Aujourd'hui, je reprend la route. C'est un peu rapide, mais je veux, je dois en fait, être de retour pour la fin de semaine. Dire que je suis passé à côté d'un voyage à Lake Charles... Mais l'avoir accepter, je ne serais revenu que lundi prochain. Il faut ce qu'il faut.
Après avoir déjeuner, j'ai envoyé mon courriel à Martin, au bureau. Il m'a répondu rapidement que mon bauge était prêt, que c'était pour Lebanon, et que je recevrais les données un peu plus tard.
Comme hier nous avions tout préparé et mis dans le camion, sauf mes vêtements et mon eau, il ne me restait que peu à faire pour ce matin. J'avais donc encore un peu de temps pour relaxer... Un café de plus!
Vers 9:30, mon message de Anna arrive. Tous mes numéros y sont, je peux donc partir. Mais il n'y a pas le feu non plus. Car Lebanon, dans le Tennessee, est à deux jours de route, et qu'il n'y a pas d'heure de livraison (en fait, c'est à 16:30 heure centrale, mais je serai là vers 10:00; ça me laisse une bonne marge). Vers 10:00, je ramasse mon sac et mes deux bidons. Je monte tout ça dans le camion. Je le démarre, puis je sors pour ramasser mon fil. Depuis que je sais qu'on peut les brancher pour recharger les batteries, je peux y laisser le chauffage. Et ça redémarre toujours comme en été aussi!
Un câlin à ma blonde, elle part en auto de son côté, et me voici aussi parti. Je me rends à Joliette. À la barrière, il y a une nouvelle gardienne. Elle m'enregistre et me remet ma carte magnétique et ma passe de sortie, à faire signer pour sortir...
Je me rend ensuite à l'expédition. En passant, je croise Denis et Daniel. Ils sont prêts à repartir. Je vais chercher mes papiers, et je fais signer ma passe. Ensuite, je retourne au camion et je pars à la recherche de ma remorque. Je la retrouve à l'autre extrémité de la rangée. Je l'accroche et sors pour en faire, après avoir relevé les pattes, l'inspection. Tout est parfait. Je remonte dans le camion pour remplir toute la paperasserie nécessaire. Une bonne demi-heure plus tard, je suis prêt à partir. Je vois arriver Gilles. Nous serons plusieurs à Lebanon jeudi!
Je ramène donc le tout à la barrière. Je remet mes documents; le gardien sort pour faire ses vérifications. Tout est en règle. La barrière s'ouvre, et c'est un départ.
Je me rends, malgré l'heure, jusqu'à Laval, pour dîner au Pétro-Canada. Le seul endroit à environ une heure de Joliette où il est possible de se stationner en camion. Il est un peu tard, mais il faut ce qu'il faut...
Ensuite, je reprend la route. Je traverse ce qu'il me reste du grand Montréal à traverser. Puis, l'Ontario et la 401. La journée va bien. Et après trois semaines dans le nord sur les routes à rencontre, ça fait du bien de faire un bout sur les autoroute.
Je fais une petite pause au onRoute de Ingleside. En reprenant la route, j'entends sur le CB des gars qui font leur chiâlage hebdomadaire. Ou est-ce quotidien? Le sujet est l'arrivée en Amérique des carrefours giratoires. Ils en nomment plusieurs, en citant l'hécatombe d'accidents qu'ils ont "causé"! Me semblait que ce n'était pas la route qui cause les accidents, mais ses usagés? J'imagine qu'un jour, les gens vont comprendre comment aborder un tel carrefour. Ceux-ci d'ailleurs n'ont jamais eu la prétention de diminuer la quantité des accidents aux intersections. Mais la gravité de ceux-ci! Les véhicules arrivent moins vite, donc l'accident sera de moindre gravité. Et il sera de côté, de type tamponnage, plutôt que d'angle droit ou pire, face à face. Avoir eu un CB qui passe plus loin que "le chien sur le hood", je leur aurais répondu...
Par la suite, je suis arrêter souper à la halte de Napanee. Puis un autre petit bout de route pour finalement poser mes pénates à Clarington pour la nuit, exténué...
Demain sera un autre jour!
Envoyé de mon iPhone
Jean-François Maltais
Saint-Jean-de-Matha, Québec
Grand Manitou
ChatGPT Search avec Jérôme Colombain
Il y a 16 heures
1 commentaire:
Ha ha ha !!!
Ça me rappel, sur un ancien blog que j'avais fais, qu'une fois j'y avais posté une vidéo ou je passais a un moment donné un giratoire, et tu m'avais dis que ça n'existait pas ou tellement peu chez toi (remarque, j'en ai jamais vu en venant...) et tu m'avais dit que le jour ou ça arriverai chez vous autres, ça ferai chialer bien du monde... ça a donc pas loupé. Tu avais du me dire ça il y a environ 6 ans...
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