30 avril 2013

Enfin de retour

Je me suis réveillé tôt. Tellement qu'à cinq heures, je roulais. Le sommeil, bien que court, a été réparateur. J'aime ce genre de nuit. Courte mais efficace. Et le départ se fait au petit matin, alors qu'il fait encore noir. J'aime rouler la nuit. Moins de gens, en fait souvent presque personne. J'ajuste la musique, ou la balado, et on y va. J'aurai amplement le temps d'être à la maison à temps pour le spectacle. Sarah ne le sait pas encore, mais elle sera contente! Heureusement, parce que du moment où Caro a "choisi" mon voyage, dans sa tête, c'était fait, je serais là. Wo, menute! Rien n'est si certain... Encore moins assuré.

J'ai pris une pause à la halte routière de Rivière-Beaudette, QC. Ça m'a bien fait rire de voir les camions mal stationnés. Je vous l'accorde: cette halte est drôlement dessinée. Ils auraient dû faire comme tout le monde et faire passer les camions autour de la bâtisse. Mais ils ont choisi un plan louche qui fait que l'on doit faire un genre de S en se tortillant sur le stationnement. Et il manque d'indication. Semble-t'il que personne ne remarque que dans un sens, il y a une ligne qui dit jusqu'où avancer, mais pas dans l'autre (l'arrière). Et que la deuxième rangée est en fait pour les autobus et véhicules récréatifs. Conséquence, tous se stationnent en sens inverse, et des gens se stationnent dans la rue parce qu'ils sont beaucoup trop long pour être dans la deuxième rangée. Et c'est évidemment moi qui passe pour le taré! Pfff...

J'ai envoyé un message à Jocelyn, mais je ne sais pas trop en fait si il ira au bureau ce samedi matin. Il devait m'envoyer un message hier pour me dire ce que je ferai après avoir abandonné ma remorque à Saint-Laurent, QC. C'est lui qui remplaçait Martin cette semaine.

Je me suis ensuite rendu chez mon client. J'ai laissé ma remorque, puis fait le tour du stationnement des vides pour m'assurer qu'il n'y en avait pas une sur place. Comme ce n'était pas le cas, je suis ressorti du clos. J'ai ensuite téléphoné à Anna pour vérifier qu'il n'y avait pas une remorque à ramasser quelque part. C'était un excès de professionnalisme, car habituellement, si on n'a pas eu de bonnes nouvelles, c'est qu'il n'y avais pas de nouvelles... Anna me confirme qu'il n'y a pas de remorque disponible. Je peux donc partir vers la maison.


Tout juste en sortant de Montréal, Anna me rappelle. Il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée, dit-elle... ou le patron qui a fini par rentrer! L'usine de Joliette se cherche des remorques vides, donc, je dois aller vérifier à L'Assomption si la remorque en inventaire a été vidée. Bon, je sors donc pour m'exécuter. Le gardien me montre qu'il n'a qu'une remorque vide, et ce n'est pas de notre compagnie. J'envoie donc un message à Anna, et je pars pour la maison.

À mon arrivée, Caro et Sarah m'attendaient avec un bon repas déjà prêt. Ça adonne magnifiquement bien, car les rôties de cinq heures ce matin étaient rendu assez loin... Ensuite, nous sommes tous allé à l'Érablière pour le spectacle de Sarah.

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