31 mars 2009

Retour au travail - Toiture

Je partirai ce soir en camion pour... Lachine, Montréal et L'Assomption. Raison? Ma ponctualité! Ça m'a fait un petit velour de me faire complimenter. :)

Par après, je pars pour Lebanon... je ne sais pas trop dans quel état, mais je soupçonne le Tennessee. Je commence à connaitre la TN-109 par coeur!

J'ai aussi su que j'ai été lu par tout le bureau... Celle (je soupçonne que c'est une elle) qui m'a découvert a imprimé et fait circulé un de mes messages dans tout le bureau. Semble-t'il que tous ont bien aimé la lecture.

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Je suis aller constater les dégâts de ma toiture. Je pourrai faire le travail la fin de semaine prochaine. Il y a une tôle de retroussé, ainsi que plusieurs clou dont le trou s'est éjarré. Je devrai donc remplacer les clous par des vis, ainsi que certaines vis par des plus grosses. Tout ça sur une section de deux mètres sur quatre environ. Le reste de la toiture est bon pour un bout. Ouf!

Nous commençons d'ailleurs, et Sarah la première, à avoir hâte de déménager. Reste trois mois.

30 mars 2009

Ils peuvent bien être bon

J'ai déjà dit que j'étais très satisfait du service que nous donne notre concessionnaire automobile, Joliette Volkswagen.

J'ai récemment découvert qu'ils sont en effet reconnus par le Club de l'Emblême Wolfsburg, soit les concessionnaires élites de la marque. Seul trois concessionnaires au Québec ont reçu cette distinction.

Et ceux qui ont ri de nous du temps de la Passat '90 pour laquelle ils nous est arrivé de chercher des pièces "concessionnaire seulement" ne sont pas sur la liste. J'avais beau avoir un vieux bazou, il lui fallait quelques pièces de temps à autre.

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On entend toujours des histoires d'horreur de concessionnaires, peu importe la marque du véhicule. J'étais donc un peu craintif de me présenter chez Joliette Volkswagen à mon arrivée dans la région. Une nouvelle région, une nouvelle marque de véhicule (avant, j'étais un gars de Dodge; d'ailleurs, si il y avait des Diesels chez Dodge, je veux dire plus petit qu'un Ram 2500, j'y serais probablement encore), un nouveau garage, tout pour ne pas me rassurer. En plus, un autre concessionnaire de la même marque est à mille lieu d'ici, contrairement à la famille Chrysler ou il y en a partout, genre trois à moins de trente minutes d'ici.

Pour changer l'huile quatre fois par an, n'importe qui peut sembler bon. Les événements nous ont amené à devoir aller beaucoup plus loin que l'entretien normal (et un Diesel n'en a pas beaucoup). Je peux donc vous assurez d'un service excellent à cet endroit.

Si vous résidez dans Lanaudière, et que l'envie folle d'une automobile allemande vous prend, n'hésitez pas à vous rendre à Joliette Volkwagen: vous ne serez pas déçu.

Nouveaux clients chez TJB

Je ne nommerai bien sur aucun nom, mais nous avons su cette semaine que deux nouveaux clients avec de bons potentiels, en quantité de voyage, se sont ajoutés dans le grand chapeau duquel Jean-Pierre, le répartiteur des départs, tire notre travail.

Dans un cas, il s'agit d'une deuxième usine d'une compagnie ou nous étions déjà transporteur. Pour cette compagnie, la qualité de notre service, ainsi que notre volonté à aller chercher leur produit là ou ils se trouvent (lire hors-Montréal) est un plus à notre dossier.

Dans le deuxième cas, il s'agit d'une compagnie ou nous étions en probation depuis quelques semaines. Nous passerons donc de trois voyages par semaine à un minimum de dix.

L'équipe mérite des félicitations pour ses efforts. Dans l'état actuel de l'économie, dénicher de nouvelles sources de voyages, à prix raisonnables, relève de l'exploit. Bravo.

Les américains nous critiquent: me semble...

Vous vous souvenez de l'accident de ski, survenu au Mont-Tremblant, impliquant l'actrice anglaise Natasha Richardson? Voir ici.

Voilà t'y pas que certains américains (je les entends à distance!) accusent le système de santé québécois, ou canadien au sens plus large, dans ses fondements même, d'être responsable de son décès. Évidemment, personne là-bas ne souligneras que la victime a REFUSÉ les soins des ambulanciers arrivés sur place dans un délai somme toute raisonnable (un peu plus d'un dizaine de minute, sur un montagne de ski, c'est très bien). Elle aurait d'ailleurs, semble t'il, signé un refus de soin.

Il faut savoir que, lors d'une chute avec un choc à la tête, deux choses peuvent arriver: une commotion cérébrale, et là tu ne peux pas vraiment ne pas t'en rendre compte, ou ce qui est arrivé à la comédienne dont je parle ici: en apparence, rien, mais une hémoragie interne qui emplie l'espace entre le crâne et le cerveau de sang, causant une pression qui entraine assez rapidement à la mort. Il faut environ une heure après le choc pour que la victime commence à ressentir de la douleur, mais il est très probablement déjà trop tard. Ce fut le cas ici... et humblement, j'aurais probablement réagi de la même façon: rien sur le coup? Bon, c'est ben correct! Et je serais donc mort à l'heure qu'il est.

C'est pour ça qu'elle a refusa de se rendre dans un hôpital. Les patrouilleurs de la station de ski ont reconnu des signes pouvant les laisser croire qu'il pourrait y avoir des dommages. Bien sur, ils ne sont ni ambulanciers, ni médecin. On ne le leur demande pas non plus. Par contre, comme spécialiste des premiers soins, ils doivent pouvoir reconnaitre les signes afin de pouvoir en aviser les ambulanciers.

Du côté américains, le président actuel veut améliorer l'accessibilité au système de santé. On sait qu'il y a environ 20% de la population américaine qui n'est couvert par AUCUNE assurance-santé. Sans compter les médicaments qui coute encore plus cher qu'ici. Pour ceux qui ne savent pas, environ 60% de la population ont accès à une assurance-santé par leur emploi (et souvent ils doivent se battre pour la garder ces années-ci). Les ainés ou retraités sont couvert via MédiCare. Les très pauvres sont couvert via MédicAid. Ces deux groupes totalisent environ 20% de la population ensemble. Cela laisse donc le 20% restant sans aucune couverture. Leur employeur ne la fournissant pas, mais ils ne sont pas suffisamment pauvres pour MédicAid, ni suffisamment riches pour se payer les soins directement.

Obama veut donc corriger la situation. Comment il le fera n'est pas encore clair. Ils sont très loin de vouloir instaurer un système entièrement public comme cela se fait ici. De toute façon, un tel système serait utopique dans ce pays ou le fric est roi.

Mais là ou le bât blesse, c'est que la désinformation est commencé: des publicités laissent entendre là-bas que, autant ici qu'en Angleterre (qui a semble t'il un système public semblable au nôtre), on ne peut pas choisir ni le médecin qui nous soigne, ni les médicaments que l'on prend! Quand même... Venant de gens qui croient que les États-Unis sous Obama deviendront Cuba, c'est bien certain que tous les coups seront permis pour biaiser l'opinion publique. Dire que notre système de santé est en cause d'une quelquonque façon dans la mort de Natasha Richardson en fait probablement parti.

