12 juillet 2009

Le BouBouQ

Hier se tenait le premier événement marquant, je l'espère fortement, le début d'une tradition (les autres participants diront ce qu'ils pensent de ce point).

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Auparavant, petit préambule...

Jadis, je dirais il y a une dizaine d'années, nous avions, nous étant le noyau fort d'un forum de motoneige que je fréquentais, eu l'idée d'organiser une fin de semaine de camping sur le terrain du chalet du père de l'un d'entre nous. Il y avait bien quelques années que nous nous connaissions, via le forum. Une fois dans l'hiver, une randonnée était organisée pour ceux qui pouvait y prendre part. Je n'ai jamais pu, vu mon métier, être là au moment ou il le fallait pour y participer. Par contre, comme pour tout bon sport d'hiver, la saison morte est beaucoup plus longue que la haute saison. Nous avions donc un bon huit à dix mois d'inativité auquel seul le forum servait à nous contacter. Pour plusieurs, l'activité inverse (la motocyclette) servait de raison de rencontre l'été venu.

Donc, cette fois-là, au chalet dudit père de l'un d'entre nous (désolé, je me souviens à peine de quelques noms, mais j'ai un souvenir impérissable de l'activité et de quelques participants), doté d'un très grand terrain (incluant un lac!) et situé "dans l'bout du Lac Etchemin", nous étions plusieurs à avoir apporté tente et bonne humeur pour envahir le terrain. Quelques uns, dont la belle Lessard, avec son bébé naissant, avait eu droit au traitement royal du chalet! Que de placottage échangé, de repas partagés, de houblons et autres brevages ingérés, avec veillée au feu, etc...

Au réveil, il y en avait même qui venait à peine d'aller au lit... et qui en plus était déjà debout, dont Jean-Marc et l'ami de Saint-Étienne-de-Lauzon. À peine avaient-ils, ces deux-là, mal aux cheveux!

Bref, une fin de semaine mémorable, duquel sont nés quelques amitiés encore durable...

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Il y a donc depuis tout ce temps que je me disais qu'il faudrait bien récidiver, avec un groupe ou un autre. Avec les années, je suis passé par divers forums, canaux IRC, et maintenant blogues, mais jamais l'occasion ne s'était présentée à nouveau. Il y a bien le Blogue Off de Montréal, mais ses participants semblent bien difficilement sortable de leur ile!

Voilà donc que récemment, je dirais dans les cinq dernières années, que je suis différents blogues plus assidument. Je les classerais dans quelques domaines: camionneurs-euses, politiques de diverses tendances (parce que pour valider mes idées, j'ai besoin de celles des autres (lire: contraires aux miennes), personnels et corporatifs (lire: blogues d'un journaliste ou d'une personnalité connus dont les trouvailles sont copier-coller sur tous les blogues que nous fréquentons).

De ceux-là, une certaine amitié a germé. Évidemment, certains (dont Y s'pogne :P) me diront que c'est impossible de savoir avant si nous sommes vraiment amis, et bla bla bla, avec la simple lecture d'un blogue. Il faut bien sur savoir (deviner?) le niveau de sincérité que chacun met dans son blogue. Pour ma part, ce que j'écrit ici est la vrai vérité véritable (ben, MA vérité...). Si vous me voyez en personne, vous verrez le même homme, avec les mêmes idées. Mais ça, à chacun d'en juger!

Donc, parmi nous, et un peu plus avec la complicité de Facebook et des 10-4, certains de notre cercle de blogueurs ont développé des affinités au-delà de la lecture d'un autre quelquonque blogue... Mais Internet étant ce qu'il est, évidemment, nous habitons tous aux quatre coins du Québec, que dis-je, on a même un français dans le groupe!

