19 novembre 2009

C'est notre tour!

Voilà, la grippe est entrée chez nous. Oui, LA grippe! Celle qu'on appelle la grippe Code Postal... La fameuse A(H1N1).

La semaine dernière, Sarah semblait très épuisée. Se couchant pour une sieste en arrivant de l'école, elle ne s'est relevée que le lendemaine matin. Deux soirs d'affilés! En bonne fille de son père (ayant prononcé la célèbre phrase "j'm'endors pas tu sauras" alors que mes parents m'avaient réveillé sur le bout de la table!), ce n'est vraiment pas son genre.

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Quelques jours auparavant, alors que j'étais en congé, nous étions tous allés "au vaccin".

Ici, dans notre région, ça se passe aux Galeries de Joliette. Les portes ouvrent à sept heures. Nous sommes arrivés exactement à cette heure. Quelques minutes après avoir stationné l'automobile, nous avions franchi la file et étions rendu à l'intérieur.

Dès lors, nous nous sommes fait rappeler l'ordre des priorités, donc quelles étaient les personnes qui pouvaient être vaccinés à ce moment. Quelques uns ont donc rebroussé chemin en bougonnant. Il faut mentionner qu'avec les informations déjà connues pour quiquonque lit les journaux ou fouille sur Internet, il n'y avait pas là de surprise pour personnes! Mais il y a toujours des gens qui s'essayent...

En peu de temps, nous arrivions au début de la file. Nous avons donc été dirigé dans une boutique aménagée en salle de distribution des coupons de rendez-vous. Nous avons été invité à nous présenter à dix heures trente. De mon côté, malgré que je sois le conjoint de femme en danger, et le père de fille en danger, j'ai été déclassé. Vu la rareté des vaccins ces jours-là, les conjoints avaient été retiré de la liste des priorité. Je devrais donc passer mon tour! Bon, pas si grave, j'étais, malgré ma présence sur les lieux, toujours un peu ambigue sur la nécessité de me faire vacciner. Pas sur les bienfaits de la vaccination... juste sur la nécessité. Enfin, je me comprends!

Nous avons profité du délai pour aller déjeuner. Ce faisant, nous avons su que la vaccination elle-même débutait à neuf heures trente. Ce qui laissait passablement de temps à la foule de s'enregistrer afin d'accélérer le déroulement de la chose.

Un bagel et deux ou trois boutiques plus tard, nous nous sommes présenté dans la salle d'attente ou, justement, l'attente une fois enregistré dans l'système a été de très courte durée. Un gros cinq minutes je dirais! Entrez ici, assoyez la fille, nettoie, tiens l'autre bras, pique, ouate, plaster, suivant... Assoyez la maman, et rebelotte... Un autre gros cinq minutes de passé!

Le plus long arriva ensuite. Afin de contrôler les effets secondaires, il fallait attendre quinze minutes su'l banc, le tout sous la supervision d'une infirmière. Juste devant nous, une jeune maman (les jeunes mamans composait d'ailleurs une bonne majorité de la clientèle) a eu soudainement une bouffé de chaleur. Elle a été prise en charge immédiatement.

Le plus rigolo, c'est qu'à la fin de notre délai, alors que nous nous apprétions à quitter les lieux, l'infirmière en poste terminait sa ronde et était remplacé par une autre. Cette dernière, juste comme je passais devant elle, se retourna vers le mur pour éternuer. Je regardai donc l'autre en disant, avec mon plus beau sourire: hmmm c'est rassurant! Onze heures et des poussières, tout était fait.

Nous sommes donc retourné à la maison pour reprendre notre petite vie. Le lendemain, je reprenais la route comme d'habitude.

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De retour à la maison quatre jours plus tard, je retrouvai mes femmes en piteux états. Malgré tout, Caro astinait que Sarah n'avait pas la grippe Code Postal. De mon côté, j'en étais déjà convaincu.

Et le vaccin, vous direz? Ben, il a un délais de pleine capacité de dix jours. On peut donc dire qu'il était à la moitié ou un peu moins de sa pleine force.

Le soir précédant mon départ, d'ailleurs après avoir magasiné un matelas, Sarah redescend de sa chambre en disant qu'il y a de l'eau dans son lit. Maman va voir et, tout de suite, mets ça sur la faute du toit qui coule (à sa défense, il faut dire qu'avec une maison de notre époque, c'eut été possible, à part qu'il ne pleuvait pas à ce moment). Vérification du papa, ce ne peut être le toit, le plafond est tout à fait sec!

Nous finissons par découvrir que Sarah a vomi. Son souper, qu'elle a d'ailleurs mangé de peur, a jammé! Le lit, ben, la literie, s'en va dans la laveuse au complet... et Sarah dans notre lit pour la nuit, avec le ti-plat pour les en-cas.

