fou comme « lorsqu’on se compare, on se console »… Ou dit autrement, on a des chiâleux chez TJB qui se plaignent le ventre plein!

Après un diner léger, nous sommes donc partis, Caro et moi, vers Valleyfield. Un petit arrêt dans une grande surface, à la recherche de moule en silicone pour faire des savons. J’en ai trouvé un. Nous serions nous trouver une nouvelle passion artisanale? La phrase préférée de feu mon père n’était-elle pas : « on est capable d’en faire »? Nous en avons profité pour faire le plein de cochonneries, question de passer le temps en attendant le souper.

Puis, nous nous sommes rendus à l’Hôtel Plaza de Valleyfield. Notre chambre nous y attendait. Écoute de musique à la télé, dégustation de cochonnerie et grand nettoyage se sont succédé, et pas nécessairement dans cet ordre. Une fois l’heure H venue, et tous deux habillés « beau bonhomme », nous sommes descendus dans les sous-bassements de l’hôtel. Une surprise nous attendait dès l’ascenseur : Boubou et Émilie étaient eux aussi en route pour les bas fonds de l’hôtel… Une fois dans le lobby tout en bas, je me suis mis à penser qu’avec l’expansion de la compagnie, un beau jour, nous aurons besoin de la grande salle… Une fois à l’intérieur, je constatai qu’en effet, nous commençons à y être à l’étroit (et il y avait bien une dizaine d’absents). Encore une ou deux années, et ça débordera…

À l’heure dite, la porte s’ouvrit. Jocelyn et Êve, les patrons, nous ont accueillis avec salutations chaleureuses et présent. Comme à l’habitude, nous nous sommes choisis une table entre amis. La nôtre se constitua autour de moi, Reefer, Boubou et une autre nouveau dont je ne sais pas le nom… ainsi que nos épouses.

Après les présentations d’usages à notre table, un serveur complètement bolo se présenta ainsi : il raconta que ça ne lui tentait pas vraiment de travailler, qu’il était obligé, que c’était l’aide sociale qui l’avait envoyé, etc. C’était tellement gros que je me suis tout de suite dit qu’il faisait parti du décor (en fait, de l’animation) et qu’il était un mal nécessaire. Je ne lui ai plus vraiment porté attention. Son but était de faire chier l’peuple, et avec Émilie et Carolle, je crois que ça y était presque. Reefer de son côté se disait que « ça se peux-tu de nous avoir envoyé un tel numéro! » De table en table, il en rajoutait. Les vraies serveuses, dont je ne suis pas certain qu’elles étaient dans le coup, devaient subir ses oublies, ou nos redemandes…

Les services débutèrent au travers de tout ça. Ainsi que le traditionnel blabla inhérent à ce genre de soirée. Mais cette année, un petit plus. Nous avons tous été présenté publiquement!

Les répartiteurs et le personnel de bureau ont été présentés. Ensuite, les chauffeurs US. Matthew, l’homme derrière les ressources humaines, nouvellement arrivé l’été dernier, nous a tous nommés… Et il a eu un seul oubli! Wow, plus de mémoire que moi. Il a seulement eu un peu de misère avec la table de Lanaudière, parce qu’eux, il ne les voit pas souvent.

Jean-Pierre présenta les chauffeurs de ville. Ma foi, je ne croyais pas qu’il y en avait autant. On doit être rendu une grosse compagnie!!! Martin par la suite présenta les mécaniciens, qui prennent soin de nos camions et remorques de façon à ce que le tout demeure fonctionnel en tout temps.

Le service, à ce point, était rendu au plat principal. En alternance, il y avait tournedos de porc et carré d’agneau. Carolle a eu le porc, et moi l’agneau. Le serveur bolo échappa, avec grand fracas, son plateau. Il se fit alors ramasser par deux hommes et, comme on dit chez nous, « sortir su’a tête »… Peu de temps après, il s’est présenté au micro, et par la suite, pendant le dessert, il est venu nous voir de table en table afin de rigoler avec nous, et de voir qui avait plus mordu.

Il s’avéra que ce même bolo était un hypnotiseur! Il a donc demandé des volontaires afin de nous faire rire un bon coup. On se rappellera longtemps de Jean-Pierre qui rame. Ou de Ernest et l’Oncle Bob, habituellement si réservés, qui ont subi l’hypnose à plein. Et les autres… Un peu long, mais plutôt intéressant!

Par la suite, la musique a fait dansé jusqu’à s’en user les semelles. De mon côté, je me suis consacré à diverses conversation avec les confrères. Il y en a une couple que les oreilles ont dû leur « sciller »…

Jour 3

Encore? Ben, tant qu’à ne fêter qu’un fois par an, autant le faire comme il faut! Après un sommeil réparateur, nous nous sommes rendus dans le lobby de l’hôtel afin d’être prêt pour le déjeuner. La marraine/gardienne se changeant en citrouille à midi et demi, nous nous devions de nous empiffrer prestement!

Le brunch nous a semblé meilleur que les années précédentes. Pourtant, on ne peut pas dire que c’est le changement qui les occupe… Nous avons donc pu déjeuner plusieurs fois. Maudit buffet à volonté quand tu n’en a pas (de volonté)! Et attablés avec Marteau, Reefer, AP, Mao, et Moustache, ainsi que les quelques conjointes qui étaient encore « drette », comment ne pas tourner ce divin repas en folie?

Après les remerciements d’usage au patron, nous avons donc dû quitter, encore très heureux de l’événement, du cadeau et des rencontres.

Après avoir récupéré Sarah, nous nous sommes rendus chez Manon et Philippe. Pendant que les gars ont parlé de char, les filles ont parlé de diabète! Afin de ne pas trop s’éterniser (quand on est trop bien reçu…), nous avons quitté avant le souper.

Mais il fallait bien manger. Rendu dans Montréal, la fringale nous gagna. Sauf Sarah, qui a toujours faim, donc elle avait faim en partant… Carolle ayant un goût de chinois, nous nous sommes souvenus du « chinois ch’nu » près des raffineries. Parce que celui de Repentigny, près de la Marina, c’est juste un « chinois bof »! Par contre dans les deux cas, ils ne valent pas le Sun K de Châteauguay. Nous étions tellement tôt que le buffet était vide. Nous en avons donc profité pour aller visiter Jean Coutu, à la recherche d’un ami. Et un parfum pour Carolle, qui semble introuvable (j’ai même vérifié à la boutique hors-taxe de Windsor depuis…)!

Nous sommes retournés au Chinois. Nous avons encore bien mangé, malgré tout. Et probablement trop, étant donné que c’était encore un buffet! Par la suite, nous nous sommes finalement rendus à la maison, pour se reposer d’autant d’émotion en si peu de temps!

Ce fut, je crois pouvoir le dire, une excellente fin de semaine.