3 juin 2008

La malchance était au rendez-vous

Ne vous inquiètez pas, ce n'est pas le titre de mon nouveau polar. Je n'en suis toujours qu'à ce blogue (bien que j'aie déjà été publié).

Alors que j'avais effectué ma livraison, ce matin, chez un imprimeur de Newton, IA, je devais me rendre chez un... granulier de Oskaloosa, IA. Ben, tsé un genre de place où les fermiers viennent porter leurs grains en camion et qu'ils (les grains) repartent en sac (avec plus ou moins de traitement)? Bon, ce genre d'endroit. J'imagine qu'on pourrait parler d'une meunerie, mais je n'en suis pas convaincu, et mon dictionnaire est un peu loin afin que je vérifisse (ça va faire, les néologisme!!!)!

Donc, je roulais sur le boulevard-quasi-autoroutier à vitesse normale, soit 90 kilomètres-heure. Devant moi, au loin, j'aperçois un oiseau carnassier, probablement un aigle, en train de tenter de capturer un immense serpent (si on compare avec les seules couleuvres que j'aie vu dans ma tendre jeunesse), le tout dans la section de droite de la voie de gauche.

Là où ça se complique, c'est que le gros moéneau, occupé à capturer le souper, n'avait pas vraiment un oeil sur la route. Et comme je le dis souvent à ma fille:
- Pendant que tu traverses la rue, tu marches vite sans courir et tu essaies de voir si une nouvelle auto ne s'approcherait pas. Et tu ne fais que traverser la rue, ce n'est pas le temps de sauter ou de danser!

Disais-je, le moéneau lui, n'en avais que faire des automobiles ou des camions. À un moment donné, probablement avec le bruit ou la vibration, il décida que l'heure était à la mise à feu pour un envol immédiat... et pis "fuck le souper, on r'viendra"!

Sauf que, j'étais à ce moment-là rendu très près, trop même. Je vis le volatile monter en tournant vers la droite. Et ce qui devait arriver arriva...

Dans un ke-klung innatendu, j'ai vu l'oiseau virevolter dans tous les sens. Il a toucher le coin de mon toit de cabine. Plus loin, je me suis rendu compte que le fil de mon antenne de radio-CB pendait devant le miroir.
- Ben mausus, il a couper mon fil, dis-je avant de réfléchir.
- Ben calice, il est parti avec mon antenne! dis-je après avoir réfléchie...
En effet, l'adaptateur qui se visse sur le montant du miroir et dans lequel se visse le câble qui entre à l'intérieur ainsi que l'antenne elle-même pendait, cassé, avec le fil!

Ne faisant ni une ni deux (au prix que ça vaut!), je fais demi-tour (un peu plus loin, ce ne fut pas évident) pour revenir sur mes pas afin de tenter de retrouver mon antenne. Évidemment, je n'étais pas si sur de l'endroit exact, ni même approximatif, de l'accident.

Je me suis donc stationné à peu près là où je croyais être proche, pour débarquer et aller prendre une marche. Quinze minutes plus tard, en beau mausus, je regagnais le camion pour poursuivre ma route. Introuvable bien sur!

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