À noter, un hélicoptère-ambulance serait évdemment le bienvenu pour complèter l'arsenal québécois disponible pour les cas urgent. On a bien un avion-ambulance, mais c'est plus difficile à poser en plein bois. Et avec la fermeture de la coopérative qui offrait le service de transport médical en hélicoptère, ce serait le meilleur temps pour que l'état prenne ce service en charge (ben oui, qui d'autre???).

Mais dans le cas présent, notre dame aurait "r'virer l'hélico d'bord" et le résultat final aurait élé le même. Il ne faudrait donc pas laisser l'émotion du moment, et encore moins les reproches non-fondés des américains (et quand bien même leurs reprochent seraient fondés!) nous guider dans la recherche de l'amélioration de nos services d'urgence.

26 mars 2009

Pour les fouines, phase 2

Tiens, j'ai ajouté les blogues que je nomme "corporatifs" dans ma liste. Ça fait le tour. Il me reste bien quelques blogues en dormance, mais si ils deviennent vivant, je les ajouterai.

Portez attention...

À mes chers lecteurs, veuillez porter attention à mon histoire-fleuve, qui est publié en quatre partie... Je précise, juste pour que vous ne me demandiez pas si je recule d'avant lorsque je conduis.

Des fois que...

Et j'ai un autre fleuve en banque, ma semaine des quatre vendredi treize. Mais publier celui là fut assez laborieux, alors je publierai l'autre texte un peu plus tard, le soir sur la route...

Une semaine dans la vie de... Partie 4 - Fin

À mon arrivée, l’air bête de service semblait ne pas trop vouloir collaborer. Elle me fit une photocopie à partir de mes papiers roses, auquel j’appliquai le traditionnel autocollant/code à barre de notre compagnie, j’annotai de mes renseignements, et télécopiai le tout à Lori. Un coup de fil plus tard, Lori ne voyais pas bien les informations écrites à la main par le client, donc je les lui redonnai en parole.

À l’heure où je pouvais enfin partir, je calculais pouvoir donc entrer au bureau le soir même, ce qui me plaisait bien. Avec toutes ses côtes, la vie dans la Nouvelle Angleterre amène peu de kilométrages, mais beaucoup de temps de travail. J’avais donc hâte de me retrouver à la maison.

Une fois sur la route, je me suis rendu à la première halte touristique de l’état de New York afin d’y engouffrer mon souper. Ça commençait à sentir la maison. Trente minutes plus tard, j’étais de retour sur la route.

À la hauteur de Syracuse, NY, les panneaux lumineux annonçaient la présence de neige à la hauteur de Mexico, entre les sorties 32 et 37 (c’est précis) et conseillaient de ralentir en conséquence. En bon saguenéen, je me suis dit :
- On verra ben rendu là.
Parce que les américains ont la panique facile lorsqu’il s’agit de conditions des routes difficiles pour cause d’hiver. Je l’ai déjà dit, ils ne sont pas bien équipés pour l’hiver, autant individuellement que collectivement, et ne savent pas comment se comporter dans la neige et sur la glace. Pourtant, dans bien des états, l’hiver est très comparable à celui du Québec. C’est le cas pour l’état de New York. Et spécialement sur la I-81 entre Watertown et Syracuse où, à cause de ce qu’ils appellent là-bas « l’effet lac ». Ce coin de pays est situé juste au bout du lac Ontario (le dernier des cinq grands lacs, à l’est de l’ensemble). Et, avec les vents dominants qui sont la plupart du temps de l’ouest, toute l’humidité qui s’évapore au dessus du lac est ramassé par le vent, et charrié au dessus du lac. Arrivé au dessus de la terre ferme, sois dans le secteur mentionné plus haut, tout ça retombe au sol sous forme de neige. Et si vous croyez que Montréal a eu beaucoup de neige l’hiver dernier, ben là-bas il y en a eu le double!

Entre camionneur, on se dit que « c’est là qu’ils fabriquent la neige » en parlant de Mexico. Je n’avais jamais connu de « vraie » tempête dans ce secteur, mais lorsque j’ai commencé à conduire, il y a onze ans bientôt, plusieurs chauffeurs me racontaient que, alors qu’ils passaient la nuit au relais de Mexico (qui, comme son nom ne l’indique pas, est situé dans le village de Parish!), ça arrivait de temps en temps que la neige qui avait tombé dans la nuit avait l’épaisseur du pare-brise (un bon soixante centimètres!) et donc, les empêchaient de voir quoi que ce soit à l’extérieur au réveil! Ça, c’est d’la bordée!

Arrive donc la sortie 32 : toujours rien. Je sens que « le temps est à la neige », mais il faut encore un beau temps de début de soirée en attente d’une averse. Un peu après la sortie 33, la tempête commença net. On aurait dit que nous devions entrer dans un mur de neige. En peu de temps, la route était de moins en moins dégagée : seules les traces des véhicules dégageaient une partie de la voie. La dernière gratte (charrue pour les montréalais) était passé il y a longtemps.

Comme je me cherchais un endroit pour y faire un arrêt-pipi depuis un moment, je me suis dit que le relais de Mexico ferait un bon choix. Nous roulions maintenant à environ vingt kilomètres/heures. Je prends donc la sortie, pas vraiment dégagé elle non plus. J’active la barrure entre les deux différentiels, juste en cas… J’entre sur le stationnement… pour me rendre compte qu’il n’a pas été déneigé depuis longtemps : évidemment, tous les déneigeurs doivent être débordés! Il y avait tellement de neige au sol, avec en plus un camion et sa remorque vide qui étaient immobilisés au beau milieu de la place, incapable de bouger. Par chance, je fus capable de le contourner de justesse, afin de toujours continuer de rouler. J’avais la ferme impression que si je m’immobilisais, je devais y passer la nuit (parce qu’incapable de repartir moi-même)! Réussissant à me faufiler entre les pompes en sens inverse (heureusement, une pompe était libre), je me suis retrouvé sur la route, dégagée… Ouf! J’avais réussi à ne pas m’immobiliser… mais je n’étais pas allé visiter la toilette.

J’ai donc « faitte un nœud d’dans », et je suis retourné sur l’autoroute. Pour une rare fois, je n’étais pas en état de catastrophe (question pipi). Au nord de la sortie 34 (celle pour le relais), la neige tombait encore plus. Les « presque deux voies » sont devenu une seule voie. Et la vitesse diminua jusqu’à un arrêt complet fréquent. Chacun avançait de quelques mètres, puis une petite pause, et on recommence. À ce rythme, c’est long longtemps!

À force de persévérance, j’ai pu constater que plusieurs (en fait, quelques) véhicules étaient plus ou moins hors de la route. Plus ou moins, car c’était le genre de température où tu roules si lentement que, si tu prends l’clos, ben tu ne t’y rends même pas! Les voitures étaient donc plutôt immobilisées parce que leurs conducteurs s’étaient aventurés un peu trop hors de la « track ». La plupart du temps, elles étaient encore sur la route, du moins en partie, ce qui justement causait les ralentissements… Une ou deux fois, une auto-patrouille, gyrophare allumé, nous prévenait du danger. Comme le monde est plouc (lire : épais, innocent, imbécile…), j’ai entendu sur la radio-CB des gens dirent :
- Pourquoi la police reste là? Tu ne me feras pas croire qu’elle n’aurait pas d’autres choses à faire un soir de tempête?
Ben, l’zouf, aux États-Unis, s’il y a un véhicule en difficulté sur la route, la police reste là, gyrophare allumé! C’est d’même. Et si c’est une p’tite vieille qui a une crevaison, ou une belle madame, ben le policier sort dehors et va changer la roue pour elle! C’est d’même. Dans plusieurs états aussi, s’il y a une zone de construction, une auto-patrouille sera attitrée sur place. C’est d’même. Eux, les policiers aux États-Unis, savent ce que veux dire, sur leur véhicule, l’inscription Protéger et Servir. Chez nous, on se le demande (parce que c’est écrit la même chose ici sur nos auto-patrouilles).

Pour revenir à ma vessie, nous étions si souvent immobilisé que, honte à moi, je me suis soulagé dehors, au beau milieu de la I-81! Évidemment, j’ai bien attendu d’être hors de la vue des auto-patrouilles (il faudrait bien que je vous raconte la fois dans le Michigan…). Parce qu’on n’en voyait pas le bout…

Comme annoncé, dès la sortie 37 passée, la neige coupa net et le retour au beau temps (beau comme une nuit d’hiver) fut instantané! Ça a commencé comme si on entrait dans un mur, et ça a terminé comme si on sortait dudit mur!!! Dans cette région de l’état de New York, c’est d’même!

Arrivé à la douane de Lansdowne, ON, en faisant ma ligne dans mon registre, j’ai constaté que j’avais mis une heure de plus que la normale! Une heure pour faire trois sorties… Je crois que c’était là la pire tempête que j’ai vu dans ma vie! Et on sait qu’au Saguenay, on en voit des tempêtes (bon, ce n’est plus comme dans mon temps, ou l’hiver commençait fin novembre/début décembre pour finir fin mars/début avril!). Ça bat toutes les fois où, en motoneige, il ventait si fort, donc levant toute une poudrerie, que je ne voyais que le réflecteur du prochain poteau rouge (sur une piste de motoneige, au Québec, il y a des poteaux rouges vif avec un réflecteur tout en haut : ils délimitent la piste, selon les droits de passages obtenus. Les poteaux sont positionnés à la distance de vision habituelle. Normalement, dans un secteur où il y a souvent du vent, les poteaux sont donc très près les uns des autres, de façon à ce que la lumière de la motoneige se rende au réflecteur malgré le blizzard. Impossible de s’égarer!).

Une fois les formalités douanières réglées, je me suis rendu à Cardinal, ON pour passer la nuit (plutôt qu’au terminal de Saint-Chrysostome).

Jour 7
Le lendemain, je me suis rendu chez Réal pour déjeuner. En route pour le terminal, à une heure de là, mon patron me téléphona :
- T’es rendu où?
Je devais remettre mon téléphone de compagnie (j’en ai un personnel maintenant) et le chauffeur attendait que j’arrive pour partir avec.

Ce fut toute une épopée!

Une semaine dans la vie de... Partie 3

Jour 4
Je m’étais entendu avec Michel afin que son pick-up soit en forme, au cas où mon Wes’ aurait trop froid et n’aurait pas voulu travailler, avec le froid annoncé… dont nous n’avions toujours aucune idée à l’heure d’aller au lit (toujours autour de zéro degré). À mon réveil, le thermomètre indiquait moins vingt-cinq : quin, le frette est arrivé dans la nuit! Je suis donc parti, à pied, pour retrouver mon camion, abandonné au coin de la rue. La mission consistait à le démarrer, puis à revenir déjeuner pendant qu’il se réchauffe. Comme ça, s’il n’eût pas démarrer, ça nous laissait un peu de temps pour mettre les mesures d’urgence en vigueur.

Le pauvre avait le nez face au vent. La grille s’était emplie de neige pendant la nuit. Après avoir débarré la porte, je suis monté à bord. Il faisait plutôt froid, mais rien pour alerter sa mère, à mon sens (mais on connait la frilosité des montréalais, spécialement les Miss Météo!). J’enfonçai la pédale d’embrayage, afin de lui faciliter la tâche. Je tournai la clef. Avec quelques difficultés respiratoires, le moteur s’anima. D’abord tournant en carré, puis après quelques minutes, en rond. Je pouvais donc, non sans fierté, retourner à la maison pour déjeuner avant de reprendre la route. Avec une certaine fierté, parce que les plus récents camions de la compagnie, avec moteur Cummins, sont très sensible au frais (alors au froid, on oublie ça!). Mon Mercedes a ses défauts, mais au moins il démarre!

De retour sur la route, malgré que je n’aie pas eu l’adresse (je n’avais pas réussi à recevoir ma télécopie), j’ai pu presque trouver le client. Je dis presque parce que je me suis revirer dans la cours. Mais c’était sans le savoir. Je me suis alors trouver un stationnement, aie téléphoné à mon répartiteur pour avoir l’adresse, et je m’y suis rendu.

Je fus déchargé en peu de temps. Un appel au répartiteur m’envoya, comme attendu, à Dolbeau, au nord du Lac. Cinq minutes plus tard, un autre appel :
- Ne bouge pas, il n’y a pas de voyage prêt à Dolbeau!
Je n’étais pas encore sorti de la cour du client. Un autre cinq minutes, un autre appel :
- Rends-toi à Saint-Bruno (du Lac-Saint-Jean, pas à Montréal!), il y a une remorque déjà chargée à ramener à Montréal.
Ça c’est du service! Je me suis donc rendu au terminal de la compagnie qui va pour nous au Lac Saint-Jean. J’y ai laissé ma remorque vide, en échange d’une chargée de rouleaux de papiers. Après avoir mangé mon diner, j’ai pu reprendre la route, en direction de Montréal. Je devais téléphoner au bureau à la hauteur de Shawinigan, ou vers seize heures trente.

Après un café au Irving de Chambord, et un autre au Irving de La Tuque, je me suis arrêté au Cardlock de Saint-Boniface afin de faire mon appel. Retour au terminal, où un voyage pour Scranton, PA m’attendrait. Mais pas pressé du tout.

Je suis donc arrivé au terminal de TJB vers vingt-et-une heures. Heureux d’être content, je me suis précipité au salon pour écouter la télévision. Ben câlice, un zouf semble être parti avec la carte de l’Express Vu! Je dis semble car personne du bureau le lendemain ne semblait être au courant si la direction avait simplement ramassé la carte pour la prêté à un chauffeur sur consigne ou bedon si elle avait été volé. Ce serait ben l’boutte! En tout cas, sans cette carte, la télévision est inopérable! J’ai donc été « obligé » d’aller au lit… Bon, j’ai toujours du sommeil à récupérer. J’en ai profité pour m’installer dans le lave-camion, afin d’être au chaud toute la nuit.

