3 août 2013

On allonge

Bien qu'en agréable compagnie, je me suis quand même réveillé avant le cadran. Ça m'a donc permis d'être au bureau exactement à sept heures, l'heure à laquelle ils commencent leur journée. J'ai pu constaté toute la routine qu'ils font en commençant la journée. Et comme en plus ils sont un peu lent, pour rester poli, ben, c'est long.

Je pouvais voir sur le tableau qu'ils attendaient effectivement un TJB pour sept heures. Mais alors que je regardais vers l'extérieur, un confrère arriva. Alors lorsque la dame daigna s'occuper de moi, elle dit qu'il faudra bien que l'un d'entre nous n'aie pas de rendez-vous. Ça allait mal. Et le numéro de commande du rendez-vous qui n'était pas le mien. Ouf... Ça allait plus mal!

Je lui raconte mon histoire, à savoir que mon voyage a été changé, alors serait-ce le numéro correspondant au voyage que je n'ai pas eu? Elle vérifie le produit que j'ai et ce qu'il reste dans l'inventaire. Chanceux, ils ne leur restent qu'une seule palette. Ils me prennent!

Je retourne donc au camion pour prendre place au quai. Ensuite, nous nous installons pour déjeuner. Et juste avant l'ouverture du bureau, je suis vide. Mes femmes s'en vont alors que j'envoie un message à Martin pour confirmer que je vais laisser la remorque à l'usine pas loin. Et comme il arrivera dans quelques minutes, je décide d'attendre la réponse avant de bouger.

Martin me demande si je voudrais aller à Grand-Mère. Je téléphone à Caro pour avoir son avis. Comme elle travaille et que je reviendrai pour le souper, elle me laisse le champs libre. Alors j'accepte. Qu'est-ce que je ferais pour éviter l'usine...

Je vais donc rejoindre la 158 vers Berthierville, où je prends la 40 vers l'est. À Trois-Rivières, je prends la 55 nord. Elle m'amènera jusqu'à la Grand-Mère. Je tortille en ville pour me rendre à l'usine de papier.

Martin m'avait prévenu: il y a maintenant une barrière, et donc une procédure d'entrée. Je me stationne "là où je peux" et je me rends à pied à la guérite. Le gardien m'enregistre et me donne une carte magnétique. Je retourne au camion et je m'avance à la barrière. Passe la carte. Bip, puis rien. Passe la carte... Et repasse... Plusieurs fois. Impossible de faire ouvrir cette barrière! 

Je me recule pour me stationne hors du passage, puis je retourne à pied vers le gardien. Je lui raconte ma mésaventure. Et il dit: "Ben, tu n'as pas la bonne carte!" Je suis chanceux comme ça... Il me donne une nouvelle carte. Je retourne au camion et, magie, ça fonctionne!

Je vais donc laisser la remorque vide dans sa section, puis je vais à la rencontre de ma nouvelle remorque chargée. Ah tiens, c'est la première fois que j'en ai une avec des pneus larges, soit seulement quatre gros pneus ballons. J'ai bien hâte de voir si ça va changer le comportement d'une quelconque façon.

Après les ajustements et vérifications d'usage, je ressors de l'enclos. Je me stationne où je peux, puis je retourne la carte au gardien. Je suis désormais prêt à me rendre à la maison. Je traverse donc la ville de Grand-Mère pour aller rejoindre la 55, que je reprends vers le sud. Quelques sorties plus loin, je m'arrête à la Pizzeria 67, à Saint-Boniface-de-Shawinigan, QC. Et autant Caro haïe ce restaurant pour mourir, autant j'ai aimé mon spécial du jour, servi avec par une sympathique dame avec un sourire attachant. Bon, vous direz que je suis facile à séduire, mais je vous jure, c'était réellement bon! Rien à voir avec LA fois...

En repartant, j'ai monté la grand côte de la 153 vers le village de Saint-Boniface, où j'ai zigzagué pour rejoindre la 350. J'ai continué ensuite par la 348, qui m'amena en passant entre autre via Saint-Gabriel-de-Brandon, QC jusqu'à la 131, que j'ai pris vers le nord jusqu'à Saint-Jean-de-Matha, QC. Je me suis stationné entre le restaurant et le garage, puis je me suis rendu à la maison. La fin de semaine pouvait commencer!

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