Est donc apparu l'idée, à l'origine par Boubou et Aeterna je crois, de nous constituer un BBQ de la mort. J'ai donc reçu l'invitation officielle de la part dudit Boubou, via Facebook. Il offrait généreusement de nous concocter un souper cinq étoiles suivi du traditionnel feu de camp. Accessoirement, un degré variable selon les participants de niveau d'alcool pourrait être ingéré! Le tout se déroulerait chez lui, à Victoriaville.

Comme Victo est à plus de deux heures d'ici, il nous fallait trouver refuge pour la nuit. J'ai donc lancé une perche auprès d'une autre participante, Isa-Les-Savons en lui disant que ce serait "son genre" de posséder l'attirail du parfait campeur. Elle en a bien rit, mais ce sera partie remise: ceux-là retournait chez eux à la fin de la soirée (ah, le monde sage!).

J'ai donc ensuite demandé à Boubou lui-même s'il connaissait des campings aux alentours de sa ville. Il m'en a bien sorti deux, mais évidemment, je les ai oublié. Par chance, j'avais vérifié sur ce site ou étaient ces campings. J'ai donc pu y retourner au pif-o-mètre pour me rendre compte que je n'étais pas certain desquels. Après en avoir préselectionné trois dans les alentours, j'ai donc soumis mes choix à Caro... parce que c'est bien toujours la dame qui décide!

Notre premier choix a donc été le Camping Plage des Sables, à Princeville. À une dizaine de minutes du Pow Wow. Il y a un lac, des jeux d'eaux, une cantine (à vendre pour les entreprenants), et bien de la places pour y recevoir les campeurs.

Dès le matin, nous étions tous les trois fébriles à l'idée de rencontrer nos ami-e-s virtuel-le-s en personne. Nous avons donc tenté de partir tôt, mais comme ça nous est impossible, c'est finalement vers dix heures que nous avons pu quitter Saint-Jean-de-Matha. Depuis que nous avions fini le déménagement que nous en avions des fourmis dans les jambes...

Premier arrêt: l'oncle Tim de Berthierville. Cet endroit est une fausse halte-routière. L'autoroute 40 n'en comptant pas suffisamment, et de toute façon, elles sont fermées pour démolition/reconstruction d'une halte privée (y faut ben faire comme l'Ontario en se faisant croire que "c'est partout comme ça": des haltes avec essences et restauration trop rapide pour être bonne...

Il y avait là foule, comme d'habitude. La file du service à l'auto était comme d'habitude, soit jusqu'à l'autoroute. Ben, à peine si j'exagère! Mais disons suffisamment de véhicule pour empêcher ceux qui le veulent de se sationner. Après être passé à l'intérieur, le nouveau problème était de sortir de là! Certains ne sont même pas foutu de se placer dans leurs voies de service à l'auto, ce qui par le fait même bloque la voie de la sortie... Grrr!

De retour sur l'autoroute. Ça roule et ça roule, la musique dans l'tapis, ça chante, ça jase... Le gros fun, l'esprit vacancier est à son meilleur. N'oublions pas qu'avec le déménagement, nos habituelles vacances ont été chamboulé et ce voyage d'un gros deux heures trentes de route représente en gros le seul moment d'évasion vacancière au programme. Il fallait donc que le souvenir soit bon... Ça commençait bien!

Arriver à Trois-Rivières, voyant le pont, Sarah demande: est-ce qu'on est à Québec? Non, Sarah, à Trois-Rivières. Monte le pont, descend le pont... j'en ai mis des randonnées à moto avant d'être assez brave pour le traverser. Bon, c'est un peu psychologique... mais merci môman, j'ai hérité de ton vertige!

Maintenant, dans l'ancien concessionnaire Plymouth que je fréquentais est installé Blanchette Harley-Davidson, qui a absorbé mon concessionnaire de Saint-Casimir. Que de souvenir! On leur envoie la main en passant...

