Hier, je n'ai pas pu rouler beaucoup. Très tôt, en fait pas longtemps après mon arrêt souper, j'étais déjà brûlé. Et quand on se couche tôt...
Mais là, le problème, c'est que déjà à première journée de conduite était passablement avancé par le seul fait que j'ai reçu ma remorque seulement à 15:00. Difficile de rouler mon mille kilomètres en commençant si tard... En tout cas pour moi. Et spécialement hier...
Tout ça pour dire que je suis parti à 3:30. Il faut aimer ça. Aussi tôt, j'aime ça rouler, car je suis pas mal seul sur la route... Il n'y a que quelques lève-tôt, et des chauffeurs en équipe qui, eux, roulent jour et nuit.
Vers les 6:00, je commençais drôlement à avoir faim. Alors Belleville était une belle place pour poser mes pénates. Tout en dégustant mon pita-break, je me disais que je serais probablement dans la fin de l'heure de pointe de Toronto. C'est rendu fou, les heures de pointes de Toronto.
Je suis reparti en me disant qu'on verra ben rendu là de toute façon.
À Clarington, juste avant d'entrer dans la ville, une pause obligée pour aller aux toilettes, et parfois un bon Tim... Mais pas cette fois, je suis plein.
Quand j'entre dans le bouchon, il est rendu 8:15. Là, ça va au ralenti. Je choisis le Collecteur, bien que les enseignes lumineuses disent Au ralenti pour les deux côtés. Pendant un temps, ça va plus vite, mais au final, je crois que j'ai perdu pour cette fois!
À 9:00, le téléphone sonne. C'est Mathiew qui a reçu mon billet d'infraction. Je lui raconte alors ce qui est arrivé. Et lui me raconte qu'il y a recrudescense d'inspections "aléatoires" et que les compagnies avec qui il nous compare ont toutes subi des pertes de points. Nous inclus. Et ce sont des avertissements. Ça n'est pas une amende, mais la compagnie perd des points au moment de l'infraction et tu ne peux contester (ce qui est fait parfois pour retarder la perte des points, qui dans ce cas sont appliqués lors du paiement ou du jugement. Mes deux dernières infractions étaient des avertissements... Soyons aux aguets et plus propre que propre!
Sortant de Toronto, ça va mieux. Je m'arrête à Drumbo pour une petite pause. En allant aux toilettes, je constate que ce relais a été magnifiquement construit... Mais comme il n'a jamais vraiment fonctionné, c'est une pure perte! D'ailleurs, il y a maintenant beaucoup de cochonneries qui sont à l'abandon dans les sections condamnées du restaurant Bravo à Shell pour l'étude de marché. Paraît que le steak est bon...
Vers midi, je m'arrête à West Lorne pour dîner. J'entre alors en conversation avec un répartiteur qui voudrait revenir sur la route en Volvo. Je lui raconte donc ma petite vie chez TJB. Il semble bien apprécier. J'imagine qu'il va contacter Mathiew.
Le prochain arrêt est à Tilbury, pour me peser et faire le plein de diesel et de DEF. Je commence par la pesée. Je m'exécute. Puis je me stationne et ensuite je vais chercher mon billet de pesée. Je suis correct, mais pour pouvoir faire le plein, je dois bouger mes essieux. Je suis trop près du maximum sur le tandem du camion.
Sachant que je dois avoir au moins 1000 livres pour faire le plein, je dois donc avancer les roues de trois trous. Je m'exécute... Et chanceux pour une fois, je réussi à m'aligner d'un seul coup.
Je retourne me peser. Me stationner. Et chercher mon billet. Là, ça va, je peux faire le plein. J'ai la marge de manœuvre qu'il me faut. Je me rends donc aux pompes.
Cette fois-ci, on y va en diesel et en DEF. Et j'en ai mis 50 litres! Alors qu'habituellement c'est autour de quarante par semaine. Il était peut-être temps! Je retourne à l'intérieur pour la.troisième fois. J'essaie d'imprimer mes factures avec la machine. Elle dit qu'elle n'a plus de papier. Je vais au comptoir et je le mentionne à l'employé. Il me répond qu'il a changé le rouleau le matin même. C'est qu'il en passe des camions ici...
De retour au camion, je remplie ma feuille d'achat de carburant. Je vérifie ensuite que ma feuille de la douane est prête, ainsi que ma carte Express. Plus besoin de sortir de l'argent, le pont Ambassador se payant automatiquement maintenant... Je suis prêt alors je retourne sur la route.
Il faut quarante-cinq minutes pour arriver à la boutique hors-taxe de Windsor. J'y arrête pour la toilette, mais surtout pour le café gratuit. Quand tu es économe... Je dois attendre un peu dans la rue, car les espaces sont tous pris. J'aperçois un TJB dans mon miroir. C'est l'ami Reefer, qui s'en va à Lebanon. Il faut bien que quelqu'un y alle puisque je vais à Dallas.
Ensuite, je m'avance vers le pont, puis vers la voie Express. À mon arrivée aux guérites, il y en a une qui se libère. Ça n'aura jamais été aussi rapide! Même le douanier y va plus rapidement me semble t'il...
Me voilà libérer, prêt à rependre la route pour environ une heure avant le souper. Je m'arrête à Luna Pier, MI. Ce soir, c'est un souper de Noël...
Par la suite, je me suis rendu à Toledo. De là, j'ai pris la 475, pour me rendre à la US-24, jusqu'à Fort Wayne. Maintenant qu'elle est complétée, ça va beaucoup plus vite. Par contre, il y a deux relais auquel nous n'avons plus vraiment accès, car ils étaient sur l'ancienne route. Quoique je remarquais que celui de Woodburn serait quand même accessible facilement.
Arrive ensuite la 469 qui contourne Fort Wayne. Je vois enfin là où ils ont construit le J Volant, en face du petit dépanneur qui sert de relais dans le parc industriel, près de l'intersection avec la US-30. La dernière fois, où j'arrivais en sens inverse, je ne l'avais pas vu. Mais bon, vu mon aversion pour les J, je serais bien surpris d'y aller un jour...
Je prend ensuite la 69 sud, vers Indianapolis. Je commence à avoir mon voyage. Je décide de m'arrêter à Warren, une quinzaine de minute plus loin, pour la nuit.
Sur mes environ 3000 km, je n'en ai que 1300 de fait. Me semble qu'on est loin...
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