31 octobre 2013

Deux zoufs

Je me suis réveillé très tôt, vu la distance qu'il me restait à effectuer pour arriver au client pour huit heures. Évidemment, j'ai mal dormi. Parfois, les autoroutes se calment un peu la nuit. Mais pas ici, près d'une si grosse ville. J'ai déjeuné, puis je suis parti, sur la 30 ouest. Je me suis rendu jusqu'à Dallas, TX. Mais plutôt que de tourner à la 635 comme la plupart du temps, j'ai continué.

Le TA qui était juste après ladite 635 est disparu. Il n'a pas dû survivre à l'arrivée de celui de Rockwall, TX, un peu plus à l'est.

J'ai pris la 35E nord. Les buildings étaient beaux en cette fin de nuit. J'ai eu une pensée pour Hubert, qui m'a donné mon entraînement chez SAF. Il m'avait promis de me réveiller en entrant à Dallas, mais ne l'avais pas fait. Ici, c'est beau. Mais où nous étions allé, au nord de la ville par la 635, vrai qu'il n'y a rien de si spécial.

Je suis sorti à Commonwealth Drive. Un peu à l'ouest, elle devint Irving Boulevard. J'ai pris Norwood à droite et Leston à gauche. Le client est dans un genre de complexe industriel, mais il semble avoir tout l'espace.

Comme les portes s'ouvraient, je suis allé aux informations, des fois que... Mais on me repoussa à huit heures, au bureau principal. Je suis retourné au camion et, comme j'étais deux heures à l'avance, j'ai réglé le cadran et je me suis recouché.

Le temps de me réveiller et m'habiller, j'étais au bureau à huit heures. La fille vérifia mes papiers et me dit que mon rendez-vous est en fait à neuf heures. Mais elle me donna un quai, dans le bâtiment en face, aussitôt que le camion qui y est déjà aura terminé.

Quelques minutes plus tard, le quai se libère. Je fais donc le tour et revient pour y reculer. Je descends pour ouvrir les portes et reculer les essieux. Une fois la manœuvre complétée, j'envoie un message à Lori: je suis rendu au quai. Et je mentionne pour le rendez-vous. Martin me revient instantanément, disant que mon rendez-vous est bien à huit heures.

Le message de Lori arrive par la suite: on va à Denton, TX. Je m'en doutais. Je suis finalement vide avant neuf heures locale de toute façon. Une fois les essieux replacés et les portes fermées, je suis prêt à repartir.

Je vais rejoindre la TX-356 nord. Puis, je prends la TX-12 nord. Celle-ci m'amène jusqu'à la 35E nord, que je suis jusqu'au TA, au nord de la ville de Denton, TX, juste après que les deux 35 se rejoignent. Le client a bien peu de stationnement et ne tolère pas que nous arrivions plus qu'une heure à l'avance. Ça me laisse le temps d'aller dîner.

Je décide d'aller manger au restaurant. Ici, c'est la première fois. Je constate que ce n'est pas un restaurant de TA. Le relais est une franchise, alors ils ont leur propre restaurant. Et le menu est donc différent d'un autre TA. Comme il y a plusieurs items mexicains, je prends des enchiladas au poulet. Et ils viennent avec de délicieux nachos avec de la vrai salsa, pas "juste des tomates", comme avait dit un mexicain sur la route d'El Paso, TX. Vraiment, je suis épaté. À répéter. Gardons l'adresse, vu qu'on va à ce client assez régulièrement.

J'ai donc repris la 35 sud jusqu'au client, un fabricant de contenant à jus en carton, voisin de chez Peterbilt. Mon camion étoiles avons eu une émotion, comme à chaque visite.

Ici, on commence par s'enregistrer au gardien. Puis, il ouvre la barrière et on embarque le camion sur la balance. À la lumière verte, on s'avance jusqu'à la cour au fond. Une fois stationné, il faut entrer au bureau et aller s'enregistrer à nouveau.

Le gars me dit de prendre le quai numéro deux. Ça adonne bien, il est libre. J'enlève les cônes (c'est là que j'aurais dû aller poser des questions), et je recule au quai. Le chauffeur du quai numéro un, un local, vient me dire que mon quai est brisé. Il entre donc avec moi pour voir si c'est toujours le cas. Il semble que oui, mais impossible de retrouver le gars qui m'a dit ça. Entre temps, la porte trois se libère. Je finis par avoir un OK.

Sauf que je suis pris par le crochet. Nous constatons qu'on peut le bouger avec un madrier pour le faire descendre. Mon nouvel ami accepte de pousser pendant que je retourne pour avancer le camion. Je suis libéré, mais au moment de prendre le quai voisin, un autre local a pris la place! Calvaire...

Arrive ensuite le changement de chiffre. Ce sera donc ceux du soir qui chargerons ma remorque. Mais lorsque ça leur tentera de travailler, bien sur. Façon de parler, mais lorsqu'ils arrivent, ils doivent s'installer, prendre connaissance d'où le travail est rendu, etc. Alors tout ça prend un certain temps.

Un premier gars commence donc par le chargement de ma remorque. Arrive alors deux autres québécois, qui sont plus loin dans la file. Ben, en fait, il y en a un zouf qui a honte de lui au point de se dire nord-américain. Il fait preuve de mépris à propos de mon chandail orné de fleur de lys. Il suggère que je devrais avoir peur de m'afficher ainsi au États-Unis, et de surcroit au Texas. On jase, mais la fleur de lys ne représente pas grand chose pour les américains, sinon qu'un vieux symbole historique de la France, dont il reste des vestiges dans toutes les villes où les premiers colons s'étaient établi en Nouvelle-France. Les plus allumés associeront aussi la Louisiane. Mais qui sera au courant de tous nos problèmes québéco-québécois? Franchement...

Bref, les fédéralistes que je connais se diront canadiens, les nationalistes québécois, tout comme les indépendantistes, peu importe si nous sommes réellement fier de notre Québec ou de votre Canada. Mais de ne se sentir ni l'un ni l'autre au point de se dire nord-américain? Sérieux, je ne la pogne pas... Enfin.

L'autre gars, un MexUsCan, me demande comment va mon Peterbilt 587? Excellent, dis-je dans ma réponse courte. Ben, il me raconte que sa compagnie en ont acheté 50 (la vérité, saurai-je plus tard, est de 34), et qu'ils ont différents problèmes avec. Et que son ami, un de nos chauffeurs, lui aurait dit que nos deux ou trois sont terriblement à problème. J'ai ri dans ma barbe, car le mien est numéro un, et celui de Pizza, à ma connaissance selon un bout de route ensemble il y a quelques semaines, c'est pareil pour le sien. Mais en sachant de qui ça vient, ça vaut ce que ça vaut. Enfin...

Malgré tout, lorsque je suis retourné à la barrière, une fois chargé, seulement deux heures avait passé suivant mon rendez-vous. Pour ce client, c'est un temps record. J'apprendrai plus tard qu'il y aurait eu des changements et que "ça va mieux". Content de l'apprendre, bien que la pire fois, ça avait pris quatre heures. Mais j'ai entendu plusieurs cas de six ou huit heures. Tant mieux.

Je me suis rendu au TA juste au nord de la ville, pour peser mon ensemble afin d'être certain que tout balance (car le client peut nous donner un poids total, mais pas par essieu. J'ai aussi envoyer tous les papiers à Lori. Ben, en fait, vu l'heure, à ceux du soir. J'ai vérifié pour savoir où je devais aller pour le diesel. Le meilleur choix était le Flying J de Anna, TX, ce qui me ferait revenir par l'Oklahoma et le Missouri. Mes deux amis chialaient que "c'était bien mieux par l'Arkansas"... Ben moi, je calcule plus loin que mon petit bonheur... et même si le Missouri est côteux, c'est justement un avantage d'avoir un voyage pesant. Quand on sait opérer un camion économiquement, bien entendu...

