15 février 2013

C'est ça, le sud?

Ce matin, en me tâtant le "Girl, look at that body", je trouve déjà que ça paraît que j'ai repris le jogging. Après seulement deux fois... C'est vite! Et sur mes bouteilles d'eau aussi, ça paraît. Déjà que j'étais surpris de ne pas avoir pris de poids dans le temps des fêtes, en tout cas jusqu'à mi-janvier. Ça me fait penser... Il faudra que je me pèse à la maison.

C'est ben beau "Sécurité avant tout", mais qui dit dormir loin de son profit, dit aussi "lève-toi, fainéant, pis vas travailler"... Alors le.quadran sonna à 2:00. C'est tôt... Tellement que certains arrivaient pour se coucher! Et moi, je commence ma journée.

Et comme je me réveille affamé, autant déjeuner tout de suite. Le traditionnel pita-break-beurre-d'arachide-banane-lait fait le travail à merveille, autant par son côté bourratif que par son côté pratique.

Dès 2:30, je suis sur la route. Ils ont refait la 40 en bonne partie, entre Memphis et Little Rock, ça paraît, ça roule bien. J'ai le coeur léger. J'ai bien dormi, quoique trop peu à mon goût. Mais il faut ce qu'il faut, en autant que ce soit sécuritaire...

Arrive les relais de North Little Rock, et il est donc temps de sortir pour la 440. Passent alors les concessionnaires de camions et autres relais. Ma foi, c'est un carrefour du transport... Je suis même déjà allé charger au port. Devant l'aéroport, je rejoins la 30, qui m'amenera jusqu'à Dallas au loin. J'aime les lumières des pistes. Ça ferait de belles images, surtout que de la route, l'alignement est parfait.

Passe encore quelques relais. Et je choisis le Fina (ça, c'est archaique!) de Malvern, AR. Il est cinq heures. Je décide de prendre une collationca permettra de dîner un peu plus loin. Quand je commence mes journées tôt comme ça, ondirait que j'ai l'estomac mêlé. Et ça finit qu'on me fait que manger!

Je reprends la route vers l'ouest. Je crois que ce matin, c'est les festival du chevreuil à volonté. J'ai cessé de compter, mais je crois que j'en ai vu plus de dix (dans environ une heure d'autoroute). Au moins, ils se contentaient de regarder passer les camions...

En faisant de l'observation animalière, je me rends à la halte de Texarkana. Le gardien fait sa ronde, le gars en hors-norme n'attend probablement que le lever du soleil, le peddler est parti trop tôt alors il fait la sieste... Ils ont refait l'entrée de la halte, façon Texas, soit avec la voie de service. Bien fait.

Je reprend la route 30, maintenant au Texas. La route dans Texarkana est en perpétuelle construction depuis des années. Mais malgré tout, je me rends au Love's de Mount Vernon, TX. C'est l'heure du dîner, même si nous sommes encore loin de midi.

En repartant, je constate qu'il fait très beau derrière moi, maos que c'est très sombre devant au nord-ouest. Aura-t'on de l'orage en février?

Plus tôt, Fred me demandait si je serais là à temps. Ça devrait, que je lui ai dit; Jeff va faire un autre miracle!

Vers 10:30, j'arrive chez mon client, au nord de Dallas. Une grosse entrepôt. Je vais au bureau. La dame me dit que je dois aller à l'entrepôt voisin, prendre l'une des cinq premières portes, et attendre. Et reculer les essieux, et baissez les pattes, mais sans décrocher le camion.

J'ai hâte de voir où je vais recharger, et surtout si je vais pouvoir faire le plein. Les relais de Dallas sont presque tous sur la 20, au sud de la ville.

Le temps de m'executer, le message revient avec la suite des choses pour moi. Je suis à retranscrire le message (mon p'tit côté dinosaure) quand j'effleure le téléphone. Alors que mes yeux reviennent sur l'appareil, je constate avec stupeur que le message a disparu. Je finis par le retracer dans la boîte aux messages effacés...

Je suis vide à 11:30. Je reçois les coordonnés de mon voyage de retour: ce sera Midlothian, TX.

J'ai un peu de temps à tuer avant de faire le plein. Je vérifie le plus récent courriel de Seven Up, Stéphane de son vrai nom, afin de savoir où je dois aller dans les environs. Mais en fait, selon mon indicateur, je devrai probablement aller au premier du bord!

Le TA, mon préféré, je vous l'ai t'y déjà dit? Le TA donc de Dallas apparaît dans les bons choix. Ça adonne bien. Et bien que Google Maps voudrait que je me tape les entrailles de Dallas (pis ça se permet de rire de Plan de Apple...) en pleine heure de presque pointe, le chemin logique est de passer devant ledit TA et tous les relais de Dallas d'ailleurs.

Alors que je dois attendre un peu avant de faire le plein, je réussis enfin à parler avec Caro. C'est un événement, ça ne fait que quelques fois en presque onze ans. On peut dire que ça a crevé plusieurs abcès et qu'il y avait du pue partout.

Puis, je vais faire le plein. Il était temps, selon mon aiguille. Parce que ce n'est pas un chameau, le Peterbilt. Finalement, si je me fis à la quantité engloutie, ce ne serait pas si pire. Mais bon, je ne sais pas la capacité de mes réservoirs! Merci, camion à jupes intégrales... J'allume que je pourrais me payer un casque d'écoute mains libres avec tous ces points inutiles que tous les relais donnent... J'ai près de 100$ chez TA-Pétro et presqu'autant chez Pilot, grâce aux promotions.

Il est maintenant temps d'aller rejoindre mon client. Marc-André m'avait écrit "Prêt à 14:00, ferme à 16:00". Ça va arriver parfaitement.

