10 novembre 2013

Je décide

Je me suis réveillé tôt après une courte nuit, comme c'est la tradition au retour au Canada. J'ai un peu trop glandé, alors au moment d'aller déjeuner au Tim, le temps de passer à la salle de bain et il ne restait que bien peu de temps. J'ai donc commandé mon bagel pour emporter.

Je suis parti pour le dernier droit sur la 401 est. La journée allait être belle. Bon, vous me direz que c'est dans ma tête. Et je vous dirai que vous avez tout à fait raison! Je décide chaque matin d'avoir une belle journée, d'avoir un travail emballant. Si ma blonde pouvait seulement décider d'avoir une belle relation avec moi... Ça, j'aurais une thèse à écrire la dessus.

J'ai pris la pause au ONroute de Mallorytown, ON pour le café et le muffin. Puis, j'ai poursuivis route jusqu'à la halte routière de Rivière-Beaudette, QC. C'était le temps de dîner. Surtout parce que la suite, la traversée de Montréal, était imprévisible. Et sans vraiment de possibilité d'arrêt. Mieux vaut prévenir! Ça attend tellement mieux le ventre plein.

Je me suis ensuite rendu à notre cour de Montréal-Est, QC pour y laisser mon enveloppe. Finalement, Montréal était plutôt facile aujourd'hui. Ça fait du bien, de temps en temps, d'en avoir une facile.

Je me suis ensuite rendu à Lachenaie, QC pour magasiner au Costco. Je me suis dit que, comme au Walmart, si il y a des quais pour leurs livraisons, je pourrais bien me stationner quelque part.ais c'était sans compter sur l'exiguïté du stationnement. Et un peu du jour: par un beau dimanche, c'est "pas allabe"! Je n'ai donc pas pu me stationner où j'aurais cru. Solution facile, je tourne vers le cinéma. Mais c'est très serré, alors je suis monté sur l'îlot. Et je me suis stationné, en fait, dans la rue.

Après mon magasinage, je me suis aperçu que j'étais tout aussi loin, mais avec des paquets à ramener! Ouin, et encore fallait-il sortir de là. Comme c'était impossible de savoir si je pouvais sortir vers l'avant, au bout du chemin, j'ai donc reculé pour sortir par où je suis rentré. Mais heureusement qu'il y avait beaucoup moins de monde qu'à mon arrivée. Ouf! Mission accompli, mais à ne pas répéter...

Je me suis rendu ensuite jusqu'à L'Assomption, QC pour aller porter ma remorque. Je suis sortie de l'autoroute et me suis rendu à l'usine. À mon arrivée, branle-bas de combat: on appelle le chienneteur. Apparemment que la cour est pleine, pour changer... D'ailleurs, il est là un dimanche? Il arrive et me demande si j'ai des fours micro-onde.
- Non, des pièces.
- Ah, comme d'habitude alors.
- Et il y a une vide?
Il est parti voir le temps que je m'enregistrait. Il nous avisa par radio qu'il avait bien une vide. Je suis donc finalement entré dans la cour. Elle n'était même pas "pleine comme un dimanche"! Alors j'ai eu tout l'espace voulu, un exploit chez ce client, surtout rendu au dimanche en fin de journée, pour manœuvrer et décrocher ma remorque.

Ensuite, dans la section des vides afin de retrouver ma remorque. Je l'ai accroché et j'en ai fait l'inspection. Puis je suis retourné à la barrière pour l'inspection de sortie.

Je suis retourné à la 40 que j'ai repris vers l'est. Je me suis arrêté à la halte routière du milieu à Lavaltrie, QC pour souper au Benny Express.

Puis je me suis rendu à la 31 que j'ai pris nord. J'ai pris la 131 à la fin et je me suis rendu à l'usine de pneus. La nouvelle gardienne était encore un peu en entraînement.

Je suis allé ensuite balayer ma remorque et je l'ai laissé sur le stationnement des vides. Puis, une signature au bureau de l'expédition et de retour à la guérite.

Ne me restait qu'à retourner à la maison. Le temps de finaliser mon arrivée, et d'entrer me couler un café, et les filles revenaient derrière moi.

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