15 mai 2013

Lexington, capitale mondiale des chevaux

Ce matin, je devais me lever tôt. Il me restait un bon quatre heures de route et je devais arriver pour neuf heures. Je me suis réveillé avant le cadran, qui était pour trois heures. Je me suis reviré de bord en me disant que quinze minutes, c'était ça de plus. Lorsque je me suis réveillé, il était plutôt quatre heures! Merde... J'ai quand même pris le temps de déjeuner. Je me suis dit que ça irait mieux si une fois parti, je n'avais pas d'autres arrêt avant le client. Sauf les toilettes, bien sûr!

Je suis donc parti à quatre heures trente. Pas si mal, mais ça ne laisse pas un gros jeu. Et j'avais le ventre qui me travaillait déjà. Un premier arrêt a donc été nécessaire à la halte de Piqua, OH.

J'ai ensuite repris la route. Dayton, OH s'est bien traversée, mais il était encore tôt. Cincinnati, OH aussi. Là, la circulation était plus dans la direction inverse. Ouf!

Ensuite, j'ai continué vers le sud sur la 75 jusqu'à Lexington, KY, la capitale équestre probablement mondiale. Puis, la voie de contournement et enfin la US-27 sud, et finalement la KY-33 vers l'ouest. Cette dernière nous amène au cœur de Danville, et le client est en sortant du côté ouest. Je suis arrivé à neuf heures trente, pour un rendez-vous à neuf heures quinze. Pas trop pire tant qu'à moi.

Je vais l'enregistrer presqu'à la course. Le gars ne me demande pas mon heure de rendez-vous, alors pour cette fois, je ne l'annonce pas. Il me dit de prendre la porte huit. Comme il y a un camion, je demande: - Aussitôt que celui-là serait terminé? Il acquiesce. Je retourne donc au camion. Je recule mes essieux et j'ouvre les portes. Ils ont habitude d'être assez rapide une fois que ton tour est arrivé.

Je retourne dans le camion et je ressens un petit contentement que mon retard n'ai pas porté à conséquence. Ce client là a déjà donné du fil à retordre à certains chauffeurs. La nuit, surtout.

À dix heures quarante-cinq, le camion s'en va. Et je peux donc prendre sa place. À onze heures trente, rien n'a encore bougé. Comme je me suis fait taper sur les doigts, je me dit que je vais faire ça comme il faut. J'envoie un message à Lori. Qui me répond que c'est plutôt à Martin de s'occuper de ça. Vrai... Je n'ai pas réfléchi avant de faire.

Anna me téléphone pour savoir les détails. Elle va voir avec le client. Elle me dit de l'aviser quand ils commenceront. Une quinzaine de minutes plus tard, ça bouge enfin! J'envoie un message à Anna... Puis, dix minutes plus tard, un autre disant que c'est fini! À partir du premier courriel, ça n'aura prix que trente minutes!

Je pars donc, après avoir refermé les portes et replacé les essieux, pour Lexington, KY. Je prends la US-127, que je prends rarement pour me rendre à Danville. Ça fait changement. Mon client est près de la US-421, juste à l'ouest de Lexington, KY. C'est une courte rue industrielle. J'entre dans la cour, et je me stationne là où je peux. J'entre à la seule porte où ça ne dit pas d'entrer ailleurs. C'est l'entrée principale. Un employé qui arrive me dit que l'expédition a été refaite et que c'est l'autre porte plus loin.

Je vais donc à cet endroit. Effectivement, c'est neuf. Le gars me dit de prendre le quai restant. Ce sera serré! Il y a bien une zone de stationnement interdit devant les quais, mais deux ou trois véhicules en moins aideraient pour nous, les camions de longue route, très long à remorque très longue... Je réussis quand même, parce que je suis habile! Mais ça aura pris un effort acharné.

Le point positif, c'est qu'en trente minutes, j'étais chargé, prêt à sortir de mon trou. Je suis allé chercher les papiers au bureau, puis je me suis avancé jusqu'à dans la rue. Et ce fut aussi serré pour ressortir...

En refermant les portes, j'ai constaté que c'était un petit chargement. Ensuite, j'ai envoyé mes papiers au bureau pour la douane. Et c'est un départ.

Je suis épuisé, je ne fais que bailler aux deux minutes. D'après moi, on ne se couchera pas tard!

Puis, à quinze heures, le cadran sonne!!! Calisse, je me suis trompé entre la AM et le PM. J'ai bien pu passer tout droit! Et ça sonne longtemps quand on ne peut pas l'arrêter...

Je me suis arrêté pour souper à Corinth, KY. Un relais vieux comme la terre dont on oublie l'existence. Mais j'ai vu la pancarte bleu, et comme j'avais faim, je me suis dit que la halte de Richwood était trop loin, à encore trente minutes. C'est en sortant que je me suis dit: ah, celui-là!

Alors que j'étais en plein souper, Patricia me téléphone. Mon papier n'est pas clair, alors elle veut que je lui renvoie. Je m'exécute avant de repartir. 

Cincinnati se travers au ralenti. Comme je mange souvent assez tôt, je suis donc souvent dans les bouchons. Il faut ce qu'il faut... Rendu à Dayton, OH, Patricia rappelle. Je devrai lui faxer ma feuille à l'ancienne mode, car avec Drive Axle, l'application, ça ne fonctionne pas. Pas cette fois en tout cas... Ça ira au dodo tantôt.

Juste au nord de Dayton, je croise Pizza, l'autre Peterbilt TJB. Je soupçonne qu'il est sur son deuxième tour.

Je m'arrête pour la nuit au TA de Wapakoneta, OH. Et c'est bien parce que je doive avoir un fax sous la main, car je crois que je me serais arrêté avant. Vidé, je vous dis.

Je vais donc à l'intérieur pour faire faxer ledit papier. Ça me prend tout mon petit change pour trainer ma carcasse.

De retour au camion, je reçois un message de Patricia: elle a bien reçu la page, et elle est claire. Même que peu de temps après, elle me revient en disant que les douanes ont finalement accepté. Me semble que ça a été rapidement... Enfin, on est certain que ça va pour demain.

Je décidé de passer la nuit sans cadran. Rien ne presse. Et légalement, je pourrais repartir dès six heures. On verra bien...

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