21 mai 2013

Douanes: faciles!

Je me suis réveillé tôt, comme je l'aime. Une fois Toronto traversée, de toute façon, ça ne peut que bien aller. Quoique Toronto, ça va tout aussi bien, mais plus lentement. Je constate que mon téléphone du bureau n'a pas son accès à Internet. Étrange... Vrai que rien n'est arrivé depuis mon départ, seulement hier soir ici alors que j'ai découvert une connexion Internet.

Dès six heures quarante-cinq, je partais. Et, bien que j'aie commencé à trouver le temps long vers West Lorne, ON, j'ai réussi à me rendre jusqu'à Comber, ON pour y faire le plein. Aux pompes, il y avait Denis, le chauffeur du vieux Volvo rouge vin. Ça devient de plus en plus une pièce d'anthologie, ce camion, avec les derniers départs... Il me raconta qu'en plus de ses problèmes au cœur, il s'est déchiré les deux tendons d'Achille! Ouch...

Je suis allé chercher ma carte-cadeau à la caisse, puis je suis parti vers les douanes. Je me suis arrêté comme chaque fois à la boutique hors taxes. Une très jolie femme, à la chevelure magnifique, m'a salué à mon arrivée. Les employées là-bas sont toujours plutôt jolies, l'université toute proche fournissant un bassin d'employées potentielles infini... Mais celle-ci avait un petit plus.

Au moment de repartir, je me suis dit que peut-être le téléphone retrouverait ses données en trouvant le réseau américain. J'enverrai un message au bureau lorsque j'aurai le wifi, puisqu'à la maison, ça fonctionnait très bien.

De l'autre côté du pont, je fut surpris qu'il n'y avait presque personne. Des guérites étaient libres... Dont toutes celles du côté Express! On met un X sur le calendrier...

J'ai donc traversé le temps d'un échange de quelques mots avec le sympathique douanier. Puis je me suis rendu jusqu'à Newton, MI pour dîner. Et toujours pas de traces d'Internet. J'ai pu envoyé mon message à Marc-André, notre répartiteur/technophile. Mais comme il dine lui aussi, je n'ai pas pu avoir sa réponse avant de repartir.

Deux heures plus tard, j'ai enfin eu l'éclair de génie. Première chose à faire: redémarrer! Tadam... Magie, Internet revient. Et dans mes courriels, la réponse de Marc-André: redémarrer! Comment ai-je pu? Je suis moi-même le premier à donner ce conseil quand ce sont les autres qui ont un problème... Misère! Honte à moi.

J'ai donc arrêté au TA de Wapakoneta, OH pour une pause. Ensuite, de retour sur la route, au grand vent. En arrivant à Dayton, OH, je croise un premier confrère, muet. Puis, un kilomètre plus loin, un autre: c'est Gilles. Nous échangeons quelques mots: tout va bien dans les deux directions, à part que lui, côté nord, est un peu dans le bouchon.

La faim me tenaillait. J'ai finalement décidé d'avancer mon souper. Je me suis arrêté au Pilot de Franklin, OH. En faisant le tour, je constate qu'il est plein. Ça ne surprend personne, et encore moins depuis qu'ils ont commencé les travaux dont on ne saurait deviner l'issu!

Je me suis donc rendu au McDo voisin. Le problème était de sortir du Pilot en direction est. La véritable sortie tourne vers l'autoroute seulement, soit vers l'ouest. Il faut donc emprunter l'entrée pour partir dans l'autre direction. Et à l'heure du repas, tout le monde il veut rentrer, et la circulation est à son meilleur... Ce fut long, mais j'ai fini par réussir! Je me suis stationné et j'ai enfin pu déguster mon repas.

Lorsque je suis reparti, ou était-ce avant de m'arrêter, j'ai croisé deux confrères. Un non-identifié, et l'ami Reefer. Il faut dire que les environs de Cincinnati, OH, autour de l'heure du souper, sont un haut lieu pour y rencontrer des TJB. Ceux qui vont à Lebanon y croisent ceux qui en reviennent. Sans compter les Danville et les autres destinations dans le Kentucky et le Tennessee. 

Je me suis arrêté à la halte de Richwood, KY. Dire que ça m'arrive de dormir ici. Encore un peu loin pour être efficace! Cette fois-ci, il y avait encore bien peu de camion. Je suis reparti avec encore deux heures et quart en poche pour finir ma journée. Il me semble que ça a passé très vite!

Je suis arrêté au Love's de Shepherdsville, KY. Mais avec l'ajout du garage, il y a moins d'espace de stationnement. Déjà qu'il était limite. Alors je dus me rendre à l'évidence, c'était plein. Ce n'est plus ici qu'on passera la nuit.

Je me suis dit que le Pilot de Lebanon Junction ferait l'affaire, à douze miles plus loin. Mais j'avais oublié l'existence de la halte routière, tout juste au sud de la sortie. En même temps, c'en est une qui est toujours pleine, même un arrêt-pipi en plein jour peut être laborieux!

À ma grande surprise, je m'y suis trouvé une place. Et même que quelques camions ont quitté après mon arrivée. Peut-être une question du moment de l'arrivée...

Enfin, la nuit allait être bonne...

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