9 mai 2013

Cette fois, il se lève tôt!

Je me suis réveillé à cinq heures trente. Ici, avec le décalage, il est donc quatre heures trente. Je suis surpris que presque tous mes voisins sont partis. Peut-être étaient-ils plusieurs à manger à l'intérieur. Je ne suis jamais entré, alors bien que ça ait l'air d'un bar, on peut probablement y manger aussi.

Je suis donc parti alors qu'il faisait encore nuit. Tout juste en prenant la US-412, je traverse un pont et me voici en Arkansas. Je poursuis sur la 412 jusqu'à ce que je rejoigne la US-67. Celle-ci descend de biais entre le coin nord-est de l'Arkansas, près de Matthews, MO, vers Little Rock, AR, au centre de l'état. La distance est la même que par la voie régulière, alors considérez ça comme un chemin pour sauter les pesées routières. Mais je ne vous ai rien dit...

Tout juste avant huit heures, j'envoie mon message d'arrivée à Lori. Je serai là vers neuf heures. Et le jour se lève alors que je tortillonne dans les bouts d'autoroute que constitue la US-67 à son extrémité nord, section autoroute.

J'arrive à Searcy, AR bien avant le temps. C'est parfait pour moi. Je prends la sortie 45 et je tourne vers l'ouest. Alors que je cherche ma rue, je passe devant! Trop tard, bien sur. Heureusement cette fois, il y a plusieurs possibilités pour faire demi-tour. Je m'exécute chez un marchand de pneus et me voici de retour. Je tourne dans la rue, en fait l'entrée de la compagnie. Je passe devant une entrepôt. Mais comme il n'y a aucune indication, alors je continue jusqu'à l'usine. Je me stationne et part à la recherche de quelqu'un qui sait. Le premier gars m'envoie à un deuxième, qui lui m'envoie à la première entrepôt. Avoir su...

Je retourne au camion et je me rends donc à l'entrepôt. Pas d'indications, sauf une pour l'entrée des chauffeurs. J'y entre. Après avoir appelé l'employé qui va me décharger, la dame au comptoir me donne une porte et m'indique de reculer mes essieux et de décrocher la remorque. Je ressors et je vais m'exécuter. Ne reste plus qu'à attendre la suite. J'ai hâte de voir dans quelle direction je vais partir pour le voyage de retour. En m'éloignant serait parfait. Et comme je suis debout depuis longtemps, autant dîner.

Une fois mon tour arrivé, et ce n'est pas parce que j'étais là avant le rendez-vous que ce fut nécessairement plus vite, ça a été assez rapide. Et le gars qui m'a déchargé est arrivé avec les papiers signés. J'ai envoyé mon message à Lori. Puis j'ai avancé le camion, replacé les essieux et fermé les portes. Et je me suis réinstallé pour finir de dîner.

Le message arriva: on va à Stuttgart, AR. Au riz... Malgré la première fois complètement galeuse (c'était du temps des rouges...), les autres visites ont été bien agréable. C'est énorme, une ville dans la ville, mais une fois cette partie constatée et assimilée, c'est un charme.

Et pour m'y rendre, j'ai pour une heure trente de petit chemin dans l'arrière-pays de l'Arkansas. Au travers des terres de plusieurs producteurs de riz, justement. Et le riz se cultive dans un champs parsemé de canaux afin de diriger une inondation. C'est plutôt fascinant. J'ai vu les champs et les canaux, mais il a beau faire plus chaud que chez nous, c'est tout de même encore sur la terre!

J'arrive chez le client vers midi trente. Je dois me faufiler entre les différents silos. On peut d'ailleurs voir les silos loin avant d'arriver en ville. Comme j'y suis déjà venu, je sais où je dois me présenter: à la balance. J'embarque dessus, bien qu'en fait je ne sache pas vraiment si je devrais entrer en personne avant. Le gars me dit de faire le tour et de revenir au bureau. Je m'exécute.

Avec mon numéro de commande, il m'envoie à l'entrepôt général. Je m'y rends et m'y installe au quai numéro 3, comme demandé. Alors que j'allais m'étendre à force qu'il ne se passait rien, le gars revient et me dit que le reste de mon chargement est à "Parboil Warehouse". Il m'indique où se trouve cet entrepôt, et que je peux toujours m'informer à la balance si je ne trouve pas.