Puis, à la demande de mes femmes, on se doit de faire un arrêt pipi à Saint-Célestin. Comme c'est dans ce village que j'ai eu mon premier travail de camionneur (et que j'en suis à mon deuxième, si on exclue les diversions du destins), j'ai donc dit à mes passagère que j'irais leur montrer la ou je travaillais avant. Ben, passer devant est ben en masse, de toute façon, depuis le temps, tout ceux que je connais n'y travaillent probablement plus!

De retour sur l'autoroute pour un petit bout de 20, puis sur la 955. Rendu là, ça commence drôlement à sentir Victo! Au bout de l'autoroute, virage à gauche sur la 122, direction Princeville. Comme nous avions un petit creux, pour ne pas dire un gouffre, nous décidons d'arrêter en quelques part à Victo, en passant. Nous tournons en rond en constatant que ça a changé beaucoup depuis ma dernière visite (du temps de mon ancien travail justement) pour finir par atterir chez Max Poutine. Deux trois cents sortes de poutine, aucune qui n'accotte la poutine ordinaire de chez Bébé ou de chez Grégoire! Pour une région qui a inventé le met... et qui a de mausus de bon fromage en plus! (Bon, j'entends Boubou qui trépigne...)

Ensuite, vers le camping. Nous nous enregistrons, nous choisissons un terrain, et nous nous y rendons. Je prends bien soin de vérifier le sol afin de localiser les souches et les cocottes. Nous étendons le condo et procédons à l'assemblage.

Comme il nous reste un peu de temps, nous allons marcher afin de visiter le terrain de jeux. Sarah est bien contente de passer ne serait-ce que quelques minutes sur un terrain de jeu. Nous retournons à l'auto alors qu'il reste trente minutes avant l'heure dite/non dite.

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Nous arrivons donc là ou Map Quest nous indique que Boubou devrait habiter! Mais il y a problème: c'est une compagnie de transport. Bon, peut-être que la carte n'est pas exactement à jour (bon, techniquement, ça ne se peut pas, mais tsé, des fois...)! Je vais à une rue plus loin, cherche par-ci, un peu par-là, afin de voir une des rues dont nous avons le nom (parce que j'avais quand même fait un plan sur papier). Pas de chance, rien ne correspond! Avant de paniquer, je vais à l'intersection précédente, là ou "me semble que ce devrait être ici", mais je m'étais fier à la technologie. Si ce n'est pas là, on appelera Boubou pour savoir "ou c'est qu'el criss qu'il est caché"!

Comme de fait, j'avais bien figuré! Tourne ici, à droite, à gauche, à droite, à gauche, Sarah surveille les numéros de porte. Au loin, je vois bien l'attroupement de véhicules. Nous y voici! Que la fête commence.

Nous approchons de la porte avec fébrilité. Comme c'est une "porte à scrigne", nous entendons les voix avant même qu'ils nous voient. Comme on ne peut pas cogner dans une moustiquaire (hein? c'est féminin, moustiquaire?), je dis: Toc toc toc.

Et nous entrons tous. Sophie, qui apparemment ne se pouvait plus de faire ma rencontre, vient aussitôt me faire la bise. Salutation ensuite de Jonathan, du frère de Boubou, et de Benoit et sa charmante copine.

Il y à partir de ce moment un drôle de phénomène. On se connait, mais on ne se connait pas. Au début, nous sommes tous, je crois, un peu gêné. J'ai remarqué d'ailleurs, au fil des rencontres "à cause d'Internet", que souvent ce sont les plus gênés qui se présentent en personne... Une fois la glace brisée, les personnalité se révèlent et tout devient possible. Bien sur, une petite bière aide la jasette à s'établir.

Peu à peu, la conversation s'établit et les langues se délient. Puis, arrivent Isa-les-Savons. Avec son homme, Dominique et Gabriel, leur fils de quatre ans qui déplace plus que sa portion d'air! Le garçon voulait en plus donner un bec à Sarah qui, ben là, n'est pas une fille facile (en tout cas, c'est ben la première fois qu'on en avait connaissance!!!). Il n'aura pas réussi de toute la soirée!