Je suis donc parti par la US-77 sud. Puis, j'ai pris la US-380 est jusqu'à la US-75 nord. J'ai passé la ville de Mélissa, puis est arrivé Anna, TX. Ah, c'est un ancien Pilot dont la bannière a été changé. J'ai fait le plein, puis je suis allé me stationné. Je suis allé souper au Huddle House. J'ai choisi un spécial assez cochon. Et l'ambiance était super agréable.

Mais il fallait bien repartir, pour avoir un peu l'impression d'avoir roulé ce soir. J'ai pris la US-75 nord, puis en arrivant en Oklahoma, j'ai continué sur la US-69 nord. Je me suis rendu jusqu'au Love's de Eufaula, OK pour y passer la nuit. Heureusement, il restait une place (peut-être deux...) pour y faufiler mon camion.

La nuit allait être bonne...

P.S.: Joyeux Halloween, les petits monstres!

30 octobre 2013

Dormir sur l'autoroute

Je me suis réveillé une minute avant le cadran. Ici, on dort très bien. J'ai déjeuné. Puis je suis allé au magasin. Il y a un rabais additionnel la nuit. J'avais besoin de Armor All régulier et pour les pneus. J'ai aussi ramassé le café gratuit.

Et je constate que le lave-camion devient un Blue Beacon. Et le nom est maintenant Effingham Chrome Shop. Hé ben. La feuille des spéciaux du mois parle encore du Iowa 80 Group. Alors, n'est-ce qu'un simple changement de nom? Ou de propriétaire? Pas clair...

Je suis parti vers la 57 sud. J'ai roulé jusqu'à la halte routière de Anna, IL. Puis, de retour sur la route jusqu'à Sikeston, MO où j'ai pris la 55 sud. Je me suis arrêté à la halte de Blytheville, AR, magnifique comme les nouvelles haltes touristiques de l'Arkansas, pour dîner.

Puis, j'ai repris la route vers Memphis. Mais tout juste avant d'arriver, j'ai pris la 40 ouest. Ça commence à sentir le Texas, au loin.

À la sortie 165, le GPS et Waze m'annoncent de sortir. Je vérifie, étant toujours septique. Il y a devant moi un bouchon. Je sors donc, descend un peu vers le sud, et j'attrape la US-40 ouest.

Il y a effectivement un immense bouchon, causé par un accident et aussi un peu plus loin par la simple zone de construction. Un bouchon dans le bouchon. Ouf. Pendant ce temps, je roule à pleine vapeur... J'apprendrai à Denton, TX qu'on y a perdu environ trois heures. On, sauf moi!

J'ai continué plus que moins, jusqu'à la AR-78 que j'ai pris nord pour me rendre au relais de Wheatley, AR. Petite pause bien mérité.

Puis, je suis reparti, sur la 40 cette fois. Je me suis rendu jusqu'à la halte de Gurdon, AR où je me suis arrêté pour souper. Une micro-halte vieille comme la terre, avec pas de téléphone! Rien à envier aux haltes du Québec, n'en déplaise aux zoufs...

Je suis reparti et je me suis rendu jusqu'à Mount Vernon, TX, au Love's pour la nuit. Enfin, pensais-je. Il était plus que plein. De retour sur la route, je vois les indications pour un nouveau relais, un Cefco. Je m'y rends. Mais il est minuscule, et bien sur archi plein.

Je repars. Quelques kilomètres plus loin, une halte. Je me demande si j'entre, car je sais qu'au Texas, elles sont très petites et toujours pleines. Je prends une chance. Bien fait. Il reste une place, mais du côté autoroute. Enfin, dans l'état où je suis, ce sera mieux ça que n'importe quoi d'autre.

La nuit sera donc sur l'autoroute. Ouf!

29 octobre 2013

Paralysie

Je me suis réveillé juste avant le cadran par besoin naturel. J'ai donc déjeuné puis suis allé me chercher un café au Tim. Je pouvais maintenant partir.

Je me suis rendu au Flying J de Tilbury, ON. J'avais besoin de peser ma remorque, mais aussi de diesel et de DEF. Le poids étant en règle, j'ai fais le plein. Puis je suis reparti vers les douanes.

J'ai traversé la ville de Windsor, ON puis me suis arrêté à la boutique hors taxes pour le traditionnel café gratuit. Puis, sur le pont Ambassador, où la circulation allait au ralenti.

Arrivé sur le terrain des douanes, la signaleuse avait fermées voie Express juste avant moi, nous refoulant tous dans les voies normales. Grrr! Quand on sait que c'est plus vite dans l'express quand tu attends sur le bas du pont! Il y avait, il va sans dire, un monde fou...

Mais j'ai dû tomber sur une bonne lignée, ça a été pas trop mal à la fin. J'ai donc pu aller rejoindre la 75 sud aussitôt sortie des tourniquets autour des douanes.

À Toledo, OH, j'ai pris la 475 ouest, puis sud. Ensuite, j'ai pris la US-24 ouest. J'ai dû faire une pause express à Waterville, OH. Puis, j'ai continué jusqu'au Pétro de Napoléon, OH où je me suis arrêté pour dîner.

Je suis reparti sur la US-24 ouest jusqu'à Fort Wayne, IN où j'ai pris la 469 sud. Celle-ci m'amena jusqu'à la 69, que j'ai pris vers le sud.

J'ai pris une pause à la halte routière de Gaston, IN. Puis j'ai continué vers Indianapolis, IN. J'ai pris la 465 sud, soit du côté est de la ville. Ben, ça m'apprendra! Arrivé à la hauteur de la 70, qu'on ne peut prendre parce que fermé en ville, la 465 s'est remplie à pleine capacité. C'était la folie... Et la paralysie. Rappelez-moi de prendre le côté nord et ouest pour un bout.

J'ai quand même fini par m'en sortir et aboutir à la 70 que j'ai pris ouest. J'ai continué ainsi jusqu'au Martathon de Cloverdale, IN où je me suis arrêté pour souper. Ouf!

J'ai ensuite repris la route. Rendu vers Terre Haute, IN, Jocelyn m'appelle. Je le sais sur la route, merci à Facebook. Il me dit qu'il a l'autre Peterbilt, celui à Pizza, qui incidemment serait en Chine. Jocelyn me dit qu'il a perdu ses lumières de tout le tableau de bord. Il veut savoir si je connais le bouton qu'il aurait pu fermer sans s'en rendre compte. Je dois donc lui apprendre qu'il a trouvé le "trouble normal"... Le mien aussi a fait ça au début. Et outre l'éteindre et le repartir, il n'y a rien qu'on peut y faire. La communication coupa, mais je sens que ce n'est pas la genre de réponse qu'il attendait. Ça m'a rappelé un vieux souvenir. Et c'est parti comme c'est venu.

Je me suis rendu jusqu'au Truck-O-Mat de Effingham, IL où j'ai établi le camping de nuit. Ça suffira, même si j'ai cru pouvoir me rendre plus loin. Il fera beau demain.

28 octobre 2013

Je me rend loin

J'ai envoyé ce matin un message à Martin afin d'avoir mon départ au plus vite. Les femmes de la maisons sont parties à cinq heures pour aller à l'Hôpital Sainte-Justine, à Montréal, QC. Rien qui ne me réticent ici. Déjà que...

