Après une longue nuit de sommeil, le reveil sonna à 5:00. Oh que je l'ai trouvé tôt quand même. Comme quoi la loi est une chose, et le repos en est une autre. Difficile de réguler tout ça, surtout quand des groupes financés par "le train" combattent en permanence. Un peu de logique aiderait parfois.
Toujours est-il que j'ai déjeuné et je suis parti à 6:15. Avec le décalage, le soleil était loin. Je me suis arrêté à la nouvelle halte de Texarkana. Tout un campe en pièce sur pièce. Magnifique! Il y en a un autre en entrant par la 55, de l'Illinois.
Encore un petit bout, et me voici à Prescott, AR. Profitons-en pour faire ma course. Il fait frais, cinq degrés, ce qui surprend Caro. Elle croyait que je me dirais la couenne. Avant-hier à Hayti, avec seize, oui. Mais au Texas, c'était plus frais. Cherchez l'erreur...
Je suis passé devant une usine de Firestone, produits de construction. Qu'est-ce donc? Bonne question.
Cette semaine, c'est la première fois cette année que je peux faire deux séances de course dans une même semaine. Et ce ne fut pas facile! Mais la forme revient peu à peu.
Puis, je reprend la route. Le signal de cellulaire est disparu de Prescott jusqu'à Little Rock. Plus de cent kilomètres! Il y a dû avoir une tour qui est tombée...
Lorsque le signal est revenu, le téléphone a sonné à presque prendre feu. En plus de Caro et Fred, avec qui je parlait avant de perdre le signal, Martin voulait savoir quand je repartirai. Du calme je ne suis pas prêt d'être de retour! Une étape à la fois, svp... Mais pour répondre à la question qui ne presse pas, mercredi.
Je me suis dit que c'était bien le temps de manger. Au même moment, apparaît le panneau pour le nouveau Love's de Little Rock. Côté ouest de la ville. Comme je l'avais ci en descendant, la pancarte, mais pas le relais, je me dit que c'est le temps d'aller sentir.
C'est surtout que le stationnement est grand et l'emplacement bien choisi. Ce midi, c'était le bon Chili Con Carne de Ricardo.
J'ai repris la route. Encore une fois. Depuis que je fais trop de Lebanon, je trouve tour plus loin. C'est fort, le psychologique! Mais emmenez-en quand même là...
Je me suis arrêté au TA de Earle, AR pour la pause-collation. Je constate depuis quelques arrêts, en fait depuis que je suis en revenant, que le bling-bling a disparu des relais. Les porte-clés, aimants, tasses à café, verres à shooteur, etc. Les affaires pour attraper les touristes. Moi qui voulait me faire un chapelet de porte-clé.
Me semble que je trouve ça long, l'Arkansas aussi. Vrai que j'y ai passé une demi-journée... Deux fois. Mais bon, c'est psychologique...
Près de mon camion, il y a un beau Kenworth W900, vieux, avec la couchette à toit plat. Je me fais aller le "kodak".
Puis, de retour sur la route, parce que le but reste de revenir. En prenant la 55 Nord près de Memphis, je me dis, encore une crisse de fois, que la route est tellement bossu que tous ceux qui croient qu'il n'y a qu'au Québec qu'il y a des trous et des bosses sont dans le champs. Ou ça fait longtemps qu'ils ne sont pas allé aux États-Unis. Sur les 75 miles de la section, près de 60 sont rebondissants de plaisir... Et instantanément, en passant le "Welcome to Missouri", la route redevient un pur bonheur... C'est ben pour dire...
Je m'arrête pour souper à Hayti, MO. Et je me permet s'étirer ça à une heure trente. Un peu de repos ne fait pas tort!
Et un dernier petit bout d'route m'amène à Marion, IL au Pilot. Évidemment plein, mais je me sers de la créativité pour avoir une place.
La nuit sera bonne...
1 commentaire:
Je me demande s'il n'y a pas qu'en France que les routes sont belles.
En Europe, c'est quasi sûr, je penses pouvoir dire sans me tromper qu'elle sont les plus belles.
Te faudra venir voir ça pour me donner ton avis sur le sujet.
Puis quand j'aurai élargi mon rayon d'action, j'etudirais la question et te ferai part de mon pensement sur la chose...
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