Pendant ce temps, aux fourneaux, Boubou, son frère et Sophie nous concotaient toute la boustifaille pour au moins le double des personnes présentes! Boubou devrait avoir des lunchs pour quelques semaines! Juste après les crudités, nous étions assez bien rassasié, mais nous commencions à peine! S'en ai suivi un repas délicieux. Brochettes, salades et légumes étaient au rendez-vous. Le tout suivi par des desserts de Sophie, dont un à l'apparence un peu louche, mais au gout exquis (So, on garde la recette!), ainsi que la salade de fruit d'Isabelle. Nous en avons profiter pour avoir une pensée pour Fred qui, malgré la distance, était un peu avec nous.

Le repas a été un succès. Les amitiés virtuelles ont, je le crois sincèrement, franchi une étape supplémentaire. Bien sur, nous étions tous un peu gêné (fouille-moi ben pourquoi d'ailleurs!), mais pendant et après le repas, déjà nous avions l'air beaucoup plus à l'aise les uns parmi les autres.

Mais toute bonne chose a une fin. Telle Cendrillon, nous devions retourner au camping avant vingt-trois heures, sinon le camping serait devenu citrouille (ben, la barrière eût été fermé et il eût fallu marcher un mausus de bon bout (parce que les terrains sans service sont toujours dans l'fond, juste avant les vaches!)). C'est donc un peu à regret que nous avons quitté ce magnifique groupe de joyeux lurons.

Nez Rouge oblige, Caro nous a donc ramené en toute sécurité à notre tente... Et c'est là que ça c'est corsé!

En débarquant de l'automobile, j'avais les deux pieds dans l'eau, un bon trois pouces. Pas grave, je me dis, c'est fait un peu comme un fossé. Je vais à la tente (il fait noir comme chez l'iâbe, vu qu'un zinzin a sectionné un poteau de l'Hydro juste un kilomètre avant le terrain de camping!) pour constater si dégât il y a. Tsé, j'ai justement vanté ma super tente qui, depuis quelques années, a subit moult test d'eau, et jamais n'a pris l'eau. Je suis donc telllllement confiant!

Ben, il y a une limite physique à tout! Il faut préciser que nos tentes (parce qu'elles sont deux) sont reliés par un tunnel et que, entre les deux, il n'y a pas vraiment de joint au plancher (les murs et le toit, ça va). Alors est-ce que l'eau est entré par là? Nous ne le saurons pas. Mais toujours est-il que la tente baignait dans deux-trois pouces d'eau (sous le plancher là, ça faisait flouche-flouche en marchant, mais à l'intérieur, il y avait juste assez d'eau pour dire que les couvertures et le sac de couchage soit suffisamment imbibés pour être inutilisable! Côté Sarah, n'ayant qu'un sac de couchage et un oreiller, c'est encore plus humide.

Dormant debout, et pensant à la barrière qui ferme à vingt-trois heures, je demande un deuxième avis. Après inspection des lieux plus en profondeur, Caro conclue que, même en acceptant une part d'humidité plus élevée que la normale des campeurs, même là, c'est encore ben d'trop détrempé. Je tente de voir avec Boubou s'il y a possibilité d'étendre nos matelas chez lui, mais peine perdu (la maison est déjà pleine de nature!). Je m'en doutais un peu, mais je devais vérifier quand même.

Nous décidons donc de dormir dans l'auto! Volkswagen n'a t'elle pas inventé le Westfalia? Prenons ça comme une pratique! Pfff... Bien sur, avoir eu une familiale, ça aurait fait plus long de plancher, mais les familiale TDI sont extrêmement rare (fa qu'on a pris le Bleu!). Donc, pour la deuxième fois, nous avons dormi dans l'auto (l'autre fois étant Caro seulement Chez Annie à Métis-sur-Mer, parce que notre vieux matelas avait fait une crevaison... et pas pour cause de jeux trop excessif, bande de pervers!).