N'ayant pas de réponse, je suis allé prendre ma douche. Et évidemment, un appel manqué m'attendait à ma sortie! Il finit par rappeler: je vais à Dallas, TX. Être disponible, prendre tout ce qui passe, ça finit toujours par payer. Peut-être que le fait que les chialeux ont tous fini par partir y est aussi pour quelque chose. Enfin...

Je suis allé me chercher à déjeuner au Tim de Saint-Félix-de-Valois, QC, le village voisin. Puis, j'ai suivi la 131 sud jusqu'à ce qu'elle devienne la 31. Puis, la 40 ouest m'amena aux abords de Montréal. Je suis sorti pour aller à notre cour de Montréal-Est, QC afin d'y trouver ma remorque. Le temps d'en faire l'inspection et de "partir" tous les papiers, et j'étais de retour sur la route.

J'ai traversé le tout Montréal en essayant de tricoter autour du rond point L'Acadie. Pas certain que ça ait été bénéfique au final. Des fois, des vraies voies de services, ce serait bien pratique!

J'ai fini par m'en sortir et j'ai poursuivi jusqu'en Ontario. Je me suis arrêté au ONroute de Mallorytown, ON pour dîner. Tout un départ!

Rassasié, je suis reparti... Mais pas pour longtemps! La 401 était bloqué dès la prochaine sortie. Je suis sorti pour aller rejoindre la ON-2. Un peu au nord donc, puis tout à l'ouest. Une quinzaine de kilomètres plus loin, soit au Casino des Milles Îles, je rejoignais la 401. Toujours difficile de savoir si c'est un si bon coup, mais cette fois, je crois que oui.

J'ai donc repris ma vitesse de croisière. Puis, j'ai fait un arrêt express au ONroute de Trenton, ON. Puis un peu plus loin, un autre arrêt express à la halte routière de Clarington, ON avant d'entamer la traversée de Toronto, ON. Je me suis auto-évalué, puis j'ai décidé que je traversais avant de souper. Gros coup de dés! On verra bien.

La traversée s'est bien déroulée, sur mon sens. En direction est par contre, ça n'avait pas l'air de trop bien aller. Mais bon, j'ai déjà donné! Je me suis donc arrêté au ONroute de Cambridge, ON pour souper. Wow, souper après Toronto, c'est pour moi tout un exploit! Surtout que je ne suis pas parti tellement plus tôt que d'habitude, à la fin. La majorité du temps, je dors à peine un peu plus loin...

Je suis reparti. La soirée s'annonçait bonne et productive. Je me suis arrêté pour un arrêt express à Dorchester, ON. Puis j'ai continué pour un dernier bout jusqu'au ONroute de West Lorne, ON. Par chance, et avec un peu de patience, une place s'est libérée juste à temps pour moi. J'allais bien dormir, d'autant que je pouvais me relever à sept heures trente... Pas toujours pompier!

25 octobre 2013

Un nachos, Por Favor

Au réveil, je me suis dit qu'il commençait à être temps qu'on arrive. Signe d'une semaine bien menée, mais somme toute assez intense. C'est ça quand on a à livrer le voyage de retour.

Aussitôt déjeuné, aussitôt parti. J'ai roulé la 401 est jusqu'au Québec. Je me suis arrêté dès la halte de Rivière-Beaudette, QC. C'était déjà l'heure du café et du muffin. Je commence d'ailleurs à me dire que j'en abuse...

J'ai continué vers Montréal et je me suis rendu à notre cour de Montréal-Est, QC. J'y ai complété et laissé mon enveloppe à destination du bureau, question d'avoir une paye.

Puis, je suis retourné à la 40 est jusqu'à la 31 nord en direction de Joliette, QC. Cette fois-ci, oh bonheur et joie dans les cœurs, je livrais directement à l'usine de pneus.

Une fois la barrière passée, je me suis installé directement au quai, puis je suis allé "préparer" la remorque pour qu'elle soit vidée. Il s'agit de défaire les sangles. Puis, le "gars du lift" est arrivé et a commencé son travail. J'avais moi-même à ramasser les tapis et les autres sangles à mesure qu'ils devenaient disponible. Le tout s'est fait assez rondement. Il ne me resta qu'à balayer la remorque avant d'aller la stationner avec les autres vides.

Je suis sorti de l'enclos et j'ai traversé en face au Galeries Joliette pour dîner. Mon choix s'arrêta sur le Por Favor , un mexicain. Très bons nachos, comme toujours.

Après un peu de lèche-vitrine, je me suis rendu à la maison pour un repos court, mais bien mérité.

24 octobre 2013

Et passe le pont

Lorsque je me suis réveillé, j'étais à me demander si j'étais passer tout droit... Et le cadran sonna. La journée pouvait donc commencer. Le temps de déjeuner et je partais sur la route.

La 75 nord m'amena jusqu'au TA de Wapakoneta, OH pour la première pause café de la journée. Puis, un autre bout de route jusqu'à Toledo, OH pour un peu de magasinage au Meijer.

Ensuite, la traversée du Michigan jusqu'à la boutique hors taxes de Détroit, MI où j'ai effectué un arrêt express avant de franchir le pont Ambassador et d'aboutir aux douanes de Windsor, ON. Vite fait pour passer lesdites douanes. Et la ville traversée jusqu'à la 401 est.

Je me suis donc rendu jusqu'à Comber, ON au Relais Routier pour y faire le plein de diesel. Ensuite, au stationnement. Je suis alors aller chercher ma carte pour le café gratuit. En finalement au Tim pour un café et un muffin. La route pouvait donc reprendre son cours.

Je me suis rendu au ONroute de Woodstock, ON pour souper. Puis, j'ai roulé jusqu'à Cambridge, ON où je me suis arrêté pour un arrêt express.

Après, la traversée de Toronto, ON pouvait commencer. Et ça se passa relativement bien. Si bien que je le suis retrouvé au ONroute de Port Hope, ON devant un café et... une brioche. Là, j'étais mûre pour un changement.

Après avoir relaxer un peu, j'ai repris la route 401 est et je me suis rendu jusqu'au ONroute de Odessa, ON. La nuit sera bonne!

23 octobre 2013

Un classique

Ce matin encore, j'avais réglé le cadran pour quatre heures et trente. Sauf que ça a fonctionné. Me voici donc à déjeuner. Et sur la route très tôt. On va arriver à faire quelque chose malgré tout.

Je suis parti sur la 75 sud, et j'ai vite fourché pour la 71 sud. À Louisville, KY, j'ai pris la 264 pour contourner la ville, puis la 65 sud. Je me suis arrêté pour une pause à la halte routière de Sherpherdsville, KY.

En repartant, un confrère me passa devant comme une balle. Pas moyen de savoir de qui il s'agit. J'ai continué et j'ai dû faire une arrêt express à la halte de Horse Cave, KY.

Puis j'ai repris la route jusqu'à Franklin, KY où je le suis arrêté pour une pause au Marathon. En repartant, j'ai suivi la US-31 sud jusqu'au Tennessee. Puis en entrant, j'ai pris la TN-109 sud. 

Je suis arrivé à Lebanon, TN à l'heure habituelle. Le gardien me donna, encore une fois, un numéro de porte où laïciser la remorque pleine, et un autre d'où retirer la vide. Je me suis exécuté, puis j'ai envoyé un message à Lori, afin de recevoir mes instructions pour la suite des choses. Une autre ronne de lait? Ce serait trop beau...

