11 février 2013

Restait à rentrer.

Encore une fois, cinq heures du mat, et c'est un départ de Horse Cave. Là, on se sent encore loin de la maison. Mais quand tu commences aussi tôt, ça finit assez tôt aussi. Maintenant, je peux le dire: je devais revenir pour le souper de l'anniversaire de mon bon ami Louis, que sa Katrine avait manigancé à son insu. C'est vrai qu'avoir un autre anniversaire presque le même jour aide à servir de prétexte.

Tout ça pour dire que le retour, partant de là, s'est déroulé assez rondement. Je calculais que je serais en ville assez juste pour aller chez moi et revenir à Valleyfield pour 17-18:00. De la maison, c'est presque deux heures, si tout va bien. Alors je devais être chez nous pour le début d’après-midi, sinon, il fallait manigancer quelque chose. Mais bon, j'avais confiance.

J'ai pris une petite pause à la halte de Richwood, KY. Juste avant d'attaquer la grand-côte de Cincinnati, il m'arrive souvent d'arrêter un peu. Petite relaxation qui aide à garder le contrôle en descendant "su'l p'tit boeuf"...

Au moment où je passe la ville, c'est la fin de l'heure de pointe du matin. Il y a encore un peu de circulation, mais pas trop. Tout va bien...

Jusqu'à ce que... Voilà t'y pas que le patrouilleur derrière moi a les lumières clignotantes allumées. Bon, c'est mon tour! Petite inspection légère sur le bord de la I-75. Le policier m'a remercier de ne pas m'être immobiliser là où il y a un muret sur l’accotement. Je me suis dit que comme ils préfèrent arriver par le côté du gazon plutôt que par le côté autoroute, ce serait mieux. Il m'a aussi dit que mon anglais était plutôt bien. Merci, après 15 ans, j'imagine que je ne dois pas être si mal. C'est là qu'il m'a dit que le québécois d'hier ne semblait pas trop comprendre beaucoup ce qu'il lui racontait. Ah, il en fait suffisamment, de québécois, pour nous différencier par notre langage? Hé ben!

Avec le temps que ça a pris, et un peu de stress qui me tomba dessus, je me suis dit qu'une petite sieste à la halte de Monroe, OH, ça me ferait du bien. J'ai réglé mon téléphone pour une heure et demie plus tard, en me disant qu'au réveil, ce serait le temps de manger. Et pourquoi pas un peu de course à la pause suivante. Bon, rendu là, on verra...

Un petit dodo plus tard, on se fait une p'tite bouffe. Puis, c'est un départ. Il fait beau, mais plus ça va, plus ça sent la tempête. On annonce de la neige comme jamais au Massachusetts, qui a d'ailleurs interdit toute circulation sur ses routes, sous peine de fortes amandes, voir d'emprisonnement! On ne niaise pas avec le dos de la main morte!

J'entends dire via Zello par mes confrères qu'en Ontario, probablement à partir de Toronto, ce n'est vraiment pas beau. Hmmm, avec un peu de chance, je vais m'en sauver. Et sinon ben, on vivra avec.

Tout en montant, je me suis dit que c'est ben beau de se croire presser, mais je vais quand même prendre le temps de faire ma petite course. J'évalue pendant un temps, et je choisis le Pilot de Fostoria, OH. Me semble que le village n'est pas loin, ça va bien faire. Parce que ce n'est évidemment pas encore fondu.

Je me stationne en me disant que je fais aller aux toilettes et aller courir ensuite. En descendant du camion, il vente tellement, et il fait tellement froid, que je décide d'abandonner l'idée. Je me ramasse donc un café et je reprend la route. J'évalue que je pourrai souper à Tilbury, à moins que la tempête ne me retarde.

Vers 17:00, j'arrive aux douanes. Ouf, ce sera serrer pour être là pour Louis. Tout va dépendre de ce que je pourrai faire ce soir. En deux clics, répétés plusieurs fois pour être bien certain, et me voilà reparti. Traverser la ville, pour une fois, va très bien. On dirait que je les pogne toutes vertes! Et la balance, en début de 401, est fermé. Bon, un peu plus loin et nous voilà à Tilbury, ON. Je fais le plein de diesel, je vais me stationner et je vais chercher mes reçus à l'intérieur puis revient au camion pour souper. Une fois tout ça fait, les douanes et le plein, alors je peux passer en mode "relax".

Après avoir pris bien mon temps pour souper, tout en relaxant, des fois, juste relaxer, prendre son temps, c'est tellement reposant, on est prêt par la suite pour aller à la guerre! Mais bon, je crois toujours que je vais m'en sauver.

Un peu plus loin, à la halte de Woodstock, je commence à trouver que ça fait une journée. Le prochain arrêt serait à Milton, une autre heure. Trop pour aujourd'hui... Alors ce sera fini ici pour cette fois.

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