12 février 2013

Départ d'une longue semaine

Je savais déjà que je partirais pour Dallas, TX depuis vendredi dernier. Et que la remorque serait à notre cour de Montréal-Est autour de midi.

Ce matin donc, alors que Caro était parti déjeuner avec les madames du village, j'ai envoyé ma demande par courriel au bureau afin d'avoir mes détails. Martin m'a répondu que finalement ma remorque serait là à 15:00. Ouf! Ça fait tard pour commencer une journée de 1000 km. Heureusement pour moi, la livraison doit se faire avant midi (et c'est l'heure centrale).

Juste avant dîner, Martin me rappelle. Il me faudrait aller chercher une remorque à l'usine de pneus de Joliette, chargée de boîtes d'aluminium vide, et de l'amener à notre cour de Montréal-Est où la mienne m'attendra. Bonne chose: bien qu'une étape de plus, ça fera aussi que je serai payé dès la maison. Enfin, presque: 27 km plutôt que 75 hors paye.

J'ai donc quitté la maison à 14:00, dans une indifférence qui commence drôlement à me peser. Je me suis rendu à ladite usine de Joliette, où la belle Martine officiait à l'expédition. Elle me remit mes papiers. En ressortant, j'ai croisé l'ami Patrick, un de nos chauffeurs de ville que j'ai eu l'occasion de mieux connaître dans la section camionneur du souper d'anniversaire de mon bon ami Louis. On a échangé quelques mots, mais nous étions tous les deux pressés. Lui s'en allait au train.

Je suis allé ensuite à la recherche de ma remorque. Nous en avions environ cinq de prêtes. Arrivé au bout de l'allée, je ne l'avais toujours pas trouvé. C'est alors que j'ai constaté que je ne cherchais pas le bon numéro. J'ai dû faire une hallucination lorsque j'ai transcrit le numéro. Je suis donc revenu sur mes pas pour me rendre compte, bien sur, que c'était la premier du bord!

Après avoir fait une inspection visuelle de la remorque, et passé l'inspection des gardiens, je pus enfin partir. Je trouvais ma remorque pesante, enfin plus que les pneus que je sors habituellement de cette usine.

J'ai donc pris la 31, que j'évite habituellement. Je n'ai pas le choix cette fois, car je dois arrêter à Montréal.

À 16:00, j'arrivais à notre cour. J'ai stationné ma remorque et je suis allé à l'arrière pour déposer mon enveloppe dans la boîte aux lettres. Mon enveloppe contient tous les papiers qui concernent ma semaine de travail. Elle sera amené par un chauffeur de ville au bureau. J'allume que j'aurais pu la donner à Patrick à Joliette. Donc, la boîte aux lettres a disparu! Le monde est donc bien rendu voleur! La dernière fois, elle s'était détachée de son socle... Mais là, disparue? Hé ben...

J'échange donc ma remorque de boîtes vides pour une de bois de sommiers. Il y a des années que j'en transporte, mais c'est la première fois que j'en ai de ce client. De Château-Richer, près de Québec.

À 16:45, collation en main, je pars avec l'intention de souper en Ontario. Ça donnerait dans une heure en temps normal. Mais en heure de pointe, on verra...

La traversée de Montréal a été lente et difficile. J'ai choisi la voie qui se bloque à toute les rampes! J'ai quand même réussi à me rendre jusqu'à Bainsville, la première sortie sitôt la frontière ontarienne passée.

J'ai mangé un bon poulet tajine de Ricardo. Puis je suis réparti. Il était tard. J'ai donc décidé de poser mes pénates dès la haltes suivantes de Ingleside. Il était 20:15.

Sécurité avant tout. Le semaine sera longue.

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