21 octobre 2011

Instants d'horreur


Ce matin, comme tant d'autres, je me réveille. C'est un de ces matins où l'on se dit que « j'aurais préféré rester couché! ». Ça ne me le dit pas vraiment, mais bon, il faut ce qu'il faut...

Je suis au Love's de McComb, tout au sud du Mississipi. Me reste environ trois heures pour joindre mon client, à Lafayette, au centre de la Louisiane. Je n'ai même pas vérifier sur Google Maps, tellement je suis certain de mon souvenir : « tu sors à l'Interstate 49, mais en direction sud. Tu traverses la ville, tu continues un bon bout, puis tu tournes à droite sur la rue du client (c'est South Park Road), qui est un peu plus loin à droite. » J'y suis allé autant comme autant...

En me réveillant, j'ai un peu les deux yeux dans le même trou! Je lis tant bien que mal un article de mon magazine, un L'Actualité du début de l'automne reçu gratuitement parce qu'ils aimeraient bien que je me réabonne. Moi aussi d'ailleurs!

Tout en faisant ma lecture par bout, je sors mes vêtements du jour. Comme chaque jour... Poursuivant ma lecture, je les enfile. Lorsque je suis présentable (mais toujours sans pantalon), j'ouvre les rideaux et je les range derrière les sièges. Je termine ma lecture, puis j'enfile mon pantalon.

Voilà, je suis prêt pour la visite au trône et le café. Je m'assois sur le siège du conducteur et, au moment de prendre les clefs sur l'antivol (un machin qui, avec un fer à cheval, empêche le bras de vitesse de bouger, donc le rend inutilisable), je constate qu'elles n'y sont pas!!! Notez que la clef qui sert au démarrage du camion est séparé et, dans son cas, bien à sa place. Et notez encore qu'il n'y a que deux clefs (à la drôle de forme) pour l'antivol, dont la copie reste au garage, pour l'entretien... Je n'en ai donc qu'une seule avec moi. Je fouille dans les trois poches de mon polar, puis dans les poches de mon pantalon... rien!

Je regarde ensuite par terre, autour du bras de vitesse... puis dans la poubelle, qui est juste à côté... puis sur le tableau de bord, loin loin au fond de l'abysse Volvo-iens... puis « sous » mon siège... Rien! Un étrange sentiment de panique commence à s'installer en moi. Me semble d'appeler mon patron : « je vais être en retard... j'ai pu ma clef pour débarrer le bras de vitesse ».

Là, mon cerveau se met à travailler. Hier soir, je suis allé à l'intérieur, avec mon ordinateur, puis au retour, je me souviens très bien d'avoir débarrer la porte. J'avais donc la clef, donc elle n'est pas perdu dans le Love's (parce que là, c'eut été vraiment merdique).

J'ouvre la porte et je descends du camion. Il fait encore noir comme chez le iâbe, parce qu'il est six heures chez nous, donc cinq ici... Je regarde la serrure, des fois qu'elles y auraient passer la nuit. Je cherche des yeux autour si elles ne seraient pas tomber après que j'aie ouvert la porte, tâche faciliter car le voisin est déjà parti.

Je remonte dans le camion, et j'observe partout en bougeant les choses qui pourraient me les cacher. Puis, dans un éclair de génie (des fois, ça m'arrive!), je me souviens d'un détail. Hier, j'avais une chemise à poche. Et lorsque je suis sortie le soir, bien que trop froid pour ça, je n'ai pas pris mon polar. Donc, la seule solution est que j'aie remise la clef dans ladite poche (anciennement pour mettre le paquet de cigarette, maintenant pour mettre son téléphone à poche... ou ses clefs!!!

Heureux de ma découverte, je saisi le filet à linge sale. J'ouvre et je fouille pour en ressortir la chemise d'hier. Je la fais vibrer et j'écoute : léger gling-gling! Bingo! Je trouve ladite poche... et mon trousseau magique y est bien!

Ouf! Je retourne la chemise dans le filet, me trouve un peu nono d'avoir fait ça (et me dit que ça me fera quelque chose à raconter sur mon blogue)...

Je peux donc maintenant aller au café! Et ouf encore...

1 commentaire:

Anonyme a dit...

je croyais que c'etait typiquement un truc de filles ce genre de choses:)

Amandine