7 août 2008

On s'incruste...

Aujourd'hui, une autre étape à été franchi dans notre incrustation à Saint-Jean-de-Matha. Tel la brosse à dent dans la salle de bain qui signifie que la blonde commence à s'installer pour longtemps, nous sommes maintenant membres de la Caisse Populaire de Saint-Jean-de-Matha, et nous avons nos cartes de guichet automatique.

C'est un symbole, mais pour moi, qui a le même compte de la même banque depuis que je l'ai ouvert à l'âge douze ans dans ma ville natale (Jonquière), changer de compte de banque, pour une Caisse Populaire en plus, est très significatif de mon désir de demeurer ici à long terme. Peut-être plus encore que l'achat de la maison lui-même! Auparavant, je n'avais jamais senti le besoin de transférer mes "finances" dans aucun des autres villages par où je suis passé, comme si je sentais que ce n'était que temporaire.

Pour résumer, il y eut Repentigny, Trois-Rivières, Sainte-Perpétue (celui dans le Coeur-du-Québec), Charette et Saint-Chrysostome. Après Repentigny, je suis retourné à Jonquière pour environ six mois, et au bout de tout ça, nous sommes atterris à Saint-Jean-de-Matha.

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Ensuite, nous avions rendez-vous chez le notaire. En fait, ce fut LA notaire du bureau du village qui nous a reçu. Nous y allions pour y faire rédiger nos testaments, les mandats en cas d'inaptitude ainsi que le contrat de vente de la maison. Tant qu'à se faire facturer, autant se faire toute une facture...

Madame Notaire nous a donc bombardé de question hypothétique afin de savoir nos quatre volontés. Que voulez-vous qui arrive si un meurt, si l'autre, si les deux, si vous et les enfants, si un est inapte, et l'autre, etc... En projetant le tout dans le future: et lorsque Sarah aura 25 ans? Ouf, nous avions déjà pensez un peu à tout ça, mais évidemment, comme c'est son travail, elle a trouvé une ou deux petites choses qui nous ont un peu ébranlé.

N'étant pas marié, il s'agit de considération que nous devions mettre sur papier. En même temps, je crois que je suis "pogné" avec Caro pour un bon bout... Hihi. Évidemment, c'est plutôt parce que je suis plutôt certain d'être avec Caro pour un bout que je fais tout ça. Nous sommes ensemble depuis six ans et demi et, comme dit Caro, si elle avait eu à partir, elle l'aurait fait depuis longtemps. Lire ici: la vie de couple, ce n'est jamais évident pour personne, alors ceux qui travaillent leur couple résistent aux intempéries! Et lorsqu'en plus de la petite vie normale, il y a un camionneur dans l'équation, ça ajoute bien du piquant.

En sortant de chez la notaire, nous désirions allé boire un café à la boulangerie du village (qui sert en même temps de café. En passant devant notre future chez nous, Caro s'écria:
- Hey, r'vire de bord, c'est l'arpenteur!
Nous avons donc rencontré les deux employés qui s'affairaient sur notre terrain. Ils nous ont indiqué qu'ils posaient des marqueurs, qu'après ils retourneraient au bureau avec les données, et qu'ils devraient revenir sur le terrain un peu plus tard. Ça s'en vient, donc...

Ah, Madame Notaire nous demanda qui était l'arpenteur impliqué. Nous lui avons donné le nom et elle répondit:
- Celui-là fait parti de ceux qui respectent leur délais, parce qu'il y en a d'autres que nous savons à l'avance qu'ils seront plus tard qu'ils le disent...
Bon à savoir.

L'offre d'achat spécifie le 30 août 2008 comme date limite pour la transaction, et Madame Notaire semblait très confiante que tout soit fait dans les délais. Nous devrions donc être propriétaire pour vrai d'ici quelques semaines.

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