28 mai 2013

Destination: Texas

Voici le début de mon récit. Vous me pardonnerez de commencer un mardi, mais le récit étant plus long, ainsi que le voyage (je ne suis revenu que ce matin...), vous en serez récompensé plus tard...

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Hier, Caro m'a dit que mon téléphone TJB émettait des sons. J'ai regardé et constaté qu'il y avait un message de Martin. Il avait un Dallas, TX  pour livraison ce vendredi. J'ai rappliqué au plus vite afin de ne pas laisser passer ma chance. Les voyages de plus de deux jours aller simple sont rendus une rareté. Ce sera donc Dallas, qui sera à notre cour de Montréal-Est vers au moins quinze heures. Le voyage était à charger à Château-Richer, QC, près de la ville de Quebec, ce matin.

Et une parenthèse. Pendant la fin de semaine, j'ai eu l'ami Marteau par Messenger et aussi Zello. Il est rendu chez Beauregard à faire du dompeur en trois essieux. Il est très content et considère qu'il a amélioré son sort. Je suis contant pour lui. Et je lui souhaite que ça dure longtemps...

Aujourd'hui, j'ai donc eu tout le temps voulu pour préparer mon départ. Nous avions, Caro et moi, commencé hier. Vêtements, nourriture, eau, le tout adapté pour un voyage plus long que les habituels Lebanon! Ou les autres, car très souvent, ma semaine de travail dure entre quatre et cinq jours. Cette fois, on approchera le sept jours.

Vers treize heures, alors que je finalisais la tonte du gazon (dans l'état qu'il était, je peux parler de défrichage!) sur mon John Deere, Caro arrive toute énervée avec mon téléphone de la compagnie. C'est Martin. Il me dit que mon voyage arrivera à Montréal-Est dans une heure. Il l'a appris il y a peu de temps car ce matin, le bureau à eu un panne d'Internet. Je suis aussi surpris; mais si Martin peut savoir où est ma remorque, c'est probablement un de nos camions qui le ramène. Ce sont les camions qui ont les bidules pour être suivi par satellite...

Je finalise donc les travaux entrepris la veille et ce matin. Ça adonne bien, Caro doit partir elle aussi. Je pars finalement à quatorze heures trente. Je crois que ce sera du sport cette semaine.

À Lavaltrie, QC, sur l'autoroute 40, une voiture de police se fraie un passage parmi la circulation relativement dense. Je devrais plutôt dire qu'elle tente de se frayer un chemin. Allo le monde? Un véhicule d'urgence "sur les flashs", on se tasse et on laisse passer! Me semble que c'est l'évidence même. Quelques minutes après, une deuxième voiture de police nous dépasse encore. Et elle aussi doit travailler fort pour passer. Mais dans quel monde vivons nous?

En franchissant le pont pour entrer sur l'île de Montréal, je constate qu'il y a en sens inverse un accident, où plusieurs voitures de police sont au travail. C'est donc là qu'ils allaient. Et derrière eux, un bouchon monstre!

J'arrive à notre cour de Montréal-Est à quinze heures trente. J'accroche ma remorque et je fais l'inspection. Je confirme avec Martin qu'il n'y a pas de rendez-vous de livraison. Mais évidemment, je dois quand même être là le plus tôt possible pour faciliter la tâche de Lori.

Je repars. De là, je ne peux me sauver de la traversée de Montréal. La circulation est au ralenti. Mais je m'en sauve quand même bien compte tenu de l'heure à laquelle je suis parti.

Je me rends jusqu'à la halte de Ingleside, ON où je m'arrête pour souper. Par la suite, je roule jusqu'à la halte de Napanee, ON, ou je déclare ouverte la pause café et muffin. De là j'ai l'impression que je pourrais le rendre jusqu'à Milton, ON, ou au pire à Mississauga... On verra.

La fatigue commence assez rapidement à me gagner. Je ne traverserai assurément pas Toronto ce soir. De toute façon, ça m'aurait amené très tard, selon mon horaire normal!

Ce sera finalement à la halte de Clarington, ON que je poserai mes pénates pour la nuit. Et avec la brume de plus en plus épaisse dans laquelle je m'enfonce, je crois que c'est une très bonne chose.

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