6 juin 2013

Ronronnons avec Le Chat

Je me suis réveillé à six heures. J'ai déjeuné et ensuite j'ai mis de l'ordre dans mon registre d'heures de travail. Quelques traits de crayon plus tard, j'étais prêt à commencer une nouvelle journée. Je me disais que je ne serais pas surpris de croiser Le Chat ici ou là-bas...

Et comme de fait, en approchant la sortie, j'entends au CB: "salut, Zizi Top" (mon ancien nom...)... On a donc rouler ensemble un bout. Lui avait une palette à laisser à LaVergne, TN avant de revenir à Lebanon, TN. Hé ben! Des fois, les clients, ils nous font faire de drôle de ratafions!

Vers Smiths Grove, KY, j'envoie mon message d'arrivée à Lori. Vers neuf heures, je serai là.

Rendu à Franklin, KY, Le Chat passe droit, vers Nashville, TN. Et moi, je sors pour prendre la US-31 puis la TN-109. Pas besoin d'arrêter cette fois.

Il y a un bouchon au futur pont à Gallatin, TN. Ils sont à asphalter le côté sud... Mais la moitié nord du pont n'existe pas encore! Alors encore moins la route... Ça nous fera une belle rampe de Swing Moto Plouffe...

J'arrive finalement à Lebanon. Il y a deux confrères dans la ruelle. Pas encore parti? Hé ben! Ils partent d'ailleurs au moment où j'entre finalement dans le stationnement.

Je me trouve une place pour ma remorque chargée. Puis, devant moi, je trouve ma vide encore au quai. Je me demande si il y en a une autre pour mon ami Le Chat... Et le possiblement cinquième de la journée. Mais bon, moi, j'ai la mienne! J'envoie mon message et je sors à mon tour à la ruelle. Autant dîner en attendant la réponse, qui tarde un peu comparativement à la normale.

La réponse finit par arrivée: ce sera Springfield, TN et Cookeville, TN. J'aime bien aller à Cookeville, plus à l'est, ça me fait traverser de biais une mausus de belle région du Tennessee.

Je me rends donc vers Nashville, puis vers Springfield. À mon arrivée, le client me dit de me reculer au quai. Il ajoute qu'une première partie de ma commande est prête, mais que j'aurai le temps de faire une longue sieste avant que le reste arrive! La partie manquante est fort probablement ce qui vient du Mexique. Ça arrive toujours vers la même heure, après le dîner. Cette fois, j'avais rendez-vous pour onze heures... J'envoie un message à Lori pour l'aviser.

Alors je glande, l'ami Marteau appelle. Il est près de Syracuse, NY, en revenant de la Pennsylvannie. Il me parle de sa Mustang, de son éventuel Harley, et qu'il est heureux comme l'un des deux papes dans son nouveau travail.

Lori m'avait dit de lui faire une mise à jour vers treize heures. Je lui envoie donc par message que la première partie a bien été chargée, mais depuis, on attend le reste. Quelques secondes plus tard, elle appelle. Elle croit ne pas bien comprendre... Je lui explique en vrai mots, et ça va mieux. Elle me dit de marquer mon temps d'attente sur la facture. Voilà tout ce que j'avais besoin d'entendre!

Et on attend toujours. Quatre heures plus tard, autant souper. Je pouvais bien avoir faim.

C'est alors que le miracle arriva! Le gars vient me chercher. Il dit qu'on n'a qu'à aller faire les papiers le temps que les caristes transfèrent les palettes. Bien sur!

Et en peu de temps, j'avais mes papiers (et pour une fois, ce n'était pas une pile de cinquante pages), et finalement ma dernière palette. Ah, et j'ai failli oublier de faire noter mon temps d'arrivée et de départ, si je veux être payé. Bien que c'est plate attendre, le vrai problème, c'est beaucoup plus de ne pas être payé lorsque ça arrive!

Je m'avance donc du quai afin de fermer les portes. Ensuite, j'envoie mes papiers à Lori. Puis un courriel pour éviter que ça fasse comme la dernière fois. Au retour, elle me confirme que l'autre client va m'attendre et sera là à mon arrivée. C'est au moins ça.

