8 septembre 2013

C'est long longtemps

Je me suis réveillé entrés tôt. Assez tôt pour ne pas être "trop" en retard. Parce que j'ajoute du temps sur l'horaire pour manger, et les inévitables pauses, mais ça prend toujours un peu plus long qu'on le pense. Et aussi parce que cinq heures, c'est déjà bien assez court comme nuit. J'entre ce genre de voyage dans les erreurs de la répartition. Alors je fais ce que je peux, mais je ne me formalise certainement pas d'être en retard!

Donc, alors que je déjeunais aux aurores, comme disait l'autre, un système d'alarme d'auto se met à crier. Ma première pensée: j'espère qu'ils ne sont pas au McDo, qui est au milieu de l'autoroute dans cette halte, nous étant stationnés à l'extérieur comme la plupart du temps. Après une trentaine de secondes, ça s'arrête. Mais ça reprend peu de temps après. Trois fois même, en tout. J'appelle ça jouer avec sa vie...

Je pars avant six heures, presque confiant d'arriver à temps malgré tout. Et au diable le registre et les lois pour cette fois. Une fois n'est pas coutume.

Je prends une pause à la halte de Kirtland Hills, OH, juste à l'est de la ville de Cleveland. Puis, juste après, je prends la 271, et finalement la 71. Je continue jusqu'à Burbank, OH où je m'arrête au Love's pour manger.

En reprenant la route, j'arrive rapidement à un bouchon, au marqueur 195. J'entends au CB dire que ledit bouchon va jusqu'au marqueur 186. On parle d'un camion qui aurait brûlé ce matin, vers six heures. Ouf! On va bien dormir ici. J'envoie donc un message à Martin. Et on avancera à pas de tortues pendant deux heures!

Comme je n'ai pas eu de nouvelles de Martin, je me dis que tout doit bien aller avec le client. Lorsque nous passons finalement l'accident, où ils sont à terminer le ramassage dudit camion (enfin, ce qu'il en reste...), je peux reprendre la route à une vitesse raisonnable. Et je serai tard, très tard! En espérant que tout ira quand même bien.

Je fais un arrêt express à la halte de Sunbury, OH. Puis en repartant, j'arrive rapidement à Columbus, OH où je prends la 70 vers l'est. Puis la US-33, suivi de la US-22. J'arrive finalement au client à quinze heures trente. Ouf! Par contre, je constate que la réception est possible sur vingt-quatre heures. C'est déjà ça de pris.

Je finis par rencontrer les gars. Je dois tout d'abord aller sur la balance, puis je peux prendre place au quai qui est à l'intérieur de l'entrepôt. Le déchargement peut commencer. J'envoie un message au bureau pour leur laisser savoir que je suis rendu. Et le message de Lori revient rapidement. Je vais à Lockbourne, OH. Pardon? N'étais-je pas sensé recharger ici même? Je m'informe à Lori pour confirmer. Il appert, me répondra t'elle, que pour le type de matière dangereuse à ramener, TJB n'a pas les permis nécessaire. Je trouve ça louche, mais qui suis-je pour juger?

Une fois vide, je me rends chez mon client, pour constater qu'il n'y a pas de place pour y passer la nuit. Je me souviens que nous allions tellement souvent à Lockbourne, OH du temps où j'étais pour Claude, chez les rouges. Souvenirs, souvenirs...

Je décide donc, après avoir chercher les Walmart, de me rendre au Pilot de Columbus, OH, juste à l'ouest de la ville. Et comme il est encore tôt, je me prépare un café que j'accompagne de biscuits. J'ai bien mérité ça... La nuit sera bonne, longue, et apréciée!

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