Jour 5
La journée s’annonçait très tranquille au bureau. Les répartiteurs pour les deux directions (départ et retour) avaient beau chercher, les voyages se faisaient rares. À mon arrivée, la veille, j’avais d’ailleurs vu deux ou trois chauffeurs qui partaient, pour débuter leur semaine! C’était quand même mercredi soir… Difficile semaine, donc. Dès leur réveil, Gilles, Mao et Pardu m’ont invité à me joindre à eux pour aller déjeuner au village. J’ai pu ainsi faire un tour de Cadillac avant même d’être mort. Heureusement d’ailleurs, parce que Pardu l’a vendu, son vieux taco. On a su, re-su, et su encore que Mao lui aussi s’est acheté un Cadillac, un CTS. Pareil comme celui de Reefer, en plus. Cou donc, dans mon ancienne vie, tous les chauffeurs avaient une Harley-Davidson… et maintenant, il semble que ce soit la Cadillac! Héhé, ben moi je préférerais être dans la clique des bateaux… Je crois que les camionneurs ont la bougeotte. Aussitôt débarqué du camion, ils embarquent sur/dans autre chose pour continuer la balade!

En milieu d’après midi, Jason est arrivé avec mon voyage. Il est de retour sur la route, celui-là, après un bref séjour au garage comme mécano. Après avoir passé la paperasserie à mon répartiteur afin qu’il s’occupe de tout ça, je suis allé m’accoupler afin d’être prêt à partir. J’attendais depuis si longtemps! Je n’étais pas pressé : j’avais sept heures de route pour onze heures le lendemain matin. Contrairement à son habitude, Lori m’avisa de mon chargement de retour : de la « waste » à Wilkes-Barre, PA. Comme je connais le client, et que je serai là un vendredi, je me suis dit que « autant arrivé tôt pour la livraison »! Parce que ce client là, celui pour le retour, ne peut charger le soir, faute de lumière, et qu’en après-midi, si il y a quelques camions en attente, il peut arriver qu’il ne soit pas capable de me charger! Ça m’est déjà arriver, et j’ai du couché là pour charger le lendemain matin, chose possible en semaine, mais pas un vendredi.

Jour 6
Le voyage s’est bien déroulé. Le douanier ne m’a pas envoyé aux rayons X cette fois, malgré le peu de camion présent. Je me suis rendu jusqu’à Cortland, NY pour y passer la nuit, à mon propre étonnement! Vu l’heure tardive, j’aurais cru me coucher beaucoup plus tôt, donc moins loin.

Au petit matin, réveil très tôt, calculé pour arriver peu avant huit heures à l’entrepôt du client. Plusieurs camions étaient présents. Je me rends donc m’inscrire au registre, ce que tous ne font pas toujours… J’en profite pour consulter la liste des rendez-vous de la journée. Tiens, je suis inscrit à neuf heures! Une chance que je suis déjà arrivé!

Je passe donc en deuxième et, comme toujours à cet endroit, ce n’est pas plus long que le nécessaire. Une fois la livraison terminée, je confirme avec Lori mon chargement de retour. Pas de changement, me voici donc parti pour Wilkes-Barre!

Trente minutes plus tard, j’entre dans la cour. Je prends place sur la balance, et entre dans la micro-cabane pour donner mes informations. Comme c’est ma troisième fois, l’homme me reconnait et est presque mon ami! Cette fois, je ramasse pour un client différent. Ce sera du carton plutôt que du papier journal. Je prends place au quai, toujours aussi tordu d’y descendre. Et à vide, on se demande toujours si on pourra s’avancer si on en a besoin. Souvent, c’est si glacé qu’il n’y a que la descente possible… il ne faut donc pas manquer son coup. Généralement par contre, c’est plutôt un genre de neige compacté : à manipuler en douceur, mais il y a moyen de remonter la pente au besoin.

En attendant le début des opérations, je tente de retrouver les connections Internet disponible. Malheureusement, contrairement à la dernière fois, toutes demandent un mot de passe. À ma visite précédente, il y avait deux connections que je pouvais utiliser (non, je sais que ce n’est pas bien!).

Une fois chargé, je me rends au Pétro, à Dupont, PA, afin d’envoyer mes papiers à Lori, pour qu’elle les retransmettre au courtier en douane. Évidemment, le gars (mon ami, vous vous souvenez?) dans sa micro cabane n’a pas de télécopieur. Il a tout juste une télévision avec une image enneigée afin d’éviter la dépression… Au bâtiment principal, où je vais habituellement, un écriteau « hors d’usage » m’accueille sur la photocopieuse (nécessaire pour faire des copies de mes papiers roses!). La dame se souvient que je viens du Canada, parce que quelques semaines auparavant, elle me demandait comment nous faisions pour vivre avec autant de neige! Drôle de voir une américaine du nord-est croire qu’on a tant de neige de plus qu’eux. Ça se ressemble pourtant drôlement… Elle paniquait déjà, en américaine typique, à l’idée d’aller chez son dentiste le lendemain dans la tempête, qui n’était pas encore commencé, mais qu’on annonçait à la radio. Elle m’indique néanmoins que je devrai aller au bâtiment secondaire pour ma télécopie.

Une semaine dans la vie de... Partie 2

Ce sont bien évidemment des choses qui arrivent, qui peuvent arriver à tous. De la façon que la cour était positionnée, et de la façon dont elle était embourbée, ce n’était vraiment pas évident d’y circuler. Ça m’a rappelé lorsque, dans ma vie de plate-forme, je ramenais souvent des carcasses d’automobile : souvent impossible de circuler dans les cours, à cause de l’abondance de cochonnerie.

Une fois tout ce beau monde sortie de là, nous pouvions maintenant y entrer, et le travail de chargement reprendre. La balance n’ayant pas survécu à l’événement, nous pouvions tous entrer, à notre tour. Bien sur, quatrième dans la file, avec un quai disponible (et un deuxième inaccessible avec une remorque de cinquante-trois pieds), je dus bien sur attendre mon tour. Qui vint somme toute assez rapidement. Trois heures plus tard, je sortais de la cour, papiers en main, bureau fermé (il me faut un télécopieur au moins deux heures avant d’arriver aux douanes), et souper bien réchauffé. Je me suis trouvé un endroit avant de reprendre l’autoroute afin de manger mon succulent souper.

Peu après six heures, je pouvais finalement reprendre la route. Je devais donc me trouve un télécopieur, habituellement situé dans un relais. Dans la région, soit entre Boston et Stanstead, on peut compter les relais sur les doigts d’une main. Mon répertoire de relais datant de 2002, il n’est pas tout à fait à jour! Il n’indiquait rien de bon dans les environs. D’autant plus que les plus petits relais de nos jours vendent du carburant, mais n’ont pas les autres services (pas même un télécopieur, qui est la plupart du temps la troisième chose qui entre dans n’importe quel bureau/commerce, après le téléphone et le bureau lui-même).

Lori m’avait indiqué qu’elle s’occuperait de m’envoyer le papier qu’il me manquait de chez elle, afin que je puisse m’occuper de faire le travail moi-même. Je me suis donc rendu dans le New Hampshire, via l’I-93. J’ai pris la sortie pour me rendre à Bow Junction, pour y retrouver le bon vieux relais où j’ai si souvent mangé dans mon ancienne vie. Près de la sortie, j’ai revu le Irving, où il y avait du stationnement pour quelques camions, ainsi que des pompes. En entrant dans la cour arrière, j’ai constaté qu’ils avaient fait bien des changements, dont la disparition des pompes! J’ai visité les toilettes, pour ensuite constaté qu’aucun télécopieur n’était disponible à cet endroit! Grrr!