Tout juste sortie de la cour, Lori me dit que la principale page est embrouillée. Je me rends au Pacific Pride, au coin de la rue pour l'usine. Je la renvoie. Pareil, bien que partiellement. Une dernière fois, sinon ce sera le bon vieux fax. C'est Jordan cette fois qui me revient en disant que la dernière fois fût la bonne.

Je retourne vers Nashville, TN. Puis vers l'est sur la 40. Et avec les travaux, ça rétrécit. De quatre voies, nous sommes passés à deux. Alors le bouchon!

J'arrive à Cookeville, TN à dix sept heures quarante-cinq. Je le recule au quai, qui est assez difficile d'accès avec une remorque de cinquante-trois pieds. Il faut couper la rue, heureusement, il n'y à plus personne aussi tard, et le sol est bossu, ce qui, en tournant, fait que les roues tournent presque qu'en l'air.

Je vais à l'intérieur à la recherche de quelqu'un. J'entends les machines fonctionner au fond de l'usine. Je me dirige vers là. Un cariste vient vers moi. Je lui dit que je suis là pour ramasser pour L'Assomption. Il me dit de retourner aux quais. En quelques minutes, j'ai les cinq palettes, les papiers, et je suis prêt à sortir.

Je commence par envoyer les papiers au bureau. Je préfère le faire avant de bouger, car il n'y a pas de place où je peux me stationner pour quelques minutes. Et je veux faire ça rapidement avant que le bureau ne soit fermé pour la soirée...

Alors que j'avance finalement le camion, j'entends un bruit de craquement à l'arrière. Et je vois la porte de la remorque qui se rabat. Ouch! La chaîne a dû tirer sur la tige qui la retient... Mais comme elle (la porte) se place complètement vers l'arrière, je peux continuer à avancer. Une fois à l'extérieur, je descends et je vais pour refermer les portes. Et c'est à ce moment que j'ai constaté l'étendu des dégâts... J'en ai faite une belle, aurait dit feu mon père!

J'étais si près du poteau qui sert à protéger l'escalier entre les deux quais, que la porte a probablement dû se coller complètement sur la remorque en reculant. Mais une fois passer ledit poteau, elle s'est retendu au bout de sa chaîne. Au moment d'avancer, ça ne passait plus! Et crac...

Résultat, la porte est cassée sur le coin, la poignée a les oreilles crochies, et donc ne se rend plus à sa place. La porte n'est donc plus étanche. Par contre, elle ferme complètement et la deuxième, qui ferme par dessus, peut se fermer elle aussi. La marchandise étant suffisamment loin, et l'ouverture somme toute bien petite, je décide que ça peut faire le voyage. Restera à voir ce que le garage et la répartition décideront demain. Ai-je besoin de dire que je ne suis pas trop fier de moi?

Je vais donc reprendre la TN-111 vers le nord. Je passe par Livingston, TN, puis c'est la terre des lacs (en fait, il s'agit du Lac Dale Hollow). Tout dans cette région semble orienté pour la pêche et le nautisme. Pour mon plus grand bonheur!

En arrivant au Kentucky, je prends la US-127 nord, malgré que Google dise de prendre la KY-1076, la KY-696 et la KY-1009... Je l'ai fait une fois. Très beau, mais pas pour les camions, surtout lorsque chargé très pesant.

La 127 m'amène à Albany, KY. Ici, ils ont refait l'autoroute, alors il faut sortir de la ville pour aller la joindre. Et malgré que c'était le soir, j'ai vu qu'ils sont rendu plus loin au sud, alors ça ouvrira prochainement.

Ensuite, j'ai pris la KY-90 vers l'est jusqu'à Monticello, KY. Arrivé à Somerset, KY, je trouve ça étrange que Google me demande de continuer sur la KY-1247. De mémoire, ici, il fallait prendre la US-27 nord et traverser la ville. Je n'ai pas trop confiance à Google Maps, mais je décide de lui laisser la chance. La route m'amène à la KY-914, qui contourne la ville. Ah, la 1247 est donc une voie de contournement à la voie de contournement! Là, je me reconnais! La 914 m'amène ensuite à la KY-80 que je prends vers l'est. Et je suis officiellement à la recherche d'un endroit pour la nuit. Ça adonne bien, car juste en sortant de la ville, il y a un genre de relais Marathon où j'ai déjà passé la nuit.

Ça fera parfaitement l'affaire pour cette nuit encore...

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