16 septembre 2013

Échantillon de congé

Normalement, Martin devait m'envoyer un message vendredi ou samedi pour me donner mon départ. J'aurais préféré partir directement sur la route, mais lundi, je devais être a la Caisse afin de renouveler mon hypothèque. Je devais donc retourné à la maison, à tout le moins lundi en avant-midi.

Rendu au dimanche midi, n'ayant encore rien reçu, je lui envoie un message. Et au moment de repartir de Bedford, QC, après toutes les émotions de l’après-midi, je découvre la réponse: je vais à Grand-Mère! Ouf... Une chance que je suis professionnel! Parce que c'est loin un peu...

Sarah est embarqué avec moi, et Caro est parti en automobile. Nous avons retraversé la ville de Bedford en nous disant "à l'an prochain"... Nous sommes tous arrêtés à L'Ange-Gardien, QC pour souper au Thaï Express. Sûrement pas tous du Truck'N'Roll, mais il y avait du monde là, c'était fou!

Sarah est embarqué avec Caro afin qu'elles puissent allé au dodo au plus mausus, les chanceuses! Et je me suis rendu à notre cour de Montréal-Est, QC afin d'aller accrocher une remorque vide.

J'ai ensuite pris la 40 vers l'est jusqu'à Berthierville, QC. Un café et un muffin du Tim m'attendaient. Je vous jure, je n'avais pas le choix... Puis, j'ai repris la route jusqu'à Trois-Rivières ou j'ai pris la 55 vers Grand-Mère, QC.

Arrivé chez notre client, il y avait une nouvelle procédure. Elle évitait qu'on ait à aller voir le gardien qui, ma foi, est assez loin de notre profit, étant configuré pour les livraisons de copeaux de bois.

Il y avait un camion de Robert à la barrière. Et au temps que ça lui prenait, je savais qu'il y avait un problème. Puis, il vient me voir. Il me demande de reculer afin de lui laisser la place pour que lui aussi se recule. Ça me laissera la place pour entrer, car lui a un problème avec son code d'accès. Ce qui fût fait...

Je suis donc entré et j'ai échangé ma remorque vide pour une pleine. Puis, tout en faisant les diverses procédures, soit d'aller porter les papiers signés au bon endroit, de replacer les essieux, et finalement de vérifier la nouvelle remorque, j'ai entendu le copain repartir dans la rue du village. Donc, j'imagine qu'il n'a pas pu avoir de code d'accès aussi tard dans la soirée. J'ai ris dans ma barbe et je me suis trouvé fier de travailler pour une si bonne compagnie, où l'on a toujours tous les outils qu'il nous faut pour accomplir notre travail. Ça fait un velours!

Je suis sorti du clos et je me suis rendu au relais Esso, à Saint-Boniface, QC pour y passer la nuit. Je ne me sentais pas suffisamment en forme pour me rendre à la maison ce soir. Il fera beau demain...

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