J’ai donc poursuivi ma route sur le petit sentier (c’est la vrai route, mais en camion, on dirait un sentier dans les bois) qui longe la rivière, jusqu’au relais de Bow, où je savais que tous les services seraient disponible. Après m’être stationné, je contacte Lori pour qu’elle m’envoie sa feuille. Elle me demande une quinzaine de minutes pour son déplacement. Go Lori Go.

Un peu plus tard, elle m’envoie un message pour me dire que je devrai attendre un autre quinze minutes… Grrr! Je finis par recevoir mon papier. Je remplis ma portion, et je demande au commis de le retourner à mon bureau, ainsi qu’au deux numéros que Lori m’a donné. C’est exceptionnel, parce que pour la « waste », Lori dit avoir les papiers en main. Et, normalement, elle s’occuperait du reste, mais comme c’est le soir, je dois le faire moi-même. Le commis s’exécute. Tout en passant d’autres clients pendant que la machine effectue son travail. Puis, il me revient :
- Le premier numéro a passé, mais pas les deux autres.
- Grrr!
Il réessaie quelques fois chacun des numéros, toujours sans succès. Je recontacte Lori pour lui en faire part. Elle vérifie avec son contact, pour me revenir avec un autre numéro, un seul, et on laisse tomber le deuxième! Retour au commis : cette fois-ci, ça passe bien. Bon! Enfin… tout ça pour sauver du temps aux douanes, que de toute façon je ne passerai que demain matin! Sans m’être arrêté, j’aurais pu me rendre aux douanes ce soir… Avec ce temps perdu (une heure et demie au lieu d’une quinzaine de minutes!), je ne serai probablement pas capable de me rendre aussi loin de toute façon. Mais bon, le tout étant réglé, je pourrai me présenter dès huit heures, une fois que Lori, de retour au bureau, aura pu vérifier que tout va bien via Internet.

Jour 3
J’ai dormi à la halte routière à l’entrée (la sortie dans mon sens) du New Hampshire. Il me restait donc une heure avant d’arriver aux douanes de Stanstead. Je me suis d’abord dit que j’arrêterais à Swanton pour communiquer avec Lori… pour me rendre compte que Swanton est plutôt sur l’I-89 (vers Saint-Jean-sur-Richelieu) et que moi j’arrive via l’I-91 (vers Sherbrooke). Oups! Il y a longtemps que je ne suis pas passé par là. Tellement que je croyais que je passerais par le P&H Truck Stop, une institution des relais dans le Vermont… mais celui-ci est situé un peu au sud de la jonction des autoroutes par où j’arrive. Grrr!

Après avoir gravi des montagnes (je sais, ceux qui roulent dans l’ouest, dans les Rocheuses, vont rire un bon coup : ça, des montagnes??? Des buttons, oui!), pout en haut, pout en bas, c’est le cas de le dire, je me suis retrouver à « deux minutes des douanes ». Je me devais donc de contacter Lori avant de me présenter sur place… quoique, outre Windsor (où l’on nous retourne aux États-Unis à 45$ de frais (il faut repayer le tarif du pont dans les deux directions)), je ne suis pas sur que ce ne soit une chose si grave.

Au moment où je me stationne dans un centre commercial, peu après huit heures, je reçois le message tant attendu. Lori, elle lit dans les pensées, je crois! Tout est en ordre. Je repars donc aussitôt pour me rendre au poste de douane de Stanstead.

Encore une fois, il y a eu du changement depuis ma dernière visite. Il faut dire que je n’y suis pas repassé depuis que je suis pour TJB, soit sept ans! Il y eu beaucoup de temps pour bien des changements!!! L’immeuble douanier a été reconstruit. Nous devons maintenant passer par derrière (avant, ça dépendait de l’heure et de la journée). À cette heure, il n’y a qu’un seul camion devant moi.

Comme très souvent, zip zip, un code barre, avez-vous acheté quelque chose? Et je suis reparti… enfin presque :
- Attendez, monsieur, votre coupon!
Ah ben, je ne le savais bien sur pas, mais il y a maintenant une barrière. Le douanier nous remet donc un code pour la faire ouvrir. Je reprends l’autoroute, pour en ressortir aussitôt : je recherche toujours mon premier café du matin.

Eh ben, le minuscule Pétro-T a grandi! Eh ben, l’hôtel est disparu! L’hôtel où le Mulet, un vieux copain du temps de mon ancienne vie, a connu son épouse, une serveuse au bar de cet hôtel. Rigolo de voir autant de camionneur se retrouver avec des serveuses… il faut croire que ce sont les personnes avec lesquelles nous avons le plus souvent la chance d’être en contact!

Je fais donc le tour du Pétro-T pour m’y stationner. J’y cueille un café et une pâtisserie. Je commence dès lors à me dire que je serai un peu serrai pour livrer le jour même. Mon voyage de papier, et moi pour cette fois-ci, nous en allons au Lac Saint-Jean. Je repars donc dans les montagnes de l’Estrie. Une heure plus tard, je suis à Drummondville, où je m’arrête pour diner. De retour sur la 20, je me dis que je devrais bien m’arrêter pour faire le plein quelque part. Consultant mon guide, je constate que les Cardlock sont absent au nord de Québec… et même près de Québec du côté de l’autoroute 20. Des milliards de profits, mais pas de Cardlock sur mon chemin… je travers quand même le Québec à moitié… Grrr!

J’arrête donc à Saint-Nicolas, juste avant d’entrer dans Québec, au Relais Ultramar. À l’heure qu’il est, je suis déjà assez juste. Un appel à Jean-Pierre me confirme que je dois arriver avant seize heures. Ouf, en camion, il me reste trois heures de route. Encore une fois, je dois attendre une télécopie, nécessaire pour effectuer la livraison. J’attends un peu, et le temps passe. Tellement que je ne pourrai plus être à temps pour ma livraison. Finalement, nous oublierons la télécopie pour aujourd’hui, impossible à obtenir à mon bureau.

Je demande donc la permission de mon répartiteur pour rendre visite à ma tendre maman. Ça me fera éviter la route 169 dans la Réserve Faunique des Laurentides (le Parc, pour les Saguenéens) et son célèbre Mont Apica. Le Mont Apica était jadis le lieu d’une base militaire (un radar?) et, comme son nom l’indique, est un mont, et est à pic (je ne sais pas si le nom vient de là, mais ça adonne ben!). Les camionneurs y ont parfois des difficultés à monter LA côte, en hiver. Une fois, avec une remorque vide, mes roues avaient un peu perdu de leur adhérence en haut, sur la route pourtant pas vraiment glacée, et j’avais eu le temps d’avoir presque peur de ne pas pouvoir monter… et pas question de redescendre pour une deuxième chance. Tu manques ton coup? Tu attends la prochaine sableuse… Mon répartiteur n’étant pas particulièrement chaud à l’idée que je m’y aventure, bien que chargé à plein (de mon côté, j’étais confiant), il me donna la permission attendue. Avec mention de me présenter chez le client « vers neuf ou dix heures, pas de panique! ». Bien. De chez maman, j’étais à environ quarante-cinq minutes du client. Avec le froid qui s’annonçait, je serais tellement mieux au chaud dans un lit douillet chez maman plutôt que dans le camion où je me serais réveillé gelé vers quatre heures.

Je suis arrivé chez ma mère à dix-huit heures, juste à temps pour le souper. Mais eux avaient déjà mangé, car le mardi est le soir où ils jouent aux cartes. On a eu le temps de mettre quelques potins à jour avant leur départ. J’ai donc été obligé de passer la soirée sur Internet! 

Une semaine dans la vie de... Partie 1

Préambule (ou fin de la semaine précédente)
Ah, quelle semaine!!! J’avais d’abord accepté un voyage pour Bondsville, MA. Ce canton est situé au nord-est de Springfield. Mon chargement étant à notre cours de Montréal-Est, pas trop loin du stationnement où je laisse mon camion pendant mes congés. Les courts voyages se font de plus en plus courant. Il s’agit d’un changement dont nos chauffeurs ne veulent pas tous entendre parler. Espérons que ce ne sera que temporaire, et qu’une certaine normalité, que nous connaissions depuis un bon moment, reviendra un jour.

Tout juste arrivé à ma remorque, le téléphone sonna : c’était Cynthia, notre répartitrice de fin de semaine.
- Où est-ce que je te faxe tes papiers?
- Ben, au Pétro-Can à Ville d’Anjou.
- Ok. Je le fais maintenant.
Je me demande si elle a le numéro, parce que moi je ne le sais pas, et ce n’est pas vraiment l’endroit pour y laisser trainer un fax pendant plus d’une minute! Ils sont déjà « inque juste » pour te le remettre directement. Mais bon, le samedi, le bureau n’est ouvert que le matin, pour accommoder (parfois, le matin déborde un peu en après-midi, mais il ne faut pas s’y fier).

Alors que je termine la manœuvre pour m’accoupler (n’allez pas penser croche, mes coquins!), le téléphone sonne à nouveau : encore Cynthia! Je suis sur qu’elle me dira qu’elle n’a pas CE numéro. Il n’y a que moi qui me fais envoyer des documents à cet endroit.
- As-tu le numéro, parce que celui-là, je ne l’ai pas?
- Ben, je vais y être dans quinze minutes, alors je te rappelle de là.
- Ok, à tantôt.
En peu de temps, j’avais mes papiers, et j’étais prêt à partir. Mais j’étais en avance, alors je stationnai mon camion, et parti avec mes deux amours pour la fête de Sarah.

Jour 0
Nous avons fait un souper d’anniversaire pour Sarah et Brandon (mon neveu) qui ont eu leurs anniversaires pendant le temps des fêtes. Comme ça, ça fait deux Noël, un Jour de l’An, et deux ou trois anniversaires, selon les années. C’est la vie d’une famille montréalo-saguenéenne!

En après-midi, nous sommes allé, nous trois, deux amies de Sarah et parrain, à la piscine municipale de Montréal (dans l’est, ne me demandez pas où!!!). La « trallée » à Dora n’a pas suivi… Ce sera pour une autre fois. Cette piscine a une « plage », une section « pas creux » pour nager, une section « creux » pour plonger et où il y a une glissade « normale », et même une section avec deux glissades d’eau, comme à Valcartier là, genre… Vraiment, une adresse à conserver. Et pour les résidants de Montréal, c’est gratuit en plus (ben, vous payez ça a’ec vos taxes).

Après s’être si bien amusé, nous nous sommes rendus chez Méo (le beau-père) où la fête avait lieu. Souper spaghat et gâteau immense ont précédés quelques cadeaux pour les fêtés. Les deux ti-pouts furent bien content des présents reçus. Et nous, parents, découragés un peu par la quantité… à trois semaines de Noël!

Une fois bien amusés, rassasiés, gâtés et repus, nous sommes retournés à la maison. Après avoir laissé les amies chez elles (Mélissa, leur maman, avait hâte qu’on arrive!), nous sommes finalement rentrés chez nous peu après minuit!!! Ça c’est du party d’fête…

Jour 1
Le lendemain, en après-midi, nous nous sommes approchés du camion. Après s’être déniché un endroit pour souper, et avoir consommé ledit souper en famille, mon congé s’était envolé. J’ai donc retrouvé mon camion, ainsi que la remorque que j’avais déjà préparé.

Dès mon départ, chose plutôt rare, je savais que j’allais à Bondsville, et qu’ensuite je ramasserais « près de Boston » du papier destiné à être recyclé (en jargon : de la « waste ») que j’irais porter moi-même à Hébertville-Station, au Lac Saint-Jean. Il y a longtemps que je ne suis pas allé au Lac en camion… presque depuis qu’une autre compagnie y va pour nous, la plupart du temps.

J’ai traversé la douane à Champlain, NY. Il n’y avait personne, bien que j’étais un dimanche soir, juste après souper, à l’heure de pointe habituelle pour cette douane. Il y avait plus de quad que de camions chez Freddy (bon, je crois que le nom est maintenant le Relais de la 6; c’est aussi maintenant là que le Cardlock Esso a ré-ouvert, après être disparu d’à côté de l’Hôtel, à la sortie 1!), où je me suis ramassé un traditionnel café. Une fois terminé les formalités douanières, visite aux rayons X incluse, j’ai roulé sur la US-11, la US-2 et la VT-78, pour aller rejoindre l’autoroute I-89, qui me mènerait jusqu’à l’I-91. Beau chemin, autour et au-dessus du Lac Champlain, à revoir en touriste un beau jour. Et Caro qui s’ennuie justement de ses ailes de poulet…

Jour 2
J’ai eu un tantinet de mal à trouver mon client à Bondsville, MA. Le parc industriel y est drôlement fait, et on y a accès par deux rues, qui ne communiquent pas entre elles. Et en plus l’une d’elle traverse un quartier résidentiel! Ouf. Mais un jour, j’ai fini par atteindre mon client. Peu de temps après moi, un confrère (nouveau) arriva, lui aussi avec un Western Star : un peu plus récent que le mien, avec un glouton moteur Détroit. Il me raconta ses petites misères de camions. Mausus, on n’a plus les Wes’ qu’on avait. Daimler est en train de sortir lentement tout ce qui faisait d’un Wes’ un Wes’… J’veux un Kenworth…  Ok, un Peterbilt pourrait faire le travail mais, dû à d’où l’on vient (là où TJB tirait jadis, qui eux ont des Peete…), je suis persuadé qu’on n’en verra jamais!

Vide en peu de temps, on m’assigna, comme prévu, un chargement de « waste » à cueillir à Billerica, MA. Ce village est une banlieue au nord de Boston, à l’intérieur de la I-495, la route qui ceinture l’agglomération. Près de Lowell, patrie de Jack Kérouac… On the road again, chanson de Richard Séguin, parle de ce coin là… Il faudrait bien que je lise ce bouquin un jour. Ça et Volkswagen Blues, du même acabit, plus récent.

Après un bout sur l’autoroute à péage (bienvenue dans l’est), je suis sorti pour monter vers le nord, puis l’est. Je suis passé par Worcester, la ville au nom tout aussi imprononçable que la sauce (Worcestershire!). Comme un sympathique monsieur nous avait expliqué dans mon ancienne vie, les deux se prononcent de la même façon…

Arrive la US-3 que je prends vers le sud le temps de deux sorties. Sors ici, à droite trois fois, j’avance de plus en plus profondément dans le quartier industriel. Devant moi, quatre camions sont stationnés dans la rue, « là où ils ne devraient pas ». Selon les adresses, je suis persuadé qu’ils attendent pour charger au même endroit que moi. Je me range donc derrière eux, et je pars à pied. Arrivant devant l’entrée de la cour où je devrais aller, un chauffeur américain qui attend lui aussi devant moi vient à ma rencontre.