Midlothian est juste au sud-ouest de Dallas. En quittant la 20 pour la US-67, il reste 15-20 minutes. Je dois faire attention en cherchant ma sortie, car les premières, on ne sait trop où nous sommes. Probablement encore dans Dallas. Enfin airrive Midlothian. Je sors pour la 9ième rue, et suis la route pour camion. Pas difficile...

Je passe devant l'usine, toute petite. Moi qui croyais vois une immense usine chimique... Plutôt un genre d'usine de transbordement, à l'oeil. Je me stationne "le nez dans barrière"... Parce que c'est le seul espace disponible. Je cherche la porte pour entrer, celle que je vois étant barricadé et nécessitant une carte. Je finis par trouver.

La.dame à de la broue dans le toupet. Après tout, c'est vendredi pour tout le monde. Elle me confie que ça a été toute une semaine... Et que les bières vont être bonnes ce soir. LES bières... On est bien au Texas! Everything is bigger in Texas. Je FOIA attendre mon tour, car il y a deux camions de local devant moi, et un seul quai. D'ailleurs, je ne peux rentrer sur le site car il m'en bloque l'accès.

Ça va asez rapidement, car eux ne ramassent que quelques paletes là majorité du temps. Mon tour arrive. Je me positionne donc au quai. Après avoir donner mes papiers à l'employé, je retourne dans le camion. Et comme je commence à avoir drôlement faim, autant souper.

Une heure plus tard, après mon arrivée je veux dire je suis chargé. Je n'ai même pas eu le temps de finir de souper. En signant les papiers, je demande si je peux rester dans le stationnent juste en avant pour un bout de temps. Oui, c'est là pour ça. Parfait. En sortant je constate que je devais être le dernier du jour, car tout le monde est sorti derrière moi. Ou peut-être que ça adonne bien.

Je m'avance et je me réinstalle pour finir de souper. Ensuite, je prépare mes papiers pour retourner au bureau les faxer à mon bureau, à l'invitation de la dame. Puis, retour au camion.

Au moment de partir, ça fait une heure et trois quart que je suis là. J'ai eu le temps de rigoler, d'attendre, de charger, de souper, et de retourner pour faxer les papiers. Bravo!

16:45, c'est un départ. Trois jours de routes pour la maison. Je constate en l'écrivant que c'est plutôt lundi soir-mardi matin que je vais rentrer... Attendez-moi pas, en tout cas.

Marc-André m'appelle. Il y aurait une palette à ramasser demain matin en Arkansas... Mais à 7:30. Bon, c'est un peu serré, mais j'accepte. Il m'enverras les coordonnées par texto plus tard car il lui reste à officialiser la chose. Un petit surplus.

En me cherchant une balance sur mon chemin, je constate qu'il y avait un Love's à Midlothian même. Probablement au sud de la ville, que je n'ai pas vu... Mais bon, tous les relais sont dans le même tampon à Dallas. L'application me dit que le Love's est le plus près.

Juste avant de poser mes roues sur la balance, un message de Marc-André: finalement, c'est annulé. On n'est donc plus pressé. Alors je me pèse, me stationne, et vais chercher mon billet. Je pèse 75 000 livres. C'est si peu que c'en est louche... Mais bon...

Je reprends la route. Ne reste qu'à sortir de la ville. Ça ralentit un peu en prenant la 30 vers l'est, comme toujours, mais en.gros ça va bien. Il y a une impressionnante nuée d'oiseau sur le réservoir Ray Hubbard, entre Garland et Rockwall. Et sur l'autre côté du pont, un pêcheur...

Je finis par m'en sortir, et reprendre une vitesse de croisière raisonnable. Vers 19:00, un message arrive de Patricia, la repartitrice de soir. Mon chargement est accepté aux douanes. J'aime ça depuis qu'on a une repartitrice de soir. En tout cas, moi qui est toujours tard en fin de journée, ça ne sert souvent. J'imagine que les répartiteurs de jour aussi aiment ça, ils doivent finir à des heures plus raisonnable. Enfin... Un autre signe que ça grossit chez TJB...

La fatigue commençant à me gagner, ce qui n'est pas surprenant vu l'heure de mon réveil, mon arrêt-pause se transforme en arrêt-nuit. Le Love's de Mount Vernon, TX fera l'affaire.

Je décide que j'ai bien mérité un sac de croustilles. Depuis que je me suis repris en main et que je mange mieux, c'est la première fois, sauf à Noël, que je suis tenté, et que je mange une cochonnerie, les desserts pour moi n'entrant pas dans cette catégorie. Je vais donc à l'intérieur, et je compare Bugles et un sac de croustilles Tom's. À cause que le sac de Bugles compte deux portions, ça semble bien impressionnant... Mais ce sont les croustilles qui l'emporte.

De retour au camion, je le mange goulument... Puis, je commence à trouver ça gros. Et surtout, tellement gras... Et un gras pas très bon au goût. Notez que les Tom's étaient parmi mes préférées "avant". Et aussi que dans ce temps-là, j'ajoutais une barre de chocolat et un gros Coke... Ouch! Pouvait ben être gros...

Ça va un peu mieux avec Caro. On a réussi à se parler. Déjà ça, c'est un exploit dans nos dix ans. Mais bon...

3 commentaires:

Unknown a dit...

Bon, reste plus qu'à remonter...
Mais c'est pas parce qu'il te manque du poids dans la remorque qu'il faut te charger la bedaine avec des croustilles pour compenser...
Hé hé hé hé !!!

Grand Manitou a dit...

on a apris deux chose sur le texas aujourd hui il fait pas chaud et il a des chevreuil ah ben !

caro a dit...

bon les commentaire sorte à ton nom va faloir que tu me montre comment faire autrement !!!!


ah peu etre trouvé avec ce message on vera