Un confrère arriva alors que je faisais l'inspection de ma nouvelle remorque. Et lorsque j'eus terminé, de retour dans le camion, j'avais obtenu ma réponse: on s'en va à Clarksville, TN.

Mais avant, il fallait dîner. L'heure des rendez-vous de Clarksville m'en laisse amplement le temps. Je me suis donc avancer tout d'abord à la barrière. Une fois vérifié, je me suis avancé afin de descendre pour fermer la porte de la remorque. Nous devons en laisser une ouverte afin que le gardien puisse constater que la remorque est bel et bien vide. Puis, à la ruelle pour dîner.

Une fois rassasié, je suis retourné à la TN-109 que j'ai pris vers le nord. Puis, j'ai pris la 40 ouest vers Nashville, TN. Puis j'ai pris la TN-155 nord pour contourner la ville. Nashville a une configuration étrange, dont aucune des autoroutes ne traversent réellement d'un trait. Alors c'est souvent difficile de la traverser. J'ai pris ensuite la 24 vers l'ouest.

Mon ami Waze me suggéra de prendre la sortie 8, plutôt que l'habituelle 4. J'ai donc fouillé la question, et je le suis dit que c'était un bon temps pour vérifier la différence. Il suffisait ensuite de monter un peu vers le nord, et la rue du client était tout de suite sur la gauche. Par contre, il y avait ensuite beaucoup de zigzag. On peut dire qu'un chemin revient à l'autre. Mais celui-ci est beaucoup plus tortueux. Je garderai mon vieux chemin.

Après les formalités à la barrière, je me suis rendu au quai. Ici, un quai est libre, on le prend. Puis je suis entré inscrire mes informations sur le tableau. J'ai sonné pour appeler le "gars du lift".

Alors que je cherchais la brosse pour nettoyer la remorque, la belle Darlene arriva; elle me dit qu'elle terminait son dîner et qu'elle reviendrait ensuite pour le charger. Ici, le "gars du lift", assez souvent, c'est Darlene... La brosse étant introuvable, j'ai laissé tomber le projet.

Le temps de moi-même manger une collation, et elle était de retour. Je suis retourné à l'intérieur. Et comme j'y vais assez souvent, je me suis tendu les papiers, que j'ai signé aux bons endroits. Puis, j'ai gardé les copies roses, ainsi que la facture pour les douanes. J'ai inscrit mes informations et je suis allé au bureau de la réception pour les faxer à Lori. À mon retour, Darlene terminait sa partie du travail.

Je suis donc sorti afin de replacer les essieux et fermer les portes. Ici, on replace les essieux au pif, le chargement étant fait de façon impeccable. Mais je me pèserai quand même au prochain arrêt.

Je retourne donc à la barrière. Puis, je suis prêt à partir. Je vais rejoindre la US-79 que je prends vers le nord. Elle m'amène à Guthrie, KY, bien connu pour sa vache à lunette, son éléphant rose, sa salle de bingo et son restaurant BBQ. Il y en avait un deuxième, où j'ai déjà mangé, mais il a fermé.

J'ai continué jusqu'à Russellville, KY, où j'ai pris la US-68 est. Je me suis rendu jusqu'à Bowling Green, KY, où j'ai rejoins, via le Wiliam S. Natcher Parkway, la 65 nord. 

Je me suis arrêté au Exxon de Smiths Grove, KY. Vu l'état végétatif de mon cerveau, j'ai commencé par faire une sieste. Un peu plus d'une heure plus tard, à mon réveil, j'ai soupé tranquillement. Style "grosse vie sale"!

Puis, retour au boulot. Je suis allé peser ma remorque. On fait le tour du terrain, sur la balance, retour au stationnement, on marche jusqu'au comptoir. La dame me remet mon billet: je dois déplacer les essieux légèrement, juste pour équilibrer mieux, car ça aurait pu passer comme ça, mais tout le poids était sur les roues de la remorque.

Retour au camion. Nous sommes prêts à reprendre le boulot. J'ai repris la route vers le nord jusqu'à Lebanon Junction, KY où je me suis arrêté au Pilot pour un bon café. Tiens, c'est l'automne, la saveur "Pumpkin" est de retour. En ayant une pensée pour la belle Cynthia, ancienne répartitrice qui aime l'automne plus que tout, à tel point que dans ma tête, automne égale Cynthia, j'en ai pris un. Délicieux. Peut-être un peu à cause de la rareté... Enfin.

Je suis reparti vers Louisville où j'ai pris la 264 pour contourner et la 71 est. J'ai fait un arrêté express à Sparta, KY puis j'ai continué jusqu'à la halte routière de Walton, KY. Il y avait déjà beaucoup de camion, mais j'ai ou me stationner "en double". En espérant que ça ne sera pas trop bruyant...

22 octobre 2013

Ça ne change rien

Vu l'heure à laquelle je me suis couché hier, j'avais réglé le cadran très tôt. Mais lorsqu'il sonna, je l'envoyai paître royalement. Puis j'ai changé l'heure... M'en apercevant avant de me rendormir, je l'ai réajusté, et j'ai réellement repoussé l'heure du réveil. Je me suis donc réveillé à six heures trente. Le temps de déjeuner et j'étais prêt à partir.

En commençant aussi tard, il était évident que Toronto serait encore bloquée. Et ce fut le cas. Mais bon, à Lebanon, il n'y a rien qui presse...

Je me suis arrêté pour la pause café et muffin au ONroute de Cambridge, ON. Puis, de retour sur la route pour aboutir au Relais Routier de Comber, ON. J'ai tout d'abord fait le plein de diesel, puis je suis allé ramasser la carte-cadeau du Tim. Ensuite, je suis allé me stationner pour dîner.

Rassasié, je suis réparti vers les douanes. J'ai traversé la ville de Windsor, ON et je me suis arrêté à la boutique hors taxes pour son célèbre café gratuit. J'ai ensuite traversé le pont Ambassador pour me rendre aux douanes. Et malgré le "shutdown" du gouvernement américain, faute de s'être entendu sur un budget, il n'y eut pas de différences. 

Ne restait ensuite qu'à prendre la route au rythme habituel. J'ai donc tricoté autour du site des douanes afin d'aller rejoindre la 75 vers le sud. Le GPS n'ayant pas "vu" la nouvelle configuration autour du poste des douanes, il capotait allègrement.

J'ai traversé le Michigan. Puis la ville de Toledo, OH. J'ai pris une pause à la première halte routière, à Bowling Green, OH. L'Ohio a enlevé le préposé au Tourisme. Ben, le kiosque lui-même au complet. Hé ben! On cherchera dans les dépliants nous même... Ou sur les Internets.

J'ai continué ma route. Pour souper, je suis allé à mon Walmart de Dayton, OH préféré. Mais il y a ici une invasion de conteneurs! Ils doivent manquer d'espace à l'intérieur... Enfin, partout où l'on pouvait stationner des camions, il y a un conteneur. Souvent même en double! Je me suis donc stationné "là où je peux" pour manger, mais je dois le rendre à l'évidence: plus questions de venir ici. Dommage...

J'ai repris la route ensuite pour le dernier bout de l'Ohio. Et bien qu'ambitieux, j'ai finalement opté pour la halte routière de Florence, KY pour la nuit.

21 octobre 2013

Rumeurs sur la ville

Ce matin, ce fut long avant que je reçoive mon départ officiellement. J'avais eu rumeur qu'hier, ils avaient eu des difficultés avec les départs... Mais Anna me répondit qu'elle avait "parti" seize camions! Ça devait bien aller... Ah, les rumeurs!

