Samedi matin, dès six heures, nous nous sommes réveillé afin d'aller stationner notre automobile sur la première place de la première ligne pour l'embarquement de huit heures trente. L'ayant déjà pris l'an passé, nous savons de quel façon procèdent les préposés pour l'embarquement.
Nous nous sommes ensuite rendu au restaurant "du bas d'la côte" pour y prendre un bon déjeuner. Par chance, nous sommes entrés au restaurant parmi les premiers clients du jour. Parce qu'évidemment, nous n'étions pas les seules à vouloir être sur le premier bateau. Après un "pas pire" déjeuner, nous avons eu de la difficulté à sortir parmi tout ceux qui voulaient entrer.
Le bateau arriva vers huit heures, comme prévu. La traversée se fit sans embûche. Le fleuve était recouvert d'une brume légère. Au loin, tout semblait flou. Pour une fois que nous avions pensé à nos lunettes d'approche!
Peu avant dix heures, nous étions sur la route, à la recherche d'un bon p'tit café. Malheureusement, ou en fait, heureusement, nous nous sommes rendu jusqu'à Cacouna pour l'arrêt au Bar Laitier Ali-Baba. À cet endroit, ils fabriquent de la crème-glacée de style italien que tous les gourmets se doivent d'aller découvrir.
De retour sur la route, nous nous sommes rendu jusqu'au restaurant qu'on appelle entre nous Les Perroquets (désolé, je suis incapable de retrouver le véritable nom!) pour y déguster encore une fois un succulent diner de fruits de mer.
Le grand moment ultime de ce voyage en Gaspésie commençait approcher. Après le diner, nous nous sommes rendu jusqu'à Matane. Nous étions à la recherche d'un guichet automatique, mais en fait, nous n'en avons pas eu besoin. Nous avons donc rejoint le reste du groupe aux chalets du Motel Bel-Azur, à Baie-des-Sables.
Onze autres convives nous y rejoindraient. Certains étaient déjà arrivé, comme Coco et Omer qui, eux, y étaient même depuis deux jours. Mais où était Jean-Noël?
Jean-Noël est celui qui, le premier, a découvert le restaurant où nous retournons à chaque année, Le Matelot, à Baie-des-Sables. Jean-No (comme nous l'appelons entre nous) part souvent à l'aventure, roulant jusqu'au prochain Tim Hortons, puis encore un autre un peu plus loin. Il était donc rendu dans ce secteur il y a quelques années lorsqu'il s'arrêta pour souper au Matelot. Il aprécia tellement que l'année suivante, il invita ses frères et soeurs à se joindre à lui. Et comme Caro fait presque parti de la famille, nous nous y sommes rendu nous aussi.
Habituellement, Jean-No est le premier arrivé. Du genre à se réveiller au milieu de la nuit et à partir pour arriver à Baie-des-Sables avant diner. Noter que, comme nous sommes tous plus ou moins du grand Montréal, il nous faut donc environ huit heures de routes pour nous rendre sur place. C'est donc pour cette raison que nous couchons sur place.
Jean-No qui arrive le dernier est donc impossible. Quelqu'un lui téléphona donc à un moment donné. Il serait en retard parce que le fils de Christiane, sa passagère (il ne faut surtout pas dire "sa blonde"...), a perdu une roue sur son automobile et il a téléphoné à sa môman pour de l'aide. Voici donc nos deux moineaux qui rebroussèrent chemin pour environ une heure de route afin de lui porter secours.
À leur arrivée, le jeune avait retrouvé la roue. Ils ont donc dû courir chez Canadian Bing Bang pour acheter des pièces et des outils (en plusieurs voyage évidemment!) afin d'effectuer la réparation de la voiture. Puis, go go go, à Baie-des-Sables.
Lorsqu'ils sont apparus tous les deux, nous avons dit en coeur:
- Ça ne vous tentait pas de lui dire de téléphoner à 1-800-CAA?
Bon, enfin, ils ont bien fini par arriver, c'est ce qui importe!
Après la mise à jour des potins, nous avons pu nous rendre au Matelot pour l'heure du rendez-vous, soit vingt heures. Le serveur qui nous a... servi était originaire de Saint-Alexis-de-Montcalm, soit à une demi-heure de là où plusieurs d'entre nous habitons. C'est pire!
Nous avons, Caro et moi, opté pour la traditionnelle montagne de fruit de mer à 70$ pour deux. Le genre d'assiette qui comprend un peu de tout, en quantité industrielle en plus: deux homards, toutes les pattes d'un crabe, des moules, des crevettes de matanes, deux autres types de crevettes et des pétoncles grosse comme ça! Il y en a suffisamment pour deux.
Comme toujours, tout ça était succulent. Meilleur que l'an passé même, alors que nous y étions allé un peu plus tard en saison (une semaine ou deux, tout au plus). Notre serveur sympathique a effectué son travail d'une main de maitre. Il fut jadis un ancien professeur au primaire, alors pour lui, ce fut un changement de région et de domaine de travail radical! Bravo mon gars. Servir treize personnes comme tu l'as fait, en plus de toutes les autres tables bien évidemment, je te lève mon chapeau!
Pour finir la soirée, nous sommes retourné aux chalets pour y faire des heures de discussions (certains y ont consacré plus d'heures que d'autres!) consacrées à refaire le monde...
Mon Carnet du 22 nov 2024
Il y a 23 heures
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