Et en-cas il y eut! Ouf, comme c'est moi le chanceux qui dormit avec elle, maman ayant émigré sur le divan, faute de trouver le sommeil, je peux confirmer qu'elle s'est relevé pour vomir aux trente à soixante minutes! Ah, la plupart du temps, ce ne fut que convulsion, avec rejet de crachat. Ok, je limite les détails! ;-)

Bref, nous n'avons pas vraiment fermé l'oeil de la nuit. En collant tous les assoupissements, je dirais deux heures! Dès mon réveil, ou plutôt, dès ma levée de corps, je consultai le journal afin de savoir c'est quand qu'on panique?

Mon souvenir était bon: après quatre heures et plus de vomissement, il était recommandé de voir un docteur le jour même. La clinique Grippe étant en fonction dans notre région (cette dernière ouvrant ses portes sitôt un certain seuil de cas atteint dans les urgences régulières), nous avons donc décidé de nous y rendre tous pour l'ouverture, soit sept heures.

J'ai donc décommandé mon départ, que j'avais demandé pour mardi. De toute façon, n'ayant pas dormi, je n'aurais pas roulé très longtemps! En mentionnant que je verrais pour le lendemain... d'autant plus que Jean-Pierre m'avait sous-entendu que c'était une semaine tranquille.

Nous nous sommes donc rendu à la Clinique Grippe, situé tout juste à côté du Centre Hospitalier Régional de Lanaudière. Déjà, sur le trottoir nous amenant à la porte, un étrange sentiment s'empara de moi. Tous, autant les malades que les infirmières, portait dossard, identification et titre, ainsi que le masque. De voir autant de masque, on ne peut que se dire qu'il doit y avoir un danger! On nous reçoit dans le portique, aussitôt la porte refermer.

Après quelques questions, on me retourne d'ou je viens, vu que je ne suis pas malade. En fait, mon mal était imaginaire: je n'ai jamais de problème à avoir les mêmes bobos que mes femmes, plus un certains stress devant la situation... Ouf, j'avais l'motton!

Sarah a donc été placé plus prioritaire que sa maman. Son tour arriva assez rapidement. Caro bien sur s'est présenté avec elle à chaque étape. Rendu au docteur, il s'occupe tout d'abord de Sarah. Verdict: une fois la forte fièvre et les vomissements passés, le pire est derrière nous. Reste qu'à attendre quelques jours, et ce sera fini.

Par contre, entendant tousser Caro, le docteur lui demande si elle est sur la liste d'attente. Elle répond qu'elle y est, mais qu'elle a été placé un peu plus loin, parce que plus vieille. Et le médecin de répondre que, si elle tousse autant, elle va passer drè là! Jusque là, elle n'avait eu que mal à la gorge et à la tête.

Il lui fut donc prescrit du Tamiflu (il faut ben écouler les stocks!). La prescription fut envoyé directement à notre pharmacie, livraison incluse, parce qu'à partir de là, il est de la plus haute importance que Caro soit recluse à la maison!

Je me suis donc dévoué à aller lui magasiner du pain et du lait en quantité suffisante pour qu'elle n'ait pas à sortir dans le public. Par la suite, question travail, on me suggéra de rester à la maison afin de me soigner, ainsi que mes femmes, et de partir samedi matin pour un voyage un tantinet plus loin. La semaine qui s'en vient étant celle de l'Action de Grâces américaine (ou tout ferme dès le mercredi après-midi jusqu'à la fin de semaine), j'aurais probablement eu de la difficulté à repartir pour un deuxième voyage. Étant un peu brûlé ces temps-ci, ça ne me fera que grand bien!

Quelques jours plus tard, Sarah va de mieux en mieux: elle est redevenu la petite tannante habituelle. Elle commence à s'ennuyer de l'école; ce matin, elle a lu avec moi des extraits du Devoir, question de bien s'informer! On ne rit plus...

Caro de son côté continue de prendre du Tamiflu, et de souffrir de l'intérieur à temps partiel. Je lui prodigue moult massage pour son dos au muscle endoloris.

C'est notre petite vie de la semaine...

Le party s'en vient!

P.S.: Un gros coup de chapeau au personnel impliqué dans cette frénésie, je pense en particulier aux infirmières: elles nous font preuve encore une fois de leur dévouement et de leur bon travail. Merci. Et monsieur le ministre Bolduc, au lieu de sous-entendre des sornettes, payer les donc à la valeur de leur travail! Dans les circonstances, on peut bien se le permettre!

10 novembre 2009

Manque-je de temps?

Comme je disais à Boubou tantôt, je voulais commenter l'arriver de Gilles Taillon aux commande de l'ADQ... mais il a eu le temps de démissionner!!!

Je peux donc constater, après la démission de deux députés sur six, du président du parti, maintenant de la démission du chef, et surtout de sa déclaration sur le financement louche du parti (dont il était jadis quand même le numéro deux!), que la rédaction de la notice nécrologique du parti peut commencer!

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Je réitère donc que la droite, dont nous devons entendre les idées, devrait se concentrer à les faire connaitre plutôt qu'à traiter la gauche de tous les noms. Ce serait plus constructif!