4 février 2013

Le retour à la maison

Samedi matin, après avoir fait un beau gros dodo légal, je me suis avancé à la pompe à DEF. Elle était identique à celle que j'ai utilisé à Green Bay la semaine dernière. Je ne suis dit qu'elle ne devrait pas être gelé!

Effectivement. Tout fonctionnait correctement. J'ai donc fait le plein. Je suis rentré à l'intérieur pour payer. La journée de route pouvait donc commencer.

Contrairement à la veille, il faisait très beau. Froid, mais beau. Un froid normale par contre, rien de sibérien. Un temps pour faire de la montoneige...

La route était bien dégagée. La circulation était légère. Bref ça allait bien. J'ai même reçu rapidement ma confirmation du bureau pour la douane. Et un peu plus tard, les étapes de mon arrivée, puisque le bureau sera fermé lors de mon arrivée.

Je me suis arrêté à un nouveau relais, à Stiles, dans le Wisconsin, pour dîner. Juste avant, je suis allé déglacer légèrement ma remorque. Il y avait encore, tout comme la semaine dernière, énormément de glace. À la différence que cette fois-ci, c'est de la glace indécrottable. J'ai réussi malgré tout à en décrotter une partie. Le soleil avait fait une partie du travail. À savoir, le poids maximum autorisé, de 80 000 lbs aux États-Unis, inclus la neige et la glace. Alors quand le chargement lui-même vous amène tout près de ce poids, il ne reste plus une grosse marge pour accumuler de la neige. Vous pouvez toujours espérer la clémence de la force constabulaire mais...

En repartant, j'arrive rapidement à la US-41. On vire ça au nord, direction Marinette et Menominee, les deux vieilles villes frontalières du Wisconsin et du Michigan respectivement.

En quelques minutes, ces deux villes étaient traverser. Arrive la MI-35, qui longe le lac Michigan, dans sa section Green Bay, qui donna son nom à la ville. Pendant ce temps, la US-41 elle, s'éloigne à l'intérieur des terres, allongeant d'autant la route. Sur la 35, il y a une suite innombrable de chalets, de motels, de campings, de parcs, de haltes... La grosse vie, quoi!

En hiver, dans ces contrée, il est de rigueur de rencontrer l'homo-motoneigeus... Camionnettes et remorques abondes au devant des motels, trop heureux d'avoir pu rester ouvert en hiver. Sinon, c'est la chasse, la pêche, le bateau... La grosse vie, je vois disais.

En camion, il y a un endroit où nous pouvons nous arrêter, sur le bord du lac, et aller marché un peu au bord de l'eau. Moment magique quand on peut insérer ça dans notre horaire...

Cette fois, je m'arrête encore à Manistique. Petit arrêt vite fait, mini-pause et collation. Et on repart.

Dans ce bout de route, la neige s'est un peu mis de la partie. Mais bon, rien de bien grave quand on sort des deux dernières semaines. D'autant que ça n'a duré que 45-60 minutes...

Puisqu'il fallait bien souper, je me suis arrêté à Newberry, dans le Michigan. Derrière le dépanneur qui sert de relais, avec comme voisin le bar de sous-sol et la terrasse. Et encore, quelques hôtels environnants... Tous peuplés de motoneigistes.

Deux heures plus tard, j'arrivais aux douanes de Sault-Sainte-Marie. Pour s'y rendre, il faut emprunter le pont à deux bosses. Pont qui passe directement au dessus des écluses canadiennes et américaines (deux chacunes).

Ça me rappelle qu'en été, il y a tellement de pêcheurs dans les rapides, entre les écluses, que les douaniers sont sur le pont et surveillent que tout ce beau monde reparte du côté d'où il est arrivé.

Le passage aux douanes se fait bien aisément, comme toujours à celle-ci. Je ne sais trop quoi répondre l'orque le douanier me demande qui sont les clients (maudite mémoire de poisson rouge!) parce l'écriture n'est pas trop lisible. Mais bon, c'est le Soo, alors ça va quand même. C'est ça ou bien j'ai un air tellement sympathique!

En contournant la ville, je me fais interpeler par un autre camionneur. "Depuis quand que TJB a des Peterbilt?" "On n'en a que deux, et ce seront les derniers" que je lui répond. Il s'adonne a être copain avec notre Gros Minet, qui se la coule douce le derrière dans le sable en ce moment. Alors on a échangé pendant quelques minutes, le temps de se rendre au Husky, de l'autre côté de la ville.

Un petit café plus tard, je reprenais la route, convaincu de me rendre à Nairn Centre. C'est là notre point de ravitaillement désigné depuis que celui du Soo a été ramassé.

Le beau temps aidant, autour de 23:00, je me stationnais dans la cour, satisfait de ma journée.

Envoyé de mon iPhone
Jean-François Maltais
Saint-Jean-de-Matha, Québec
Grand Manitou

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