Nous sommes donc allé, Caro et moi, au traditionnel café des sacoches, comme dit Suzanne. Puis, au retour à la maison, j'ai embarqué le bagage et la nourriture dans le camion. Et comme nous n'avons plus d'automobile, j'ai aussi embarqué le GPS, question de voir ce que ça donne.

Puis, j'ai finalement reçu mon numéro de voyage, en fin d'avant-midi. Au point qu'il était aussi bien de dîner ici avant de me mettre en route. Caro suggéra que nous mangions une des "pasties" que j'ai ramené de chez Elmer's, dans le nord du Michigan. Bonne idée; très bon encore une fois.

Je suis parti ensuite. Il était un peu tard, mais bon, j'avais le temps de récupérer mon temps et d'arriver dans un délais raisonnable à Lebanon, TN quand même. Et c'était eux qui me l'avaient donné tard, alors...

Arrivé à Joliette, QC à l'usine de pneus, il y avait foule. Et dû à un traditionnel manque de communication, additionné d'une directive pas trop claire, et d'un "osti de beau cave", il y a sept camions qui ont entré avant moi. Et quand c'est chez le client où tu vas à chaque semaine (et qui "fait vivre" la compagnie), tu te mords les babines et tu te retiens.

J'ai donc fini par entrer. Je suis aller au bureau chercher mes papiers. Puis sur le stationnement afin d'accrocher la remorque. Ce fut plus rapide que d'habitude, car j'avais eu le temps de préparer tous mes papiers avant d'entrer dans le clos. Et en revenant à la guérite, la gardienne soupira qu'elle avait son voyage elle aussi. Ça m'a soulagé. Il y a des jours comme ça!

Je me suis arrêté dès le Tim au coin de la rue Saint-Pierre,  à Joliette, QC. Déjà un café et un muffin. Puis, je suis parti vers l'ouest sur la 158. À Saint-Esprit, QC, j'ai continué sur la 25 sud, qui m'amena à la 440 ouest à Laval, QC. Une fois la ville traversée, j'ai pris la 13 sud pour aller rejoindre la 40 ouest vers l'Ontario. Ne restait qu'à prendre la 30 pour aller retrouver la 20 ouest. Et celle-ci devient la 401 en entrant en Ontario.

Je me suis arrêté pour souper au ONroute de Ingleside, ON.  Puis, j'ai repris la route jusqu'à Kingston, ON où j'ai du faire un arrêt express. Je me suis finalement arrêté pour la nuit au ONroute de Trenton, ON. En me stationnant, j'ai vu une remorque TJB dans mon miroir. Mais elle était tirée par une autre compagnie. Étrange...

18 octobre 2013

Y'avait de la moto là!

 Avec tout ça, ce matin, j'ai dû me réveiller tôt. J'ai pris mon déjeuner et je suis parti pour le dernier droit qui me restait avant ma livraison.

J'ai pris une pause au ONroute de Trenton, ON pour aller vérifier ma roue. Légalement, mais aussi logiquement, il faut s'assurer qu'une roue est bien serrée environ une heure ou une centaine de kilomètres après l'avoir installé. Tout est beau cette fois-ci. Je peux repartir.

Je me suis rendu jusqu'au ONroute de Mallorytown, ON pour la pause café et muffin. Ça commençait à sentir la maison. J'ai ensuite continué jusqu'au Québec, où la route est devenue la 20. J'ai ensuite pris la 30 ouest pour aller joindre la 40 est.

J'ai traversé Montréal et me suis rendu à notre cour de Montréal-Est, QC. Puis, je me suis dit que la halte du milieu, à Lavaltrie, QC, était une bonne place pour aller diner. À mon arrivée, il y avait un bon mille motos stationnées du côté où je m'installe habituellement. Heureusement, aucun camion sur l'autre versant. J'avais donc quand même amplement de place pour mon camion.

Le service a été assez long, car tout ce beau monde voulait mangé et boire eux aussi. Il y avait beaucoup de beau monde, comme dans tout rassemblement de motos. Le repas fût bon.

Je suis reparti pour joindre la 31 nord. Je me suis rendu chez Val-Logistiques à Joliette, QC, où je devais livrer cette fois. Comme il m'attendait, et probablement juste moi aujourd'hui, ça a été assez rapide. Ben, normalement, mais pour eux, c'est rapide...

Je suis allé ensuite chez Bridgestone afin d'y laisser ma remorque vide. Et en allant à la maison, je suis arrêté à la Ferme Régis pour ramasser quelques fruits et légumes, ainsi que des biscuits et des pommes en conserve dans leur sirop. De bon rabais de fin de saison.

Puis, à la maison pour un congé bien mérité. Demain, nous irons voir le cadavre du char, pour y ramasser nos choses à l'intérieur. J'espère de bien faire ça. Car c'est comme si j'avais perdu un vieux chum. Je pourrais bien avoir une réaction intempestive...

17 octobre 2013

Oups! Maudit débutant...

Cette nuit, j'ai eu l'impression que le train a passé sans arrêt. Il y a certains relais, comme ça, qui ont le rail qui passe tout prêt. Et évidemment, ce sont toujours ceux-là qui sont hyperactifs! Probablement que je me mélangeais entre les camions dont le moteur tourne et les vibrations du sol.

Une fois réveillé, j'ai déjeuné, puis j'ai pris la route 69 nord pour commencer une belle journée. Rendu à Fort Wayne, IN, j'ai pris la 469 vers l'est. Puis un peu plus loin, la US-24 est.

J'ai pris la pause au Pétro de Napoleon, OH. Puis, je suis reparti vers Toledo, OH où j'ai pris la 475 nord pour contourné la ville, et ensuite la 75 nord. Je me suis arrêté au TA de Monroe, MI pour diner au Tim. J'ai fais un arrêt rapide, vu que c'est déjà tellement loin que même un arrêt rapide est assez long.

Je me suis donc rendu jusqu'aux douanes à Windsor, ON. La traversée a été rapide. J'ai donc pu traverser la ville, prendre la 401 est et me rendre jusqu'au Pilot de Tilbury, ON. Alors que je faisais le plein de diesel et de DEF, le confrère Réal est arrivé à la pompe voisine. J'ai mis quelques minutes à le reconnaitre.

En repartant, j'ai reçu un message de Martin. Il voulait savoir si je serais bien à Joliette, QC demain à treize heures. Je lui ai répondu que ça devrait bien allé, vu l'endroit où j'étais rendu. J'avais confiance.

Je me suis rendu au ONroute de Woodstock, ON pour la pause café et muffin. Puis je suis reparti. Évidemment, Toronto était complètement bloquée. Alors que je déambulais dans la ville, un VTL m'accosta par le CB. Il avait travaillé chez Laurin avec Dalton. On a jasé un bout en travaillant au travers de la circulation.

Je me suis arrêté pour souper au East Side Mario's du ONroute de Port Hope, ON. Et au moment de repartir, j'ai grimpé sur un ilot! Une erreur de débutant... qui déforma une roue de la remorque. J'ai donc aussitôt décidé que je dormirai ici. J'avais encore un peu de jeu, et en attendant le service routier, je commencerais ma nuit.

J'ai donc envoyé un texto à Pierre-Luc pour lui demander le service routier. J'ai eu rapidement une réponse disant qu'il travaillait "la dessus". Efficace!

Peu de temps après, le service routier et l'intermédiaire me téléphonait directement pour savoir où j'étais, et le problème exact que j'avais. Il m'a dit qu'il devait arriver vers vingt-trois heures quinze.