Il m’explique en même temps que je constate les dégâts : un chauffeur québécois qui était chargé a roulé sur le rebord de la balance et, catastrophe, les roues de la remorque ont glissé à côté de la plaque. Comme souvent dans des cours non-asphaltées, la balance est surélevée à environ trente centimètres du sol. Incapable ni d’avancer, ni plus de reculer, deux (oui oui, deux!!!) remorques (mot saguenéen pour dépanneuse!) pour camions furent nécessaire afin de le sortir de là. Une dépanneuse accrocha et souleva la remorque mal en point, et l’autre, de côté, tira la remorque pour la ramener sur la plaque. Ouf!

Conte de Pain d'Épices, Février 2009

La maternelle chez Mamie d’Épices

La semaine dernière, alors que j’attendais que mon camion soit opéré à cœur ouvert (voir autre message), j’ai donc pu me joindre à la classe de Sarah qui allait rendre visite à Mamie d’Épices. D’ailleurs, les deux classes de maternelle s’y sont rendu, en alternance afin que tous puissent participer.

Dès notre arrivée, nous nous sommes installé, parents et enfants, afin d’écouter le conte de Pain d’Épices. Mamie nous expliqua que le livre duquel elle s’inspirait était écrit en anglais, mais qu’elle nous raconterait l’histoire en français. Lorsqu’elle demanda aux enfants de dire « Good morning Ginger Bread », tous s’exécutèrent en chœur. Mamie demanda donc aux enfants s’ils connaissaient quelques mots d’anglais, ou s’ils savaient compter en anglais. Alors que la plupart des enfants s’exécutèrent, les parents ainsi que Mamie furent un peu surpris du niveau de connaissance de nos jeunes. Après tout, ils ne sont qu’en maternelle!

Alors que nous nous retournions tous vers Évelyne, notre dévouée professeure, avec des grands yeux inquisiteurs, elle nous dit :
- Ce n’est pas moi, c’est Dora!
Eh ben! Cette émission pour enfants, destinée aux enfants autour de trois à six ans, faisait donc son effet. À coup de mots et d’expressions en apparence anodine, elle avait atteint son but de familiariser les enfants à la langue anglaise! J’ose imaginer que, dans sa version originale, l’émission initiera les enfants américains à la langue espagnole, ce qui fera le plus grand bien à ce pays dans quelques années.

Mais revenons au conte. Pain d’Épices nous expliqua que certaines lettres de l’alphabet sont un peu spéciales. On les nomme voyelle. Ce sont, bien sur, a, e, i, o, u… et y. Mais il ajouta aussi qu’en anglais, y est plutôt une consonne! Ben mausus, je ne m’en souvenais plus! Comme quoi même les parents peuvent apprendre de Pain d’Épices!

Ensuite, pour joindre l’agréable à l’utile, nous sommes tous passés à la cuisine, afin de se cuisiner des pains d’épices. Cette fois, les enfants ont découpé les lettres de leur prénom en biscuit de pain d’épices. Pour aller avec le conte, ils ont dû faire les voyelles en pain d’épices au chocolat, et les consonnes en pain d’épices traditionnel. Bien sur, selon leur nom, il y en a qui ont eu beaucoup de travail. Tout ça dans la bonne humeur, sous les bons soins d’Ariane et de ses deux complices.

Pour notre groupe, les biscuits allaient être cuits plus tard, et les enfants les auraient à leur retour en classe. Délicieux encore une fois.

Merci à Mamie d’Épices et à ses complices de nous avoir reçu chez vous. Merci aussi à Évelyne, notre professeur. Ton dévouement envers nos enfants est grandement apprécié. Merci aussi aux autres parents, c’est réconfortant de voir que plusieurs d’entre nous nous impliquons avec nos jeunes.

22 mars 2009

Besoin d'aide

Nous aurons cet été un mariage médiéval. Pour ce faire, nous aurons donc besoin d'une machine à remonter le temps pour nous rendre sur les lieux.

Non, sans blague. Je me demande si des lecteurs connaissent une boutique médiévale dans la région de Lanaudière, dans la partie qu'on appelle Lanaudière-Nord, soit Repentigny, Joliette et en montant vers Saint-Michel-des-Saints, boutique ou nous pourrions faire la location de nos costumes? Il y en avait une dans le centre d'achat de Repentigny, mais elle est disparue (déménagée ou fermée).

Nous avons des adresses pour le grand Montréal et la rive Sud (merci aux futurs mariés), mais moins par ici. Si vous connaissez, manifestez-vous, si possible via courriel (à l'adresse en en-tête) afin de préserver le secret...

C'est pour le 4 juillet, alors on pourra s'y reposer de notre déménagement. Ouf!

20 mars 2009

19 mars 2009

Pour les fouines

J'ai ajouté des blogues dans ma liste... Gâtez-vous!

Deux poids, deux mesures, prise deux!

Gouvernement américain, à l'industrie automobile: On va vous donner plein de "cash", mais à la condition que vous détruisiez les (supposées) extravagantes conditions de travail de vos employés.

Syndicat: Nous ne voulons pas réouvrir des contrats de travail négociés en toute bonne foi...

Industrie automobile: Ok, on va les couper!

*****

Gouvernement américain, aux banques et compagnies d'assurance, comme AIG: On va vous donner plein de "cash", mais à la condition que les extravagants bonus ne soient pas versés, vu les pertes pour vos clients.

AIG: Les bonus font parti des contrats de nos employés, on n'a pas le choix!

*****

Pour des travailleurs d'usine, un contrat, on s'en fou... c'est la crise, tout est permis, alors on réouvre et on renégocie à la baisse. En passant, que ceux qui croient qu'un syndicat en demande toujours plus et jamais moins se souviennent de cet exemple (un parmi d'autres): si les conditions le demande, un syndicat est tout aussi capable de négocier à la baisse qu'à la hausse.

Pour un vendeur d'illusion, même pas foutu de fournir du résultat, un contrat, c'est un contrat, et on ne touche pas à un contrat. Le contrat dit méga-bonus, on paie le méga-bonus! Il a mis la compagnie, le client, parfois même le marché ou la bourse complète dans la marde? Le contrat dit méga-bonus, on paie le méga-bonus!

15 mars 2009

Deux poids, deux mesures?

Avec le cas des fromages québécois "domper dans l'containeur", v'là ti pas qu'on apprend que les fromages français (ou fort probablement européen au sens plus large) sont tout aussi "contaminés". Dans les deux cas, il s'agit de fromage au lait cru (lait cru: qui n'a pas été pasteurisé, le lait étant pour ce faire "cuit" afin d'éliminer une majorité des bactéries.

Sauf que, si j'ai bien compris, lorsque le lait est transformé en fromage, ces mêmes bactéries perdent de leur agressivité pendant la transformation.

On apprend ces jours-ci via Radio-Canada, donc, que la même vérification n'est pas appliqué également selon la provenance du fromage. On y verrait une façon de tuer une industrie qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Mais c'est un autre débat...

