14 mai 2013

Ah non, un J en plus!

La journée commença tard. Enfin, plus tard que dans mes habitudes. Ça va avec l'heure à laquelle j'ai terminé hier, bien sur. Et à cette heure-là, je me disais que ça irait bien pour Toronto. J'avais aussi prévu le temps pour arrêter au gym, probablement à Milton, ON. C'est plaisant, la différence des lois des deux côtés de la frontière.

Alors que commençait ma journée tranquillement, j'étais tout fébrile en pensant que j'allais passé une deuxième fois sur Allo la planète. Ça me fait drôle, moi qui trouve mon travail somme toute banal, de voir des gens fascinés autant. Et de voir que des gens sont prêt à tous les sacrifices pour venir le faire en Amérique.

Alors que la circulation est au ralenti, en entrant dans le grand Toronto, ON, un confrère me dépasse. Je ne peux pas parler, j'attends Anneka (la Recherchiste de l'émission), d'une minute à l'autre!

À l'heure exact qu'elle m'avait dit, le téléphone sonne. L'afficheur donne un numéro qui semble très loin! Avec beaucoup de chiffre. Je réponds. C'est bien Anneka. On vérifie que le son voyage bien. Et je suis en attente, en écoutant l'appel précédant. Je regarde le temps passer en me disant qu'il n'en restera plus beaucoup pour moi. Je suis encore le dernier de l'émission. Et à cinq minutes de la fin, me voici en ondes. J'échange quelques mots avec Éric Lange, un coup de "klaxonne" sur l'autoroute qui fait dix voies, et c'est tout. Trop court. Autant j'ai l'impression de n'avoir rien à dire, autant une fois commencé, j'ai l'impression d'avoir été coupé! Étrange... Peut-être que lorsque j'irai voir Fred, je pourrais passer par Paris... Ou au minimum leur lâcher un coup de fil! Pour eux, c'est banal, mais pour moi, voir Écorpain et la région, ce sera de l'exotisme! (Pour écouter, c'est ici; je passe en dernier, vers 50 minutes...)

Je rappelle ensuite Caro qui s'en va à l'Hôpital Sainte-Justine avec Sarah. Elle est encore dans le bouchon qui n'en finit plus de finir. Nous sommes donc chacun dans nos bouchons respectifs, à quelques six cents kilomètres de distance. Elle arrivera finalement juste à temps pour le rendez-vous, merci à la Jetta qui a réussi à entrer là où deux autres n'ont pas pu!

Je m'arrête à Milton, ON, au gym. J'ai enfin réponse à ma question: la section de l'entrepôt où j'ai habitude me me stationner est bien vivante. Conséquence: je n'ai pas de place où me stationner! Je continue donc jusqu'au Pétro-Canada. Il faudra marcher, mais le but est de se garder en forme, n'est-ce pas?

En revenant au camion, je trouve que le stationnement s'est éloigné. C'est vrai qu'il fait plus de vingt degrés! Et comme c'est l'heure de dîner, je procède. Et tout ceci m'amène à réaligner mon registre aux lois américaines. Avec le temps pris pour manger, tout sera parfait.

Une fois de retour sur la route, l'ami AP m'appelle. On poursuit la conversation de la veille. Il m'expliquera entre autre comment on peut se faire du fromage. Hé ben, inque ça? Caro, il va falloir essayer ça!

Je m'arrête ensuite au Pilot... Pardon? C'est rendu un Frying J à Tilbury, ON? Ben tabarnak, avoir su, je serais passer droit! D'autant que selon la liste de Seven Up, je devrais être au Relais de Comber, mais comme j'avais aussi besoin de DEF et que le Pilot arrivait très près dans la liste, j'ai considéré que c'était plus qu'acceptable. Mais de là à aller dans un J... Burp! J'ai donc rempli mes deux réservoirs de diesel et ensuite celui de DEF. Le temps de ramasser ma facture, et me voici reparti.

Je me suis arrêté à la boutique hors-taxes pour le café. Et je me suis dit que malgré l'heure, j'attendrais pour souper à Monroe, MI. Normalement, à l'heure qu'il est, le gros du bouchon est passé.

Et ce fut effectivement le cas. Je me suis rendu presque directement aux guérites Express. Et y passer fut, je dirais, beaucoup plus rapide que normalement. Je n'ai aucun problème avec ça...

Je me suis rendu jusqu'à Monroe, MI où j'ai pu souper, tranquille, presqu'au fond du terrain.

Lorsque je suis reparti, un zouf de la gang des rouges me dépasse. Alors que je le repasse un peu plus loin, il se met à me parler. Jusque là, tout va bien. C'est qu'il s'est mis à me conter sa vie avec ses filles, pas de tout repos. Mais, Copain, la radio, c'est public! Tout le monde t'entend. On n'est pas tous pareil, mais il y a des choses que je ne conterais ni en public, ni à un gars rencontré il y a deux minutes. Par chance, lui sortait à Toledo, OH. Tout ça en seulement vingt miles environ! Une chance que nos routes se séparait...

Et malgré toutes mes bonnes intentions, même en essayant de rejoindre mon bon ami Louis, temporairement indisponible, je me suis couché dès Fort Shawnee, OH. Avant même Wapakoneta!

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