À vingt-trois heures dix, il était là. Il a fallu changer la roue, mais le pneu était encore bon. La réparation a été assez rapide. Une fois les papiers signés, je me suis installé pour la nuit. J’espère de ne pas refaire la même chose demain matin, car je devrai repasser par la même place...

16 octobre 2013

L'accident

Je me suis réveillé quelques minutes avant le cadran, après une nuit très reposante. Après un bon déjeuner, je suis parti vers le nord, toujours sur la 55. Je me suis rendu jusqu'à Grenada, MS où j'ai fait un arrêt express. Puis j'ai repris jusqu'au Love's de West Memphis, AR pour une pause.

Je me suis ensuite rendu jusqu'au Roady's de Hayti, MO pour diner. Un autre "beau" relais où il y a juste moi qui m'arrête. En fait, qui courre le diesel pas cher s'y arrête. Et ils doivent en vendre, ils ont même pu asphalter la cour!

J'ai ensuite repris la route jusqu'à Matthiews, MO où, peu après, j'ai pris la 57 nord. J'ai roulé jusqu’à Marion, IL où je me suis arrêté au Pilot pour y faire ma course.

Ouf, malgré que j'ai raccourci mon "intervalle" afin de compenser parce que je néglige un peu l'entrainement depuis un temps, ce fut assez difficile. Bon, il faisait quand même assez chaud et humide, alors ça n'aide pas. Mais le vieux est moins en forme que l'hiver dernier. Ça se perd vite!

J'ai repris la route ensuite pour me rendre jusqu'au Huck's de Mount Vernon, IL. J'y ai mangé un délicieux burger aux champignons. En partant, j'ai vu que le restaurant sera bientôt fermé la nuit à partir du mois de novembre. La faillite de Flying J, ça a commencé comme ça.

Je me suis rendu jusqu'à Effingham, IL pour y prendre la 70 vers l'est. Je n'avais pas eu de nouvelles de Caro depuis onze heures ce matin. J'ai enfin su pourquoi. La belle-soeur m'envoie un long message par Facebook: elle a eu un accident d'automobile! Elle n'a rien de bien grave. Mais il la garde sous observation pour au moins la nuit, en cas. Sarah est rendu chez Johanne.

J'ai eu de drôles d'émotions duquel je ne peux pas parler. Mais ça m'a révélé beaucoup sur moi. Je n'ai pas pu parler avec Sarah, le téléphone étant toujours occupé! Misère... On avait besoin de ça comme d'un coup de masse en plein front.

J'ai pris la pause à la halte routière de Terre Haute, IN, juste à l'entrée de l'état. Puis j'ai repris la route vers Indianapolis, IN où j'ai pris la 465 nord, puis la 69 nord. J'ai dû faire un arrêt express à Fortville, IN.

Finalement, je me suis arrêté au Pilot de Daleville, IN pour la nuit. Mieux vaut dormir la dessus, je suppose!

15 octobre 2013

Sous escortes

Je me suis réveillé tout juste avant le cadran par besoin naturel. Autant s'installer pour déjeuner. Caro m'apprend qu'elle a une première cliente. Elle a réussi à la gagner. Bravo! Je suis très fière de toi. Que ce soit le début d'une belle aventure...

Je me suis avancé chez le client. Ici, on commence par se stationner dans la section trop courte pour les remorques modernes de cinquante-trois pieds. Et comme c'est en angle, c'est parfois ben drôle au moment de ressortir. J'envoie un message à Lori. Ensuite, je vais m'enregistrer au gardien. Il me dit de m'avancer avec mon camion. Déjà? Normalement, il faut retourner patienter au camion jusqu'à ce qu'il nous appelle. Pas cette fois, et c'est heureux ainsi.

Je retourne donc a camion et je reviens devant la barrière. Mon escorte m'attend. Je laisse mon téléphone au gardien et je suis mon escorte. Mais lui part tellement vite que je ne le vois plus. Une chance que je sais où aller.

Il faut tourner à gauche et s'avancer, pour ensuite reculer sur quelques centaines de mètres, entre les bureaux et les bâtiments de l'usine elle-même. Sans oublier le rail en parallèle.

Arriver au bout, là où ils mettent mes boîtes vides, je retrouve mon escorte. C'est en fait lui qui va me décharger. Ah, et pourquoi une escorte, direz-vous? En cette ère post-onze septembre, la majorité des sites où il y a accès par bateau exige une carte appelée TWIC (pour Transport Worker Identification Credential) pour entrer. Et lorsqu'on ne l'a pas, il faut être escorté en entrant comme en sortant.

Il commence par enlever deux piles de boîtes. Puis je dois aller reculer la remorque afin de l'accoster au quai. Il peut alors commencer le déchargement du reste des boîtes. Ce qui est long ici, c'est tout ce préambule. Sinon, une fois rendu à ce point-ci, ça va plutôt rondement.

Une fois vide, le gars me remet la facture signée et j'avance afin de libérer le quai. Aussitôt les portes fermées, je retourne à la barrière. Mais sans escorte, comme quoi c'est tellement plus sécure ainsi! D'ailleurs, le gars a noté sur la facture qu'on a besoin d'une "TWIC Card"...

Le gardien me remet mon téléphone; je le remets en marche. Il faut faire vite, car souvent, nous rechargeons ici même. Le message entre: ce sera... Lake Charles! Mais pas ici, plutôt dans une grosse usine chimique à quelques sorties plus à l'est.

Je me rends tout d'abord au relais près de l'autoroute afin de mettre mes papiers en ordre. Puis je prends la 10 vers l'est pour les quelques sorties qui me séparent de mon prochain client. Pour illustrer la grosseur de l'usine, la sortie porte leur nom!

Comme j'y suis déjà allé, je sais comment procéder. Je me stationne dans la section d'attente. Je cherche dans mes vieilles cartes celle d'ici. Elle atteste que j'ai fait la "formation" de sécurité. Que de souvenirs en passant ces cartes, des endroits où je suis déjà allé, parfois très souvent... Je trouve la bonne carte. Merde, elle expira en 2011! Je vais probablement devoir me taper le vidéo.

Ensuite, je vais à pied voir les gardiennes pour m'enregistrer. La gardienne me demande si j'ai une carte. Je lui dit que j'en ai une, mais expirée. Elle m'en fait donc une nouvelle sur le champs. Encore une fois, bonjour la sécurité! Elle vérifie ensuite mon numéro de commande. Tout est en règle.

Je retourne donc au camion. Quelques minutes plus tard, les gardiennes viennent me chercher. J'ai l'impression que l'une entraîne l'autre, parce qu'avant, c'était juste un ou une. Enfin. Elles vérifient la cabine et la remorque, me demande de laisser deux courroies logistiques dans la remorque. Puis, on referme le tout et elles m'escortent à l'intérieur du clos. Le thème du jour: pas de "TWIC Card", une escorte.

Nous déambulons dans l'usine. Il y a des tuyaux et des réservoirs partout. À se demander comment eux-mêmes s'y retrouvent! Je connais le chemin, mais comme je n'ai pas la carte magique... Nous arrivons à la bonne usine dans l'usine. Elles m'indiquent le quai numéro quatre. Je m'y installe. Elles viennent même me reconduire dans le bureau d'expédition!

Encore une fois, je donne mon numéro de commande et ici, je laisse même mes clés. Puis je vais attendre dans le petit salon. C'est presqu'aussi pire qu'aux douanes (vous vous souvenez, il y a quelques jours?), sauf qu'il y a de l'eau sur place. Et quelqu'un a libéré la fenêtre, alors on voit maintenant le soleil. Et il est juste dans le bon angle. C'est presque trop! Mais on le prend.