Je m'approche dans la rue, puis je vais à la recherche du bureau. En chemin, je rencontre un gars qui va s'informer et revient en me donnant le quai numéro 1. Je retourne au camion et me positionne au quai. Encore une fois, alors que je commence à trouver le temps long, un gars revient avec la liste de ce qu'il a charge, et il me dit de m'informer à la balance pour savoir où est le reste. Il me semble que c'est allé trop vite... En allant refermer les portes, je constate que je n'ai encore que quatre palettes. Louche!

Je vais donc à la balance. Et en présentant tous les papiers, je constate moi-même qu'il y a une erreur. Le numéro de commande de la deuxième entrepôt est erroné d'un chiffre. Ça permet de voir qu'il y a au moins mille commandes en avance déjà prête! Le gars se rend compte aussi de l'erreur et téléphone à l'entrepôt. Je dois y retourner, mais évidemment, je dois attendre qu'une porte se libère. Je retourne au camion.

Heureusement, quelques minutes après, j'ai de nouveau un quai qui m'attend. Malheureusement, avoir un quai ne veut pas dire que ça va plus vite! Ça a pris un temps pour enlever les deux mauvaises palettes, et un autres temps à recharger le reste réel de mon chargement.

Lori a téléphoné vers seize heures pour savoir si j'étais mort! Ça doit achever, que je lui ai dit. Effectivement, quelques minutes plus tard, le gars venait me dire que j'étais chargé. Il m'a aidé a fermer les portes et à poser le sceau de sécurité aussitôt que j'aie eu bougé suffisamment. Ensuite, de retour à la pesée. En sortant au ralenti, ils prennent même le poids par groupe d'essieux.

Je me suis stationné à côté afin d'aller finaliser tous les papiers. Mon poids était parfait, mes essieux correctement placés, et déjà de façon à ce que je puisse ajouter un peu de diesel, car j'en aurai besoin avant de joindre l'Ontario. Une fois les papiers en main, j'ai apposé les autocollants, inscrit les informations nécessaires et demandé à la dame si elle pouvait les faxer au bureau pour moi. Bien sur...

J'ai fini par partir à seize heures trente, soit cinq heures après mon arrivée. Il y a des jours comme ça...

Le chemin de Google me faisait faire un bout par la US-79, puis couper par les terres pour aller joindre la 40. Je me suis dit que ça avait bien du bon sens.

Je suis donc parti vers l'est sur ladite US-79 nord (faut pas chercher à comprendre). J'ai passé sur un long pont d'ingénierie de la 10 en Louisiane, au dessus d'un marécage. Ils sont à refaire la route juste à côté, à quatre voies, donc c'était assurément la dernière fois pour moi. Ça en fera deux.

Normalement, j'aurais tourner avant. Mais la route que je devais prendre avait un poids maximal de 68 000 lbs. J'en pèse 78 000... J'ai donc regardé la carte à nouveau, et choisi une deuxième route plus à l'est. Même chose. J'ai donc finalement dû continuer jusqu'à Marianna, AR avant de pouvoir prendre la AR-1. Avoir su...

Grâce à la charte de Seven Up, je savais que je pouvais faire le plein au TA de Earle, AR. Au moment où j'ai finalement rejoint l'autoroute, il me restait une vingtaine de minutes à faire.

Lorsque je suis arrivé il pleuvait, et il y avait foule aux pompes. Il y avait même un zouf qui bloquait une pompe parce qu'il était à réparer sa camionnette! La dernière pompe étant libre, je m'y suis précipité.

Ma jauge étant distorsionnée, je fus surpris de ne mettre que 60 gallons côté chauffeur. J'aurais cru m'approcher de la centaine. En allant chercher ma facture, j'ai ramassé un café gratuit. Et je le temps d'entrer les informations dans le registres des achats de carburant, j'étais reparti. J'étais encore bon pour un bout. L'avenir allait me dire jusqu'où bien assez vite! La soirée était belle.

Je me suis finalement arrêté au Casey's de Charleston, MO. Et j'ai découvert qu'il y avait là une connexion Internet gratuite. J'ai donc eu des nouvelles de Louis... Il est devenu muet parce qu'il a fait un Goofy: il a voulu réparer son téléphone lui-même, mais il l'a rachevé! Heureusement pour lui, il était Goofy-Proof... Et il y a toujours les McDo pour l'Internet...

Aucun commentaire: