24 août 2013

En passant par Québec

Je me suis réveillé avant le cadran. Impossible d'avoir Internet encore ce matin. J'ai donc déjeuner. J'ai remarqué en faisant l'inspection de mon camion que mon voisin, un Reimer, avait une crevaison sur sa remorque. Et alors que j'allais visiter le trône, le service routier arrivait pour le réparer.

En revenant, il était parti. Mais en décollant, j'ai vu qu'il était dans la rampe, le capot ouvert. Ce n'était visiblement pas sa journée.

En entrant au Québec j'ai continuer sur la 20. Puis j'ai pris la 13 vers le nord. À Laval, QC, j'ai pris la 440 est qui m'amena jusqu'à la rue de mon client.

Je me suis stationné. Et je suis allé vers la porte de l'entrepôt. Impossible d'y entrer. J'ai donc attendu. Et encore... Ah, des gars arrivent de l'extérieur. Ils étaient donc en pause! L'un d'eux m'indique de prendre place au quai (il n'en reste qu'un seul). Je constate qu'il est le chienneteur, et que ça ne lui tente visiblement pas de travailler... En ouvrant les portes, je constate que ce sont des boîtes empilées directement sur le plancher. Ça risque d'être long!

J'avise Martin que je suis arrivé et que je veux bien aller livrer le reste à Lévis, QC. Et rapidement, je suis vide! Ah? Hé ben... À peine une heure et quart que je suis là! Vrai que des croustilles, tu peux sortir plusieurs caisses à la fois...

Je repars. Québec, me voilà! Je décide de prendre la 40, principalement, pour me rendre à Lévis, QC, plus précisément. En passant la halte avant Trois-Rivières, QC, je me dis que la prochaine fera l'affaire. Ben, la prochaine, elle était loin en mausus!

J'ai dû me rendre jusqu'à la halte de Saint-Augustin-de-Desmaures, QC! Et le café, pris dans l'unique Valentine, était quand même relativement bon. Juste au cas, Valentine, ce sont des hot-dogs! Et pas si terrible de surcroit! Mais bon, faute de mieux...

J'ai ensuite poursuivi vers Québec. Je devais prendre la 540, qui m'aurait amener directement au pont Pierre-Laporte, mais elle est en travaux dans cette direction. J'ai donc continué sur la 40 pour aller rejoindre la 73, que j'ai pris vers le sud. J'ai monté la grand-côte, puis j'ai traversé le pont. Tout de suite après, j'ai pris la 20 vers l'est. Après une quinzaine de minutes, je prenais la sortie pour mon client.

Je suis passé par le quartier résidentiel, faute de savoir qu'une rue a été ouverte afin de joindre le quartier industriel plus facilement. J'ai fini par arriver chez mon client. Y étant déjà aller, je me suis rendu directement à la bonne porte. J'ai fait signé les papiers au bureau. Le gars m'indiqua où aller décrocher ma remorque, et m'a dit où je trouverais ma vide. Car c'est plutôt géant comme cour!

Je me suis trouvé une place, mais elle était un peu difficile d'accès, merci au conteneur à déchet laissé devant, presque juste "là où il est dans les jambes". Mais avec un camion aisément malléable, ainsi qu'un bon chauffeur (he-hum), on arrive à faire des miracles. J'ai donc réussi, quand même sans trop de difficultés, à entrer ma remorque dans l'espace disponible.

Je me suis ensuite rendu à l'extérieur de l'enclos afin de trouver la remorque vide, et de l'accrocher. J'ai envoyé un message à Martin, et la réponse revint assez promptement. J'allais à Québec, QC. Wou hou! Il me demanda ensuite où allait mon camion pendant les vacances. Ben, je ne le sais pas, personne ne m'a officiellement dit quoi que ce soit, sauf le message général de Mathiew il y a quelques semaines. Je suis allé ensuite faire mon inspection. Et au moment de repartir, je savais que mon camion devait servir alors je devais finir par le rendre chez TJB.

Je lance un appel à tous afin de savoir si le boulevard Champlain est praticable en camion. Les réponses n'arrivant pas, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et d'y aller quand même. Évidemment, un fois rendu, plusieurs réponses avaient été données. À mon arrivé de l'autre côté du pont Pierre-Laporte, je prend la sortie pour ledit boulevard Champlain. Au départ, la route suit une superbe place publique, un très bel endroit où aller prendre une marche, ou faire du vélo, de la course ou du patin à roulettes.

La section suivante, nous longeons des maisons très anciennes. La colline est tout juste derrière elles. Encore là, magnifique! Et finalement, la dernière section est vraiment en ville, la basse-ville, comme disent les locaux. Et on ne peut pas être plus en ville. Avec les autobus de touristes, les rues qui se contorsionnent, rendant le passage en camion plutôt difficile (mais bon, on est fait fort!).

Je finis par arrivée chez mon client, une papetière. Cet endroit est vraiment mal foutu, vu son emplacement entre les quais du port et le centre-ville. Il y a un feu de circulation, et un gardien, mais on ne s'arrête pas à celui-là. On l'apprend en y allant, parce que ce n'est pas trop indiqué. Il faut ensuite suivre la route, qui contourne l'usine et les stationnements.

Arrive enfin le bureau d'expédition, ou encore le gardien des remorques. Un mélange des deux... Je me stationne et je me rends à l'intérieur. Tiens, plus de gardien! Je dois m’arranger par moi-même, avec les instructions que je finis par trouver. Je dois enregistrer ma remorque vide, demander ma remorque pleine, mais surtout indiquer là où je vais la laisser... Heureusement, un des chienneteurs est là. Leur salle à diner est juste à côté, alors il me surveille, et me dit les différentes section sur le stationnement.

Je vais ensuite décrocher ma vide là où j'ai écrit que je le ferais. Puis je reviens chercher la pleine et je l’accroche au camion. Je fais l'inspection visuelle de la nouvelle remorque, puis je fais la mise à jour de tous les papiers. Ensuite, il ne me reste qu'à retourner à la rue. Et finalement, je reprends la même route par laquelle je suis arrivé, soit le boulevard Champlain. Il y a encore plus de gens, car il est temps de souper.

Je prends le pont Pierre-Laporte pour aller rejoindre la 20, que je prends vers l'ouest. Mais je sors aussitôt afin, à mon tour, d'aller souper au relais Ultramar de Saint-Nicolas, QC. Après m'être stationné, je rentre à l'intérieur pour faire la tournée des lieux. Je jette un œil aux cossins du dépanneur, puis je vais prendre place au Normandin. C'est en quelque sorte le festival de la côte-levée. Alors je commande un burger au porc effiloché, fort probablement un reste de côte-levée de la veille. Le service est assez lent. Mais l'attente en valait la peine. Ledit burger est tout simplement époustouflant!

Puis, malgré qu'il se faisait tard, il fallait bien repartir. Je devais encore me rendre au garage. Dès le départ, un bouchon sur la 20, vers le km 293. Les gars bougonnent. Plusieurs, je crois, ont hâte de rentrer. Mais un des travailleurs nous parle sur le CB. Ils ont dû faire des travaux en urgence: refaire la bordure de l'accotement. Car elle commençait à s'affaisser.

Finalement, je dépasse le chantier mobile et je reprends une vitesse de croisière. Je me rends jusqu'à Saint-Liboire, QC où je m'arrête au Irving pour un café. Alors que j'observe l'heure ainsi que l'état de mon corps, je décide de passer la nuit ici. Il fera beau demain...

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