Puis, le gars qui me chargeait ouvre la porte dudit salon et marmonne que je suis chargé. Ben, ce n'est pas toujours compréhensible, mais je sais que ça veut dire cela! Je retourne au bureau. J'y reçois mes papiers et mes clés. Je sors dehors pour fermer les portes... Mais il y en a une qui ne veut pas. Je vois tout de suite le problème: le "plancher" ne doit pas être droit, et ça arrive à côté plutôt que pinouche dans pinouche. J'avance un peu et réessaie. Pas plus. Un peu plus en avant, puis en arrière, etc. Pas moyen. La remorque est toujours croche, et la porte reste mal alignée.

Je décide, parce que la porte voisine ferme, de fermer la première au maximum, puis de fermer l'autre par dessus et de poser le plomb, pour sceller le tout. Et je réessaierai plus loin, alors que ça aura bouger un peu. Ça va bien finir par se replacer...

Les gardiennes reviennent pour m'escorter jusqu'à la sortie. Lorsqu'on revient à la barrière, je me stationne là où il y a une petite place juste à droite, sur le bord du chemin. Il y a de la place pour un camion. Ou deux, si on tient compte de juste en avant.

Je retourne à l'intérieur pour laisser mon respirateur et une copie de la facture, puis faire gentiment faxer les papiers au bureau. Et cette fois, la place est bondée. Je ne sais pas pourquoi, mais malgré qu'il y ait deux gardiens, une seule fait les entrées et sorties. L'autre est au guichet voisin, mais il semble ne servir à rien! Alors c'est long.

On entend des coups de klaxons. La gardienne dit: "c'est qui l'zouf qui klaxonne?" (Je vous jure, ça voulais dire ça...). Puis encore quelques coups. Nous voyons bien que le camion suivant a le nez collé à mon cul, alors qu'il aurait amplement de la place à faire le tour, mais il refuse! Et un autre camion derrière lui. Bref, un des deux est impatient de sortir. Mais ils devront attendre après moi à l'intérieur même s'ils s'y rendaient...

La gardienne me regarde, demande mes papiers, prend sa copie et me dit: "allez, vas-y..." Bon, je faxerai moi-même alors! Je retourne au camion et m'avance juste à la place en avant. Puis j'envoie tranquillement mes papiers. Le zouf pris tout d'abord ma place en arrière, puis finit par passer à la sortie...

Je suis parti par la 10 est. Et comme la charge est près du maximum, je devrai me peser avant Lafayette, LA, où il y a la première balance. Et en Louisiane, considérons-les toujours ouvertes. J'aurai besoin aussi de refaire le plein, car j'arrive au quart, et j'ai deux jours de route avant de rejoindre l'Ontario. Je consulte le fichier de Seven Up: ce serait le Pétro de Eagan, LA. Alors ce sera. Si Seven Up le dit! Ici, ça se joue entre celui là ou l'autre de Hammond, LA, où j'ai passé la journée d'hier. Et dire qu'il y en a qui courre les Flying J...

J'arrive donc audit Pétro. Je commence par me peser. Puis je me stationne et je vais à l'intérieur chercher mon coupon. Je suis déjà correct, mais tout le poids est sur les roues de la remorque. Et lorsqu'il y a des pré-pesées, comme en Louisiane, trop près de la limite nous fait sortir à tout coup. Comme devant il me reste "de la place en masse", je recule les essieux de deux trous, soit environ mille livres, vite vu. Puis, étant donné que je suis certain d'être encore plus équilibré, je vais directement à la pompe, sans me repeser avant.

Sauf qu'il y a déjà foule. Ben en fait, il n'y a que trois pompes de fonctionnelles. Les autres sont en sérieuses reconstruction. Alors je fais mon temps. Deux camions en attentes. Je suis moi-même en fait dans la sortie, puis qu'eux bloquent tout l'espace de l'entrée devant les pompes. Un premier camion s'avance. L'autre se replace, mais ça ne me laisse pas de place. Donc je ne bouge pas. Et au moment où le deuxième s'avance à la pompe, je m'amène pour prendre sa place "dans le cercle d'attente". Mais un Dodge-à-chevaux se faufile et va directement à la pompe qui vient tout juste de se libérer! Si au moins ça avait été l'habituelle jolie cavalière...

Mon tour finit par arrivée. De toute façon, je prenais toute la place devant les pompes, c'eût été impossible de me passer devant sans me passer dessus! Et je comprends pourquoi c'est si long: je pisse plus fort que la pompe! Alors ça me laisse tout le temps voulu pour nettoyer les vitres, ce qui fait un bien immense!

Une fois terminé, je m'avance d'une place et je vais à l'intérieur chercher ma facture. Puis je vais me stationner et m'installer pour dîner. Il fait très chaud aujourd'hui. Au moment de partir, mon thermomètre indiquera 42 degrés! Bon, en roulant, il donnera un plus réaliste 33...

Je suis donc réparti sur la 10 est jusqu'à Bâton Rouge, LA où j'ai pris la 12 est vers Hammond, LA. Ah, et la balance de Lafayette, comme celle juste avant Hammond confirmèrent que j'avais bien placé mes roues. Et j'ai pris ici la 55 vers le nord. 

Je me suis arrêté au Love's de McComb, MS pour souper et relaxer un peu. En allant à l'intérieur du relais après souper, je me suis arrêté sur l'étalage de disques compacts. Il y en avait quelques uns à huit dollars. Après un peu de recherche, il y en avait quand même si peu, j'en ai trouvé quatre à mon goût.

J'ai repris la route ensuite en écoutant tout ça. Je me suis rendu jusqu'à la halte routière de West, MS où je me suis arrêté pour la nuit. Finalement, j'étais remonté beaucoup plus que je ne l'aurais cru. Il faut croire que d'aller dormir chez le client a ses avantages.

14 octobre 2013

Relaxons en Louisiane

J'ai encore eu droit ce matin à un bel accueil de marde de la chose qui me sert de conjointe. Une chance qu'il y a Sarah...

J'ai déjeuné et j'ai pris la route 55 sud, en sachant que j'avais un bon bout de temps de pause à prendre, avec Internet le plus possible. Ou irais-je au Hooters? Ou aux fruits de mer quelque part? On verra bien...

À la radio, j'entends: "Hello, this is voodoo traffic". On est bien en Louisiane! Ah, c'est que j'écoute VooDoo 104. Ça adonne bien. J'ai pris la 12 à rebrousse poil vers l'est pour me rendre au Pétro de Hammond, LA. Ici, je sais où et comment me stationner pour squatter l'Internet du voisin. 

J'avais tout d'abord un texte à réviser pour Caro. Oui, je suis comme ça: pour moi, un couple, une famille même, c'est une équipe. Et on s'aide même si on ne s'entend pas toujours au mieux. J'aimerais tant que Caro pense comme ça elle aussi.

La pause s'étira. Et ce fut le dîner, puis la collation, puis le souper. Et pour ajouter, comme c'était mardi, c'est jour de Radio Highway. C'est si rare que je l'attrape. Et ici, j'ai Internet sur l'ordinateur, bon temps pour en profiter! On partira plus tard. Il ne me reste que trois heures environ pour demain matin. Finalement, j'aurai été stationné de onze heures à dix-neuf heures trente! J'ai travaillé à poster mes vidéos du Truck'N'Roll En-Cœur sur Facebook, pour la Conserverie et écouter Radio Highway. D'ailleurs, merci à Jacques pour la mention en onde, ça fait drôle...

