31 mai 2013

Petit bonus

Suite à la dispartition du récit de la journée, je vous donne celui-ci plus rapidement...
Il s'est donc passé une journée (le court récit) depuis la dernière vrai publication.

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Je me suis réveillé quelques fois pour évacuer le café d'hier soir. Au moins, la température ici a été très clémente. Ça devait être vrai que la tempête se dirigeait franc nord.

Par contre, après m'être réveillé à quatre heures quelques matins de suite, ce fut bien difficile ce matin de me rendormir après sept heures. Déjà que je ne suis pas très dormeux le matin...

Aujourd'hui, je traverserai l'Oklahoma. C'est déjà un beau moment en soi. Et par la US-69 jusqu'à Big Cabin en plus. Une petite merveille de mon travail.

À la pause du matin, j'avais retrouvé la forme. Suffisamment pour envisager faire ma course à pied. Vrai qu'en descendant, je n'en avais tout simplement pas le temps.

Je me suis donc arrêté au Love's d'Eufaula, OK. Cette petite ville est situé en plein coeur du lac Eufaula, un réservoir en fait. Alors ça tourne autour des bateaux. D'autant plus que c'est un long congé. C'était donc une belle place à aller découvrir au pas de course.

J'ai vérifié avec Google Maps si je pouvais faire le tour de quelque chose. Parce que c'est tellement plus agréable de ne pas revenir sur ses pas. C'était le cas. Le temps de mettre mes vêtements de course, et d'aviser Caro, et j'étais sorti.

J'ai tout d'abord longé l'autoroute sur la voie de service. Puis, au coin de la rue principale, un coup d'œil à la faune qui faisait le plein des motomarines. Ensuite, vers la ville. Puis, sur la US qui me ramena, en longeant la voie ferrée qui elle bordait le lac, vers le Love's. Sur ce dernier bout, il faisait pas mal plus chaud! Et j'ai trouvé un disque compact de EasyRider. Il ne semble pas égratigné, alors j'ai hâte de voir si il fonctionne.

De retour au camion, il était temps de dîner. La course, ça donne faim. Je suis en suite reparti vers le nord. Il y avait beaucoup de monde sur la route, mais ça allait quand même bien.

Après avoir vu plusieurs banderilles de bienvenue, j'ai finalement vu le site de Rocklahoma, un festival rock qui se tient toujours lors de la fin de semaine du Mémorial Day. Un genre de Woodstock, quoi! Et ça attiré... J'ai même vu une file qui attendait à la machine à glace!

Je suis arrêté ensuite à Big Cabin, OK, au relais du grand indien. En allant sur leur Facebook, je constate qu'il y a un nouveau propriétaire. Hé ben! L'économie tournant au ralenti aux États-Unis depuis quelques années, c'est difficile dans le monde des relais de camionneurs. Moins de camionneurs, qui achètent de moins en moins hormis le diesel...

Je me suis acheté un gâteau aux carottes roulé, un genre de Billot-Log aussi gros que dans mon souvenir (parce que ceux d'aujourd'hui en ont bien reperdu...)! Avec un Doritos à trente sous, pour vrai! Ça a remplacé ma cochonnerie d'hier soir, dont j'ai dû me passer faute de machine à cochonnerie chez mon client.

J'ai ensuite repris la route 44 vers Joplin. Et une fois dans le Missouri, j'ai continué jusqu'à Mount Vernon, MO pour y mettre du diesel. Avec ça, je serai bon pour me rendre en Ontario, où je pourrai m'en donner à cœur joie!

Je ne suis arrêté au Love's de Rolla, MO. C'était l'heure de la pause-café. Ça me rappelle qu'on ne semble plus aller au client de bouffe à chien, juste un peu plus loin ici dans le chemin. C'est vrai que c'était long à chaque fois...

Je suis réparti ensuite avec de grandes ambitions, mais ce ne fut pas très long avant que la fatigue Be me gagne. Je suis sorti au Mr. Fuel de Villa Ridge, MO, mais il était déjà plein. Et son voisin qui avait un stationnement raisonnable a été fermé...

Je me suis souvenu d'un Pilot un peu plus loin. Je cherche avec l'application... En effet, à Pacific, MO, à cinq minutes plus loin. Inutile donc d'essayer d'être créatif ici. Pour cinq minutes, je suis bon.

J'ai donc repris la route vers l'est. Deux sorties plus loin, je sortais. J'ai dû ensuite faire un bout sur la mythique Route 66. Puis passer sous la 70 pour rejoindre le Pilot. Et le stationnement est derrière, tout là-haut dans la montagne! En quelque sorte, c'est la démonstration que les terrains optimaux sont déjà pris, et que les nouveaux relais sont dans de drôles de places, étranges et difficilement accessibles.

J'ai d'ailleurs eu de la difficulté à me stationner! Mais la nuit sera bonne... À classer dans les "il faut être brûlé pour aller là"!

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