21 avril 2013

Là, on relaxe!

Matin de relaxation. Tout d'abord, lorsque je me suis finalement couché, il était passé trois heures. Merci à Lowe's, j'avais une connexion Internet. Alors j'en ai profité.

Je me suis réveillé naturellement vers huit heures trente. Je soupçonne quand même les employés d'avoir commencé leur journée. Et comme j'étais tout prêt, c'est peut-être plus ça qui m'a sorti de mon sommeil. Enfin, je me sentais bien et reposé. Sinon que c'est ce matin que mon rhume, que je traîne depuis ma dernière journée de congé, est passé en phase "nez qui coule comme aqueduc"!

J'ai déjeuné et glandé sur les Internets. Puis vers dix heures trente, je me suis rendu chez mon client. Je n'avais qu'à continuer vers le nord, et lorsque la route rejoignait l'autoroute, tout juste au-delà de l'autoroute 70, prendre la première sortie.

Arrivé devant mon client, j'ai tout d'abord passé devant. En fait, je ne me souvenais plus de la deuxième entrepôt. C'est de celle-là que j'avais l'adresse. Et la porte est sur la rue de côté. Mais l'entrée pour les camions est sur la rue principale. Enfin, celle d'où j'arrivais. Trop tard, je suis à tourner dans la rue. Elle indique "camions locaux seulement". Et pour cause: sauf deux ou trois entrepôts, ça nous mène dans une zone résidentielle!

Je me retourne dans la cour d'un autre client, puis je retourne chez mon client. Je vais sonne à la porte. Le gars vient me répondre. Ce n'est pas ici, mais plutôt à "l'autre entrepôt, prendre la rue après, les quais sont en arrière"!

Hé ben, les autres fois, j'ai toujours chargé aux quais en avant, ceux où il faut décrocher la remorque parce que le camion est dans la rue (oui, 53 pieds de remorques dans environ 55 pieds de stationnement!)... Mais il doit bien le savoir. Ah, le premier entrepôt, c'est le même nom de client, mais avec au bout International. J'imagine que le Canada n'est plus considéré comme un autre pays...

J'arrive donc en arrière de l'entrepôt. Je me rends à l'intérieur, encore après avoir sonné. La dame m'indique de me reculer au quai, de bloquer mes roues, de détacher mon tuyau rouge (l'air des freins d'urgence de la remorque) et qu'elle avisera la bonne personne de mon arrivée.

Peu de temps après, une trentaine de minutes peut-être, le gars commence à me charger. Alors qu'il ne se passe plus rien depuis quelques minutes, je vais voir si ils ont terminé, car il n'y a pas de lumières aux quais. Un gars est dehors en train de fumer. Ça adonne que c'est lui qui me charge! Il me dit qu'il en a encore pour une bonne heure et demi, et que les gars habituellement dépine pour aller dîner en ville. Dans ma tête, ça a fait Bing... Hooters! Merci monsieur...

J'ai alors décroché la remorque et je me suis rendu au Hooters près de l'autoroute. La jolie Sami m'a servi un délicieux burger digne d'un roi. Je voulais remplacer les frites par la salade, mais je ne sais pas où ça c'est perdu. J'ai eu une salade en entrée et mon burger avec ses frites. En tout cas. C'était délicieux, et tout mon Facebook était juste jaloux! Seulement AP a compris que je me cherchais un accès à Internet. Ça c'est un chum!

Je suis ensuite retourné chez mon client. En raccrochant la remorque, je l'ai entendu à l'intérieur. Il était rendu à la moitié environ.

Vers quinze heures, soit quatre heures après l'heure du rendez-vous, Lori appelle pour savoir si je suis toujours vivant. Je lui relate les faits. Elle me dit de faire inscrire mon temps d'arriver et de départ sur les papiers.

Finalement, alors que je somnolais dans mon lit, j'entends du bruit entre le camion et la remorque. C'était le gars qui rebranchait les tuyaux et le fil électrique, signe qu'ils avaient enfin fini! Wouhou! Il me dit de m'avancer dans la rue et d'aller au bureau en avant.

Arrivé au bureau, je constate que le gars avec qui j'avais parlé au départ est en fait le chef d'équipe (genre...). C'est lui qui fait mes papiers. Et c'est tout un programme... Il finit par réussir, et il met le tout dans le fax. Voilà, ne me reste qu'à lever les feutres...

J'ai encore mon burger du Hooters sur l'estomac, alors je roulerai jusqu'à ce que j'ai faim. Je prévois deux heures environ. Ce qui m'amènerait après Saint-Louis.

En approchant Saint-Louis, je m'entends interpeller sur Zello. Les gars du canal Joliette se demande qui je suis. On a une petite conversation sympathique. C'est capoté quand on y pense!

Je m'arrête pour souper au TA de Troy, Il. Et comme je me demande toujours si j'ai faim, je choisis volontairement la soupe aux lentilles. Ça sera plus léger.

Je repars en me disant que si je me rends au bout du temps alloué, je serai surpris. Puis, juste avant Effingham, IL l'endormitoire me pogne. Je décide donc d'écourter ma journée dès la prochaine halte routière. Et elle arrive plus vite que je l'aurais cru. Et ce sera Altamont, IL.

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