2 avril 2012

C'est un départ!

Après une petite pause, voici que je revis, blogoshèrement parlant. Bon, mes ami-e-s Facebook savent que maintenant, c'est là que ça se passe. Si vous voulez, vous pouvez toujours m'y rejoindre avec l'adresse en en-tête de ce blogue.

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Toujours est-il que je commence, dès demain, le programme Kilo Cardio. Ayant arrondi du bedon, que j'ai toujours eu, voilà un bon temps pour me prendre en main.

Comme camionneur, le défi est relevé, car je dois en quelque sorte avoir tout ce que je mange à bord au départ, étant donné la difficulté à cuisiner sur la route. Ah, peut-être un jour aurais-je une couchette de 10 pieds (3 mètres), aménagé en cuisine et salle de bain... mais au prix que ça coute, autant dire jamais!

Auparavant, Caro, ma cuisinière et Madame Tupperware préférée, me cuisinait des bons petits plats. Je mangeais très bien. Trop, mais très bien. Chez nous, la bonne bouffe, c'est une affaire de famille et de tradition, autant de mon côté que du sien d'ailleurs. Et c'est si bon, manger! Et plus c'est bon, plus on mange, et plus ça finit par être dommageable pour la santé...

Surtout si on est, comme moi, du côté des inactifs. Un peu par paresse, par manque de temps (ben oui, ils disent tous ça!) et par mon travail, inactif s'il en est un. Jeune, j'ai tant fait de vélo... autant comme autant. Kénogami, puis Jonquière, puis Arvida, et même Laterrière, surtout le secteur appelé Portage des Roches (tous maintenant partie de la grande ville de Saguenay) n'ont plus de secret pour moi. Quadrillé dans tous les sens à vélo.

Puis un jour, vint le premier char. Ah, la liberté... Oui, mais à quel prix? Bon, je n'ai jamais été, comme on dit chez nous, meille (maigre) comme un chicot! Mais disons que c'était dur... que du muscle! Mais l'arrivée de la modernité à quatre roues a arrondi le bedon, toujours de plus en plus.

Me suis déjà trouvé gros? Bah, pas trop non. Un peu enrobé, comme dit Obélix. Mais d'une année à l'autre, j'imagine que ça vient avec l'expérience (lire: le vieillissement), il semble que de conserver le même poids que j'ai toujours eu, de ma vie adulte, est de plus en plus difficile. J'ai beau me dire que je devrais me procurer des patins à roues en ligne ou un vélo, pour toute sorte de raison, ça n'est toujours pas réalisé!

Me semble que j'étais vers 210-215 lbs il y a quelques années. Puis, au moment où je me suis mis à visiter le gym du village, je suis entrer à 228, pour descendre à 225, mais là, vraiment plus de muscle. On dit que lorsque tu t'entraines, tu maigris un peu, mais assez vite, tu gagnes en muscle ce que tu perds en gras. Il y a deux semaines environ, je suis embarqué sur la balance chez notre gros client de Joliette, la balance à palette. J'en serais à 237 lbs.

Puis, je me suis vu, de profil, en prenant ma douche au Pétro de Glendale, dans le Kentucky. Une belle douche pour handicapé, donc très ouverte, avec un beau grand miroir de lavabo un peu plus loin. Ouf, c'est moi, ça? Méchant profil! Me semble de face je parais mieux...

On arrive donc à Kilo Cardio. Ma conjointe en avait entendu parler, fouillez-moi où. Et elle cherchait le livre un peu partout. Pas qu'il est difficile à trouver, mais tsé, quand on ne veut pas payer le gros prix, on prends notre temps. Puis, arrive la belle Sonia, qui l'a épluché, dans son cas pour les idées de recettes plus que pour tout le programme. Elle consent à nous prêter le sien. Comme ça, on pourra le feuilleter et décider jusqu'à combien nous sommes prêts à aller ($$$).

Caro, ma conjointe et cuisinière incroyable, est littéralement tombé en amour avec le livre. Là, commença une série de calcul afin de savoir ce qui nous manquait pour cuisiner tout ça. Comme nous avons la cuisine (et surtout les armoires et le frigo!) bien garnie, ce n'était pas si mal... Quelques achats à l'intérieur de notre habituel budget-bouffe, et Voilà... Notez que, la première fois, tout a été fait pour quatre portions. Comme ça, Sarah, notre petit monstre de neuf ans, pourra s'en donner à coeur-joie elle aussi dans la bonne bouffe.

La semaine dernière, Caro s'est donc mise à la tâche de préparer tous ces bons petits plats, les placer dans des plats Tupperware (on connait bien la vendeuse, la pognez-vous?), et congeler le tout.

Et hier, finalisant les achats, elle a identifié le tout, m'a écrit les menus des journées (afin que je ne cherche pas trop où je m'en vais), et a mis tout ça dans des sacs. Et nous deux de constater que ça fait beaucoup, et que c'est plutôt lourd comme "épicerie". Jusqu'à maintenant, j'amenais huit repas, un sac de pommes, des quatre litres d'eau, des croustilles (nouveau depuis deux ou trois semaines), parfois des sardines et des biscottes, question de ne pas être pris au dépourvu lorsque je dois attendre plus que la normal chez un client (parce que tous les clients n'ont pas de distributrice, que ça coute cher et que ceux qui ont des sandwichs ou des sous-marins, ce sont des exceptions).

En arrivant, j'ai donc transférer les repas dans le frigo, qui est plein à ras bord... pour me rendre compte qu'il y avait un deuxième sac!!! Ouf, au moins, le deuxième sac n'a pas à être garder réfrigéré...

Alors voilà. Dans quelques heures, je commencerai le programme. Et je vais tenter de publier mes impressions à mesure ici sur ce blogue...

À go, on y va!

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