Mais il fallait bien finir la route. Je suis donc réparti en prenant la 12 ouest. Ce que je n'avais pas pensé, c'est qu'avec le décalage, à cette heure là, j'avais le soleil directement devant moi, et juste en dessous du pare-soleil. Au moins, la route dévia légèrement, puis le soleil continua de baisser, alors finalement l'inconvénient fut de courte durée.

Je me suis arrêté au Pétro de Egan, LA pour une pause dégourdissement. Pas de café cette fois, étant trop près du but.

Je suis réparti et je me suis mis à la recherche d'un lieu pour la nuit. Et finalement, je me suis rendu au Sulphur Truck Stop de Sulphur, LA, qui est la place la plus rapprochée du client, sauf dans sa propre cour, où l'on me peut dormir.

Une lueur émanait au dessus des arbres, je me demandais bien ce que c'était. Puis je constatai que c'était une de ces colonnes dragons de raffineries, celle qui crache le feu, dont l'extrémité était juste en dessous de la ligne des arbres.

Le temps était très humide en journée, typique de la Louisiane. Mais en cette fin de soirée, la température avait suffisamment baissée pour garder le moteur éteint, grâce surtout à mon super ventilateur. La nuit allait être... Bruyante!

13 octobre 2013

Salut Elvis

La journée commença par le traditionnel déjeuner. À huit heures tapantes, je reçois un message de Jolie-Julie qui est encore incapable d'ouvrir mon document, que je lui ai envoyé samedi. Ça se bloque vite. Je lui renvoie aussitôt.

Puis, la journée pût commencer. J'ai pris la 57 vers le sud. Juste en prenant l'autoroute, j'ai reçu un autre message de Jolie-Julie: elle a vu mon rapport, et faire dire au gars de Drive Axle que ça se bloque trop vite. C'est que je lui racontais que le programmeur de l'application m'a écrit hier afin que je laisse mes impressions sur son application dans le magasin. Hé ben, dans mon courriel du bureau que personne, même moi, ne connait, hormis ledit bureau...

Alors que je croyais m'arrêter à la halte de Rend Lake, IL, où il y a beaucoup de sentier, question de faire ma course, j'ai plutôt arrêté à la suivante, soit celle de Mount Plaisant, IL. La course attendra.

J'ai poursuivi ma route et peu après être entré dans le Missouri, j'ai pris la 55 sud. Et s'en est suivi une séance de chicane extrême qui me laissa épuisé, voire exténué. Vidé. Comme si j'avais besoin de ça, comme si le travail de camionneur n'était pas déjà à lui seul suffisamment exténuant. J'en ai ras le pompon de ces enfantillages...

Comme la vie continue, je me suis rendu au Shell de Osceola, AR pour dîner. Puis, j'ai poursuivi ma route vers le sud jusqu'à Memphis, TN. Le temps de passer un pont au dessus du Mississipi (le fleuve), d'envoyer la main à Elvis à Graceland, et de cligner des yeux, et j'entrais dans le Mississipi (l'état).

Je me suis rendu jusqu'à la bien nommée Coffeeville, MS pour une pause à son célèbre (qu'en sais-je?) Conoco. Puis, un autre bout jusqu'au Canton Junction Deli de Canton, MS, juste au nord de l'immense usine de camion Nissan. C'était déjà l'heure de souper. Et en allant à l'intérieur, j'ai été sanctifié, pour ne pas dire béni, par la musique gospel qui jouait aux pompes à essence. Nous sommes bien dans le Mississipi!

J'ai repris la route vers le sud, encore une fois en me disant qu'il m'arrive de dormir ici la veille de la livraison. Cette fois-ci, je n'ai pas fini ma journée, et en plus, il me reste une journée avant la livraison. Ça, c'est mon genre de tempo...

Pour changer, j'ai eu droit à une autre crise existentielle. Ras le pompon, je vous dit. De plus en plus indifférent... Enfin, je vous épargne les détails ridicules!

Je me suis arrêté à la halte routière de Hazlehurst, MS pour y passer la nuit. Malheureusement, l'accès Internet ne fonctionnait pas. Ou peut-être n'existait pas... Mais de toute façon, aussi vidé, la nuit allait être bénéfique!

12 octobre 2013

Épicerie

Je me suis fait réveillé par le gars du Burger King qui faisait les poubelles. Pas très délicat. Lui, il a bien dormi cette nuit. Ben, moi aussi, mais m'étant couché tard, je devrais dormir plus tard qu'à mon habitude

J'ai donc eu le temps de déjeuner, puis de bretter un peu en attendant d'être "légal" pour commencer ma journée. Tellement plaisant de partir en avance plutôt que trop tard. Martin?

J'ai donc pris la 75 sud jusqu'à Toledo, OH. Premier arrêt, au Meijer pour se refaire un frigo. C'est beau de partir deux semaines, mais ça va prendre plus de nourriture que prévu. J'y trouve des sous-marins énormes avec lequel je pourrai faire deux repas chacun, et des repas style maison, faits sur place. Quelque chose entre ceux de Caro et les véritables repas industriels. Prometteur! Avec divers fruits et légumes, et du lait et des yogourts. Et quelques gâteries. Et une jolie caissière blasée.

De retour au camion, j'ai mangé mon dîner, tant qu'à être arrêté. Puis, c'était le départ. Tout d'abord par la 75 sud, puis tout prêt par la 475 ouest. Ensuite, la US-24 ouest en direction de Fort Wayne, IN. J'y ai pris la 469 vers le sud et la 69 sud. Au Sunoco de Warren, IN, ce fut l'heure de la pause.

Puis j'ai repris la route vers Indianapolis, IN. Comme toujours, j'ai pris la 465 sud puis la 70 est par l'intérieur de la ville. En sortant, je vois que la 70 est indiquée "Circulation locale seulement". Oups... Mais je l'ai évidemment vu trop tard. Et je ne me rappelle pas avoir vu d'indication au préalable à cet effet. Enfin. Je n'ai de toute façon plus le choix. On verra en temps et lieu.

J'ai pu faire la section de la 70, et c'est seulement là où l'on prend la 65 sud pour quelques longueurs de camions qu'elle était fermée. N'ayant plus le choix, j'ai pris côté nord. Je surveillais à mesure sur Waze, la nouvelle application genre GPS que mon frère m'a fait découvrir, lui aussi ne se pouvant plus de Google Maps. Impossible donc de couper à travers la ville. Je me suis donc rendu jusqu'à la 465... Mais elle ne se prends pas vers le sud!

J'ai dû continuer sur la 65 jusqu'à la prochaine sortie. Là, j'ai simplement passé sous l'autoroute pour retourner vers le sud. Et ainsi prendre la 465 sud à la sortie suivante. Bon, j'ai pu retrouvé finalement la 70 que j'ai repris vers l'ouest. Les indications donnaient là aussi la 70 ouverte pour aller en ville. J'en déduis que ce n'est que la section de la 65 qui est en construction.

Je me suis arrêté dès la halte routière de Mooresville, IN pour souper. Il se faisait tard avec tout ce charabia. Puis j'ai continué vers l'ouest.

En arrivant à l'Illinois, je commençais à trouver le temps long. Mais bon, de "encore un p'tit bout" en "continue, t'es capable", j'ai fini par me rendre jusqu'au Truck-O-Mat de Effingham, IL. Il était par contre grand temps que la journée s'achève!