Je me suis levé assez tôt. Suffisamment pour être parti à 6:30. Ça m'amena donc à Lebanon à 8:30.
Le temps d'échanger la remorque pleine pour une remorque vide, et j'étais ressorti. J'ai reçu mon message en sortant, alors je suis allez me stationner dans la ruelle afin de vérifier tout ça. Car j'allais à un nouvel endroit! Moi qui dit souvent que de Lebanon, j'ai fait tous les clients... Ce sera cette fois Cleveland, TN, juste au nord de Chattanooga. Et à voir la carte, je vais traverser l'université. Attention aux rues interdites!
J'avais deux heures et demi de route, et je devais arriver avant 14:00. Ça me laissait le temps de dîner en chemin. Je suis donc arrêté au Wilco-Hess de Monteagle, TN, juste en haut de la grand côte.
Après avoir mangé, j'ai donc attaqué ladite grand côte. Il y a une aire de vérification des freins et d'information. On y voit où sont les zones de freinage en catastrophe. Parce que ça descend! La limite pour les camions et plus basse que pour les autos, respectivement à 45 et 55 miles à l'heure. Et selon le poids, la vitesse recommandée est même de 35 ou 25 miles à l'heure. Lent... mais sécuritaire. Parce que ça descend "comme dans face d'un singe", dirait ma mère.
Rendu au bas de la côte, la route va rejoindre la rivière juste avant Chattanooga. J'adore ce coin où je ne vais pas assez souvent. À droite de la route, le train; à gauche, la rivière Tennessee. Cette fois, il y avait un bateau du genre dans Lucky Luke, mais sans les roues à aube, qui faisait demi-tour pour retourner en ville. Les régates de Chattanooga sans doute! Il y a en ville un magnifique aménagement au bord de la rivière. J'ai eu la chance d'y passer quelques fois en allant dans la zone plus industrielle. Et au nord de la ville, la sortie Volkswagen Drive qui nous amène à la nouvelle usine de Volkswagen...
J'arrive finalement à Cleveland, TN. Je prends la sortie, et à sa fin, je tourne à gauche. Nous voici "en ville"... Je poursuis ma route jusqu'à l'université. Et alors que je suis en plein cœur, je dois tourner à gauche. Heureusement, il n'y a pas là d'interdit (parce qu'il y en a un peu partout dans la ville). J'arrive quand même tout juste à tourner le coin de rue. La rue est si étroite que le stationnement n'est pas permis. Sans compter les étudiants qui circulent...
Je finis par arriver devant mon client. Une pancarte dit Réception du métal en feuille tout droit et autre Réception sur la droite. Et l'Expédition, elle? Essayons à droite, de toute façon, devant, la rue est fermée pour travaux.
La clôture n'est pas très large à l'ouverture qui me permet d'entrer dans la cour. Tout juste si ça passe. Vrai que c'est une usine très vieille. Ne manque que les fantômes! Et les quais... Il faudrait reculer en montant presqu'aussi haut que le toit de la remorque! Je vais voir plus loin car il y a une remorque. Fausse alerte, elle est plutôt abandonnée et sert d'entrepôt. Je recule donc près de l'entrée. Et je vais voir en haut et à l'intérieur à pied.
Le gars me dit que c'est effectivement la Réception, et que l'Expédition est sur le coin opposé. Et que je dois ressortir et passer par la rue, car impossible de contourner l'usine. Il faut être fait fort!
Je retourne au camion. Heureusement, je replace toujours mes essieux au plus près de l'avant entre les deux clients, donc à vide, ça donne donc de la chance à me faufiler en ville au besoin. Je peux donc me retourner sur un dix cennes dans une entrée comme celle-ci. Et la clôture est aussi étroite en ressortant!
J'arrive donc aux cônes. Un gars sort de nulle part et me demande où je vais. Ben, à l'expédition! Il ne sait pas plus que moi où elle est... Ça va bien! Il doit donc travailler pour le contracteur ou la voirie. Il me dit que du moment que je ne traverse pas la voie ferrée, je peux bien aller partout, et qu'il y a des quais sur les deux côtés.
Je m'avance jusqu'au maximum pour constater que du côté droit, ce n'est assurément pas là. Je descends donc pour aller voir dans l'entrepôt en face. À l'intérieur, on m'indique de prendre le quai numéro trois... sur l'autre côté de la bâtisse! Jamais deux sans trois, qu'ils disaient...
Je tente de reculer vers les quais afin de faire demi-tour. Je réussis, mais il n'est impossible de repartir sur ma droite, car je suis au dernier quai, et l'endroit est beaucoup trop serré! Je ressors et je me résigne à reculer sur mes pas. Le gars attend que je passe sur ses cônes avant de me dire avancer afin qu'il les enleve... Allo? Ai-je l'air d'un camion qui recule? Ça n'a fait que quelques centaines de mètres après tout. Moi qui est si discret!
Je remarque en reculant que la rue par laquelle je suis arrivé est interdit au camion. Pourtant, elle ne l'était pas en sens inverse. Allez comprendre... Je contourne donc une autre entrepôt semi-abandonnée pour rejoindre l'autre rue, qui m'amène enfin dans la bonne cour, et donc finalement au bon quai. Ouf, on va y arriver!
À partir de ce moment, ça va rapidement! En une heure et trente, je suis chargé. Partiellement, si on veut, et le client installe lui-même le seau de sécurité. Ne me reste qu'à envoyer les papiers à Lori pour la douane, et je suis prêt à prendre la route du retour. Il fait en passant 30 degrés.
Pour rejoindre l'autoroute, j'ai pris un chemin différent. Je n'ai eu en fait qu'à prendre le seul qui n'était pas interdit. En tout cas, vu d'ici. Donc, en face de la sortie, je n'ai eu qu'à continuer dans cette rue. Au bout, j'ai tourné à gauche. Mais c'était un peu serré. Aurais-je dû prendre à droite? Bonne question... Quelques intersections plus loin, j'ai pris à doute pour revenir à la route principale qui, elle, me ramena à la 75. Et on repart vers le nord.
Une heure plus loin, il était temps de souper. Je me suis donc arrêté au Pétro de Knoxville, TN. Une visite à l'intérieur plus tard, pour constater que le gars de CB vend plutôt des radios-amateurs et que les jeux d'arcades sont de plus en plus difficiles à trouver. Il ne doit pas y avoir que moi qui ne joue plus!
Puis, de retour sur la route dans l'heure de pointe de Knoxville. Et juste avant la ville, n'emprunte la voie de contournement qui me ramène à la 75. Un peu plus loin, à peine entré dans le Kentucky, je m'arrête à Williamsburg, KY. Courte pause, et la pluie se met de la partie. J'envoie un message au bureau, car je n'ai eu encore aucune nouvelle de mes papiers.
Je reprends la route et, malgré toute l'ambition du départ, je m'arrête à Richmond, KY, pour y passer la nuit. Heureusement, il reste au moins une place pour moi. Juste avant d'aller au lit, je constate que j'ai eu une réponse de Patricia: ce sera fait ou vérifié demain matin.
La Nouvelle Place de Steve Proulx
Il y a 12 heures
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