Caro n'a donc à peu près pas dormi de la nuit. Moi probablement à moitié, et Sarah ne s'est aperçu de rien!

Vers cinq heures ce matin, Caro, écoeurée de tourner en rond, sorti pour commencer à démonter la tente! Peu après, je me réveillais, et le temps que je constate l'état des lieux, Sarah demandait pour aller aux toilettes.

À notre retour, nous avons donc tout réemballer grossièrement (il faudra bien sur remonter la tente afin de la faire sécher) et quitter les lieux au plus sacrant. Tant qu'à ne pas dormir, autant rouler!

Après un déjeuner vite fait à Trois-Rivières, chez Théo, nous étions de retour à la maison peu après neuf heures.

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En guise de Post Scriptum, j'ajouterais que ce qui a fait le succès incroyable de ma fin de semaine de motoneige fut le fait qu'elle s'étendait sur deux jours. Tout le monde a eu le temps de se dégêner et de faire plus ample connaissance. Sans rien enlever au BouBouQ, ça ajoute un petit plus.

Ce BBQ de la mort fut un événement mémorable pour toute la famille Maltais. Je vous aime tous qui étiez présent, et on se reprend n'importe quand!

3 commentaires:

Boubou a dit...

Bon, la pour la poutine.. fallait me demander les places.. Victo est la ville reine de la poutine et c'est ICI qui a la meilleure poutine. Bon! Sujet clos.. :D:D:D

Ce fût un énorme plaisir de tous vous accueillir et comme je disais à Sophie avant que tous vous arriviez, nous avions eu la «chance» quelques fois de se croiser sur la 401 et une fois sur la 94 au Michigan, parler quelques heures au 10-4 mais jamais oh grand jamais eu la chance ne serait-ce que d'arrêter prendre un café. C'était donc agréable de pouvoir non seulement mettre «un visage à TDLN» mais aussi à la petite famille qu'ont entend si souvent parler.

L'idée du camping (ici je parles d'un futur Pow Wow (et non Sham Wow)) est géniale, suffirait de trouver un endroit pour étendre des tentes. Si la météo aurait été de notre bord je crois que la baignade et le feu de camp aurait également aidé à fraterniser davantage, du moins ont aurait été moins «pogné» quand dans la cuisine qui fut sur-utilisé! En plus, j'y repense, faire ça sur 2 jours en faisant du camping permettrait de passer les restants... hmm hmm..

Très heureux de vous avoir accueilli, j'espère vous revoir dans un futur rapproché (genre pas dans 10 ans..)

Au plaisir!

AeternA a dit...

HEY mon dessert, vous l'avez baptisé du "LENDEMAIN DE VEILLE" je vous rapelle. hahaha!!!!!!

J'ai été super contente de vous rencontrer. C'est vrai qu'il y avait une certaine gêne, moi la première. WOW! Ça m'a pris quelques coolers et un verre de vin pour arriver à placer quelques mots! ;)

Mais, j'espère sincèrement qu'on aura l'occasion de se reprendre parce que j'ai sincèrement apprécié ce bon temps auprès de vous. Je suis convaincu que le plaisir ne fera que grandir au fil des rencontres!

On devrait y aller, tous camper. Mais, il faudrait pas qu'on finisse tous ensemble dans la Volkswagen hahaha

Moi je suis partante pour une fin de semaine de camping, maintenant vous le savez tous haha Et j'ai bien hâte de vous revoir. Si personne ose prendre l'initiative dans les prochaines semaines, alors je m'en occuperai!!! (c'est juste que je ne peux pas vous recevoir chez moi pour le moment, sniff) mais on pourrait tout de même étudier les possibilités pour le camping ;)

À bientôt JF et merci de ta présence!!! (Caro et Sarah aussi)

Gros bisoux à vous...

Boubou a dit...

Heuu tu veux remettre ça là? Prochainement?