10 octobre 2013

Au fin fond des meus meus

Je me suis réveillé en pleine nuit à cause de la chaleur. Ici, l'automne n'est encore tout à fait là. Apparemment, à la maison aussi, d'ailleurs il fait plus chaud. Je me suis rendormi pour compléter ma nuit.

Lorsque sonna le réveil, j'étais complètement déboîté. La nuit avait été dure. Et comme elle suivait une journée de fou, sans parler de la soirée. Ça ne pouvait qu'aller mieux aujourd'hui.

Après déjeuner, je suis parti vers le nord pour retrouver mon client. J'ai passé le gardien, pour aboutir à l'expédition. C'est déjà mieux qu'hier. J'entre à l'intérieur et je trouve le bureau. Après un échange entre moi, la dame de l'expédition et un des gars de l'entrepôt, elle téléphone à un autre endroit. Pour finir par me dire que je ne suis pas au bon endroit. Je devrais plutôt être à l'entrepôt en ville. Ah, peut-être que là-bas, ils auraient été ouvert hier soir... Misère!

Le gars qui nous écoutait depuis tantôt me dit: est-ce que tu connais la ville? Non, mais avec Google Maps, ça devrait aller. Il prend la feuille avec les directions que la dame venait de me remettre, et il me dit: ici, il y a le McDo au coin; ici, la route a quatre voie; après, ça ira...

Je repars avec mon petit bonheur. Je sors de la place. Puis, juste avant de reprendre la route, j'avise Lori. Et je quitte finalement. Je commence à avoir hâte de m'en sortir...

Lori me répond: c'est son erreur. Elle m'a donné la mauvaise adresse dans mon assignation. C'est la première fois en plus de dix ans qu'elle se trompe! Elle est humaine, on en a enfin la preuve...

Je redescends la US-41 sud jusqu'en ville. Je tourne au McDo. Puis au boulevard... Quatre voies, il faut le dire vite. Ça me prend tout pour tourner! Puis, immédiatement après, la rue du client. Bien qu'industrielle, c'est tout juste si ça entre en camion...

J'entre dans la cour du client. Je stationne et entre à la recherche du bureau. La dame me donne un quai. Et je retourne au camion pour m'y reculer.

Jolie-Julie m'appelle avec un air totalement désespéré. Elle veut que je lui envoie à nouveau mes rapports, car après un temps, ils ne sont plus accessibles par l'application avec laquelle nous "faxons". Ah, juste ça? Ne prends pas un tel air, Julie! Je lui renvoie tout ça en deux cliques et un coup de cuillère à pot.

Puis, je suis chargé. Je vais au bureau signer les papiers, puis je reviens au camion. J'avance du quai et je vais refermer les portes. Puis, je m'avance un peu plus loin. J'envoie mon message à Lori, puis je lui envoie les papiers pour la douane.

Nous allons à Silver Lake, IN. Je retourne à la 70 que je prends vers l'est. Je m'arrête au Pétro de Brazil, IN pour dîner. Je constate que la transformation en Pétro est incroyable. Et que la fille au comptoir est d'une immense beauté. Mais tellement blasée...

Après le repas, je reprends la 70 vers l'est. Quelques minutes plus tard, Martin m'appelle. Il aurait un Lake Charles, LA au train, à Milton, ON, à livrer mercredi matin, ce qui me donne amplement le temps de faire respirer mon registre. Je le prends sans hésiter. Avec le tumulte de la maison, ça me fera du bien de sauter un tour... Marché conclu!

En arrivant à Indianapolis, IN, je prends la 465 nord. C'est plutôt rare que je passe de ce côté. Puis je sors pour la US-31 nord. Et je monte au nord. Je prends ensuite la US-24 est. Puis, la IN-19 nord et finalement la IN-16 est. On est vraiment rendu creux! Après l'Irlande hier, je passe le Chili aujourd'hui, pays de la belle Alexandra Diaz.

Le client est en quelques sorte une grange. J'ai peine à circuler dans sa cour, penser plus pour les petites remorques de vingt-huit pieds des compagnies de messageries. Il capote un peu en voyant l'espace qu'il me reste. J'ai quatorze pieds, Lori me l'avait demandé. Il a sept palettes. Holà! On m'a dit une... Bon, il s'informe à qu'il il a donné le transport. C'est que le premier camion, qui devait ramasser les six, n'est pas encore passé. Si j'ai de la place, je prends tout. Ça devrait aller si ils mettent les palettes de côté. J'avise Lori, qui a déjà été contacté par l'intermédiaire. Plus besoin de le trouver autre chose pour remplir la remorque.

L'épouse du client arrive, leur maison étant juste à côté. Elle est très jolie. Je signe les papiers et je vais dans le camion pour les envoyer à Lori. Elle m'appelle: il y a deux livraisons, mais j'ai une seule facture. Ça va poser problème. Je retourne voir le client. Il m'en imprime une autre version. Je peux maintenant enfin partir...

Je repars par la IN-114 est. Elle me ramène à la US-24 que je prends à rebrousse poil vers l'ouest. Une petite route d'accès m'amène à la 469 que je prends vers l'est. Je m'arrête au Sunuco de New Haven, IN pour souper.

Je repars en allant cherche le la US-24 dans le bon sens cette fois, vers l'est. Je me rends jusqu'à Toledo, OH où je prends la 475 sud et ensuite la 75 nord. J'envoie un message au bureau, car je n'ai toujours pas de nouvelles. Puis un deuxième, car les relais sont inexistants près des douanes. Je dois donc savoir au plus vite, d'autant plus que ma fenêtre de quatorze heures se termine aux douanes. Je veux bien jouer de quelques minutes, mais aussitôt que j'arrête, ce sera trop long. Et ça devra aller à demain matin.

Je décide de téléphoner. Jordan me répond: il y a un des codes à barre, donc un des chargements, qui pose problème. Et il travaille la-dessus. Mais il me dit de ralentir... Ça ne sent pas bon...

Petit à petit, l'idée de dormir avant les douanes fait son chemin dans ma tête. Si bien que lorsque je m'arrête au Marathon de Newport, MI, pour moi, ça se termine ici.

Un peu plus tard, Jordan me rappelle et me confirme que ça ira à demain matin. Le client et l'intermédiaire sont impossible à rejoindre (c'est vendredi soir pour tout le monde) et le courtier dit que ce n'est pas son client! Misère...

Cela confirme donc que le campement est établi pour la nuit. Une chance qu'on n'est pas pressé pour le Lac à Charles!

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