Ou je veux en venir, c'est qu'il ne faudrait pas s'illusionner en pensant que pour tous les autres produits, c'est bien différent. Souvenons-nous seulement des jouets fabriqués en Chine ces dernières années...

Pour chaque norme que nous nous donnons afin d'améliorer notre environnement, ou nos conditions de travail, il y a un pays ne l'ayant pas encore fait qui s'offre pour produire nos produits dans l'équivalent (et souvent bien pire) de nos normes précédentes. On hausse les salaires ici? Pas grave, les chinois travaillent pour presque rien. Et c'est bien connu, exploiter un québécois (ou un nord-américain ou un européen), c'est très mal, mais exploiter un chinois, c'est ben correct! Probablement parce que loin des yeux, loin du coeur.

Les chinois commencent à s'apercevoir qu'ils sont exploités au travail. Les compagnies là-bas ne respectent bien souvent pas les normes minimales du travail. Les chinois étant souvent peu scolarisés, ils n'ont pas de moyen de le savoir. Lorsqu'un organisme les informe de leurs droits, ils peuvent exiger d'être mieux traiter. Et curieusement, la compagnie en question n'est plus capable de produire au coût qui avait été convenu. Elle peut alors couper les coins ronds, comme ce fut le cas pour les jouets en utilisant de la peinture au plomb, moins cher que la peinture de qualité.

Si les chinois s'organisent trop? Bah, d'autres pays voisins n'attendent que de prendre leur place!

13 mars 2009

Rions un peu devant tant de lucidité.

Moi, qui passe la journée avec mon frère: Heille, qu'est-ce qui est arrivé avec le procès de Lola pis chose là? J'en ai manqué des bouts.

Mon frère: Ben, Star Académie est commencé, alors on ne sait plus!

*****

En passant à Montréal, Caro: Pourquoi les policiers portent des pantalons de camouflage? Est-ce qu'ils sont en moyen de pression?

Moi: ben, je sais que les pompiers de Montréal sont en perpétuel moyen de pression, mais les policiers, je ne suis pas au courant.

Plus tard, aux informations, j'apprenais que les policiers portent le pantalon de protestation depuis un an, parce que le contrat de travail est échu depuis maintenant deux ans! Après ça, on se demande pourquoi ils protestent!

En passant, les policiers et pompiers n'ont plus le droit de grève depuis que, dans les années fin '60 ou début '70, les policiers ET les pompiers de la ville de Montréal étaient en grève en même temps, et il y a eu des émeutes, des feux, etc. bref, une atmosphère de fin du monde, vraiment l'enfer. C'est après ces événements qu'est apparu le concept des services essentiels.

*****

Dans le même ordre d'idée: Pourquoi le Journal de Mourial est en Lock Out en plein pendant l'Épidémie? Ben, même si quelques bonnes consciences cessent de l'acheter, ou se désabonnent (et qui le reçoivent malgré tout gratuitement!), il y aura des miliers de gens qui veulent tellement tout savoir sur les Épidémiciens qui vont amplement compenser la perte. Québécor pourra déformer ça et dire que les gens ont dû aimé la façon de faire le Journal insipide, parce que les ventes ont augmenté!

5 mars 2009

C'est le temps de l'impôt

Pour les camionneurs qui me lisent...

Avez-vous un comptable qui connait bien le monde du camionnage? Si oui, c'est le mieux que vous puissiez faire. Sinon, je vous en suggère un, que j'utilise depuis presque toute ma vie de camionneur, soit presque dix ans:

Voyer, Voyer et Associés
2297 boulevard Saint-Joseph
Drummondville, Québec
J2B 1S2
819-478-0183

Benoit est celui qui s'occupe des camionneurs. Ce sont des comptables agréés, et agréables (comme disait Mario Duquette!). Peu importe la façon créative dont votre compagnie vous paye, vous serez gagnant. Par exemple, ma compagnie nous paye une partie comme supposé "dépense de route". Malgré cela, le comptable arrive à un montant de dépenses supérieur (dans les limites acceptables sans reçus), ce qui amène de généreuses déductions.

Le cout est minime en comparaison avec le retour obtenu. Vous devrez vous y présenter en personne au moins à la première fois, afin qu'ils établissent le type de transport que vous faite, le genre de voyage, etc. Peut-être même que cette partie pourrait se faire au téléphone. Par la suite, vous pouvez leur poster tous les documents (après vous être annoncez par téléphone) et tout se fera automatiquement.

Voilà, partagez la bonne nouvelle...

Agriculture soutenue par la communauté

Connaissez-vous ce que les habitués appellent les Paniers ASC? Il s'agit d'acheter ses légumes biologiques d'un fermier en prépayant le tout au début de la saison. Pour un coup somme toute très raisonnable, vous recevez environ 20 paniers, un par semaine, remplis de légumes variés, cultivés avec amour par un fermier que vous connaissez (après quelques semaines, il est presque votre ami), sans rien de chimique. Bref, de la vraie bonne nourriture. Comme nos épiciers sont encore trop zouf pour en vendre autrement que hors de prix, ces paniers sont la seule façon d'obtenir de la qualité à bon prix.

Pourquoi j'en parle? C'est que c'est en plein le temps de réserver votre place pour l'été qui vient. La distribution commence généralement vers la mi-juillet, mais il faut s'inscrire (et souvent payer la moitié du cout dès l'inscription, le reste avant la distribution) dès maintenant.

Il y a de telles fermes dans toutes les régions du Québec. Beaucoup n'offrent que des légumes, certaines ajoutent des fruits des champs, d'autres même de la viande. Le système est supervisé par Équiterre. Les détails sont disponibles sur leur site Internet, ainsi que l'outil vous permettant de trouver une ferme près de chez vous.

De retour de La Passe

Me voici de retour d'El Paso, TX. Si vous connaissez la forme du Texas, cette ville est dans la pointe situé à la gauche du chapeau. En arrivant là-bas, via la US-54 (du Nouveau-Mexique, donc), on peut voir l'immense drapeau mexicain à la douane. L'autoroute 10 passe là très près de la Grande Rivière (Rio Grande) qui sépare les deux pays. On voit aussi sur tout les côtés que le côté mexicain est vraiment plus pollué que le côté américain.

J'ai mis quatre jours à m'y rendre, avec mes rouleaux de papier. J'y ai passé presque trois jours complet en attendant d'être rechargé de détecteur de fumée et d'extincteur mexicain (il fallait bien attendre que les cinq dernières palettes arrivent!). J'ai donc mis un autre quatre jours pour en revenir. Avec une livraison mardi dans le grand Toronto, et recharger un voyage de couverture (de lit) pour Saint-Bruno. Voilà.

Ce fut un très beau voyage... mais jusqu'à la moitié du voyage, j'étais immensément grippé. Mon séjour à la maison prolongé, lors du travail sur mon camion, a fait que j'ai eu le temps de "pogner" les maladies de mes deux femmes, toutes deux grippées, avec otites, etc... Normalement, je ne suis tellement pas longtemps à la maison que je n'ai pas le temps d'attraper leurs maladies...

*****

Pour ce voyage, j'ai à écrire une chronique gastronomique, parce que j'ai dû mangé du restaurant tout le voyage du retour. J'ai découvert de bons restaurants, et redécouvert certains autres...

J'ai aussi deux romans fleuves qui, eux, sont prêts à être publié, dont celui de mon moteur "sauté"... Grrr.