11 février 2013

De retour à la maison.

Ce dernier matin, je suis parti dès 4:30. Il fait très beau. Est-ce que ma prédiction que la tempête sera passé et qu'il n'y aura plus rien là? On le saura bien assez vite...

De Woodstock à Toronto, la route est bien déglacé. Sur la belle asphalte. Ça roule allègrement. En arrivant dans Toronto, la voie de gauche et celle du centre sont à la belle asphalte, mais avec un peu de neige au centre. La voie de droite, elle, est enneigé. Maudite maladie de la voie du centre? Assurément... Personne à droite, donc. Fidèle à mon habitude, je reste à droite, et comme la neige est belle (sans bosse), alors c'est "pied au plancher".

Parfois, les gens sont un peu trop collé sur la ligne, mais bon, ils finissent pas se tasser. Parfois aussi, un beau cave, comme celui avec le véhicule de sa compagnie (qui fut bien chanceux que je ne reconnaisse pas le logo) se lance devant moi en roulant à un gros 50-60 kilomètres/heure. Désolé mon copain, mais garde ta vitesse et laisse-moi décider de la mienne. Il était tout à fait sécuritaire de rouler à 90-100 kilomètres/heures en camion chargé à bloc comme je l'étais ce jour-là. Avoir été vide ou peu chargé, c'eût été différent, et je m'eus adapter s'il y a lieu.

La traversée de Toronto s'est bien passé. Je me suis arrêté à la halte de Port Hope pour une petite pause. Ensuite, j'ai repris la route. Là, ça c'est un peu gâté. Pendant un temps, la neige au sol était tapée, semi-glacée. De la planche à laver! Bon, ça brassait un peu plus, les gens me trouvaient un peu plus dingue (mais est-ce que je m'en tape de ce qu'ils pensent?) mais ça allait quand même bien.

Je me suis arrêté à la halte de Odessa pour diner. La traditionnelle soupe et sandwich... Petit arrêt vite vite avant de reprendre la route. Là, je commençais à voir venir le souper pour mon bon Louis. Ce serait serré, mais tout à fait possible. Et bon, la belle Katrine doit bien être au courant qu'un camionneur n'est jamais certain d'être revenu avant d'être revenu.

Le prochain arrêt fût à Rivière-Beaudette, pour sortir ma collation. Et à Rivière-Beaudette, c'est que ça sent pas mal la maison! Et le souper de bananiversaire...

Je devais aller "décrocher ma remorque" chez le client à Joliette. J'avais comme un doute que je devrais en faire le déchargement et la ramasser (en fait, j'attends que le client la vide) pour l'envoyer du côté expédition. Comme ça ne va jamais si vite là-bas, je savais que ce serait un peu long peu importe le déroulement.

Tout d'abord, il fallait traverser Montréal. Tout alla bien, sinon que le déneigement avait poussé la neige dans le mur alors ça débordait un peu dans la voie de droite. Vous savez, ma préférée? Alors bon, en levant la neige un peu avec mes roues, ça y allait quand même correctement!

Je suis passé par en haut, soit la 13 jusqu'à Laval, puis la 440 vers l'est. J'ai constaté que le prix de l'essence augmentait d'une cenne à chaque station d'ouest en est. Pour la neige, ça allait de mieux en mieux depuis les environs de Kingston.

Je suis donc arrivé à l'usine à Joliette, prêt à m'en sortir pour enfin aller souper en bonne compagnie. Après avoir passé la guérite, je me rend à la réception. C'est le jour où le gars ne semble pas vouloir travailler. Mais bon, après avoir constater que j'avais des beaux rouleaux pour lui, ça s'est bien passé. Il m'indique de prendre un quai à mon choix. Il y en a trois, dont un qui n'était pas déneigé. Je me suis dit qu'il y avait probablement un problème. J'étais déjà reculé face au premier du bord. Ne me restais qu'à ouvrir les portes, et à accoter "ça" sur le quai. Ce que je fis en deux temps, trois mouvements.

Je reviens à l'intérieur, car il faut retirer les courroies, ramasser les tapis, et passer le balai avant de déplacer la remorque dans la rangée des vides. Le gars était parti continuer ce qu'il faisait à mon arrivée. En me voyant, il revient. J'avais ouvert la porte et retirer la première courroie. Lui devait mettre la rampe et procéder. Mais la rampe avait un problème! Il fallait bien que ça arrive aujourd'hui... Le gars me dit de prendre l'autre quai. Et on recommence! Je riais dans ma barbe! Tsé, quand tout va bien...

Je m'exécute. Une fois fait, j'échange quelques messages avec Caro. Elle viendra me rejoindre au Harnois, le dépanneur qui a quelques stationnements pour les camions. En faisant ça, ce sera prêt d'une heure de moins sur mon parcours. Ça compensera pour ce brouhaha...

De retour à l'intérieur, ça a fonctionné rondement. Quand tu as le bon équipement... Les palettes furent sorties rapidement. J'ai donc ensuite ramassé les tapis, passé le balai, rouler les courroies. Ensuite, j'avance un peu, je ferme les portes, et je vais stationner la remorque à l'autre bout de la cour.

Je pouvais donc aller rejoindre Caro et Sarah, et tous ensemble aller rencontrer les Leclerc-Massé, à Valleyfield.

1 commentaire:

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