30 décembre 2009

Nos activités de la nativité!

Mon dernier voyage de travail étant plutôt court, il s'est bien sur bien passé. Rien de neuf sous le soleil, c'est quand même TJB! C'est d'ailleurs bien de savoir que, en partant à quelques jours des vacances, à moins bien sur d'un bris mécanique, tout aura été prévu afin que le retour à la maison se fasse dans les temps demandés. Dans mon ancienne vie, nous étions loin du compte. En fait, c'était plutôt l'inverse!

Je suis donc rentré une journée avant la date demandée... parce que j'avais choisi un voyage qui partait une journée avant la date normale de départ après un congé raisonnable: j'ai fait mon effort, sachant que la compagnie fait le sien lorsque besoin il y a!

Le 22 décembre, je suis donc rentré au garage. Comme la journée était assez avancé et que nous avons besoin de six heures de route (plus les arrêts, les ci et les ça) pour nous rendre Chez Moman, nous avions donc décidé de souper et de dormir chez Tante Anna, qui habite à deux ou trois villages de celui où je travaille. Ça nous laissait toute la journée du 23 pour descendre à Jonquière...

Après un bon souper, même un cadeau (merci Anna) et un bon mais court dodo, nous étions sur la route vers six heures trente au petit matin. Toute la tribu était excitée d'être en famille, en vacances et à "ça" d'être en mode "Jonquière pis c'est Noël"! En bon camionneur, le temps des célébrations de fin d'année est, avec les vacances d'été, le seul vrai temps d'arrêt que nous prenons tous ensemble.

D'ailleurs, pour l'anecdote, je n'ai jamais travaillé entre Noël et le Jour de l'An. Jamais sauf en 2002... Cette année-là, j'avais décidé de passer droit parce que Caro était enceinte jusqu'aux oreilles et devait accoucher au début de février. En bon "gars qui veut être là", nous avions choisi de laisser tomber le congé des fêtes afin que je puisse commencer mon congé parentale peu avant le temps prévu de l'accouchement.

La nature triomphant à tous les coups, Sarah est née prématurément (de cinq semaines) un certain 30 décembre! Papa déambulait entre la Virginie et la Caroline du Nord... :(

Mais revenons à nos moutons... Nous avons donc descendu, tranquillement pas vite (c'est la seule vitesse que je connais)! Après un arrêt-café à Saint-Hyacinthe chez l'oncle Tim, nous sommes allé faire notre deuxième déjeuner aux Galeries de la Capitale.

La dame du restaurant, je devrais dire casse-croute, nous demanda d'où nous étions, et où nous allions. Saint-Jean-de-Matha, avons-nous répondu dans le brouhaha. Matane? demanda t'elle? Non, Matha!

Ah, elle venait de Matane, mais qui prend mari prend pays, probablement... Très sympathique, sans pareil pour cuire une "toast"... ;) (On rit ben, mais manquer des oeufs ou des hot-dogs, ça se peut!)

Après quelques boutiques ciblées (il manque toujours un ou deux gugus), nous sommes entrés dans l'animalerie près de l'aire des restaurants. Géant! Nous nous y sommes aperçu que nos cages d'oiseau, reçues gratuitement de la belle Julie-Wynie, valent leur pesant d'or! Merci Julie!

Par la suite, retour sur la route pour la traversée du Parc. Comme prévu il y a des années par mon oncle Marc, à l'époque à l'emploi du ministère des Transports, ainsi que par le monde qui a une logique normale, malgré que la quasi-totalité est maintenant à quatre voies divisées, il n'y a toujours en hiver que deux traces de déglacés "à l'asphalte". Bref, ils auraient pu mettre un simple terre-plein sur la ligne jaune, et c'eut eu le même effet!

Donc, sachant conduire en hiver et ayant de bons pneus (ironiquement, au Québec, il a fallu une loi afin que la quasi-totalité des automolistes comprennent qu'ils sont essentiels à la vie en hiver!), je me suis donc "tassé à gauche" et je suis descendu "inque su'une gosse" (et ma fille de dire: c'est quoi ça, une gosse?)!

Nous étions quatre ou cinq voitures à rouler ainsi, aux alentours de cent kilomètres par heure. Si l'un de notre clique non-officielle prenait la voie de gauche pour dépasser les branleux, le reste de la clique suivait.

Après un arrêt-pipi à l'étape, et un gratteux infructueux (il y a quelques années, Caro a gagné un radio-réveil, l'achat d'un Cadeau-Surprise à l'Étape est donc devenu une tradition), la route est redevenu sèche comme en été.

À suivre... parce que je ne suis pas capable de faire une histoire courte!

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